Chapitre 3: Une aide sera toujours accordée...

-Aie ça fait mal...Quelqu'un pour me faire un massage aux fesses? Dis-je avec souffrance

-Quoi? Dis une voix derrière la porte...

Mince, on m'a entendu, je suis sur que je vais entendre parler de cette histoire pendant des jours et des jours. Autant l'ignorer, et garder un peu d'honneur! A ces pensées, je décide de sortir de la salle de bain.

A peine ai-je eu franchi le seuil de la porte que je remarque Théo écroulé de rire.

-Tu veux que je te fasse moi-même le massage ou tu préfères que quelqu'un d'autres le fasse? Réussit-il entre deux crises de rire.

-Très drôle, dis-je tout en marmonnant. Sais-tu où est Pansy dis-je tout en me souvenant pourquoi je suis sorti aussi rapidement.

Tout à coup, il cesse de rire et me fixe.

-Pourquoi veux-tu voir Pansy? Dit-il sérieusement.

Pourquoi faut-il qu'il devienne aussi sérieux tout à coup? Et pourquoi réagit-il ainsi? Ils sont vraiment bizarres ces deux là...

-C'est une question de vie ou de mort! Dis-je tout en étant sérieux.

Après tout, la suite de ma vie en dépend.

-Elle doit être dans sa chambre, mais je doute qu'elle accepte de te faire un massage aux fesses. Dit-il dans un faux sourire.

-De quoi du parle ? Enfin merci.

-Oui mais...

Sans lui laisser le temps de finir, je dévale les escaliers. Tous les élèves encore debout me fixent. Je n'ai pas le temps de leur porter attention pour le moment. Je me dirige vers le dortoir des filles et commence à grimper les escaliers. Lorsque j'arrive à la moitié de ceux-ci, ils se transforment en toboggan.

C'est alors que je descends toutes les marches sur les fesses.

-Mais c'est quoi ce bordel? Dis-je totalement énervé.

A ces mots, des filles se retenant de rire passent devant moi

-Mais enfin Blaise, tu sais bien que les garçons n'ont pas le droit de monter dans les dortoirs des filles...

Hein? Mais depuis quand? C'est vrai qu'en temps normal ce sont les filles qui viennent dans ma chambre mais, ce n'est pas une raison. Je ne vois pas en quoi les garçons ne peuvent pas aller dans les chambres des filles. Il faudrait que j'aille trouver le responsable de cette abomination! C'est tout de même scandaleux !

-Oui je le savais, je voulais juste faire une expérience. Dis-je pour me défendre

Depuis quand je dois me justifier? Vexé de moi-même, je décide de remonter dans ma chambre en traînant des pieds. Une fois arrivé, je me jette sur mon lit, et pousse un profond soupire.

-Ah au fait, dit Théo avec un grand sourire, tu ne m'as pas laissé terminer tout-à-l'heure. Je voulais te prévenir qu'on ne pouvait pas monter dans les chambres des filles. Vu ta tête, je pense que tu as dû t'en rendre compte.

-Pfff

Ce n'est rien, je pourrai toujours voir Pansy demain. Ainsi, je mettrai mon plan diabolique à exécution. Même si pour l'instant, mon plan ce résume à... eh bien à Pansy. Car je n'ai absolument aucune idées pour le moment.

Je devrai peut-être dormir... Après tout, la nuit porte conseil, je trouverai peut-être la solution à mon problème durant la nuit...

Après une trop courte nuit, je me réveille en sursaut. Je déteste me réveiller avant que mon réveil magique sonne. Je décide néanmoins regarder celui-ci afin de déterminer combien de temps il me reste à dormir.

-7h45 ! Par les cornes de Merlin je vais être en retard. Un Zabini n'est jamais en retard !

