« Mon troisième oeil voit derrière votre visage une âme troublée. Et j'ai le regret de vous dire que vos inquiétudes ne sont pas sans fondement. Je vois des moments difficiles qui vous attendent, hélas… très difficiles… » Trelawney sibylle extrait d'Harry potter et la coupe de feu.

Chapitre 28 :

Au moment où Harry ouvrit les yeux tandis qu'il reprenait conscience avec la réalité, il réalisa qu'il n'était pas dans sa chambre, ou du moins dans cette pièce dans laquelle il s'était habitué à se coucher et à dormir près du seigneur des ténèbres…

Voldemort…

Cette lueur d'effroi qu'il avait saisie dans son regard et l'image de son corps s'effondrant sous le poids des maléfices lancés par les Aurors, le frappèrent en pleine poitrine.

Il se souvînt également avoir était lui-même touché. Mais par quoi ? Par qui ?

« Tu es enfin réveillé » S'éleva une voix qu'il n'avait pas entendue depuis plusieurs mois et qui, pourtant, était parfaitement reconnaissable.

Harry tourna lentement la tête et posa ses yeux, dont la vision était redevenue flou sur son meilleur ami.

« Ron » Souffla-t-il, d'une voix enrouée. « Ou est-ce que je suis ? »

Ce dernier s'approcha lentement, permettant ainsi à Harry de mieux distinguer les traits de son visage.

« Tu es à l'hôpital Sainte Mangouste. Les Aurors t'ont amené ici »

Il avait beau essayé de se souvenir, mais il ne se rappelait de rien c'était le noir complet après que…

« Oh Merlin. Et Hermione et Ginny comment vont-elles ? » Demanda-t-il, précipitamment.

« Elles vont bien, rassures-toi. Et toi, comment tu te sens ? »

Harry s'appuya sur ses mains de façon à se mettre en position assise.

« J'ai l'impression qu'un troupeau d'Hipprogriffe m'ait passé dessus » Répondit-il.

Ron émit un petit rire.

« Les sortilèges de Kingsley peuvent être particulièrement désagréables. Mais ne t'inquiète pas, ils t'ont donné de quoi te remettre sur pieds »

« Alors…c'est Kingsley qui m'a mis dans cet état » Dit Harry, d'un air consterné.

Soudain, le jeune homme sentit un malaise planer sur le visage de Ron.

« Ecoute Harry, d'après ce que j'ai compris, il n'a pas vraiment eut le choix. Tu étais un peu…incontrôlable et crois bien que personne ne te juge. On ne peut pas imaginer ce que tu as dû endurer ces derniers mois avec ce monstre. En tout cas, on a souvent pensé à toi et je suis content que le plan est fonctionné…»

« Le plan ? » Fit le jeune homme, en tentant d'assimiler les paroles du rouquin.

C'est alors que Ron lui expliqua tout, étape par étape.

L'intervention de Drago Malefoy et sa nouvelle allégeance, le portrait de Severus Rogue, l'histoire de Morgane la fée, le pacte avec Rita Skeeter…

« Malefoy, il m'a lancé un Doloris » Murmura tout à coup Harry, d'un ton amer. Son corps n'avait pas oublié la douleur, son esprit non plus d'ailleurs.

« Je sais » Admit le roux. « Hermione m'a raconté ce qui s'est passé. Ils n'arrivaient pas à désarmer Tu sais qui pour lui lancer le sort dont je t'ai parlé. Alors quand tu es arrivé, sachant que tu portes un fragment de son âme, Malefoy a décidé de t'utiliser pour l'obliger à poser sa baguette et ainsi leur donner une chance » Expliqua le garçon.

Harry semblait en pleine réflexion. A dire vrai, il ne savait pas quelle réaction adoptée. Il se sentait profondément confus face aux révélations de Ron.

Finalement, tous ce qu'il trouva à dire c'est…

« Donc, Malefoy sait que je suis un Horcruxe »

Ce n'était pas une question, plus une prise de conscience.

