Résumé du chapitre précédent : Voldemort et Harry trouvent un terrain d'entente. Le mage noir emmené le jeune homme dans un endroit afin que l'on prenne soin de son apparence avant de se rendre au manoir Malefoy. De leur côtés, Hermione, Ginny et Drago se réunissent avec les membres de l'ordre afin de leur expliquer leur plan d'action pour investir le manoir Malefoy et leur intentions à l'encontre de Voldemort. Le jour où ils se rendent à la réception, Hermione, engagée sous une fausse identité en tant que serveuse, voit Harry aux côtés du mage noir...
« A la guerre et en amour, tous les coups sont permis » Ron, extrait d'Harry Potter et les reliques de la mort.
Chapitre 27 :
« Votre plan va échouer »
« Pourquoi cela ? » Demanda Hermione, en levant ses yeux marron vers le portrait de Rogue.
L'ancien maitre des potions leur jeta tour à tour un regard insondable.
« Le seigneur des ténèbres à le pouvoir de détecter les auras. A l'instant même où vous vous approcherez de lui, même si c'est sous une autre apparence, il vous reconnaitra »
« Mais comment peut-il savoir que se sera nous ? » Demanda Ginny.
« Vous vous êtes déjà fait face lors de la grande bataille de Poudlard. Chaque sorcier possède une aura spécifique et identifiable. Disons que, c'est comme un visage, certain ne s'oublie pas et croyez-moi, le seigneur des ténèbres n'aura pas omis les vôtres »
C'était la douche froide. Les quatres sorciers se regardèrent d'un air dépité.
« Pourquoi n'avez-vous jamais parlé de ça avant ? » Questionna Ron, sur un ton quelque peu agacé.
« Je ne savais pas de quelle façon vous comptiez approcher le seigneur des ténèbres. Vous ne m'aviez jamais fait part de ce projet auparavant. En tant qu'ancien mangemort, vous devez vous douter que je détiens une quantité importante de renseignement. Pardonnez-moi donc, si je n'ai pas partagé avec vous chaque détails que je possède de mon ancienne vie »
Les trois Gryffondors se tournèrent à présent vers Drago qui répliqua aussitôt.
« Ne me regardez pas comme ça, je n'étais pas au courant que le seigneur des ténèbres avait une telle capacité sinon je vous l'aurais dit »
« C'est quelque chose qu'il n'a confié qu'a moi et qu'il a acquis peu de temps après avoir maîtrisé le vol » Expliqua Severus. « Ce que je sais, c'est qu'il n'a jamais eu l'intention de l'ébruiter, ni de l'enseigner à ses mangemorts. Je pense que c'est une capacité qu'il veut garder pour lui seul, autrement il perdrait un avantage et s'il y a une chose que Voldemort n'aime pas, c'est la concurrence »
« Alors notre plan est complétement foutu. J'ai bu cette putain de potion pour rien ! » S'exclama Ron, à bout de nerf.
Le désespoir sembla soudain s'installer dans la pièce.
« Non peut-être pas » Fit Hermione, dont le son de la voix apportait avec elle une once de lumière dans cette noirceur infinie. « On peut peut-être se servir de cette information »
« Comment ? » Demanda Ginny.
Hermione releva tout à coup les yeux vers les trois sorciers. Leurs regards brillaient d'impatience.
« En faisant semblant de rien savoir. Nous savons tous à quel point Voldemort est une personne arrogante, il doit donc penser que cette capacité qu'il a acquise est demeurée secrète. Comme prévue initialement, je me présenterai sous l'apparence d'une serveuse quelconque et quand je m'approcherai de Voldemort, il me reconnaîtra. Comme c'est un excellent Legilimens, il n'aura aucun mal à entrer dans ma tête et chercher les réponses dont il aura besoin. C'est là que nous devons être subtils. Nous allons volontairement lui donné des réponses erronées afin de le mettre sur une mauvaise piste »
« S'il entre dans ton esprit, tu ne pourras rien lui cacher » Lui dit Drago. « Crois moi, j'ai dû m'entraîner pendant des mois avant de pouvoir parfaitement utiliser l'occlumencie. C'est ma tante Bellatrix qui m'a formé et j'ai dû travailler de manière acharné avant qu'elle ne soit satisfaite de mes performances. Je sais que tu es brillante, mais tu ne pourras jamais atteindre un tel niveau en à peine une semaine ! »
« Je sais. Le seul moyen de tromper le seigneur des ténèbres, c'est de tromper également mon esprit. Si je crois en ce que je pense, alors il le croira à son tour »
Le silence s'installa quelques secondes, le temps que chacun comprennent le sens de cette phrase.
« Comment veux-tu manipuler ton esprit sans en avoir toi-même conscience ? » Demanda Ron, d'un air ahuri. « La seule façon serait de…attend, tu ne suggères quand même pas qu'on utilise le sortilège de l'impérium sur toi ? »
« Ce sortilège est indolore. Ce qu'il faut simplement c'est le lancer correctement au bon moment » Répondit Hermione, calmement.
« Et qui va le faire ? » Questionna Ron.
Hermione détourna son regard de Ron pour le poser sur…Drago.
« Quoi ? Tu n'es pas sérieuse ? » Vociféra son petit ami.
« Ce sortilège doit être effectué lors de la réception du nouvel an et tu ne pourras pas nous accompagner, Ron. Ginny n'a jamais lancé d'impardonnable et nous n'avons pas assez de temps devant nous pour que quelqu'un lui apprenne à exécuter parfaitement un imperium » Commença-t-elle à expliquer comme si elle y avait déjà profondément réfléchie. « Demander à l'un des membres de l'ordre de le faire pendant la réception me semble risqué. Personne ne doit savoir où ils se cacheront tant que Voldemort n'aura pas bu cette potion »
« Donc, cela ne laisse que moi ? » S'éleva la voix du jeune Malefoy, qui n'était pas vraiment heureux d'être choisi par dépit.
Hermione s'approcha de lui et le regarda comme elle ne l'avait jamais fait auparavant.
« Je te choisis toi parce que tu es la décision la plus censée. En tant qu'ancien disciple du seigneur des ténèbres tu sais manier les sortilèges impardonnables. J'ai aussi suffisamment confiance en toi pour te laisser entrer volontairement dans mon esprit et en modifier une petite partie. Ce n'est pas quelque chose que je demanderai au premier venu »
Les mots remuèrent quelque chose en Drago. Il n'avait jamais espéré quoi que ce soit de ses anciens camarades de classes, sachant tout le mal qu'il leur avait infligé durant leur scolarité. Mais s'il devait définir ce qu'il ressentait à ce moment, eh bien…il aurait dit une forme de reconnaissance.
Un petit sourire, qui n'avait rien d'hypocrite, de sarcastique ou de mesquin se dessina sur ses lèvres.
Ce n'était ni plus, ni moins qu'un sourire heureux. Et la seule chose qu'il trouva à dire c'est…
« Merci »
Hermione lui rendit son sourire et déclara en direction des trois sorciers.
« Maintenant au travail ! Nous avons un seigneur des ténèbres à faire tomber ! »
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« Harry »
Il avait l'air différent, surtout sans ses lunettes, mais c'était bien lui.
