« Si le cerveau était en or, tu serais encore plus pauvre que Weasley, ce qui n'est pas peu dire » Draco Malefoy, extrait d'Harry Potter et l'école des sorciers.

Chapitre 9 :

« C'est pitoyable » Siffla Voldemort, en reposant sur son socle un flacon en verre qui arborait une couleur jaunâtre. « Tu as réussi à confectionner correctement seulement trois potions sur les huit que je t'avais demandé de faire. Espérons que tous les Gryffondors n'ont pas la tête aussi vide que toi »

A cet instant, la réaction du jeune homme assis non loin de là ne se fit pas attendre. Bondissant sur ses pieds, Harry répliqua fermement en direction du mage noir :

« Alors, premièrement, le cour de potion est l'une des matières que j'aime le moins. Deuxièmement, je trouve ça difficile de réaliser quelque chose sans manuel sur lequel appuyer. Et troisièmement, certaines préparations que vous m'avez demandé d'effectuer relève d'un niveau beaucoup plus élevé que ceux enseignés à Poudlard » Répondit Harry d'un ton ferme.

« Et qu'est-ce que tu crois mon garçon ? Que toute ta vie, tu n'auras à concevoir que des potions que tu auras apprises dans le cadre scolaire ? Que tu posséderas toujours un livre sous la main pour t'expliquer comment procéder ? Ou bien comptes-tu sur ton amie, comment s'appelle-t-elle déjà ? Ah oui, mademoiselle Granger, pour qu'elle fasse le travail à ta place »

Harry ne savait même plus pourquoi il avait demandé à cet homme de lui enseigner quoi que se soit. De toute évidence, ce n'était pas l'idée la plus brillante qu'il ait eu.

« Dis-moi, qu'elles étaient tes projets d'avenir au juste ? Quel métier voulais-tu exercer ? » Demanda subitement Voldemort.

« Auror » Répondit le garçon après quelques secondes.

« Tu sais que l'ancien ministére de la magie n'acceptait que les candidats ayant obtenu au moins cinq effort exceptionnel à leurs ASPIC ? Avec ton niveau actuel, je ne suis même pas sur que tu en aurais eu deux »

« Et qu'en savez-vous ? J'aurais travaillé durement, je me serai investi pleinement pour obtenir ce job. Mais c'est sûr que cette année à part comment chasser les Horcruxes, je n'ai pas pu apprendre grand-chose ! »

« Tu veux un responsable ? Dans ce cas, remercie ce cher Dumbledore. Au final, je suppose que pour lui, le principal c'était que tu remplisses la mission qu'il t'avait confié et non que tu t'instruises » Sourit le Lord, en prenant visiblement un profond plaisir à prononcer ses mots.

« Ne parlez pas de lui » Fit Harry d'un ton froid.

« Oh, ne me dit pas que tu ne t'es pas senti trahit en apprenant que depuis tout ce temps, il te savait condamné à une mort certaine et qu'il te l'avait sciemment caché »

Harry ne répondit pas. Ce n'était pas le genre de discussion qu'il désirait entretenir avec le seigneur des ténèbres.

« Sois honnête, tu ne lui en veux pas un tout petit peu de t'avoir si bien protégé, pour mieux au final te sacrifier et réaliser la prophétie ? » Poursuivit, Voldemort, qui visiblement n'avait aucunement l'intention d'en restait là.

« Franchement » commença le jeune homme, en regardant son ainé droit dans les yeux. « Je ne lui en veux pas, juste un petit peu » Dit-il, avec tout à coup une voix étrangement amère. « Cependant, ça ne veut pas dire pour autant que je ne le respecte plus. Je sais que les choix qu'il a fait n'ont pas toujours étaient justes et louables. D'ailleurs, il était souvent le premier à reconnaître ses tords. Ce n'était qu'un homme et aucun d'entre nous ne peut prétendre être parfait »

Voldemort ne fit pas le moindre commentaire et laissa le garçon s'exprimait jusqu'au bout.

« Pour le moment, j'aurais surement beaucoup de mal à lui pardonner, mais je sais qu'un jour j'y arriverai. Maintenant, je ne suis pas certain que vous puissiez comprendre ce genre de choses »

« A t'entendre, on dirait que tu penses tout savoir sur moi. Qu'est-ce qui te permet d'affirmer une telle chose ? »

« C'est simple, vous ne savez tout simplement pas laisser couler » Souffla Harry, en ne prenant, une fois de plus, aucun gants pour exprimer le fond de sa pensée à son ennemi.

« Saches que plus on est tolérant, plus les autres en profitent » Siffla le Lord. « Et contrairement à ce que tu crois, je sais me montrer indulgent dans certain cas. As-tu oublié que j'ai épargné Horace Slugorth et ton abominable elfe de maison ? »

« Avez-vous oubliez que c'est moi qui vous ai fourni les renseignements les concernant ? » Ajouta automatiquement Harry.