« Oui » répondit simplement son ami. « Nous l'avons également dit aux membres de l'ordre. Hermione à suggérer que c'était surement la raison pour laquelle Tu sais qui ne t'avais pas tué lors de la grande bataille à Poudlard. Mais nous n'avions aucune certitude et personne ne savait si tu étais même encore en vie jusqu'à ce qu'on reçoive une de tes lettres. Seulement là encore, on ne pouvait pas être absolument certain qu'il ne s'agissait pas d'un leurre »

Ron posa les yeux sur son meilleur ami dont le regard était rempli d'un vide qu'il ne lui connaissait pas. Il supposa que ce dernier devait être épuisé, il suggéra alors en posant une main sur son épaule :

« Je peux revenir plus tard, si tu veux ? Tu as encore besoin de te reposer »

« Elle avait raison » Coupa Harry, en ignorant la dernière phrase du rouquin. « Hermione avait raison. Voldemort a tout découvert par le biais de notre lien au moment où j'ai regardé les souvenirs de Rogue à travers la pensine. A ce moment-là, il n'était plus question pour lui de m'ôter la vie, bien au contraire. Mais il voulait être certain que je ne me sacrifie pas pour détruire le fragment d'âme à l'intérieur de moi. Alors nous avons fait un serment inviolable. Il savait qu'en me garantissant votre vie contre celle de son Horcruxe, j'accepterai son offre. Et c'est ce que j'ai fait »

« Hey, tu n'as rien à te reprocher, mon pote. J'espère qu'il ne t'a pas…torturé ou un ou autre truc fou dans ce genre… » Dit Ron, qui ne savait pas comment abordé ce sujet délicat. « Les médecins ont dis que tu n'avais aucune séquelle hormis le contre coup du sort de Kingsley et bien sûr le Doloris de Malefoy »

« Non, Ron. Je n'ai pas été torturé. Malgré tout le mépris et la haine que Voldemort avait à mon encontre, il était important pour lui de prendre soin de moi. Je possède un fragment de son âme, même le plus grand mage noir de tous les temps sait que ce n'est pas un détail à prendre à la légère, surtout quand nous avons détruit la plupart d'entre eux »

Ron esquissa un léger sourire en rependant à une conversation qu'il avait eu avec sa petite amie quelques mois plus tôt.

« C'est drôle, Hermione avait pensé qu'il le ferait. J'ai trouvé l'idée absurde sur le moment, mais comme d'habitude, elle est d'une perspicacité sans faille. Enfin, je ne t'apprends rien, tu la connais…Elle devait être le prochain tour de garde, mais je vais prévenir tout le monde que tu es réveillé. Attend toi à avoir très bientôt de la compagnie »

Harry tiqua sur un détail dans la phrase de son ami.

« Comment ça le prochain tour de garde ? Je suis inconscient depuis combien de temps ? » Demanda-t-il.

« Un peu prés cinq jours. Je sais qu'on t'a donné des potions pour que tu puisses dormir et qu'on t'a également examiné pour savoir si tu étais en bonne santé. Personne ne savait à quoi s'attendre après que tu sois partis aussi longtemps »

Harry se contenta d'acquiescer. Cette situation l'agaçait fortement mais il ne voulait pas blâmer Ron. Il n'y était pour rien.

« Je reviens, je vais prévenir les autres »

« Attend, Ron. Est-ce que tu peux me donner de l'eau s'il te plaît ? Je suis mort de soif »

« Je vais demander à une infirmière de te ramener ça » Répondit ce dernier.

« Non, pas la peine de déranger qui se soit. Tu n'as qu'a transformé un de ces truc en verre et le remplir d'eau ce sera plus rapide » Dit Harry, en désignant un des objets qui jonchait la pièce.

Tout à coup, une ombre passa sur le visage de Ron. Voyant son meilleur ami demeurer immobile, Harry demanda d'un ton léger.

« Ne me dis pas que tu as oublié la formule ? » Plaisanta-t-il.

Ron avait étrangement pâlit et Harry sentit une once inquiétude monter en lui.

« Non, je connais la formule » Répondit son ami.

« Qu'est-ce qui ne vas pas alors ? Tu as oublié ta baguette ? »

« Non, ce n'est ça. Tu te rappel tout à l'heure je t'ai parlé de la potion que nous avons dû fabriquer ? »

Harry acquiesça silencieusement.

« Pour être certain qu'elle fonctionnerait, nous avons été obligés de la tester. Pour cela, on a tiré au sort et j'ai été désigné. La potion a eut l'effet que nous attendions, mais pour le moment elle est irréversible »

Le cœur d'Harry manqua un battement. Il avait trop peur de comprendre ce que cela signifiait.

« Tu…tu veux dire que… »

« Je ne peux plus faire de magie, Harry »

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Comme l'avait présagé Ron, Harry reçu rapidement des visites.

Ginny était arrivé la première en compagnie de ses parents et Harry fut immédiatement heureux de constater qu'elle se portait pour le mieux. Les blessures qu'elle avait subi au manoir Malefoy avaient toutes étaient pansées et grâce au soutien de sa famille la jeune fille avait retrouvé force et vigueur.

Hermione les rejoignit quelques minutes plus tard, accompagné de Luna et de Neuville.