Une joie profonde et un sentiment de soulagement s'empara d'Hermione. Son instinct premier lui dictait d'aller se jeter dans les bras de son ami, mais aussitôt elle se rappela pourquoi elle était ici, sous cette apparence...
A contre cœur, elle tourna les talons et commença à chercher Ginny et Drago du regard. C'est sur les yeux bleus du blondinet qu'elle tomba en premier. Elle n'eut qu'un signe de tête à effectuer pour que celui-ci comprenne qu'elle avait besoin de leur parler en privé.
Immédiatement, Drago alerta sa compagne d'un soir et tous deux quittèrent aussi naturellement que possible la salle de réception. La présence du seigneur des ténèbres captant toute l'attention, personne ne remarqua leur disparition.
En accord avec ce qu'ils avaient prévu, ils se retrouvèrent dans le solarium du manoir qui n'était autre qu'une pièce géante comportant de nombreuses vitres qui s'étendaient du sol au plafond et qui renfermait une grande variété de fleurs et de plantes.
Hermione sortit sa baguette de sous sa jupe et après avoir vérifié qu'il était seul et lancé un sort pour que personne n'entende la conversation qui allait suivre elle se tourna vers Malefoy et Ginny.
« J'imagine qu'il est arrivé » Fit Drago.
« Oui. Mais il n'est pas venu seul » Commença Hermione en regardant son amie. Elle hésita avant de déclarer. « Harry est avec lui »
« Quoi ? » Déclara Ginny « Harry est ici. Il faut que j'aille le voir » .
Elle se déplaça rapidement mais Hermione eut le réflexe de l'attraper par le bras, la forçant ainsi à la regarder droit dans les yeux.
« Voldemort ne le quitte pas une seule seconde. Si tu t'approches de lui non seulement Harry ne te reconnaitra pas mais en plus tu risques de faire échouer notre plan »
Ginny se sentit tout à coup désemparé. Elle n'avait pas imaginé une seule seconde qu'Harry puisse être présent à cette réception. La dernière fois qu'elle avait vu son visage c'était lors de la grande bataille de Poudlard. Cela ne faisait que quelques mois, pourtant ce temps lui paraissait une éternité. Et maintenant qu'il était dans une pièce qu'elle pourrait parcourir en quelque pas, elle ne pouvait même pas l'approcher…
« Je sais que tu meurs d'envie de le voir mais il faut qu'on aille jusqu'au bout maintenant, on ne peut plus reculer » Lui dit Hermione calmement. « Penses-y. Si on réussit, on libérera Harry de son emprise. Il sera de nouveau avec nous »
Les secondes défilèrent, durant lesquelles Ginny se sentit au bord d'un grand précipice. Elle ferma momentanément les yeux, comme s'il cherchait la réponse au font d'elle.
Ses paupières s'ouvrirent à nouveau, puis lentement, elle hocha de la tête.
Hermione sentit un poids lui être soudain ôté des épaules. Elle recula quand Ginny attrapa délicatement son avant-bras.
« Comment était-il ? » Demanda-t-elle, après un moment.
« Il avait l'air en bonne santé » Répondit Hermione, sincèrement.
La jeune Wealey laissa retomber son bras tandis que son amie se tourna à présent vers Drago. Elle ne lui adressa pas le moindre mot, pourtant ce dernier savait déjà quelle question elle s'apprêtait à lui posait, c'est pourquoi il déclara sans ambages.
« Je ne savais pas qu'il serait là, je t'assure »
« Pourquoi crois-tu que Voldemort l'ait amené ici ? »
« Je n'en sais rien. Je ne suis pas dans sa tête » Répondit Drago, quelque peu agacé. « En tout cas, ce n'est surement pas pour le torturer. Il n'aurait jamais attendu aussi longtemps s'il voulait faire de Potter un martyr. Cela doit-être autre chose…tu dis qu'il avait l'air en bonne santé ? »
« Oui. Je ne l'ai pas reconnu immédiatement. Il a les cheveux beaucoup plus longs maintenant et il ne portait pas ses lunettes mais c'était bien lui. Il était habillé comme n'importe quel invité présent ce soir, c'était assez déconcertant… » Admit Hermione en repassant la scène sans sa tête.
Drago sembla réfléchir un instant, tandis qu'une idée qu'il aurait mieux fait de garder pour lui franchit tout à coup ses lèvres.
« Peut-être qu'il l'a rejoint »
L'effet fut immédiat. Ginny lui lança un regard glaçant.
« Harry ne nous trahirait jamais » Déclara-t-elle en faisant désormais face au jeune Malefoy.
Mais loin de se laisser impressionner, Drago soutînt son regard et décréta posément :
« Tu ne sais pas ce qu'il a réellement vécu durant ces derniers mois. Tu ignores dans quel état d'esprit il peut-être. Le seigneur des ténèbres sait manipuler les gens, il joue sur leurs points faibles pour les faire plier à sa volonté. J'en sais quelque chose. Il a utilisé ma mère pour essaye de me faire tuer Dumbledore »
« Sauf qu'Harry n'est pas comme toi » Lança brusquement Ginny.
Drago ne répondit pas tout de suite. Il connaissait les sentiments de la jeune Weasley pour Harry Potter et les raisons pour lesquelles elle le défendait si ardemment. Pourtant, il ne pouvait nier ce goût amer qui le submergea et qu'il ne put contenir.
« C'est vrai, je ne suis pas comme lui » Dit-il, d'un ton dénué de douceur. « Il s'avère que je ne porte pas l'âme du seigneur des ténèbres moi !»
« Maintenant ça suffit ! » Intervînt Hermione. « Vous croyez que c'est le moment ? Oui, Harry est ici et qu'importe les raisons de sa présence, réjouissons-nous seulement qu'il soit encore en vie et qu'il aille bien. D'autres parts, je vous rappelle qu'on a un plan à exécuter alors si on arrêtait les enfantillages et qu'on s'y mettait ? »
Ginny et Drago échangèrent un nouveau regard avant de détourner les yeux. Réalisant l'absurdité de leur comportement, ils opinèrent de la tête sans ajouter un mot. Après tout, Hermione avait raison. Ils étaient venus ici dans un but précis et il n'était pas question de se détourner de leur objectif.
D'ailleurs, Hermione prit une grande inspiration sachant maintenant ce qu'elle s'apprêtait à demander au blondinet.
« Tu es prêt ? » Demanda-elle, en se tournant vers lui.
Drago qui avait saisi le sens de cette phrase retira sa baguette d'une poche de son pantalon cousu spécialement pour la dissimuler. Il leva ensuite cette dernière à hauteur des yeux d'Hermione et lui indiqua d'un ton à la fois rassurant et engageant.
« Détend toi et respire. Cela ne prendra que quelques secondes »
Hermione obtempéra de plein gré à cette demande. Elle n'aurait jamais cru devoir faire une telle chose un jour, tout comme les nombreuses autres choses qu'elle avait dû faire ces derniers mois…
« Impero »
Au moment où le sortilège quitta la baguette du jeune Malefoy pour percuter Hermione, celle-ci sentit d'emblée un sentiment d'insouciance et de béatitude l'envahir.