« Non. Mais admet que j'aurais très bien pu utiliser ces informations à des fins cruelles. Ce que je n'ai pas fait parce que j'ai su comme tu dis laisser couler »

« Si vous le dites » Capitula le jeune homme, qui n'avait aucune envie de se lançer dans un long débat, sur lequel Voldemort s'arrangerait pour avoir raison.

Les mots prononcés par le mage noir ne quittèrent pas pour autant l'esprit du Gryffondor. Malgré lui, Harry devait reconnaître dans son fort intérieur que l'homme avait fait preuve d'une certaine souplesse à l'égard de son ancien professeur et de Kreattur. Voldemort avait-il agit parce qu'il avait plaidé leur cause ? Etait-ce parce qu'il avait menacé de mettre sa vie en danger et par conséquent celle de l'Horcruxe ? Ou bien le seigneur des ténébres s'était-il dit que quelque soit les représailles qu'il infligerait, cela ne ramènerait pas ses morceaux d'âmes ? Quelques soient les raisons l'ayant poussé en ce sens, Harry éprouvait une forme de reconnaissance envers son ennemi.

C'était stupide, bien entendu, pourquoi devrait-il l'être ? Ce n'était pas comme si Voldemort avait accompli un acte purement altruiste et complaisant. Néanmoins, il était bien conscient que le sorcier avait le pouvoir de faire subir n'importe quel châtiment et que lui, en depit de tous ses efforts, ne pouvait rien faire pour l'y soustraire. La décision finale, dépendait entièrement de la volonté du seigneur des ténébres. Et sachant que ce dernier était particulièrement vindicatif, il y avait de forte chance pour que les actes engendrés contre lui, n'en reste pas impuni.

« Sur quelle potion as-tu eu le plus de mal à travailler ? » Questionna Voldemort, après un moment.

« Eh bien, je dirais, la Fortifior. Je sais un peu prés les ingrédients qu'elle contient, mais on ne l'a jamais préparé à Poudlard »

« C'est une potion très utilisé par les médicomages, non seulement elle redonne de l'énergie, mais elle ravive également les plantes fanées. Je vais t'apprendre comment la fabriquer »

Il y avait toutes sortes d'ingrédients étalés devant les deux sorciers. Voldemort les avaient déposé intentionnellement afin qu'Harry puisse confectionner chacune des potions demandées et tous cela sous la surveillance de Leina, juste au cas où, le garçon déciderai de les utiliser pour son propre intérêt. Il semblerait que le seigneur des ténèbres n'était pas encore prés à accorder sa confiance au jeune homme qu'il soupçonnait de chercher la moindre opportunité pour s'enfuir d'ici.

Sous la direction du mage noir, Harry commença par faire bouillir quelques plantes de Cordyceps* auquelles il ajouta cing gouttes d'essence de Dictame. Si ces souvenirs étaient exacts, il avait déjà lu quelque chose sur cette plante dans un livre intitulé « Milles Herbes et champignons magiques » qu'il avait emprunté à la bibliothèque de l'école.

Penser à Poudlard rendit Harry quelque peu nostalgique. Il n'y retournerait sans doute jamais. Pensa-t-il, tristement. Si ce n'est dans ses rêves.

Et puis, à quoi bon de toute façon ? Le Poudlard qu'il avait connu n'existait plus et n'existerait plus jamais. Cet endroit qu'il avait toujours considéré comme un foyé et dont-il avait découvert tant de merveilles avait disparu pour laisser désormais place à une coquille vide et froide. Rien que d'y songer, le jeune homme sentit son cœur se serrer.

Il chassa très vite tous ça de son esprit pour se concentrer à nouveau sur la préparation du Fortifior.

A l'aide d'un pilon, il écrasa quelques baies de shisandra** dans un mortier pour l'incorporer au mélange précédent. Il philtra alors ce dernier, afin d'en récolter seulement le liquide. Une odeur fraîche et épicée embauma subitement toute la pièce. Harry inspira profondément ce parfum qui était tout à fait plaisant.

« A présent, tout en remuant dans le sens des aiguilles d'une montre, tu vas ajouter les fèves. Mais attention, seulement trois et pas toutes en même temps. Je te conseil de tourner dix fois entre chacune d'entre elles » Fit Voldemort, en surveillant chaque mouvements esquissés par le plus jeune.

Harry ne savait pas pourquoi mais il prenait plaisir à la réalisation de cette potion. Peut-être était-ce parce que depuis qu'il était ici, c'était la première fois qu'il faisait quelque chose de productif. Le fait que Voldemort se tienne à moins d'un mètre de lui, ne le dérangeait même pas. D'ailleurs, entendre ce dernier lui donner oralement les instructions, l'aidait à mieux retenir les étapes quand au confectionnent du Fortifior.