Chacun exprima son bonheur de le revoir et Harry ne put qu'en être ému. Au cours de leurs conversations, il appréhenda le moment où il devrait parler de la vie qu'il avait mené loin d'eux et du temps qu'il avait passé en compagnie de Voldemort.

Fort heureusement, personne n'aborda le sujet, au grand soulagement du jeune homme qui faisait de son mieux pour initier des conversations moins délicates.

Au bout d'un moment, l'infirmière entra dans la chambre pour leur signifier gentiment que le temps des visites devait toucher à sa fin. A contre cœur, ses amis et ses proches quittèrent un à un la pièce, lui souhaitant le meilleur des rétablissements.

La dernière personne à s'approcher pour lui dire au revoir était Hermione. Alors qu'elle était à quelques centimètres de son lit, il vit la jeune femme plongé la main dans sa poche pour en ressortir un objet.

Des lunettes.

« Tiens, je crois que tu y verra mieux comme ça »

Harry tendit la main pour s'en saisir, tandis qu'une question lui brûlait les lèvres.

« Ce sont les miennes ? Ou les as-tu trouvées ? »

« En fait, c'est Kingsley qui me les a remises. Vodemort les avait sur lui d'après ce qu'il m'a dit »

Harry ne répondit pas. Il se souvenait que le mage noir les avait récupérées avant qu'ils ne partent pour le manoir Malefoy.

Il les plaça d'emblée sur son nez et le monde qu'il l'entourait devînt tout à coup beaucoup plus net.

« Merci » Dit-il à l'adresse de son amie.

Un détail qui jusque-là était passé inaperçu, lui sauta tout à coup aux yeux. Hermione avait une grande marque rouge dessiné au niveau de son cou, comme si quelqu'un avait tenté de l'étrangler à l'aide d'une corde.

« D'après les infirmières, elle va s'estomper d'elle-même au bout de plusieurs jours » Dit Hermione en remarquant le regard troublé de son ami. « Ils m'ont quand même donné une pommade »

« Est-ce que…est ce que c'est lui qui t'a fait ça ? » Ne put s'empêcher de demander Harry.

La jeune femme acquiesça lentement.

« Il était vraiment très en colère. Je crois bien qu'il nous aurait tous tué si tu n'étais pas arrivé. D'ailleurs, pour ce qui de Drago tu sais… »

« Ron m'a déjà tout expliqué et je comprends. Je vais juste avoir besoin d'un peu de temps pour assimiler certaines choses »

« Bien sûr. Prends tout le temps que tu veux, Harry. Mais surtout prend soin de toi. D'accord ? Je te dis à plus tard »

Elle lui sourit une dernière fois avant de quitter à son tour la chambre.

Le silence s'était installé.

Harry jeta un coup d'œil autour de lui et son regard s'arrêta sur une table située au font sur la gauche, près de la fenêtre où perçait encore la lumière du jour. Il quitta son lit pour s'en approcher et remarqua une quantité de cartes, de friandises et de cadeaux laissés à son attention.

Il y avait un livre intitulé « Sorts et enchantements indispensables pour tenir parfaitement votre maison ». Harry sourit et devina sans peine que ce présent devait être d'Hermione. Ses yeux se posèrent ensuite sur une boule à neige dont l'intérieur était une parfaite reproduction du château de Poudlard en hiver. Il n'y avait pas besoin d'exercer de mouvement pour que la neige s'agite, grâce à la magie, cela se faisait tout seul.

Le cadeau suivant était un vif d'or, posé sur un socle. Mais il ne s'agissait pas de n'importe quelle vif d'or. Le jeune homme le prit entre ses doigts et voyant l'inscription « je m'ouvre au terme » sur la surface lisse dorée, un petit sourire apparut sur ses lèvres. Ceci devait certainement être l'œuvre de Ron. A quelques centimètres de l'objet, il remarqua également une plume et un encrier situé dans une boite en bois. La plume était vraiment magnifique, songea Harry. La couleur oscillait entre le roux et le jaune, ce qui lui fit immédiatement pensé à sa chouette.

Et tout à coup le cœur d'Harry s'accéléra.

Hope

Elle était restée sur l'île, toute seule depuis des jours.

Pourquoi n'avait-il pas pensé plus tôt à elle ? Comment allait-il la retrouver ? Il ne savait même pas ou se situait précisément cette maudite île ?

Subitement une horrible pensée l'assaillit.

Et s'il ne retrouvait plus jamais Hope ? Le pauvre animal ne pourrait jamais parcourir une distance aussi longue pour le rejoindre et surtout sans risquer l'épuisement. Penserait-elle qu'il l'avait abandonné ? S'en sortirait-elle livré complétement à elle-même ?

Non, pas question que je la laisse. Se dit-il. J'ai déjà perdu Hedwige, pas question que cela se reproduise.