A ces pensées plus que réaliste, je saute hors de mon lit. Je fille dans la salle de bain, me jette sous la douche et d'un coup de baguette je m'habille. En temps normal, je peux rester des heures sous la douche, et je suis bien tenté de le faire. Après tout, ma peau délicate a besoin de beaucoup d'attention. Mais mon honneur est en jeu. Ce qui arrive un peu trop souvent ces temps-ci, je dois donc arriver à l'heure en cours.

Sans prendre de petit déjeuner, je cours jusqu'à notre salle de cours. J'arrive juste à temps et heureusement parce que la vieille McGo n'aurai jamais accepté 5 minutes de retard.

Je rentre donc en classe et je vais m'installer à ma place habituel à côté de Théo.

-Qu'est ce que tu as fait ce matin ? J'ai cru que tu n'arriverais jamais à l'heure en cours. Me dit Théo d'un ton intéressé.

-Comment ça ce que je faisais ? Mon réveil n'a pas sonné et tu n'as pas daigné me réveillé ! Merci les amis ! Dis-je vexé.

-Pardon ? Je te ferai dire que ton réveil a sonné, mais tu l'as coupé en grognant. J'ai bien tenté de te réveiller mais tu n'as pas voulu te lever. Je ne suis pas ta mère Blaise. Dit-il en s'énervant

-Heureusement que tu n'es pas elle. Non mais... commençais-je à dire

-Messieurs Zabini et Nott, je vous prierai de bien vouloir cesser cette discussion digne d'un vieux couple et de bien vouloir vous concentrer sur ma leçon ! Dit la vieille McGo sur un ton qui ne laisse pas à discuter.

Bon maintenant, j'ai différents points à mettre en œuvre. Dans un premier temps m'acheter un réveil plus fort, ou éventuellement, trouver un autre ami pour me réveiller. Deuxièmement, trouver qui a mis ce stupide sortilège sur les escaliers des filles. Troisièmement réussir à parler avec Pansy. Heureusement pour moi, celle-ci se trouve justement devant moi.

J'attends que la vieille McGo écrive au tableau pour mettre à exécution mon troisième point.

-Et psssssssst Pansy ? Dis-je tout bas

Celle-ci ne se retourne pas, je déteste être ignoré !

-Pansy ? Dis-je un rien plus fort !

-Quoi ? Dit-elle tout en se retournant pour me regarder méchamment.

-Tu es belle ce matin. Dis-je pour amorcer ce mauvais regard.

A ces mots, je sens Théo se tendre à côté de moi, et me fixer méchamment. Non mais c'est quoi son problème ?!

-Merci, je sais bien. Bon qu'est ce que tu veux ? Dit-elle avec un grand sourire

Je suis un pro, tout le monde sait qu'il faut commencer par faire un compliment aux filles lorsqu'on veut leurs demander quelque chose. Ainsi, on obtient toujours ce que l'on désire. Avec toutes mes connaissances sur les femmes, je pense que je devrai écrire un livre dessus.

-Il faut que je te parle de quelque chose... dis-je tout bas, enfin je pensais que c'était tout bas.

-Monsieur Zabini, c'est la dernière fois que je vous demande de vous taire !

-Oui madame, dis-je tout doucement.

Qu'est ce qu'elle peut m'énerver celle-là. Je dois mener à bien ma mission, quelle que soit les conséquence de mes actes !

-Pansy ! On se retrouve après le cours ! Dis-je dans un murmure.

Suite à ça, je décide de faire attention au cours. Non, je plaisante. Il est plus important que je m'occupe de ma mission. Je demanderai à Théo de me passer ces notes. Je suis certains qu'il me les donnera. Enfin, vu le regard qu'il me lance, je pense que je devrai plus vite aller me servir dans ces affaires lorsqu'il sera sous la douche.

J'ai beau réfléchir à une idée de plan, je n'arrive à rien. J'espère vraiment que Pansy pourra m'aider.

Qu'est ce que je m'ennuie. Afin de combler cet ennui, je décide de faire ce que je fais de mieux en classe, non pas écouter, mais dessiner ! C'est ainsi que je commence à faire des gribouillis sur mes notes. Enfin soyons clair, quand je dis gribouillis, je veux dire une future œuvre d'art mondialement connue.