Tandis qu'il laissa tomber sa dernière fève, il constata que la couleur de sa potion arborait dés lors, une magnifique teinte verte clair. Il jeta un rapide coup d'œil à Voldemort qui lui donna son aval pour mettre le liquide dans un flacon.

« Ce n'était pas bien difficile, tu vois ? » Lui dit l'homme, sur un ton agaçant qu'Harry préféra ignorer. « Je dois quand même reconnaître que sur les trois potions que tu as fait, tu as magnifiquement bien réussi la Goutte du mort Vivant »

Intérieurement, Harry ne put s'empêcher de sourire. C'était la potion qu'il avait réalisé en sixiéme année à l'aide du manuel de potions avancées ayant appartenu au prince de sang mêlée, qui n'était en réalité autre que Rogue lui-même.

« Malheureusement » Continua le seigneur des ténèbres sur sa lancée. « On ne peut pas en dire autant de l'antidote »

Plissant le regard, Harry devait admettre que la potion Wiggenweld faisait peine à voir. Pour y remédier, Voldemort lui demanda de la recommencer sous ses yeux afin qu'il puisse corriger ses erreurs au fur et à mesure. Harry obtempéra sans contester. Il avait l'impression saugrenue d'être un commis de cuisine sous les ordres de son Chef. Cela lui fit d'ailleurs rappeler quelque chose…

Coupant les racines de sa plante pour les jeter dans le chaudron, il s'exclama soudainement en se tournant vers l'homme :

« Vous voyez que je sais être obéissant ! »

L'espace d'une micro seconde, Harry crus voir un rictus étirer la bouche sans lèvres du seigneur des ténèbres.

« Tu es coopératif uniquement parce que c'est dans ton intérêt, autrement tu n'en ferais qu'à ta tête, comme d'habitude »

« C'est aussi dans votre intérêt, sinon vous ne vous donneriez pas la peine de m'apprendre quoi que se soit » Souligna le Gryffondors.

« Qui as dit que c'était une pénitence pour moi ? » Demanda Voldemort, d'une voix détendue.

Harry hésitait à répondre. Il n'avait aucune envie de provoquer une dispute tumultueuse entre le Lord et lui.

« Personne. C'est juste que vous ne faite jamais rien gratuitement. Comme c'est le cas maintenant. Vous mettez volontairement vos connaissances et votre peu de patience à mon service, afin que si un jour je me retrouve en mauvaise position et que vous n'êtes pas là, je puisse me protéger ainsi que votre fragment d'âme »

« Et alors ? Ne serais-tu pas fière de toi en sachant que tu dois ta survie grâce aux connaissances que tu as su mettre en œuvre dans le but d'assurer ta propre défense ? »

« Si, évidemment » Lui dit Harry, qui en avait parfois marre de compter sur les autres pour accomplir telles ou tells choses.

« Dans ce cas, ne te demande pas pour quelles raisons je fais tous ça, mais plutôt, qu'est-ce que cela t'apporte à toi »

Qu'est-ce que cela m'apporte ? Pensa le garçon, un peu perplexe. Harry n'avait pas pour habitude de raisonner ainsi.

« N'oublie jamais une chose, Harry. La connaissance, c'est le pouvoir »

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Hermione déposa sur le comptoir de la boutique Fleury et Bott une pile de livre qu'elle avait hâte de pouvoir étudier une fois rentré au Terrier.

Depuis la bataille de Poudlard, la jeune fille avait élu domicile là bas. Elle devait admettre que même si la maison de monsieur et madame Wealsey était chaleureuse et accueillante, sa propre maison lui manquait parfois. Et c'est ce n'était rien en comparaison avec le vide, laissé par ses parents.

Elle n'avait pas cherché à les retrouver, ni même à les contacter depuis qu'elle avait lancé le sort visant à effacer de leur mémoire, son existence. Même si la guerre était finie et que leur camp avait officiellement perdu, Hermione n'était pas prête à raviver leurs souvenirs. L'avenir était encore trop instable, trop incertain, c'est pourquoi elle préférait pour l'heure, laisser les choses en l'état.

Après avoir payé pour ses articles, elle se dirigea à l'extérieur du magasin et se rappela qu'elle devait passer à la boutique de l'apothicaire pour acheter des potions.

Les rues étaient très calmes, malgré un beau soleil qui rayonnait magnifiquement sur Londres, les clients semblaient peu nombreux aujourd'hui.

Hermione se mit soudain à penser à la dernière réunion. Elle avait expliqué aux membres de l'Ordre ce que Vladimir Vossokov savait au sujet des Horcruxes. Par contre, elle n'avait rien révéler du petit arrangement qu'elle avait passé avec ce dernier pour obtenir ses informations. Personne n'avait besoin de connaitre ce détail, même pas Ron. Hermione n'avait pas honte de ce qu'elle avait fait, même si un baiser restait quelque chose d'intime, celui là ne signifiait rien pour elle. Alors à quoi bon évoquer un détail insignifiant qui ferait plus de mal que de bien ? C'était pour Harry qu'elle l'avait fait et si ce choix était à refaire, elle n'hésiterait pas une seule seconde.