Mais qu'est-ce que je peux faire ?

C'est dans la peur et la panique qu'une idée lui vînt.

Leina.

« C'est ça ! Leina ! Leina ! » Cria-t-il à haute voix.

Rien.

Harry sentit cette lueur d'espoir s'éteindre comme une petite flamme qu'on étoufferait.

Et puis…

Crack.

Le visage de l'elfe apparut et Harry ne fut jamais plus heureux que de le voir.

« Monsieur Potter »

« Oh Leina. Tu m'as entendu »

« Bien sûr, monsieur. Je suis toujours très attentif à vos appels »

Harry s'approcha de la petite créature et se mit à sa hauteur.

« Leina. Est-ce que tu es au courant de ce qui s'est passé ? »

« Oui, monsieur Potter. Leina sait que son maître a été fait prisonnier et que sa magie lui a été ôté. Mais comme il lui avait ordonné, Leina continuera de veiller sur Harry Potter et de le servir au mieux » Lui assura-t-elle d'une voix indéfectible.

« Je n'obligerai jamais un elfe de maison à me servir si tel n'est pas son souhait tu sais »

L'once d'une hésitation ne passa même pas sur le visage de la petite créature.

« Mais c'est ce que je souhaite, Harry Potter »

Celui-ci se releva lentement et plongea son regard vert émeraude dans les yeux bleus immenses de l'elfe qui brillaient d'une fidélité absolue.

« Très bien. J'ai quelque chose à te demander. Est-ce que tu as vu Hope ? »

« Elle est venu chaque matin, mais comme vous n'étiez pas là, Elle est repartit »

« La prochaine fois qu'elle viendra je voudrais que tu la ramène, s'il te plait »

« Dois-je l'amener ici ? »

« Non, pas à l'hôpital. Tu iras à Londres, au 12 square Grimmauld. C'est une ancienne demeure qui appartenait à la famille Black. Là-bas, tu rencontreras un elfe du nom de Kreattur. Explique-lui que tu viens de ma part » Fit Harry.

« Leina va se mettre immédiatement à la recherche de votre familier, monsieur Potter. Dois-je également faire de même pour celui du maître ? » Demanda-t-elle.

Harry mit un instant à comprendre le sens de cette question.

« Tu veux parler de Nagini ? »

« Oui, monsieur. Elle est également venue mais ne voyant pas le maître revenir, elle a fini par quitter la maison elle aussi. J'ai bien tenté de lui expliquer la situation, malheureusement mes pouvoirs ne me permette pas de communiquer en Fouchelangue. Voulez-vous que je la retrouve et que je l'apporte ainsi que votre animal au 12 square Grimmauld ? »

Plissa un instant les yeux, Harry prit quelques secondes de réflexion.

Nagini pouvait très bien se débrouiller et survivre par elle-même, sur ce point il n'avait aucun doute. Pourtant, pour une raison qui lui échappait, l'idée de la laisser complétement seule sur cette île le dérangeait.

Etait-ce le fragment d'âme contenu à l'intérieur de lui qui le poussait à agir de la sorte ? Peut-être était-ce parce que lui et Nagini partageait tous deux une part de l'âme du seigneur des ténèbres ? Ou bien était-ce simplement parce que Voldmeort était réellement attaché à Nagini et qu'il ne voulait pas que l'homme perde le seul être qu'il ait jamais affectionné ?

Si tu accueilles cet animal chez toi, c'est une forme de trahison susurra une petite voix dans son esprit.

Ils ne comprendront pas. Personne ne comprendra.

Harry regarda de nouveau Leina et soupira sachant d'ores et déjà qu'il allait faire une chose dans laquelle il excellait parfaitement.

Prendre une décision stupide.

« Retrouve là et ramène là au manoir des Black. Si je ne suis pas présent quand tu l'amèneras, dis à Kreattur de la cacher et de ne révéler sa présence à personne. Cela doit rester secret. Tu as compris ? »

« Oui, monsieur Potter »

Leina s'inclina légèrement et disparut dans un nouveau craquement.

Harry ferma momentanément les paupières et respira.

Pourvu que je ne me trompe pas.

Lorsqu'il rouvrit les yeux, son regard tomba sur une petite pile de papier.

Harry savait ce que c'était.

Le Daily Prophet

Sans réfléchir, il s'en empara, s'installa sans sur son lit d'hôpital et commerça lire.

Il y avait deux journaux, celui qu'il tenait était daté du 01 janvier, soit lendemain de la soirée au manoir Malefoy. Le titre inscrit en grandes lettres était sans appel.