Voici donc l'effet que cela faisait ? Une impression de flottement et de légèreté absolue ? La jeune femme s'était plutôt attendue à une sensation pour le moins désagréable…Le sortilège de l'impérium faisant partie des trois impardonnables, on pouvait s'attendre à ce qu'il n'en résulte rien de moins que du négatif. Mais ce jour-là, Hermione comprit que ce n'était pas tant le sortilège qui était néfaste, non c'était plutôt les attentions de celui qui en était le détenteur.
C'était la brève réflexion que ce fit la jeune femme quand quelque part à l'arrière de sa tête, elle entendit une voix. Celle-ci lui susurra des instructions et Hermione se trouva tout à coup incapable de s'y soustraire. La voix n'avait rien d'autoritaire, elle était même douce, comme le chant des oiseaux, comme le rire de Ron…
Les mots formèrent petit à petit un sens dans sa tête, la persuadant, l'envoûtant…jusqu'à devenir une vérité implacable.
« Et surtout Hermione… »
« Oui ? » Demanda-t-elle, plus attentif que jamais. Les mots qu'on lui susurrait ne lui avait jamais paru aussi important, aussi vital qu'à cet instant.
« Quand je compterai jusqu'à trois, tu t'imagineras que tout ceci était ton idée, que tu as agis seule et sans aucune aide extérieur. Est-ce tu as compris ? »
Et sans aucune hésitation, le regard fixé droit devant, Hermione répondit.
« Oui »
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Depuis qu'il était entré dans le monde magique, Harry avait toujours attiré l'attention, à son plus grand regret.
Cela pouvait être dans un magasin où il entendait une personne s'exclamer son nom alors qu'il ignorait l'identité de cette dernière. Dans la rue ou des gens venaient lui serrer la main comme s'il était le premier ministre. A l'école ou les élèves voulait vérifier l'histoire qu'ils avaient tous entendus sur le garçon qui a survécu. Ou encore pour admirer la cicatrice sur son front qui l'avait rendu si célèbre.
Aujourd'hui, alors qu'il se tenait aux côtés du seigneur des ténèbres, incapable de le distancer comme si une corde invisible les reliait, le jeune homme pouvait sentir les regards des invités s'attarder sur lui. Pour une poignée d'entre eux, il put y lire de la stupéfaction, voir même de la pitié. Pour la plupart des mangemorts, il pouvait discerner leur mines moqueuses et satisfaites de le voir ainsi presque enchaîné au mage noir. Mais pour une personne en particulière, il décela de la haine, même si celle-ci tentait de la dissimuler du mieux qu'elle le pouvait.
Tout comme les trois quart des invités, Bellatrix était venue, accompagné de son mari Rodolphus, saluer le mage noir.
Si ce n'était la lueur de folie qui persistait dans son regard et la marque des ténèbres incrusté sur son poignée, Harry l'aurait jugé comme n'importe quelle femme présence en cette soirée.
Pour l'occasion, elle avait revêtue une robe corsage fait de satin et de dentelles fine qui s'étendait jusqu'au sol. Ses cheveux habituellement ternes et décoiffés avaient été soigneusement relevés pour réaliser un chignon sophistiqué, dévoilant ainsi la base de sa nuque et dégageant ses épaules. La pâleur maladive de son visage avait laissé place à une peau unifié claire, légèrement rosé au niveau des joues. Pas une seule fois, elle n'avait posé les yeux sur lui, se concentrant uniquement sur son seigneur et maître.
Harry se demanda si ce comportement était issu d'une directive de ce dernier ? Loin de s'en plaindre, il s'en réjouissait. Pourtant, à mesure que les minutes défilèrent, que Voldemort l'entraîner à la rencontre de nouveau visages, le jeune homme pouvait sentir de temps à autre les yeux noir brûlant de cette folle le scrutait intensément.
Si un regard pouvait tuer, nul doute qu'il serait déjà mort depuis longtemps…
« Mon seigneur » S'exclama une voix masculine, en s'inclinant légèrement face au mage noir. Il se tourna ensuite vers le jeune homme en décrétant d'un ton toujours aussi respectueux. « Monsieur Potter, c'est un plaisir de vous rencontrer »
Harry se retrouva à présent face à un homme d'une quarantaine d'année. Il avait un visage fin encadré par des cheveux mi long couleur argent. Ses yeux pétillaient d'un bleu clair et sa façon de se maintenir lui fit immédiatement pensé à un homme issu de l'aristocratie.
« Harry, je te présente Elijah Parkinson, le directeur de Pourlard » Fit Voldemort.
Harry ne put s'empêcher de le détailler à nouveau. C'était donc lui qui avait succédé à Severus Rogue ?
« Parkinson. Vous êtes le père de Pansy ? » Demanda-t-il, bien qu'il ne voyait aucune ressemblance physique entre ces deux-là.
« Non, je suis son oncle » Répondit l'homme, posément. « Il est vrai que vous avez partagé votre scolarité avec ma nièce. Je me souviens avoir parfois entendu votre nom lorsque certaines discutions s'y prêtaient »
Une petite exclamation moqueuse s'échappa de la bouche du jeune homme.
« Eh bien, je suppose que ce que vous avez pu entendre ne devez pas être très élogieux…» Glissa-t-il, en sachant tout le mépris que la copine de Malefoy pouvait éprouver pour lui.
Il ne serait d'ailleurs guère étonné de voir celle-ci débarqué au bras du blond platine qu'il n'avait pas encore eu la chance de croiser.
« N'en soyez pas offensé, monsieur Potter. Je dis toujours, que ce soit en bien ou en mal, peu importe, l'essentiel c'est que l'on parle de moi ! » S'exclama l'actuel directeur, d'un ton léger. « Mais vous avez été plutôt discret ces derniers mois, j'imagine que vous avez beaucoup voyagé ? »
Avant qu'Harry ne puisse répondre quoique ce soit, Voldemort prit la parole.
« En réalité, j'ai pris Harry comme apprenti afin qu'il devienne un sorcier aguerri »
Apprenti ? Qu'est-ce que c'était encore que cette histoire ? Se demanda Harry, en continuant à écouter le mage noir.
« L'Angleterre est certes, une terre ou regorge un puissant flux magique, mais par expérience, je sais qu'il est parfois nécessaire d'explorer d'autres territoires dans un souci d'y approfondir certaines formes de magie. C'est ainsi qu'elles sont généralement plus instructives »
« On peut dire que vous avez de la chance, monsieur Potter » Fit Elijah Parkinson. « Quoi de plus formateur que d'apprendre aux côtés du plus grand magicien de tous les temps. J'espère qu'il est bon élève mon seigneur ? » Demanda à présent Parkinson en focalisant désormais son attention sur le seigneur des ténèbres.
« Je dois admettre que des talents jusque-là, insoupçonnés, ont particulièrement capté mon attention » Lui dit Voldemort en jetant un regard en direction du jeune homme.
Sous cette phrase très joliment formulé, Harry décela le sous-entendu que personne, hormis lui-même ne pouvait comprendre.
Connard. Pensa-t-il. Et il espérait bien en plongeant ses yeux dans ceux du mage noir que ce dernier avait saisi sa réplique.
Tout à coup, une voix s'éleva au-dessus de tous, annonçant que le repas allait être bientôt servi et invitant chacun à rejoindre la place qui était la sienne.
Alors qu'Elijah Parkinson échangea un dernier mot avec le mage noir avant de s'éloigner, Harry s'apprêta à prendre la direction opposée quand il sentit une pression sur son poignet.