Grace à tous ces renseignements, elle savait qu'il était possible d'extraire l'Horcruxe placé involontairement dans le corps de son meilleur ami. Toutefois, un problème persistait tandis qu'un autre venait s'ajouter. En effet, l'emplacement ou Harry était retenu demeurait toujours inconnu et le fragment d'âme ne pouvait être extrait que par la personne qui l'a placé là en premier, autrement dit, Voldemort.

Ce qu'Hermine ne comprenait pas c'est pourquoi le seigneur des ténèbres ne l'avait toujours pas récupéré ? Il devait forcément savoir qu'il existait un moyen alors pourquoi ne pas y avoir recours ? Bien sûr, il y avait la possibilité que L'Horcruxe soit déjà dans un autre réceptacle et qu'Harry, devenant inutile, ait déjà été tué. Mais dans ce cas ne serait-il pas arranger pour que sa mort soit rendue publique ? Harry était une icône, une légende aux yeux du monde sorcier. Voldemort n'hésiterait donc pas à montrer le corps du garçon qui a survécu si cela pouvait prouver à quel point il était puissant et dissuader certains d'entamer une rébellion.

La seule chose qu'Hermione espérait c'est que Voldemort ne gardait pas son ami en vie, uniquement pour le plaisir de le torturer. Elle détestait avoir ce genre d'idée dans la tête, c'était insupportable. Mais malgré tout, pensa-t-elle tout en jetant un furtif coup d'œil à son avant bras ou Bellatrix Lestrange avait inscrit sang de bourbe avec son propre sang, nul ne sait vraiment de quoi son ennemi est vraiment capable.

Alors qu'elle tourna au coin d'un carrefour à priori désert, elle fut attrapée par un individu, surgissant tout à coup derrière elle. Celui-ci, plaça une main sur sa bouche avant de la faire transplaner dans un lieu qu'elle ne connaissait pas.

Le premier réflexe qu'elle eut en atterrissant, c'est de flanquer un violent coup de coude à son agresseur et de sortir sa baguette, cachée en dessous de sa veste en jean pour la pointer droit devant elle. Ce n'est qu'en apercevant le visage de l'autre, qu'elle hésita.

Il s'agissait de Drago Malefoy.

« Toi ! » S'exclama-t-elle.

Tant bien que mal, Drago essaya de se remettre du violant coup qu'il avait reçu dans les côtes.

« Où est-ce que tu m'a amené ? » Demanda Hermione, en regardant rapidement autour d'elle.

« Du calme, on n'est pas très loin du chemin de traverse. Je voulais discuter avec toi, c'est pour ça que j'ai choisi un endroit isolé »

« Tu m'as kidnappé, Malefoy ! Et tu crois que je vais gentiment t'écouter ? »

« J'avais pas trop le choix, tu ne serais pas venu de ton propre gré »

« Oui, et on se demande pas pourquoi ! »

Ses yeux continuèrent à cribler les alentours comme si elle s'attendait d'une seconde à l'autre à voir débarquer un groupe de mangemort. Mais à sa grande surprise, l'endroit semblait n'occuper qu'eux. Elle ne relâcha pas pour autant sa garde et continua à pointer sa baguette en direction du Serpentard qui étrangement, n'avait pas sortis la sienne.

« Qui est-ce qui t'envois ? Voldemort ? »

Même si Drago n'appréciait guère qu'elle prononce ce nom à voix haute, il se rappela que fort heureusement, le tabou sur le nom du seigneur des ténèbres avait été levé depuis la bataille de Poudlard pour une raison inexpliquée.

« On ne peut rien te cacher, Granger. Tu es perspicace, comme d'habitude »

Hermione fronça légèrement les sourcils. L'habitude de Malefoy était quelque peu différente de celle qu'elle avait l'habitude d'entrevoir.

« Le seigneur des ténèbres n'est pas dupe, tu sais. Il sait que vous essayez de former une résistance et comme tu peux t'en douter ça ne lui plait pas vraiment. C'est pourquoi, il m'a envoyé. Il veut que je vous rejoigne afin de lui fournir tous les informations dont-il à besoin »

« Oh, et toi tu viens aimablement nous prévenir. Quelle générosité ! » Plaisanta Hermione.

« Je suis là, parce que j'ai vraiment l'intention de faire partis de votre groupe. Non pas parce qu'il me l'a demandé, mais parce que je veux me battre à vos côtés »

Baissant légèrement sa baguette, Hermione pencha de quelques degrés sa tête tout en esquissant un sourire amusé.

« C'est l'une des choses les plus délirantes et stupides que tu n'aies jamais prononcé ! Et pourtant Merlin sait que tu en a souvent dites »

« Je suis prêt à passer tous les tests que tu veux. Regarde dans mon esprit, donne-moi du véritasérum, demande-moi n'importe quoi… »

« Où est Harry ? » Interrogea-t-elle, immédiatement.