LE SEIGNEUR DES TENEBRES EST TOMBE

Juste en dessous, il y avait une photo, mais on ne voyait pas Voldemort, seulement quelques membres de l'ordre.

Dans ce premier article Rita Skeeter raconta comme elle savait bien le faire comment le plus grand mage noir de tous les temps avait été fait prisonnier. Elle expliqua de quelle façon, en dépit du nouveau régime imposé, l'ordre du Phoenix avait pu survivre et continuer à lutter en secret. Parallèlement, elle détailla le plan soigneusement élaboré par quatre adolescents qui n'étaient autres qu'Hermione, Ron, Ginny et Drago.

Un peu plus bas et comme elle l'avait souligné en citant le nom de Drago, elle en profita pour écrire un paragraphe entier consacré à la famille Malefoy. Bien qu'il parcourut rapidement cette partie, Harry avait été subjugué d'y lire les confessions de ces derniers. Lucius et Narcissia avouaient au grand public leur regret d'avoir autrefois suivis les idéaux du mage noir et que leur loyauté envers le sorcier ne résultait que de la pression et de la peur dans laquelle ils vivaient un peu plus chaque jour.

Aujourd'hui, ils étaient fiers de dire que leur fils avait eu le courage de se battre pour honorer ses principes et libérer sa famille de l'oppression dans laquelle ils étaient plongés. Harry ignorait si chaque mot couché sur le papier était vraiment sortis de la bouche de Lucius et Narcissia ou si, comme à son habitude, Rita Skeeter avait laissé sa plume baladeuse s'exprimer à leur place. Ce qu'il en ressortait c'est que les Malefoy avaient été gracié tandis que les autres mangemorts, ceux qui avaient pu être arrêtés par les Aurors ce soir-là au manoir, étaient en attente d'un procès.

Le ministère quand à lui, avec à sa tête Kingsley Shacklebolt récemment élut nouveau ministre de la magie, prenait toutes les mesures pour qu'on mette la main sur les mangemorts qui étaient parvenus à s'échapper. Harry appris de cette façon, que Bellatrix Lestrange faisait partie du lot, à son plus grand regret. L'article continuait ainsi, dévoilant une liste de sorciers activement recherchés et demandant à la population d'être attentif et de coopérer avec le corps ministériel.

Et puis, Rita Skeeter parla finalement de lui.

Le garçon qui a survécu.

Elle écrivit comment le jour de la grande bataille de Poudlard il fut kidnappé pour être retenu dans un endroit secret que seul le seigneur des ténèbres connaissait. Harry s'attendait à voir surgir la vérité sur les raisons qui avait amené Voldemort à le garder en vie plutôt que de le tuer comme il l'avait toujours revendiqué. Mais pas un seul instant, le sujet des Horcruxes fut abordé. Harry savait que la plupart des informations que Rita Skeeter avait eu en sa possession étaient issus de ses amis. Ron lui avait expliqué pourquoi ils en étaient arrivés à une telle extrémité. Pourtant, il semblerait que certaines informations avaient été intentionnellement omises.

Pour le protéger sans doute.

Finalement, la journaliste expliqua simplement qu'il y avait un enjeu beaucoup plus important à garder l'élu vivant. Le seigneur des ténèbres avait la ferme intention de le rallier à sa cause et de l'utiliser pour convaincre les derniers résistants de baisser les armes.

Il n'y avait pas que du faux dans ce qui était dit et même si ce n'était qu'une partie de la vérité, la population sorcière s'en contenterait.

..Harry Potter repose aujourd'hui à l'hôpital Sainte Mangouste où il subit de nombreux examens afin d'évaluer son état physique mais aussi psychologique. Il faut s'attendre après plusieurs mois passé auprès d'un sorcier fou, que le garçon qui a survécu n'est subit de graves traumatismes qui seront très certainement irréversibles…

Sale garce !

Harry jeta le journal qui s'achevait sur ces dernières lignes.

Sans attendre, il s'empara de l'autre publié deux jours plus tôt. Là encore le titre était frappant.

Toute la Vérité et rien que la Vérité sur le passé du plus grand mage noir de tous les temps !

C'est ainsi que Rita Skeeter leva le voile sur la véritable identité de Lord Voldemort.

Elle commença par le commencement. Ses parents. Une sorcière et un moldu.

Aucun détail ne fut épargné. La façon dont Merope Gaunt avait séduit Tom Jedusor Senior, le fait qu'elle était tombé enceinte et qu'il l'a quitta après avoir réalisé qu'il était victime d'un envoutement. L'accouchement à l'orphelina de Stockwell, et puis la mort de cette dernière qui avait formulé un seul souhait.

Que son fils porte le même nom que son père et celui de son grand père.