« Ou vas-tu ? »
« Aux toilettes » Répondit simplement le jeune homme.
« Je t'accompagne »
« Merci, mais je crois que je sais encore faire ça tout seul »
« Tu ne sais même pas ou tu dois aller ! » Répliqua Voldemort.
« Je suis un grand garçon, je vais demander mon chemin »
« Non, je viens avec toi »
Harry soupira de résignation. Sachant d'ores et déjà qu'il n'obtiendrait pas gain de cause, il laissa Voldemort lui ouvrir la marche jusqu'à atteindre les cabinets de toilettes. Ces derniers étaient à l'image du gigantesque manoir. Du marbre du sol jusqu'au plafond, des robinets en or, un lustre en cristal qui scintillait et il y avait même un elfe de maison qui proposait aux convives de leur essuyer les mains.
Ridicule. Songea Harry.
Alors qu'il put savourer cinq minutes de solitude, loin des regards scrutateurs et de la surveillance constante du mage noir, Harry se demanda ou il trouverait le courage d'affronter le restant de cette soirée ? En avisant une pendule qu'il avait aperçu dans un des couloirs pour venir jusqu'ici, il savait qu'il n'était là que depuis une heure, pourtant il avait l'impression que le temps s'écoulait beaucoup plus lentement.
Quand il eut terminé, un système automatique se déclencha pour évacuer les eaux usées. Harry ouvrit la porte et se dirigea vers le lavabo qui se déclencha aussitôt. Une fois sa besogne terminée, il emprunta ensuite une serviette située non loin pour s'essuyer lui-même les mains.
Il marcha jusqu'à la sortie, s'apprêtant à quitter la pièce quand il se tourna subitement vers Voldemort pour éclaircir un point.
« Je ne suis pas ton apprenti »
Il amorça un geste pour attraper la poignée, mais une fois de plus, il sentit les doigts du mage noir se poser sur son bras et l'arrêter dans son élan. Voldemort se tourna vers l'elfe de maison et déclara d'un ton sifflant.
« Laisse-nous »
Un pop retentit et emporta la créature. Voldemort relâcha son emprise sur Harry et leva sa baguette, vérifiant ainsi que lui et le garçon étaient bien seul. Cette précaution prise, il posa alors ses yeux sur le jeune sorcier et déclara calmement.
« Un élève, un apprenti, quelle différence ? Je n'ai pas menti. Je t'enseigne bien la magie. Je t'inculque mes connaissances, je te transmet une part de mon savoir »
« Ne me prend pas pour un imbécile. J'ai parfaitement compris ton manège. Tu veux que tous ici pensent que j'ai renié mes principes, que je me suis joins à toi. C'est pour cette raison qu'il était important que j'apparaisse ce soir à tes côtés n'est-ce pas ? Il faut que les gens voient de leurs propres yeux qu'Harry Potter à tourner le dos à la lumière et tous ceux qui croyait encore en lui pour s'abandonner aux ténèbres »
Soudain, le jeune homme sentit son dos heurter la porte, bloquant ainsi l'accès aux cabinets. Sa respiration se coupa un instant avant de sentir le souffle chaud du mage noir contre ses lèvres.
« Non, Harry. Pas aux ténèbres. Juste à moi » Susurra Voldemort.
Et sans autre forme d'explication, il l'embrassa avec ferveur.
Et dans l'incompréhension la plus totale, Harry lui répondit avec autant d'engouement.
C'était un baiser impulsif, sauvage et impétueux mais aussi terriblement excitant.
Harry se demanda l'espace d'un instant s'il pourrait un jour anticiper les réactions du mage noir ?
Les bras de ce dernier vinrent enserrer fermement sa taille comme s'il craignait qu'il ne lui échappe tandis que sa langue s'introduisit dans sa bouche. Harry ignorait comment ce contact pouvait insuffler une telle chaleur à l'intérieur, une telle passion qui le dévorait entièrement…
Il savait qu'il ne devrait pas agir ainsi, qu'il ne devait pas céder aussi aisément. Mais dès lors que cet homme poser ses mains sur lui, il se perdait complétement…
Collant davantage son corps contre le sien, Voldemort plongea dans le cou du jeune homme, léchant et embrassant la peau douce qui lui était offerte.
Pantelant et fébrile, Harry s'agrippa avec force à la chemise du mage noir. Un bruit sourd martelait à l'intérieur de sa poitrine. Les battements frénétique de son cœur pulsait avec force le sang qui, tel un feu, courait à travers ses veines.
« Je veux que tous ici saches que tu es à moi. Que tu m'appartiens » murmura le mage noir au creux de l'oreille.
Harry s'apprêta à dire quelque chose quand il sentit une morsure au niveau de son lobe. Les seuls sons qui franchirent alors ses lèvres étaient des halètements qu'il tenta, en vain, d'étouffer.
Voldemort sourit, comme s'il savourait une victoire. Voir les traits composant le visage du jeune homme transformé par le plaisir était une sensation savoureuse, mais ce qui était encore mieux, c'était de le ressentir à travers leur lien. Car il savait que toutes ses émotions étaient dirigées uniquement vers lui.
Et il voulait plus…
Alors, doucement, il défit la ceinture du jeune homme et ouvrit son pantalon.
Un éclair de lucidité frappa soudainement Harry.
« Attend…et si quelqu'un essaye d'entrer ? » Articula-t-il à bout de souffle.
La main de Voldemort descendit jusqu'à son entre jambe.
« Ne t'inquiète pas pour ça. Personne n'entrera » Dit le mage noir, sur un ton qui ne laissait place à aucun doute.
Et sur ses mots, ses doigts se posèrent sur le membre fièrement dressé du jeune sorcier.
Immédiatement, Harry rejeta la tête en arrière, manquant au passage de se cogner violement la tête contre la porte sur laquelle il était appuyé. Il dû se mordre la lèvre pour ne pas gémir à haute voix. La seconde main de Voldemort, celle qui n'était pas occupé entre les jambes de son Horcruxe, alla agripper sans douceur ses cheveux.
D'ordinaire, Harry aurait jugé ce geste douloureux, mais dans cette situation cela rendait l'instant encore plus exaltant.
Les mouvements procuraient par Voldemort s'accélèrent tout à coup. La bouche du seigneur des ténèbres était à nouveau sur ses lèvres, les maltraitant sans pitié.
C'était irréel, complétement insolite.
Etaient-ils vraiment en train de faire ça dans les toilettes du manoir Malefoy ? Harry avait conscience que c'était la chose la plus honteuse qu'il n'est jamais faite, pourtant braver l'interdit semblait rendre la sensation encore plus exquise.
A cet instant, la culpabilité semblait un petit prix à payer face au bonheur.
Son dos se cambra alors qu'il arriva en de délicieux spasmes incontrôlables.
L'espace de plusieurs secondes, il se sentit en apesanteur, le sentiment d'être hors du temps plana dans son esprit.
Voldemort s'empara de sa baguette et nettoya le désordre qu'il avait provoqué.