Drago n'était pas surpris qu'elle lui pose cette question.

« Je n'en sais rien »

Hermione n'était pas déçut pas cette réponse. Elle savait d'avance que c'est ce que Malefoy lui dirait.

« Tu as toujours soutenu fermement les idéaux de Voldemort. Aujourd'hui, il est au pouvoir, plus fort que jamais et tu voudrais lui tourner le dos ? Permets-moi d'émettre quelques doutes sur tes motivations »

« Je n'ai pas changé d'opinion en ce qui concerne les moldus, ni les sorciers qui en sont issus. Cependant, il y a des choses plus importantes qui rentre en compte et sur lesquelles le seigneur des ténèbres ne prendra jamais la peine de s'attarder comme la liberté, la sécurité, le respect »

Sur ses mots, il releva la manche de son bras droit, révélant ainsi la marque des ténèbres.

« Quand j'ai accepté de la porter, je n'ai pas eu pleinement conscience de ce que cela impliquait. Maintenant, je le sais. Je ne veux pas être prisonnier de la folie et des ambitions d'un homme pour le restant de mes jours. Je ne veux pas tuer des gens simplement parce qu'ils ne partagent pas les même idées que moi. Je ne veux pas servir quelqu'un qui se moque de savoir si je risque ma vie ou non. Quand la salle sur demande à prit feu, le jour de la bataille à poudlard, tu te souviens ? J'ai vu le feu dévorer tout sur son passage et quand je me suis retrouvé encerclé par les flammes, je me suis dit que c'était la fin et que j'allais mourir. Mais vous êtes revenu. Potter m'a hissé sur son balai et nous sommes partis. S'il ne l'avait pas fait, je serais mort et tous ça pourquoi ? Pour le livrer au seigneur des ténèbres et recevoir ses faveurs. Ironique, non ? »

Pour la première fois depuis longtemps, Hermione était sans voix. Elle n'avait jamais vu Malefoy comme ça, c'était très troublant. Qu'est-ce qui avait bien pu lui arriver ? Alors qu'elle tentait d'analyser la situation, elle ne s'était même pas rendu compte qu'elle avait abaissé complètement sa baguette. Elle releva lentement les yeux vers la forme masculine avant de décréter :

« Je n'ai pas besoin de te rappeler le sort que Voldemort réserve aux mangemorts qui tentent de le trahir ? »

« C'est inutile. Je sais parfaitement ce que je risque » Fit Drago qui, pour la toute première fois, faisait preuve de courage et d'audace. « Tout ce que je te demande c'est de me donner une chance. Tu n'as pas besoin de me révéler ce que toi et les autres vous préparez si tu crains que je ne sois pas sincère et que je m'empresse de parler de vos plans au seigneur des ténèbres. En revanche, je vais avoir besoin d'aide pour mener ma nouvelle résolution à terme »

« Ah oui, j'aimerai savoir comment tu compte t'y prendre au juste ? »

« L'année dernière, Severus travaillait sur quelque chose qui pourrait permettre de déjouer le seigneur des ténèbres. J'ignore de quoi il s'agit exactement, mais je sais qu'il a laissé une trace de ses travaux dans un coffre magique qu'il m'a légué après sa mort. Le problème c'est que je n'ai pas la clé pour l'ouvrir et je n'ai pas la moindre idée de ce qu'elle est advenue. Je pense qu'il l'a caché dans un endroit sûr. Maintenant, il faut que je parvienne à rentrer à Poudlard pour aller interroger son portrait et récupérer cette clé »

« Et tu veux qu'on t'aide à pénétrer dans l'école sans que personne ne le saches j'imagine ? »

« Encore une fois, Granger, ta perspicacité ne te trompe pas »

La jeune fille ne commenta pas cette dernière phrase. Elle réfléchissait. Malfoy avait toujours été détestable, mais il n'était pas stupide, loin de là. L'avoir à leurs côtés durant cette nouvelle bataille, pourrait être avantageux, surtout qu'il pourrait fournir de précieuses informations en tant que mangemort. Seulement, elle était face à un problème.

Pouvait-elle lui faire confiance ? Malfoy avait mentionné le Véritasérum, mais peut-être était-ce une ruse pour pouvoir gagner sa sympathie ? Peut-être que Voldemort était derrière toute cette mise en scène et qu'il avait dicté au jeune homme les mots qu'il devrait prononcer ?

Et si ce n'était pas le cas ? S'il était vraiment décidé à se battre avec eux, pouvait-elle se permettre de passer à côté d'un nouvel allié ?

« Ce coffre là, rien ne me garantie qu'il y a effectivement quelque chose à l'intérieur qui pourrait nous aider contre Voldemort » Souligna t-elle, après un moment.