A la fin du cours, j'attrape Pansy et je l'entraîne dans un couloir, sous le regard étonné de Drago et Théo.

-Blaise, tu comptes m'emmener où ainsi ? Dit pansy d'un ton à la fois curieuse et énervé que je lui tire ainsi la main.

Sans lui répondre, je la tire jusqu'au coin du couloir. Au moins ici, personne n'entendra. Tant mieux d'ailleurs. Ce serait catastrophique si quelqu'un venait à l'apprendre. A coup sur, ça ferait le tour de l'école, et il y a de fortes chances pour que Drago me tue. Évidemment, ceci serait tout bonnement horrible pour mon fan club.

Alors que j'allais continuer à penser à ma future mort, mais surtout à la perte terrible que se serait, j'entends Pansy qui commence à s'agacer.

-Pansy, dis-je d'un ton des plus sérieux, j'ai besoin de ton aide !

-Oui, ça j'avais bien compris, sinon je ne vois pas pourquoi tu m'aurais traînée jusqu'ici ! Bon tu m'expliques ?!

Tout à coup, je commence à ma demander si c'est vraiment une bonne idée d'avoir demandé son aide. Après tout, Pansy et Drago sont vraiment ami et je doute qu'elle puisse accepter.

Alors que j'étais à nouveau perdu dans mes pensée, je vois Pansy faire demi tour et commencer à partir.

Je dois prendre une décision et vite... que faire...

-Attends, ne part pas, dis-je précipitamment.

-Comme tu étais perdu dans tes pensées, je pensais que tu préférais rester seul avec toi-même dit-elle avec un sourire.

C'est qu'elle nous fait dans l'ironie maintenant, je pense sérieusement qu'elle reste un peu trop souvent avec nous !

-Non restes. Je pense que le plus simple est d'y aller directement. Il faut que tu m'aides à faire en sorte que Drago et Granger sortent ensemble, dis-je de la manière la plus sérieuse possible.

Alors que pour une fois j'étais l'homme le plus sérieux au monde, elle fait une chose à laquelle je ne m'étais absolument pas attendu : Elle se mit à rire. Dans un premier temps, calmement, puis de plus en plus fort. C'est comme si j'avais dit la blague du siècle.

Voyant mon air sérieux, elle commence à se calmer. Je vois bien qu'elle se retient d'exploser à nouveau de rire. Elle qui n'a pas l'habitude de rire autant et de manière si ouverte doit vraiment trouver ça hilarant.

-Non mais c'est quoi cette idée Blaise ?

Bon, qu'est ce que je dois faire ? Dois-je lui dire la vérité ? Je veux dire la vraie vérité que c'est pour un pari... Non je ne pense pas. Il ne faut pas oublier que c'est une vraie Serpentard. Je suis persuadé qu'elle prendrait un malin plaisir à me voir perdre. Surtout quand on voit ce que j'ai à y perdre.

Bon mon petit Blaisounet réfléchis à ce que tu vas dire, et vite !

-Eh bien, Drago est l'un de mes meilleur ami. Je vois bien qu'il n'est pas entièrement heureux. Je pense qu'il a besoin d'une femme dans sa vie, outre toi et sa mère bien entendu. Nous savons tout les deux qu'ils enchaînent les filles. Le problème est que celles-ci sont de véritables cruches. Je pense que c'est pour ça, qu'il les enchaîne constamment. J'ai dans l'idée que Grangie pourra lui apporter ce que les autres n'ont pas.

-C'est-à-dire ? Demande t'elle intéressée et surtout pourquoi elle ?

Il faut absolument que j'arrive à la convaincre sans lui dévoiler notre pari. Ce n'est pas encore gagné.