Tom Elvis Jedusor.

Un nom qui mit dans un certain ordre formerait un jour :

Je Suis Lord Voldemort

L'article se poursuivit sur la scolarité du mage noir.

La journaliste dépeignit Tom Jedusor comme un étudiant modèle et brillant, du moins c'était l'avis de tous les professeurs de Poudlard. Mais derrière cette facette angélique, se cachait déjà un meurtrier qui, à peine entamé sa seconde année à Poudlard avait trouvé et ouvert la chambre des secrets.

Harry survola cette partie de l'article ou Rita Skeeter expliqua ce qu'était la chambre des secrets, ce qu'elle renfermait et le drame atroce qui s'était produit bien des années auparavant lorsque le basilic tua une étudiante de l'école. La journaliste prit même le temps de revenir sur sa seconde année lorsque pour la deuxième fois, la chambre avait été ouverte et le coupable enfin démasqué.

Oui, à cette époque, Tom Jedusor nourrissait déjà de grand projet, mais outre la volonté de débarrasser le monde sorcier des nées moldus, le jeune homme détenait une ambition encore plus grande et démesurée.

Celle de vaincre la mort.

C'est pourquoi il créa les Horcruxes, un petit objet dans lequel il enfermerait un morceau de son âme afin que, même si son corps devait être détruit, il continuerait à exister. Mais il était trop risqué d'en créer seulement un, alors il décida d'en faire sept, car sept était un chiffre puissant et symbolique.

Le journal, le médaillon, la bague, la coupe, le diadème, Nagini et le septième morceau qui résidait en lui-même...

Au fur et à mesure que les mots glissaient sous son regard, Harry s'attendait à voir son nom surgir de la liste, mais une fois encore son implication fut passée sous silence.

Rita Skeeter s'employa ensuite à décrire comment chaque objet, fruit d'un meurtre, avait été réalisé.

Les lecteurs apprirent de cette façon que le seigneur des ténèbres s'était servi de la mort de la pauvre Myrtle Warren pour créer son tout premier Horcruxe, qu'il avait tué son propre père et ses grands-parents. Qu'il avait tout manigancé pour se débarrasser d'Hepzibah Smith et ainsi récupérer le médaillon de Salazar Serpentard et la coupe d'Helga poufsoufle, qu'il avait tué un vagabon moldu et un paysan albanais pour créer deux nouveaux Horcruxes et que Bertha Jorkins fut la dernière pièce du puzzle dans sa quête de séparer son âme en sept morceaux.

Aujourd'hui, le seigneur des ténèbres ne possède plus qu'un seul et unique Horcruxe, dernier gage de son immortalité. Des discutions sont actuellement ouverte au ministère pour déterminer quel sera la condamnation du mage noir au regard des meurtres et des atrocités commises.

Bien entendu, l'opinion publique réclame une mise à mort mais comment tuer un homme qui ne peut mourir ?

Voilà une affaire sur laquelle notre nouveau ministre, Kingsley Shacklebolt risque fort de se casser les dents.

Harry replia le journal et le laissa sur le côté.

Toutes ses pensées étaient à présent tournées vers Voldemort. Que faisait-il ? Comment se sentait-il ? Allait-on l'interroger pour savoir où était Nagini ? Allait-il être torturé ?

Non, jamais Kingsley n'autoriserait la torture.

Il ne le ferait pas, n'est-ce pas ?

Il s'allongea sur le lit, son regard voyagea vers la fenêtre. Le soleil avait disparu à l'horizon et désormais le ciel arboré une jolie teinte orangé. Harry se remémora toutes ses fois où il avait admiré le coucher du soleil alors qu'il était sur la plage, le bruit des vagues résonant à ses oreilles comme un chant doux et apaisant.

Comme il avait détesté cette île.

Et comme elle lui manquait à présent.

0°0°0°0°0HPHPHPHP0°0°0°0°0

Ses yeux se portèrent sur l'immense façade que représentait l'ancienne demeure des Black.

Lentement, Harry se dirigea vers le perron qui conduisait à la vieille porte d'entrée qu'il poussa sans difficulté pour pénétrer à l'intérieur.

Etrangement, la maison lui semblait encore plus sombre et lugubre qu'elle ne l'était auparavant.

C'est sûr comparé au chalet douillet près de la plage…

Harry secoua la tête chassant ce genre d'idée de son esprit et avança en direction de la cuisine. Finalement, les infirmières l'avaient laissé sortir le lendemain. Harry avait prévenu ses amis qu'il comptait désormais s'installer au 12 square Grimmauld. Il avait bien l'intention de restaurer chaque pièce et d'aménager une décoration plus à son goût.

