Chapitre 10 : Thunderstruck
Note de l'auteur : Hello ! Me voici me voilà pour le 10ème chapitre d'Accro et à cran ! Comme vous avez pu le voir, j'ai décidé de publier les chapitres quasi tous les mercredis, selon l'avancement de mon écriture, bien entendu. Merci à toutes les personnes qui lisent cette histoire et surtout merci à celles qui me laissent leur impression, j'en suis toujours très ravie ! Merci encore à ma première lectrice qui me corrige avec beaucoup de patience, LycorisSnape, qui écrit elle-même d'ailleurs, n'hésitez pas à aller consulter son profil!
RAR :
Pils : Hello, merci beaucoup pour ta revieuw ! Ahha le fameux bisou, il ne viendra jamaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis *out* si quand même un jour mais je te réserve la surprise ! J'espère que ce chapitre te plaira également !
Kyu : Hehey, merci pour ta review ! Elle a peut-être hésité à le frapper, qui sait :D (oui, moi je le sais vu que c'est moi qui écrit T.T) j'espère que ce chapitre te plaira!
Serious : Hehey merci à toi aussi pour ta revieuw ! Le bisou hein tout le monde l'attend. Mais naaan, ça ne viendra pas *niark niark* merci de suivre ces aventures avec moi !
Molys : Hello, merci beaucoup pour ta review ! Tu imagines si Marlène l'avait repoussé? Il deviendra dépressif ... en espérant que ce chapitre te plaise !
Disclaimers : L'univers d'Harry Potter appartient à JKR.
Chanson : Thunderstruck de AC/DC
9 Aout 1977 – Godric's Hollow
Cela faisait plusieurs fois que la jeune rouquine venait rendre visite à James, après qu'il l'ait quasiment forcée à venir chez lui quelques jours après la fin des examens, prétextant qu'ils devaient tous les deux parler à Sirius concernant « son petit probl'M ». Et si Sirius s'en était d'abord offusqué, il avait vite compris que c'était également une façon pour James de se rapprocher de Lily ou plutôt de la rapprocher de lui. Alors il s'était laissé faire, ne les écoutant qu'à moitié alors que son esprit divaguait allègrement vers des cheveux blonds. Il savait que James lui faisait confiance, s'il savait que si Sirius n'avait rien dit et qu'il n'avait toujours rien fait, c'est que tout se débloquerait quand il serait prêt. Alors James profitait de la présence de Lily sans pour autant en abuser.
Mais actuellement, James avait les yeux écarquillés sous la nouvelle que Lily venait de leur annoncer comme si de rien était. Alors qu'il souhaitait lui faire visiter le village, elle venait de lui expliquer qu'elle était déjà venue plusieurs fois et ce depuis leur première année. Sirius ne pouvait que comprendre le choc que James venait d'avoir. Depuis toutes ces années, Lily passait certainement devant sa fenêtre et il avait toujours été trop occupé à parler d'elle pour la voir.
Puis ce fut au tour de Sirius de tomber des nues.
Il était très peu expressif lorsqu'ils se mettaient tous à vouloir parler de Marlène mais Sirius n'eut pas le temps de se contrôler lorsque Lily lui annonça qu'elle se rendait souvent dans les parages parce que Marlène y habitait également. Sous les yeux ébahis des deux autres Gryffondor, Sirius s'était relevé de la pelouse où ils étaient tous installés et leur avait tourné le dos, presque mécaniquement, avant de courir alors qu'il entendait James l'appeler. Mais Sirius ne l'écoutait pas, il n'entendait que son instinct qui lui vrillait les oreilles et le cœur. Il traversa alors ce buisson qu'ils connaissaient si bien et à peine sortait-il des branchages qu'il se transforma en chien, ses pattes martelant le sol de l'allée principale pour littéralement galoper à l'autre bout du village.
Il eut l'impression de devenir fou l'espace d'une seconde. Depuis le temps qu'il venait voir James en douce chez lui depuis leur première année, il n'avait jamais soupçonné que Marlène puisse habiter à quelques pâtés de maisons. Bien sûr, depuis qu'ils étaient devenus des Animagi , il lui arrivait de sentir son parfum si familier mais il avait toujours assimilé ça à son obsession. Jamais il n'aurait pensé qu'elle serait à quelques mètres de lui alors qu'il passait ses grandes vacances à ne penser qu'à elle.