« C'est vrai. Mais n'es-tu pas curieuse d'aller vérifier ? Je ne crois pas que tu puisses te permettre d'ignorer ce que je viens de te dire, surtout si cela pourrait sauver, Potter »

Même si elle n'aimait pas l'admettre, Hermione devait admettre que Malefoy avait raison. Si cette petite escapade pouvait permettre de sauver son ami et d'en finir une fois pour toute avec le mage noir, alors soit, elle irait. Mais avant, quelques précautions devaient être prises.

« Voilà ce qu'on va faire. Dans trois jours nous irons à Poudlard à la tombé de la nuit pour récupérer cette fameuse clé. Tu apporteras le coffre avec toi »

« Très bien. On se retrouve-t-on ? »

Hermione mit quelques secondes à se décider.

« La cabane Hurlante »

Drago acquiesça légèrement.

« Comment va-t-on s'y prendre pour entrer sans être repéré ? » Demanda-t-il.

« Je vais y réfléchir. Si poudlard est étroitement surveillé, ce ne sera pas facile »

« Pourquoi ne pas utiliser la cape d'invisibilité de Potter ? »

« Nous ne l'avons pas. Quand Harry est parti dans la forêt interdite, il l'avait sur lui. Je suppose que maintenant, c'est Voldemort qui doit l'avoir »

Drago sembla déçu de l'apprendre.

« Quand est-il des passages secrets ? » Questionna Hermione.

Le jeune homme secoua la tête.

« Je suis sûr qu'ils sont tous gardés »

« Dommage… »

Le silence entre les deux sorciers s'installa.

« Est-ce nous aurons besoin de potions spécifiques ? Je peux facilement m'en procurer » Fit Drago.

« Eh bien…du Félix Félicitie serait le bienvenu » Répondit Hermione, qui avait, une fois de plus, l'impression de s'embarquer dans une aventure houleuse.

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Allongé sur la plage, Harry contemplait les nombreuses étoiles qui le surplombaient.

Il n'en avait jamais vu autant et d'aussi belles en Angleterre. Celles-ci semblaient briller comme l'éclat d'un diamant sous le soleil. C'était absolument magnifique. Le son des vagues s'échouant sur la plage résonnait agréablement à ses oreilles tandis que l'air sentait le parfum des fleurs et des plantes tropicales.

Une brise vînt doucement caresser ses cheveux et lui effleurer la peau. L'atmosphère se refroidissait, mais Harry décida de rester encore quelques minutes.

Aujourd'hui, il avait passé l'une des plus agréables journées depuis son arrivé sur cette île.

Il n'avait jamais pris autant de plaisir à la confection de potions lorsqu'il était à Poudlard. Et même lorsque le professeur Slugorth l'avait à mainte reprises applaudit pour ses prouesses qui était dû en réalité au manuel avancé du prince de Sang mélé, la fierté qu'il avait éprouvait cet après-midi, l'emplissait d'une satisfaction bien plus grande, que toutes ces fois il avait pratiqué cette matière.

Voldemort lui avait dit qu'il poursuivrait demain. Il trépignait d'impatience à l'idée de renouveler l'expérience. Il se demandait déjà ce que l'homme allait lui demander de faire. Et puis, une fois l'euphorie du moment passé, Harry ne put s'empêcher de s'interroger sur sa réaction. C'était comme si, au fond de lui, il craignait que son ravissement ne soit pas normal.

Devait-il se sentir coupable d'apprécier ce moment passer avec Voldemort, en sachant ce dernier était le responsable de sa captivité et de bien d'autre de ses maux ? Y avait-il quelque chose de mal dans le fait d'être impressionné par son savoir et curieux d'en connaître toujours plus ?

Harry n'avait aucunes intentions cachées en s'instruisant de la sorte. Il s'agissait plus d'une satisfaction personnelle. Voldemort n'avait pas tord en lui disant qu'il était important qu'il apprenne à se débrouiller seul. Combien de fois lui et Ron avaient-ils compté sur Hermione pour trouver la solution à leur place ? Combien de fois avait-il rechigné à mener ses propres investigations ? A présent, il s'en voulait d'avoir négligé tant de choses qui auraient pourtant pu lui être utile. Rogue avait peut-être vu juste en disant qu'il faisait preuve d'une certaine arrogance et de nonchalance ?

Une nouvelle brise s'éleva dans les airs. Celle-ci fit frissonner Harry qui songea à se lever afin de regagner la maison.

Quand il arriva sur les lieux, il constata qu'une lumière émanait du salon. Est-ce Leina était encore occupait à faire le ménage ? Elle avait nettoyé toutes les pièces du second étage en fin de journée. Elle venait d'attaquer le rez de chaussée lorsqu'il décida de faire une grande balade à l'extérieur. Il avait survolé une grande partie de la forêt à l'aide de son balai, aperçu quelques animaux prés d'un lac qui s'abreuvaient, puis marcher en direction de la plage pour admirer la mer agitée. Ce genre de sortie lui faisait, l'espace d'un moment, oublier pourquoi il était retenu sur cette étendue de terre avec rien d'autre que de l'eau à perte de vue.