« Rhabille-toi. Il ne faut pas qu'on tarde à regagner la salle » Lui dit-il en se dirigeant vers le lavabo pour se laver les mains. « Une absence trop prolonger pourrait amener certain à se poser des questions »
« Oh et par certain, tu entends qui ? Bellatrix ? » Demanda Harry, en tentant de remettre de l'ordre dans ses vêtements. « J'imagine sans peine la tête qu'elle ferait. Son monde s'écroulerait complétement »
Alors qu'il termina de se sécher les mains, Voldemort s'approcha lentement.
« Je suis sûr que cela te plairais de la voir souffrir »
Harry répondit sans hésitation.
« Evidemment, elle a tué mon parrain. Elle le mérite amplement »
Les doigts du mage noir frôlèrent la joue de son horcruxe humain tout en examinant l'émotion qui se dégageait de son regard vert émeraude.
« Je t'ai donné l'occasion de te venger ce jour-là, au ministère tu te souviens ? Mais tu ne l'as pas saisie »
« Il n'y a pas que la douleur physique pour faire souffrir une personne. L'impact moral est parfois beaucoup plus dévastateur, il suffit seulement de savoir où frapper »
« Comme c'est étrange…de t'entendre t'exprimer ainsi. Mon fragment d'âme aurait-il finalement noirci un peu ton cœur ? »
Un petit sourire illumina le visage du jeune sorcier.
« Je n'ai jamais prétendu être l'icône de la bonté de la bienveillance » Dit-il, en observant intensément la lueur de convoitise qui brillait dans les yeux du seigneur des ténèbres. « Cependant, que les choses soient clairs, je ne serais jamais en accord avec tes opinions. Et toutes les branlettes du monde n'y changerons rien »
A ces mots, Voldemort sourit. D'un sourire beau et authentique.
« Tu serais tellement moins fascinant si tu étais aussi malléable, Harry »
Il fit un geste de la main faisant ouvrir la porte.
« Maintenant, allons rejoindre les autres » Fit-il, en désignant le couloir par lequel ils étaient arrivés.
Ils marchèrent à peine quelques secondes avant d'atteindre de nouveau l'endroit qu'ils avaient quitté plus tôt. Harry pensa, qu'avec un peu de chance, personne ne remarquèrent leur absence mais lorsqu'ils arrivèrent, tous les convives sans exception étaient assis à leurs place respectives. De multiples tables rondes, pouvant contenir huit à dix personnes avaient été aménagées dans une deuxième moitié de la salle afin que les invités puissent s'installer et manger en toute quiétude.
De prés, Harry suivit Voldemort à travers la pièce, dont la démarche et le visage était imperturbable. Le jeune homme pour sa part, réprima une forte envie de rougir. En effet, tous les regards ou presque étaient braqués sur eux et il était fort probable qu'on attendait leur présence pour commencer à servir le repas.
Mais qui oserait le reprocher à Lord Voldemort ? Harry avait beau tendre l'oreille, pas une seule voix ne s'éleva.
Un peu plus en retrait et à une extrémité de la pièce, il remarqua une table rectangulaire positionné face à toutes les autres. Sans savoir pourquoi, le jeune homme eut l'intuition que celle-ci serait celle où il mangerait. Soupçon qui se confirma très rapidement quand le mage noir l'entraîna jusqu'à cette dernière ou deux sièges étaient encore vide.
« Asies-toi » Lui dit Voldemort, d'un ton calme.
Harry obtempéra et sembla soudain se rendre compte qu'une autre silhouette était installée à ses côtés. Il fut soulagé en avisant la personne qui serait à sa gauche durant le restant de cette soirée.
Narcissia Malefoy.
Le jeune sorcier ne lui avait jamais vraiment parlé, il la regarda brièvement tout en prenant place. Elle semblait insensible à ce qui se passait autour d'elle, son regard semblait perdu dans l'immensité de la pièce. Lucius qui était assis à côté de sa femme fit un petit signe au personnel afin que ces derniers commencent à servir. Harry ne serait pas se l'expliquer, mais il ne ressentait aucune amertume envers Narcissia même si c 'était à la fois l'épouse d'un mangemort et la sœur d'une folle meurtrière…
En songeant à Bellatrix Lestrange, celle-ci était fièrement installée à la droite de Voldemort. Harry perçu brièvement son sourire agaçant alors qu'elle échangea une parole avec le mage noir. Il posa ses yeux aléatoirement sur une des fourchettes posées à côté de son assiette et soudain l'envie de la planter dans la main de Lestrange lui traversa l'esprit.
Heureusement pour lui, c'était une pensée fugace qui s'envola aussitôt qu'on apporta les entrées.
Des serveurs et serveuses, charger de lourd plateau déposèrent une à une les assiettes devant chaque convives. Un moment, Harry entendit l'un d'entre eux annoncer solennellement escalope de foie gras aux pommes et pain d'épice perdu.
Harry observa avec stupéfaction le contenu de son plat. Tout était si beau, si raffinée qu'il n'osait toucher le moindre aliment.
Combien d'elfe avaient dû travailler pour parvenir à un résultat aussi spectaculaire ?
Quand ils eurent finis de servir les entrées, le personnel versa le vin qui s'y associait tandis que chacun s'empara de ses couverts pour commencer à manger. L'atmosphère était à présent plongée dans une ambiance musicale. Un coin de de la salle avait été spécialement aménagé pour y accueillir des violonistes, une harpe et un piano à queue.
Harry avisa tout à coup une jeune femme se pencher à ses côtés pour lui remplir généreusement son verre de vin blanc et un autre d'un liquide transparent qu'il jugea être simplement de l'eau. Celle-ci s'éclipsa aussitôt tandis qu'une autre serveuse terminait de servir le seigneur des ténèbres.
« De quel vin s'agit-il ? » Demanda ce dernier en fixant la serveuse qui se redressa pour regarder le mage noir dans les yeux.
« C'est un Graves mon seigneur » Répondit-elle, d'une voix courtoise. « Il a été spécialement sélectionné pour accompagner au mieux votre entrée. J'espère que vous l'apprécierez »
Elle s'inclina légèrement avec élégance avant de regagner ce qui semblait être les cuisines.
Sans porter le verre alcoolisé à ses lèvres, Voldemort l'écarta soigneusement pour se focaliser sur le plat. Harry qui, de son côté, n'avait pas grand appétit, se contenta d'une bouché avant de délaisser complétement son assiette.
N'ayant aucune envie de prendre part aux conversations qui se déroulaient autour de lui, il observa aléatoirement les gens. Rapidement, Harry constata sans surprise qu'il n'en connaissait pas les trois quart quand une tête à première vue familière retint son attention.
Les cheveux couleur platine, le teint pâle et les traits fins. Harry ne pouvait pas le distinguer clairement de là où il se trouvait, mais il était un peu près certain qu'il s'agissait de Drago Malefoy. Il était assis à côté d'un autre garçon de son âge et d'une jeune femme à la tête rousse.
Harry songea qu'il s'était peut-être trop avancé tout à l'heure en pensant qu'il le verrait aux côtés de Pansy Parkinson ?
Etrangement, il se demanda un instant ce que le blond pouvait bien devenir ? Son père lui avait-il trouvé une place de choix dans le monde du travail ? Voyait-il encore ces anciens camarades de Serpentard ? Affichait-il toujours ce sourire à la fois hautain et méprisant ?