Le sol était chaud et lui brûlait presque les coussinets mais il n'en avait rien à faire. Son esprit s'était affolé à cette nouvelle et il n'avait écouté que son cœur pour se laisser guider jusque-là. Il ne s'arrêta pas une seule seconde durant le chemin et s'estima heureux que les sorciers n'utilisent pas de voitures pour se déplacer, sans quoi il se serait fait faucher un nombre incalculable de fois durant sa course folle. Il traçait son chemin, dérapait à s'en cogner contre les lampadaires, dépassant des vitesses qu'il n'avait jamais atteintes. Le parfum de Marlène le possédait alors qu'il sentait qu'il se rapprochait d'elle. Pourquoi n'avait-il pas compris qu'elle était là, si près de lui ? Il était déstabilisé, sa seule envie était de revoir cette femme qu'il n'avait pas vue depuis la fin des examens alors que le dernier vrai souvenir qui lui restait d'elle, était ses doigts qu'il tenait légèrement entre les siens. Son regard, qui aurait pu le brûler sur place, le transperçait encore, même dans ses rêves. Marlène n'était plus une obsession simple, elle le hantait. Mais visiblement, elle ne le paralysait plus, vu comme Padfoot courait dans les ruelles.
Soudainement, il traversa un buisson, sentant que le parfum de Marlène y atteignait son summum. Bordel, comment avait-il fait pour ne pas s'en rendre compte après toutes ces années ? Il atterrit alors à quatre pattes sur une pelouse fraichement tondue, dérapant légèrement en voulant s'arrêter alors que ses membres se figeaient sur place. Le souffle coupé, il se rendait compte qu'il avait agi avant de réfléchir et qu'il se retrouvait littéralement chez elle alors qu'il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il faisait. Qu'allait-il faire s'il croisait ses parents ou même elle ? Par les temps qui couraient, ils n'allaient certainement pas accourir vers lui et lui caresser la truffe. Il avait même plus de chance de se faire expédier d'un coup de pied plus qu'autre chose d'ailleurs.
Levant ses yeux vers les fenêtres de l'étage, il trembla en pensant à Elle. Elle qui devait tranquillement être installée dans sa chambre, à bouquiner ou à attendre que Lily vienne chez elle, comme chaque été. Sirius était tétanisé à l'idée qu'Elle n'avait qu'à se pencher par la fenêtre pour remarquer un grand chien dans le jardin et alerter le voisinage. Il fallait qu'il fasse demi-tour et qu'il réfléchisse un minimum avant de toujours se ruer vers ce que son instinct lui dictait. Là, ce n'était pas Snivellus, ce n'était pas Bellatrix, c'était Marlène. Ce n'était pas un combat qu'il pouvait improviser et gagner, il lui fallait beaucoup plus que ça.
Alors qu'il s'apprêtait à faire demi-tour, il entendit le bruit d'un volet qui s'ouvrait et instinctivement, ses oreilles se dressèrent. Il leva de nouveau les yeux vers la fenêtre et sentit son cœur battre jusqu'au bout des pattes alors que Marlène s'accoudait tranquillement à la fenêtre, sans même le regarder. Padfoot avait une patte levée, prêt à détaler mais celle-ci tremblait devant lui et il fut incapable de faire le moindre geste. Marlène. Cela faisait plus d'un mois qu'il ne l'avait pas vue et le souvenir de ses doigts entre les siens lui revint comme si c'était hier. Ses cheveux blonds dans le vent, son parfum naturel, ses sourires cachés, son regard si perçant. On ne pouvait que tomber amoureux d'elle, d'ailleurs personne ne pouvait faire du mal à cette redoutable sorcière.