-Je pense qu'ils se ressemblent plus que ce qu'ils s'évertuent à le dire. Ils sont tout les deux intelligents. Ils croient dur comme fer à leurs convictions. Ils sont beaux, serte, ils le sont beaucoup moins que moi, mais bon. J'ai vraiment l'impression qu'ils pourraient être heureux ensemble une fois leur haine diminuée. N'oublions pas que « qui se rassemblent, se répandent ! »

J'avoue que j'ai littéralement géré sur ce coup-là ! C'est certain qu'elle va me croire !

-Quoi ? Non mais n'importe quoi Blaise ! Dit-elle d'un ton qui semble désespéré. On dit « qui se ressemblent s'assemblent » et non se répandent...

Tout en secouant la tête, je vois qu'elle réfléchit, j'espère vraiment avoir réussi à la convaincre. Après ce qui semble être une éternité elle reprend la parole :

-Il y a un point que je ne comprends pas ? Pourquoi veux-tu faire ça ? Qu'est ce que tu as à y gagner ?

Absolument rien, hormis mon honneur, et ne plus devoir faire mes devoirs jusqu'à la fin de l'année ! Mais bon, je ne peux pas le lui avouer ça. Sérieusement, pourquoi faut-il que mes amis soient aussi intelligent et poses les questions qui fâchent ? Enfin heureusement que elle, elle est intelligente et rusée, sinon je ne serai pas là à lui demander son aide.

-Ce que j'y gagne ? Absolument rien. Hormis la satisfaction d'avoir fait quelque chose de bien. J'ai décidé de devenir quelqu'un de bon. Pour ce faire, je vais commencer par aider mon ami. Non sérieusement, c'est surtout qu'ainsi, je n'aurai plus d'adversaires pour draguer les filles. A moi toutes les filles !

Cette dernière réplique à l'air de la convaincre, même si elle semble septique par rapport à mes motivations. Néanmoins, elle prend assez rapidement la parole :

-Très bien, mais j'y gagne quoi moi ? Demande elle d'un ton très voir un peu trop intéressé.

-La satisfaction d'avoir aidé un ami ? Dis-je d'un ton convaincant.

Je vois directement à ses yeux que cet argument ne sera pas suffisant pour la faire craquer.

-Je ferais ce que tu veux, mais dans la limite du raisonnable !

Vu le grand sourire qu'elle aborde, je sais déjà que je l'ai dans la poche. Merlin dans quoi me suis-je encore fourré ?

-Dans ce cas, j'accepte. Je n'ai pas encore d'idée sur ce que tu devras faire pour moi, mais sache que je ne risque pas d'oublier ! Dit-elle avec un énorme sourire

Sans blague, se serait trop facile sinon ! J'ai tout de même l'impression qu'elle a trop facilement accepté. Je m'en préoccuperai plus tard. Là pour le moment, j'ai juste besoin de son aide. J'ai beaucoup trop à perdre dans cette histoire.

-Sais-tu comment nous pourrions nous y prendre ? Dis-je simplement mais très intéressé par ce qu'elle va proposer.

Après quelques temps de réflexion, elle prend finalement la parole :

-Tout d'abord, je pense qu'il faut voir où ils en sont tout les deux.

-C'est simple, ils pensent se détester !

-Non, tu ne comprends pas ce que je veux dire. A chaque fois qu'ils se sont disputés, soit nous étions avec, soit ces amis étaient présent. Je pense que pour commencer, on doit savoir comment ils réagissent en étant seul à seul. Sans avoir besoin de faire les fiers devant nous.

J'ai la plus formidable des amies, il faudra que je lui offre un énorme cadeau à Noël. Bon c'est déjà le cas chaque année, car si on ne le fait pas, elle nous râle dessus, mais là, je le ferai vraiment avec plaisir. Enfin, je vais essayer.

-C'est vrai que ce n'est pas faux, mais...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'elle me coupe la parole

-Une parkinson n'a jamais faux ! Dit-elle dans une parfaite imitation de moi-même.

-Bien sur, dis-je tout en levant les yeux au ciel. Ce que je voulais dire avant d'être coupé, c'est comment faire pour qu'ils se retrouvent seul à seul ?