Une vive douleur frappa soudainement sa cicatrice et Harry jeta immédiatement un regard à Voldemort pour connaitre l'objet de cette rage soudaine.
Le mage noir était là, le visage galvanisé par une rage sans nom. Ses doigts étaient tellement serrés autour du verre d'eau vide qu'il tenait, que l'objet menaçait d'exploser d'un instant à l'autre. Son regard était projeté sur l'immensité de la salle à la recherche de quelque chose ou de quelqu'un…
« Maître, que se passe-t-il ? » Retentit la voix de Bellatrix.
Voldemort ne répondit pas. Ses yeux étaient maintenant fixés sur un point bien précis. Quoique que l'homme cherchait, il venait de le trouver.
Harry le vit brusquement se lever et poser son regard rougeoyant vers lui.
« Reste ici. Ne bouges pas » Ordonna-t-il.
« Maître, laissez-moi vous accompa… »
« Non » Coupa le mage noir, sans adresser un seul regard à Lestrange. Et sans plus d'explication, il s'éloigna.
Les mangemorts assis à cette même table échangèrent un regard entre eux, emprunt d'interrogation et de stupéfaction. Harry n'était pas plus éclairé sur la situation, bien qu'il puisse ressentir la colère du mage noir comme si c'était la sienne, il n'en comprenait pas la raison.
Autour de lui, personne ne quitta son siège.
La musique continua d'égayer la salle, la plupart des invités n'avaient même pas remarqué l'absence de Voldemort. Ils mangeaient, buvaient et discutaient calmement. Harry ne savait pas pourquoi, mais il avait un mauvais pressentiment. Son inquiétude grandissait au fur et à mesure que les secondes s'écoulèrent.
Il sentit brusquement son esprit vaciller et un décor complétement différent se dresser devant lui.
« Qu'est-ce que tu as fait ? Qu'as-tu mis dans ce verre ? Répond ! »
Sa main était fermement accrochée autour du cou d'une jeune femme qui essayait tant bien que mal de se libérer.
« Je ne sais pas de quoi vous parlez » Gémit-elle.
« MENTEUSE ! Je sais qui tu es ou crois-tu pouvoir tromper Lord Voldemort avec cette apparence ridicule ? Revelio ! »
Le sortilège engloba la jeune femme et peu à peu les traits de son visage, la couleur de sa peau et de ses yeux s'effacèrent pour laisser place à de nouveaux.
Hermione Granger le regarda fièrement et avec sa voix nouvellement retrouver elle déclara :
« Fort heureusement, je n'avais pas besoin de vous tromper avec mon apparence, seulement avec mon esprit. Je vous avais pourtant conseillé le vin, dommage que vous ne l'ayez pas gouté c'était un grand millésime… »
Une vague de fureur et de noirceur s'empara de tout son corps. Hermione fut projeter violement contre le sol blanc et glacial, faisant claquer ses membres. Une grimace de douleur déforma son visage. Elle tenta de se relever mais une force invisible la maintenait à terre.
Des flocons tombèrent dans ses cheveux complétement défaits.
« Tu oses me défier et m'insulter ? Toi une sale sang de bourbe ? Crucio ! »
« Protego ! »
« Stupefix ! »
Le premier sortilège évita à Hermione de connaître une douleur sans nom. Le deuxième, fut évité grâce au bouclier que le mage noir venait d'ériger. Son regard se porta vers les deux silhouettes qui venaient d'émerger à travers la noirceur de la nuit.
Drago Malefoy se tenait à quelques mètres, baguette pointé dans sa direction. La jeune femme qui l'accompagnait tenait la même posture. Le regard qu'elle lui porta transpirait la haine et le mépris.
Un sourire suffisant étira les lèvres de Lord Voldemort alors qu'il l'observa en retour.
« Comme c'est gentil de vous joindre à nous, mademoiselle Weasley… »
Harry inspira profondément alors qu'il revenait dans son propre esprit.
Son cœur s'emballa rapidement dans sa poitrine.
Hermione et Ginny étaient ici. Mais Pourquoi ? Qu'importe. Elles étaient en danger. Sans réfléchir, il se leva d'un bond de sa chaise pour partir à leur recherche, mais Bellatrix Lestrange lui barra la route. Sa baguette était soudainement apparue dans sa main et elle la dirigea droit vers lui.
« Le seigneur des ténèbres vous a demandé de rester là, Potter, alors obéissez ! » Lui dit-elle d'un ton acerbe.
Malheureusement, Harry ne pouvait pas se vanter d'être aussi bien armé. Bellatrix pourrait avoir facilement le dessus, il fallait donc qu'il trouve une parade.
« Je ne crois pas que ayez l'autorisation de poser ne fusse qu'un doigt sur ma personne. Si vous faite quoique ce soit, je lui dirai et il sera très en colère. Vous savez très bien qu'il n'aime pas qu'on touche à ce qui lui appartient »
Les mots eut l'air de déstabiliser Lestrange et à ce moment, Harry su qu'il avait touché un point sensible. Il n'avait aucune idée de ce que Voldmeort avait pu dire à ses mangemorts pour assurer sa protection, mais quoique le mage noir ait dit, il devait maintenant jouer cette carte s'il voulait venir en aide à ses amis.
« Vous vous croyez si important, Potter » Se moqua-t-elle.
« Ne le suis-je pas ? » Osa t-il, en esquissant un sourire digne de Drago Malfoy. « Dans ce cas, pourquoi me garde-t-il si précieusement à ses côtés ? »
Bellatrix ne répondit pas. Comment le pouvait-elle ? Voldemort ne lui avait jamais fait part de ses horcruxes et encore moins du fait qu'il en était un lui-même.
« Maintenant soit vous utilisez cette baguette contre moi, soit vous vous écartez de mon chemin »
L'incertitude brilla dans le regard de Bellatrix Lestrange dont la baguette s'était légèrement baissée.
Et puis quelque chose se passa. Des silhouettes firent tour à tour irruption dans la salle, semant le trouble de cette soirée. Les musiciens cessèrent de jouer tandis qu'un râle de mécontentement s'éleva. Avec stupéfaction, Harry reconnu un à un leurs visages.
kingsley shacklebolt, Aberforth dumbledore, Hestia jones…
Les membres de l'Ordre étaient là.
Immédiatement, les mangemorts réagirent et aussitôt des sorts commencèrent à fuser dans tous les sens. Harry profita de cette diversion pour échapper à la vigilance de Lestrange.
De toute façon, n'ayant pas de baguette ce n'était pas comme s'il était en mesure de prendre part au combat. Il ignorait comment les membres de l'ordre avaient pu entrer au sein du manoir pourtant bien protégé. Mais quelque chose lui disait que cela avait un rapport avait le fait qu'il avait vu plus tôt Drago Malefoy se dresser face à Voldemort et que plus troublant encore, qu'il aidait ses propres amis à combattre le mage noir.
Alors que certains invités, hurlaient et prenaient la fuite complétement paniqué, Harry parvint à se faufiler dans l'immense foule dans l'espoir de quitter la salle au plus vite. Il avait vu à travers les yeux de Voldemort que ce dernier se trouvait à l'extérieur de la demeure. Il devait donc trouver un moyen d'y accéder.