Padfoot pensa sérieusement à rester immobile pour ne pas attirer l'attention de la jeune femme sur lui alors qu'elle continuait à regarder au loin. A la hauteur où elle était, elle pouvait aisément voir toutes les maisons du village, y compris celle de James. Elle devait donc savoir que James habitait là, c'était certainement une information que Lily avait donc aussi depuis sa première année. Elle devait aussi savoir que Sirius avait déménagé chez les Potter depuis un an. Il sentit son cœur soudainement lourd à l'idée que jamais elle n'avait cherché à venir lui parler alors que lui avait déboulé à la première occasion pour la voir. Il devenait fou à lier. Il devait partir, c'était beaucoup trop risqué d'être ici et beaucoup trop voyeur également.
Soudain, Marlène baissa les yeux sur lui et les oreilles de Padfoot retombèrent alors qu'il prenait peur de Sa réaction. Elle venait de le remarquer, c'était plus qu'évident. Elle s'était tendue à la vue de cette présence dans son jardin et pourtant, elle ne faisait aucun geste pour le chasser. Elle devait se trouver à seulement deux étages au-dessus de lui mais la vision parfaite qu'il avait grâce à sa forme d'Animagus lui permettait de la distinguer malgré la distance. Marlène était aussi parfaite que dans ses souvenirs, même s'il lui semblait qu'elle grandissait à vue d'œil et qu'elle gagnait en charme chaque jour.
Sa tête se pencha alors légèrement, comme si elle tentait d'observer le chien et Sirius reposa sa patte à terre sans pour autant amorcer un autre geste. Il était mort de trouille, il fallait l'avouer. Puis étonnamment, Marlène s'accouda sur le rebord de sa fenêtre et lui adressa un sourire qui aurait pu l'assommer sur place.
Il l'avait bien trop souvent vu sourire en compagnie de Lily en cours ou même lorsqu'elle recevait du courrier dans la Grande Salle mais au grand jamais, elle ne l'avait regardé en souriant. Pas de cette façon-là. Marlène était tout simplement radieuse lorsqu'elle souriait ainsi, elle semblait même vouloir détendre quiconque la regardait. Ses émotions étaient plus que communicatives, elles étaient contagieuses. Padfoot, qui avait retenu son souffle jusque-là, respira douloureusement alors qu'elle avait de nouveau détourné les yeux sur l'allée, son sourire se relâchant progressivement. Il la vit nettement froncer les sourcils et le cerveau de Sirius commença à se reconnecter alors qu'il entendait maintenant clairement la voix de James l'appeler par son surnom.
Bordel, que foutait-il ici ? Il allait certainement le griller ! Mais contre toute attente, Marlène se redressa alors que la voix de Lily perçait aussi dans l'allée. Ils les sentaient derrière le buisson et James l'appelait littéralement comme un chien, prétextant à qui voulait l'entendre que son nouvel animal de compagnie était incontrôlable. Il s'empêcha de grogner pour ne pas attirer leur attention mais également pour ne pas effrayer Marlène. Il faillit laisser échapper un jappement lorsque la jeune femme indiqua d'un simple geste de la main la position de Sirius dans son jardin.
C'est alors qu'il commença à courir dans le jardin des McKinnon, sous le regard de Marlène dont il ne put voir toutes les subtilités. James lui hurlait de revenir au pied sans cacher son sourire moqueur alors que Lily se tenait en retrait, curieuse de savoir depuis quand Sirius était un Animagus. James avait sûrement dû le lui annoncer sur le chemin, cachant bien évidemment sa propre transformation. Alors que Padfoot se jouait de James, ce dernier sauta littéralement sur son meilleur ami et le retint par le cou tout en se confondant en excuses à Marlène.
Lorsque Padfoot leva les yeux vers la jeune femme, il s'émerveilla de son air amusé tandis que James l'entrainait en dehors de la propriété. Elle ne faisait pas que sourire, elle était follement amusée de voir James et son chien dans son jardin. Marlène était plus que sublime lorsqu'elle était heureuse. Il se promit alors de jouer bien plus souvent dans son jardin plutôt que dans celui des Potter.
Alors, il vous plait le petit "Probl'M" de Sirius? :D J'espère avoir pu vous faire un peu sourire malgré l'ombre de Voldemort toujours caché quelque part, il est vrai que cette fiction n'est pas toujours drôle (à part pour ma Beta quand elle me corrige et encore, je l'entends parfois soupirer). J'ai hâte de lire vos retours !