-Ca, je ne sais pas encore. Je vais y réfléchir. Mais avant ça, nous ferions mieux d'aller en cours, sinon on risque de se faire tuer !

A ces mots, nous courrons vers les cachots afin d'assister au cours de potion avec le professeur Slughorn. Nous arrivons juste au moment où la porte de la classe s'ouvre.

-Mais où étiez-vous ? Demande Drago, sans attendre vraiment une réponse.

-Oh, euh, commençais-je à bafouiller

-Nous étions à l'infirmerie. J'avais mal à la tête. Je ne voulais pas y aller, mais Blaise m'y a obligé dit Pansy d'un ton qui ne laisse pas le droit au doute.

-Tu as bien fait de l'y emmener dit Théo. Autrement, elle nous aurait cassé les pieds toute la journée.

Pour seule réponse, Pansy entre en classe tout en prenant soin de pousser Théo au passage.

-Non mais c'est quoi son problème ? Demande celui-ci.

Sans attendre de réponse, il entre en classe et va s'installer à sa place. Nous le suivons sans un mot.

A peine sommes-nous installé que le professeur commence son cours. Il pourrait attendre que je sois totalement prêt pour ça ! Non mais, les professeurs de nos jours, ce n'est plus ce que c'était...

-Bonjour à tous. Comme vous le savez, cette année est très importante pour vous. En effet d'ici la fin de l'année vous allez devoir passer vos ASPIC. Je pourrais vous parler longtemps de l'importance de les réussir, mais je suis certain que vous le savez déjà. Nous allons donc commencer directement le cours. Pour commencer et afin de me permettre de voir si nous n'êtes pas trop rouillé après vos vacances, nous allons réaliser une potion qui doit être préparé en un temps imparti. En effet, si vous prenez trop de temps lors de la réalisation, les ingrédients vont perdre de leur puissance et la potion sera gâchée. Mais attention, allez vite c'est bien, mais il est néanmoins important de faire attention à ce que vous ferez. Il est également conseiller de bien lire la recette. Vous trouverez celle-ci en page 20 de votre manuel. A vos chaudrons, c'est parti !

Waow, comment peut-on parler autant en si peu de temps ? Cet homme est un fou ! Il n'empêche que lorsqu'il a donné le signal, tous les élèves se sont jetés sur leur manuel. Une fois fait, ils se lèvent et se dirigent vers l'armoire à ingrédients. Je suis moi-même trop absorber par mon observation sur la classe que je ne pense pas à me lever.

-Blaise, tu comptes rester encore longtemps collé à cette chaise ? Me demande Théo tout en s'éloignant à son tour vers l'armoire.

Alors que je me déplace à mon tour vers celle-ci, j'entends une conversation qui ne m'étonne malheureusement pas.

-Malefoy, tu pourrais laisser des Tentacules de Murlap pour les autres ! Dis Granger d'un ton ferme.

-Je ne t'ai rien demandé le balais sur pattes ! Dis Drago avec un sourire en coin.

-Je ne te permets pas, espèce d'égoïste ! Réplique t'elle pour se défendre.

-Mais quand j'y pense Grangie, tu ne devrais pas pas déjà avoir commencé ta potion ? A ce rythme là, Wesmoche l'aura fini avant toi.

A ces mots, celle-ci commence à s'activer pour prendre les derniers ingrédients. Avant de s'éloigner, elle s'arrête à hauteur de Drago et lui dit :

-Ne te tracasse par pour ça. Je finirai cette potion la première. Après tout, je suis la meilleure dans ce cours. Dit-elle avec un grand sourire.

Avant même que quelqu'un ait pu répliquer quelque chose, celle-ci s'éloigne vers sa table.

-Non mais, pour qui elle se prend celle-là dit Drago vraiment énervé. Ce n'est pas cette petite peste qui va finir en premier ! Non mais regardez là sous ces grands airs « Je suis la meilleure et gnagnagna ! ». Je vais lui montrer qui est le meilleur. A ces mots, il commence à s'éloigner vers sa place.