Par chance, il avait entrevu un accès sur les jardins lorsqu'il s'était rendu jusqu'aux cabinets de toilettes. Il emprunta à nouveau le chemin que le mage noir lui avait fait voir et aperçu au loin une des portes fenêtres qui menaient aux extérieurs.
Il courut rapidement jusqu'à celles-ci mais une fois dehors, l'immensité des jardins lui sauta aux yeux.
Le souffle court, son regard voyagea à travers l'obscurité qui camouflait la majeure partie du paysage. En observant plus attentivement, Harry vit au loin sur sa gauche des petites lumières éclatés comme des flash.
Des sortilèges Pensa-t-il.
Et aussitôt, il se dirigea vers eux.
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« Stupéfix ! »
« Expelliarmus ! »
La baguette de Voldemort fouetta les airs, érigeant un bouclier d'argent étincelant pour éviter les deux jets de lumières. Aussitôt il exerça un autre mouvement et autour des trois sorciers, le jardin du manoir sembla prendre vie.
Des racines sortaient du sol pour attraper leurs chevilles, les plantes étaient devenues menaçantes et voraces, les haies qui jalonnaient tel un labyrinthe le jardin se mouvaient pour leur barrer le passage et des objets à l'origine simplement décoratifs s'animaient pour les attaquer.
Le cœur battant et la respiration haletante, Hermione s'immobilisa un instant dans sa course et jeta un coup d'œil à Malefoy qui se tenait à présent à ses côtés.
« Il est beaucoup trop rapide. Aucun de nos maléfices ne l'atteint »
« Où sont les autres ? Les membres de l'ordre ? » Demanda Drago, frénétiquement.
« Ils doivent certainement se battre avec les mangemorts à l'intérieur du manoir »
« Il faut qu'ils viennent nous rejoindre autrement on aura aucune chance de… »
Drago eut tout juste le temps de plonger sur le côté évitant de se faire trancher par la lame d'une statue en pierre.
« Confringo ! »
La forme éclata et des petits cailloux se dispersèrent à plusieurs mètres. Drago regarda Hermione dont la baguette était encore levée vers ce qui restait de la statue.
« Merci » Souffla-t-il en se relevant. « J'ai jamais aimé ces trucs » Dit-il en donnant un grand coup de pieds sur un débris restant.
Ginny apparu tout à coup dans l'angle. Elle était à bout de souffle.
« Attention » S'écrira Hermione.
Une liane s'extirpa d'une haie pour attraper le poignet de Ginny. De sa main libre, celle-ci pointa le bout de sa baguette sur la surface lisse et verdâtre qui s'enroulait autour d'elle.
« Diffindo »
Aussitôt la liane se rompu cependant alors que la jeune fille était sur le point de rejoindre les deux sorciers, un nuage de fumée noir se matérialisa entre eux. Un jet de lumière rouge se précipita vers Ginny qui ne le vit que trop tard et la percuta de plein fouet.
Son corps vola loin derrière et s'écrasa contre un tronc d'arbre. Un bruit fracassant s'éleva et la frêle silhouette de la jeune fille retomba mollement sur le sol neigeux.
Les yeux de Voldemort brillèrent d'une satisfaction malsaine à la vue de ce spectacle et ses lèvres s'étirèrent en un sourire cruel.
« GINNY »
Hermione se précipita en avant pour aider son amie. Elle leva sa baguette pour frapper Voldemort mais ce dernier balaya son maléfice avec une facilité déconcertante comme s'il venait de chasser un insecte. Drago tenta de lui prêter main forte malheureusement pas un seul de ses sorts n'arrêtèrent ou ne ralentirent le mage noir qui semblait intouchable.
« Alors c'est tout ce dont vous êtes capable de faire ? » Demanda la voix glaciale du seigneur des ténèbres. « Pathétique »
Hermione ne s'avoua pas vaincu pour autant, elle pointa fermement sa baguette au pied du mage noir et lança un nouveau sort. La terre trembla légèrement et de puissants anneaux couleur or jaillirent du sol pour se mettre en mouvement autour du mage noir. Ils tournèrent à la vitesse d'une scie circulaire et semblaient tout aussi tranchant et dangereux que pouvait l'être cet instrument.
Pensant avoir le champ libre, Hermione couru vers Ginny. Le répit qu'elle pensait avoir temporairement gagné fut de très courte durée, car les anneaux autour de Voldemort ne cessèrent de s'agrandir, lui laissant plus d'espace. Bientôt, la pression exercée par le mage noir fut tel, que les anneaux explosèrent, créant une onde choque tout autour de lui.
Hermione et Drago positionnèrent leur bras devant leurs visages pour se protéger et quand ils les baissèrent, ils réalisèrent d'une part que le mage noir avait disparu et d'autre part qu'une des haies avait pris feu sous la déflagration.
S'approchant de la silhouette de Ginny, Hermione s'agenouillera à côté d'elle afin de vérifier son pouls. Elle sentit de légères pulsations sous ses deux doigts preuve que la jeune fille était seulement inconsciente. Elle leva sa baguette pour lui prodiguer les soins adéquats, ne se doutant pas au même moment que quelque chose volait vers elle pour lui agripper le cou. En une fraction de seconde, elle fut violement tiré en arrière, lui donnant l'impression d'être à nouveau étranglé. Elle tourna difficilement la tête pour voir Voldemort dont la baguette s'était transformée en une sorte de fouet. Elle porta ses mains à son cou pour tenter de se défaire cette emprise qui l'étouffait peu à peu.
Son visage devenait rouge, l'air commençait à lui manquer. Elle posa ses yeux marrons vers Drago dans l'espoir qu'il puisse l'aidait mais celui-ci était déjà en train de lutter contre des lianes qui bloquait ses bras et ses chevilles.
« Quel dommage que je ne puisse pas te tuer » Glissa Voldemort au-dessus d'elle. « Mais je peux quand même te faire souffrir »
La pression autour de son cou disparu et fut très vite remplacer par une autre forme de douleur.
Le cri d'Hermione déchira l'atmosphère. Elle avait l'impression que ses organes étaient en train de se déchiqueter de l'intérieur. Jamais elle n'avait ressenti une telle souffrance. C'était inimaginable. Des larmes perlèrent aux coins de ses yeux et tout comme elle était venue, la douleur disparue subitement.
« Je vais t'apprendre à avoir plus de respect envers ton seigneur. Mais d'abord, je vais m'occuper des traîtres »
Voldemort se détourna d'Hermione qui n'avait même plus la force de se relever. Il s'avança lentement vers Drago et d'un mouvement fit disparaître les liens qui entravaient ses mouvements.
« Eh bien Drago, qu'attend tu pour t'agenouiller devant ton maître ? Dépêche-toi »
Le jeune homme ne bougea pas.
Pour la première fois depuis que Drago était devenu mangemort, il ne baissa pas les yeux, ne ploya pas le genou et ne trembla pas.
« Non » Dit-il, simplement.
La neige continuait de tomber en petit flocons, une bourraque de vent glacial s'éleva.
« Non ? » Répéta Voldemort, en faisant tournoyer sa baguette entre ses doigts. « Les Malefoy sont vraiment ma plus grande déception. Quelle dommage de perdre un sang si pure…»
Drago ne répondit pas. Ses doigts étaient étroitement serrés autour de sa baguette.