Pour se consoler, il se disait souvent que comme prison, il aurait pu tomber sur bien pire.

S'arrêtant devant le salon, Harry ne s'attendait pas à y trouver Voldemort. L'homme était tranquillement assis sur le fauteuil, un livre d'une main, un verre de liqueur de l'autre.

« Qu'est-ce que vous faites ici ? » Demanda tout à coup le garçon.

Le seigneur des ténèbres releva la tête, l'air surpris.

« Je suis chez moi, me semble-t-il »

« Bien sûr, c'est juste que…d'habitude vous n'êtes jamais présent en soirée »

« Eh bien, ayant suffisamment travaillé ces derniers semaines, je me suis octroyé le droit à un peu de temps libre » Fit Voldemort sur un ton calme et posé. « Ta balade était plaisante ? »

Harry haussa légèrement les épaules.

« Pas trop mal. Je commence à connaître les recoins de cette île sur le bout des doigts. Peut-être devriez-vous étendre davantage le champ afin que je puisse explorer d'autres horizons ? » Proposa-t-il innocemment.

Un sourire amusé s'étira sur le visage de Voldemort.

« Bien essayé, mon garçon. Néanmoins la zone que j'ai défini me paraît amplement suffisante »

« Pour un hamster, cela ne fait aucun doute » Murmura Harry.

Bien qu'il ait entendu, le seigneur des ténèbres ne fit aucun commentaire. Il ferma soigneusement son ouvrage, avant de reporter toute son attention sur le jeune homme.

« J'aimerai discuter de quelque chose avec toi. Tu veux bien t'asseoir, cela ne durera qu'un moment »

C'était une demande tout à fait conviviale, aussi Harry accepta sans émettre la moindre objection. Lorsqu'il fut installé sur le canapé opposé à celui de Voldemort, ce dernier entra dans vif du sujet.

« J'ai eu une réunion avec les chefs d'état. Celle-ci avait pour but de discuter de la révélation de notre existence aux Moldus. La plupart des états ont toujours été fermement opposé à cette idée et jusqu'à présent, le royaume Uni faisait partis de ceux qui n'étaient pas d'accord. Mais puisque c'est moi qui représente la population désormais et que je suis pour le fait de lever le secret de notre existence, un nouveau vote aura bientôt lieu »

« Quand aura-t-il lieu ? » Demanda Harry, visiblement intéressé.

« Dans un mois. D'ici là, j'espère pouvoir convaincre certain d'entre eux, afin que la proposition soit acceptée. L'ennui, c'est que certains dirigeants semblent penser que mon projet à une toute autre finalité que celle évoquée lors de la réunion »

« Vous voulez dire qu'ils ne vous font pas confiance ? C'est vraiment étonnant » Fit Harry, d'une voix sarcastique.

Voldemort lui jeta un regard d'avertissement, ce qui amena le Gryffondor à changer radicalement d'habitude.

« Qu'est-ce que vous leur avez proposé ? »

« De mettre notre magie au service de ceux qui n'en ont pas. De l'utiliser pour guérir des maladies, reconstruire des maisons, j'ai également quelques autres idées que je n'ai pas encore exposé. Par exemple, je pense qu'il serait judicieux de placer les jeunes sorciers dés leurs plus jeune âge dans une école ou il apprendrait les rudiments de la magie »

Harry fronça légèrement les sourcils.

« Je croyais que vous vouliez asservir les Moldus ? »

« Allons mon garçon, crois-tu qu'il soit possible d'asservir un peuple aussi nombreux et bien armée ? » Lança le seigneur des ténèbres, moqueur.

« Je ne comprends pas, vous n'aimez pas les moldus, mais vous voulez les aider. Tous ça n'a pas de sens »

Faisant tourner son verre au creux de sa main, Voldemort garda le silence durant quelques secondes. Puis, il décréta doucement en plongeant profondément dans le regard du plus jeune :

« Je vais donner aux Moldus ce que la science et la technologie ne leurs permets pas d'obtenir. Une fois qu'ils auront goutté à la magie, qu'ils verront ce qu'elle est capable d'accomplir, ils ne voudront plus s'en passer. Je serais alors en mesure de négocier de nouveaux droits pour les sorciers et de les placer à un rang bien supérieur »

Harry n'était pas consterné par les propos du seigneur des ténèbres. Ce genre de plan, c'était tout à fait lui.

« Pourquoi vous me dites tous ça ? » Questionna-t-il, soupçonneux.

« Parce que, je pense avoir nettement plus de chance de convaincre les autres chefs d'états si Harry Potter, un jeune homme incarnant la justesse et la bonté, accepte de se rallier à ma cause »

« Je ne ferai jamais une chose pareil et vous le savez »

« Pas même si je t'autorise à écrire à tes amis ? » Lança-t-il, l'air de rien.