En arrivant dans la pièce, il vit kreattur ranger de la vaisselle dans un des buffets. Il s'approcha doucement de l'elfe et lui sourit.

« Bonjour, Kreattur »

L'elfe se tourna vers lui et le regarda comme si c'était la première fois qu'il le voyait.

« Harry Potter est finalement revenu » Déclara-t-il, après un moment.

Et puis, sans ajouter quoique ce soit, il se détourna et reprit son activité tout en marmonnant des mots incompréhensibles. Harry était stupéfait. De toute évidence, il ne s'attendait pas à une telle réaction. Il avait l'impression qu'en l'espace de quelques secondes l'ancienne personnalité de Kreattur était revenue.

« Je dois admettre que je m'attendais à un accueil plus chaleureux » Dit-il, ironiquement. « Qu'ai-je donc fait pour mériter tant de mépris ? »

L'elfe s'immobilisa et leva ses yeux dans sa direction.

« Kreattur a attendu des jours et des jours après le retour de son maître. Il désirait tant revoir Harry Potter ! Mais il lui a fait comprendre qu'il ne voulait pas de lui pour le servir. Et Kreattur remplacé, remplacé ! » Répéta l'elfe, d'un ton hargneux.

« Quoi ? Mais enfin qu'est-ce que tu racontes ? Je ne t'ai pas remplacé ! » S'exclama le jeune homme, complétement ahuri.

« L'autre elfe est venu voir Kreattur et lui a dit qu'il était envoyé par Harry Potter. Il est reparti pour exécuter les ordres du maître mais il a dit qu'il reviendrait bientôt »

Harry soupira et leva légèrement les yeux au ciel.

« Ecoute Kreattur, si j'ai envoyé Leina c'est parce qu'elle seule pouvait faire quelque chose pour moi, je n'avais pas du tout l'intention de te mettre à l'écart et encore moins de te remplacer. Cet elfe n'est même pas à moi, elle a Vold…je veux dire au seigneur des ténèbres. C'est lui qu'il lui a ordonné de me servir, elle ne fait simplement qu'exécuter les ordres de son maître »

Tout à coup, l'expression de l'elfe changea subitement.

Kreattur s'approcha lentement d'Harry.

« Harry Potter ne veut donc pas se séparer de Kreattur ? »

« Eh bien aussi surprenant que cela puisse paraître, non. Je veux te garder avec moi » Dit le jeune homme, d'une voix assurée. « Mais il va falloir qu'on apprenne à cohabiter ensemble tous les deux. Hermione m'a dit que tu avais pris soin de la demeure pendant mon absence et je te suis vraiment reconnaissant. Je sais que se sera difficile pour toi car tu as vécu ici de nombreuses années mais je vais devoir changer certaines choses. J'en ai besoin pour me sentir aussi chez moi et j'espère que tu m'aideras »

Harry savait que l'idée de transformer le 12 squarre Grimmauld serait une redoutable épreuve pour l'elfe qui chérissait chaque souvenir de ses anciens propriétaires. Bien qu'ils n'étaient plus là aujourd'hui, leur présence en ces lieux étaient encore très forte. Elle imprégnait chaque pièce, chaque objet et même les mûrs de cette demeure. Au milieu d'eux, Harry se sentait un peu comme un intrus et l'idée d'habiter dans cet endroit où il ne ressentait que froideur et misère lui donnait envie de partir en courant.

Pourtant, cette maison était bien la sienne. C'était l'héritage que Sirius lui avait légué et Harry comptait bien le conserver.

Se serait juste à sa manière.

« Kreattur fera comme son maître souhaite »

C'était juste une phrase, des mots mis bout à bout, mais il avait une incroyable signification pour Harry qui ne put s'empêcher d'exprimer sa reconnaissance.

« Merci »

Tout à coup, un pop retentit dans la pièce et un second elfe apparut.

« Monsieur Potter » Fit Leina.

Le regard de ce dernier ne se porta pas sur la petite créature, mais sur l'animal qui reposait sur son épaule. Harry esquissa un geste et d'emblée Hope s'envola pour venir reposer ses deux pattes sur son avant-bras. Il caressa avec la plus grande délicatesse son doux plumage avant de reporter son attention sur celle qui avait rendu cela possible.

« Tu n'as pas retrouvé Nagini ? » Demanda-t-il en ne voyant pas de trace du gigantesque serpent.

« Si, monsieur Potter. Cependant, je l'ai déposé dans une chambre au premier étage. Elle était quelque peu mécontente et je ne voulais pas qu'elle puisse mettre en danger qui que ce soit »

« C'est une sage décision. Je vais aller lui parler. En attendant, pourquoi vous ne feriez pas connaissance tous les deux ? » Suggéra-t-il, en jetant un regard entendu vers kreattur. « Et toi, sois sage » Murmura-t-il à l'adresse de sa chouette en venant déposer un doux baiser sur la tête.