-Pfff, ce n'est vraiment pas gagné, dis-je tout en fixant Pansy.

Alors que je pensais avoir parlé assez bas, je vois Drago s'arrêter et me se retrouver pour me fixer.

-Que viens-tu de dire ?

Mince pourquoi faut-il qu'il entende ce qu'il ne devrait pas entendre ?!

-Je parlais de la potion, elle me semble bien compliquée...

-Non, elle est simple à faire, tu verras.

Suite à ces paroles, nous allons nous asseoir et commençons notre potion. Je suis tellement occupé à fixer le futur couple que je risque à plusieurs reprise de faire exploser mon chaudron. Je décide donc de me concentrer sur ce que je fais. Avant ça, je jette un dernier regard vers eux. Tout les deux sont très concentrés sur ce qu'ils font. Ils se jettent tout de même régulièrement des regards, sans doute pour voir où ils en sont dans la potion.

Suite à mon observation, je me replonge également dans ma préparation.

-J'ai fini professeur, s'écrit Granger un peu avant la fin du cours.

-Très bien Miss Granger, veuillez m'apporter un échantillon de votre potion.

A ces mots, je vois celle-ci aborder un énorme sourire et faire ce qu'on lui a demandé. Mais elle le perdit à ces paroles :

-J'ai également fini, dit Drago, non sans lancer un sourire de vainqueur à sa rivale.

-Parfait ça, veuillez également me l'apporter.

Suite à ça, je les vois tout deux s'activer pour mettre un échantillon de leur mixture dans un tube. Une fois fait, ils s'avancent tout deux vers le bureau de Slugogo. C'est alors que me vient une idée en or. Sans vraiment y réfléchir, je décide de le faire : J'attrape discrètement ma baguette et jette un sort informulé sur les pieds de Granger.

Celle-ci, comme prévu trébuche. Elle s'agrippe à la première chose qu'elle a sous là main. Chance pour moi, c'est Drago cette chose. Ne s'y attendant pas, il perd l'équilibre et tombe avec elle. Heureusement, leur potion ne se casse pas. Cela n'empêche pas ce qui va arriver :

-Non mais, tu pouvais pas faire attention, espèce de Gnome de jardin ! Dis Drago vraiment énervé.

-Quoi ? Je suis certaine que c'est de ta faute ! Tu as du me faire un croche-pied ! Tu as vraiment la délicatesse d'un Hippogriffe !

-Ne me compare pas à eux, et vas t'acheter une brosse à cheveux !

-Faux blond !

Alors que tout le monde les fixent les yeux grands ouverts n'ayant pas l'habitude de voir Granger s'énerver ainsi en classe et surtout employer un tel vocabulaire, le professeur les interrompit :

-Comment osez-vous parler ainsi dans une classe jeunes gens ? Dit Slugorn d'un ton à la fois énervé mais surtout étonné d'entendre ça de la part de ces deux meilleurs élèves.

-Vous devriez avoir honte ! Vous aurez deux heures de retenues demain soir à 19h !

Voyant que ceux-ci allaient répliquer, il les coupa rapidement.

-Et je ne veux pas vous entendre. Donner moi vos échantillons et retourner ranger votre table et votre chaudron !

Suite à cet échange, Pansy me regarde avec un grand sourire.

Jamais je n'aurai cru avoir autant de chance aujourd'hui. Pourtant la journée avait assez mal commencé. Il me semble que je vais rapidement progresser dans cette mission.

J'ai hâte de voir ce que cette retenue va donner !

Et voilà ce chapitre est terminé. Heureusement que Pansy accepte d'aider notre Blaisounet préféré. Même si, ce ne sera pas sans conséquences. D'après-vous que pourrait-elle lui demander ?

Sinon qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Avez-vous aimé ? Oui, non et surtout pourquoi ?

A très bientôt