Un instant, une lueur pétillante brilla dans les yeux d'Harry. Voldemort esquissa un sourire devant cette réaction. Il venait d'avoir l'effet escompté.

« Sans oublier que tu pourras sortir d'ici afin de participer à cette réunion. Toi qui te plein sans cesse d'être cloîtré sur cet île, je t'offre une opportunité qui ne se représentera surement pas avant très longtemps » Glissa-t-il, tout en prenant une gorgée de sa boisson.

« Comment savoir que vous tiendrez parole ? » Demanda Harry.

« Tu pourras écrire à tes amis avant que je t'emmène. Ainsi tu verras que je suis de bonne foi »

Un dilemme sembla s'emparer d'Harry. Il ne voulait pas adhérer aux idéaux de Voldemort, mais d'un autre côté il désirait tellement pouvoir communiquer avec ses amis.

« Je ne veux pas que tu me donne une réponse immédiatement. Prend le temps d'y réfléchir, je suis certain que tu en as besoin »

Sans un mot pour le seigneur des ténèbres, Harry se leva du fauteuil et se dirigea vers la seule pièce où Voldemort ne viendrait pas l'importuné.

Sa chambre.

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« Ce n'est pas sérieux, Mione ? Il s'agit de Malefoy, on ne peut pas lui faire confiance ! C'est un sale menteur » Vociféra Ron, qui était complètement abasourdi par les propos de sa petite amie.

« Moins fort, Ron. On va nous entendre ! » S'exclama la sorcière, qui de ce fait, s'empara de sa baguette pour jeter un sort d'insonorisation à la pièce. « Ecoute, je sais que c'est étrange. On connaît Malefoy depuis notre première année à Poudlard et jamais il n'à montré la moindre sympathie envers nous. Seulement, les choses peuvent changer. Les gens évoluent »

« Pas lui. Il est sous les ordres de Tu-Sais-qui, je suis certain que c'est un piège. Je n'arrive même pas à comprendre pourquoi tu veux aller là-bas avec lui ? »

Hermione soupira.

« Je te l'ai dit ! Pour aller chercher une clé qui permettra d'ouvrir un coffre dans lequel Rogue à dissimuler quelque chose qui pourrait nous aider à combattre Voldemort »

« Tu ne crois tout de même pas à cette histoire ? Si ça se trouve, Malefoy veut simplement t'utiliser pour récupérer cette clé et s'emparer de ce qu'il y a dans ce coffre »

« Crois-tu que je ne l'ai pas envisagé ? C'est pour cette raison qu'il l'amènera avec lui avant que nous allions à Poudlard »

« Eh bien, voilà qui me rassure » Fit le rouquin, sur un ton ironique.

Prenant un siège loin de là, Hermione passa une main fatiguée dans ses cheveux. Convaincre Ron n'allait pas être une tâche aisée. L'animosité entre lui et Malefoy était bien ancré, sans doute un peu plus qu'entre elle et le blond. Même si elle se souvenait parfaitement des insultes et des moqueries du Serpentard à son encontre, Hermione était prête à mettre de côté la rancœur qu'elle éprouvait si cela leurs permettraient de faire face au seigneur des ténèbres.

« Je viens avec toi »

Elle releva les yeux en direction de Ron et lui demanda incertaine :

« Quoi ? »

« Pas question que je te laisse rejoindre cette fouine toute seule. Soit je viens, soit on reste tous les deux ici. C'est à toi de voir »

« C'est d'accord » Acquiesça-t-elle.

Ron vînt s'asseoir en face d'elle et la regarda longuement.

« Tu as un plan pour nous faire entrer ? »

« Comme il fera sombre, j'ai pensé qu'on pourrait parvenir jusqu'au bureau du directeur par les airs. Il faudra juste regarder où sont posté les mangemorts afin qu'il ne puisse pas nous voir »

« Quand est-il une fois à l'intérieur ? »

« On va bien évidemment vérifier avec la carte du marauder que personne n'occupe la pièce avant d'y pénétrer. Tous les portraits des anciens directeurs sont réunis dans ce bureau, on devrait y trouver celui de Rogue »

« Et si il n'y est pas ? »

Hermione plissa légèrement les yeux, tandis qu'elle cherchait une réponse satisfaisante à donner. Mais tous ce qu'elle trouva à dire c'est :

« Je suppose qu'on devra aviser à ce moment là »

Un léger silence s'installa.

« Est-ce qu'on en parle à quelqu'un d'autre ? » Demanda Ron, sur un ton indécis.

« Non, il est préférable de garder ça pour nous. Du moins, pour l'instant »


* Le cordyceps est une plante médicinale, renommée pour ces vertus thérapeutiques antifatigues.

** la schizandra renforce l'activité de l'organisme en aidant à soutenir l'activité physique et intellectuelle tout en éliminant le stress.