« J'ai fait un serment avec Harry Potter. Je me suis engagé à ne tuer aucun de ses précieux amis. Mais tu n'es pas un de ses amis, par conséquent…AVADA KE.. »
« NON ! »
Voldemort tourna la tête pour apercevoir son Horcruxe humain courant vers eux. D'emblée, le jeune homme s'interposa entre lui et Drago Malefoy.
Il plissa les yeux pour regarder Hermione qui se redressa sur les coudes pour lui accorder un petit sourire rempli de soulagement. L'état physique de son amie lui transperça le cœur. Il jeta un regard furieux en direction du mage noir qui déclara immédiatement.
« Ils m'ont attaqué, je n'ai fait que me défendre »
« Je l'ai entendu crier de douleur. Tu as une étrange façon de te défendre » Répondit Harry.
« Eh bien, peut-être que cette méthode dissuadera tes amis la prochaine fois qu'ils penseront pouvoir me défier impunément. Maintenant, écarte toi, j'ai une affaire à régler avec Drago »
Harry ne bougea pas. Il était partagé entre le fait de se ruer auprès d'Hermione et Ginny pour leur venir en aide ou de tenter de sauver la vie de Drago Malefoy. Car nul doute que s'il s'écartait, Voldemort n'aurait pitié et l'anéantirait sur le champ.
Et puis, dans un accès aussi soudain, qu'inattendu, Drago agrippa le bras d'Harry Potter pour le tirer légèrement en arrière. Son torse vint se plaquer contre le dos du jeune homme tandis que la pointe de sa baguette appuya contre son cou. Harry était plongé dans la confusion la plus total.
« Que penses-tu faire ? » Vociféra Voldemort.
« Baissez votre baguette » Fit Drago, l'air plus déterminé que jamais.
« Ou quoi ? Tu vas le tuer ? » Lui dit le mage noir. « Allons, nous savons tous les deux que tu en es incapable »
« Vous l'avez dit vous-même, Harry Potter n'est pas mon ami. Par ailleurs, je ne vois pas ce que j'ai à perdre étant donné que vous étiez sur le point de me lancer le sortilège de mort. On ne peut pas dire la même chose de vous en revanche. Oui, nous savons à quelle point la vie de Potter est précieuse »
Le regard de Voldemort était rempli d'une haine incommensurable. Sa baguette toujours levé n'attendait que ses mots, qu'une attention pour donner au jeune homme ce qu'il méritait. Mais c'était trop risqué. Harry était bien trop proche de ce misérable.
« Si tu le laisses partir, je t'accorderai la vie sauve »
Derrière lui, Harry entendit distinctement le blond pouffer.
« Non, je sais pertinemment que vous ne le ferez pas. Vous n'épargnez pas les traîtres, jamais. Laissez votre baguette tomber à vos pieds »
Mais Voldemort n'en fit rien. Drago sentit sa patience s'amoindrir et sa crédibilité mise à l'épreuve.
« Très bien. Crucio ! »
Un cri déchirant s'échappa de la gorge d'Harry qui lutta pour rester debout. Il n'arrivait pas à croire que Drago Malefoy puisse le traiter ainsi. Ils n'étaient pas amis certes, mais il n'aurait pas cru le blondinet aussi cruel. Pourquoi Hermione et Ginny s'étaient-elle acoquinées avec lui ?
Le visage du seigneur des ténèbres avait du mal à demeurer impassible. Il n'aurait jamais cru que voir Harry Potter dans la douleur puisse lui procurer une telle déchirure à l'intérieur
Quand le sortilège fut interrompu, Harry regarda Voldemort sachant que ce dernier pouvait ressentir ses émotions, et à l'instant même, percevoir sa souffrance.
« Est-ce que je dois faire une autre démonstration ? » Fit Drago. « On peut-être essayer de lui arracher un cri plus strident la prochaine fois. J'ai souvenir que vous aimiez ça, mon seigneur »
L'aura de Voldemort était saturée de colère et d'une haine absolue. Il regarda une nouvelle fois en direction de son Horcruxe humain tandis que Drago jeta un bref regard vers Hermione, espérant que celle-ci avait compris ses véritables attentions.
Contre toute attente, le mage noir baissa lentement sa baguette. Une once d'hésitation sembla persistait avant qu'il ne la laisse complétement tomber. Au même moment, plusieurs Auror firent irruption autour d'eux. Drago poussa Harry sur le côté sachant qu'il serait pris pour cible et cria vers Hermione :
« MAINTENANT »
Aussitôt, la jeune femme remua les lèvres, alors qu'un jet de lumière quitta sa baguette pour se précipiter vers le mage noir. Elle ouvrit le creux de sa deuxième main, mettant en évidence le médaillon de Serpentard qu'elle avait plus tôt récupérer dans sa poche.
Au même moment, Voldemort tendit le bras pour récupérer sa baguette qui s'envola jusqu'à lui et la pointa sans hésitation sur Drago Malefoy.
« AVADA KEDEVRA »
Le jeune homme sentit son cœur rater un battement et son visage perdit le peu de couleur qui lui restait.
L'espace d'une seconde, Drago se demanda si la mort serait douloureuse ? Ou si tout simplement, il cesserait de ressentir quoique ce soit ?
Son âme et sa conscience seraient-elle transporter sur un autre plan d'existence ?
Ses parents seraient-ils tuer aux aussi ?
Autant de question auxquelles Drago Malefoy ne trouva de réponse. Car la jolie lumière verte et pourtant meurtrière de l'Avada Kedavra ne vînt jamais.
Il regarda le seigneur des ténèbres et pour la première fois, il put y lire une expression bien précise sur son visage.
La peur.
Après ça, tout s'enchaîna rapidement. Les aurors lancèrent des sortilèges de désarmement, ignorant que c'était complétement inutile maintenant que toute magie avait quitté le corps du mage noir.
Harry vit une multitude de lumières le heurter, jusqu'à le faire tomber à genou. Cette vision le fit bouillir de rage et il se releva pour s'avancer vers la silhouette du seigneur des ténèbres.
« ARRETEZ ! STOP ! » S'écria-t-il, à l'adresse des Aurors.
Il entendit quelques-uns d'entre eux s'exclamer de surprise.
« C'EST HARRY POTTER ! »
« ARRETEZ »
Alors qu'il était à moins d'un mètre de Lord Voldemort, une horrible sensation le frappa dans le dos. Un instant, il crut qu'on venait de le poignarder, tant la douleur semblait précise et localisée. A son tour, il tomba à genou. Les images autour de lui devinrent flou. Il leva les yeux vers le mage noir pour voir ce dernier s'écrouler complétement.
Ensuite, il sombra dans une profonde noirceur.
A Suivre...
Ouf...ce chapitre était particulièrement long.
N'hésitez pas à me donner votre sentiment, c'est toujours un plaisir de lire vos impressions et merci pour vos nombreux commentaires qui m'encouragent à poursuivre cette fabuleuse aventure !
Je suis extrêmement touché que vous appréciez toujours autant mon travail en dépit du temps plutôt long de parution et des fautes qui jalonnent les chapitres. Cette histoire est extrêmement importante pour moi et pouvoir la partager avec vous lecteurs me procure un immense bonheur.
Alors encore une fois et pourquoi pas cent fois, merci !
Je vous dis à bientôt !
Delicate Doll