Il la laissa s'envoler sur un meuble avant de quitter la pièce pour emprunter l'escalier et gravir les marches jusqu'au premier. Il poussa prudemment la porte qui menait à la chambre ou jadis Hermione et Ginny s'étaient couchées et parcourra la pièce du regard à la recherche du reptile.

Nagini étant plutôt imposante, il ne te tarda pas à la retrouver, positionnée dans un coin. Il marcha doucement dans sa direction et tandis que ses pas le rapprochaient peu à peu, il sentit quelque chose le submerger.

De la peur.

Pourtant, Harry réalisa que ce n'était pas de lui que venait cette émotion, mais de l'animal.

« Bonjour, Nagini » Commença-t-il, d'une voix sifflante.

Elle ne répondit pas. Ses yeux le fixèrent un moment et Harry comprit ce qui la rendait si méfiante et anxieuse. Elle était dans un endroit qu'elle ne connaissait pas et elle n'avait plus aucun contact avec son maître. Voldemort lui disait toujours ce qu'elle devait faire, il la guidait, il était son seul et unique pilier. Elle avait foi en lui.

Il s'agenouilla sur le sol, se tenant à moins d'un mètre de distance. Harry avait conscience qu'une telle proximité était dangereuse. Nagini n'aurait aucun mal à l'attaquer et le tuer si cela lui chantait. Cependant, il n'envisagea même pas ce risque.

Elle ne me fera rien. Se disait-il. Elle ne me fera rien.

« Où est le maître ? » Siffla doucement le reptile.

Harry décida d'être bref et concis.

« Il a été fait prisonnier »

Au début, elle ne dit rien. La pièce plongea dans un silence assourdissant, presque angoissant jusqu'à ce que, de nouveau, des sifflements retentirent.

« Le maître reviendra. Il brisera ses chaines et reviendra »

« Non, Nagini, il ne pourra pas. Ses pouvoirs, sa magie lui ont été enlevés »

« Le maître a déjà perdu ses pouvoirs autrefois. Il les récupérera et reviendra »

A travers les mots du serpent, Harry pouvait percevoir une dévotion indéfectible. Il savait que quoi qu'il dirait, Nagini croirait toujours en son maître et il n'avait aucune envie de bafouer cette loyauté. Aussi, décida-t-il d'aborder un autre sujet. Celui pour lequel il l'avait fait venir.

« J'ai demandé à Leina de t'amener ici car c'est l'endroit où je vais vivre à présent » Expliqua-t-il en ne quittant pas des yeux l'animal. « Si tu le désires, tu peux rester avec moi. Je te promets que je prendrai soin de toi du mieux que je peux. Bien entendu, il y aura certaines règles que tu devras respecter et nous devrons parfois dissimuler ta présence pour ta sécurité. Maintenant, je ne t'oblige à rien. Si tu préfères rester seule, je comprendrai. Je demanderai simplement à Leina de te ramener sur l'île et tu seras libre de faire ce que tu voudras. C'est à toi de choisir »

Harry était presque certain que le reptile allait accepter sa seconde proposition. Nagini retournerait sur l'île où elle passerait son temps à chasser, à dormir et à parcourir l'énorme bout de terre flottant sur lequel ils avaient déjà vécus durant plusieurs mois. Elle attendrait sagement Voldemort, même si elle devait patienter pour le restant de sa vie.

« Je reste avec Harry Potter »

« Quoi ? »

Avait-il bien entendu ?

« Je reste avec Harry Potter » Répéta le serpent.

Et dans l'incompréhension la plus total, Nagini vînt s'enrouler autour de lui. Sans le serrer, son corps puissant se pressa contre le sien tandis que sa tête se posa sur son épaule. Elle aurait pu l'étouffer avec une facilité déconcertante ou même lui transpercer la peau avec ses dents pour lui inoculer son venin mortel.

Cependant, elle n'en fit rien.

« Harry Potter est important pour le maître tout comme je le suis. Alors, nous devons rester ensemble en attendant son retour » Siffla-t-elle. « Il faut prendre soin l'un de l'autre »

Malgré lui, Harry esquissa un petit sourire et avant même qu'il n'en prenne conscience, sa main glissa le long des écailles vertes, en une caresse douce et affective.

Quiconque aurait assisté à cette scène, l'aurait trouvé pour le moins horrifiante, mais il y avait quelque chose entre Harry Potter et Nagini que le commun des mortels ne pouvait pas comprendre. Harry savait parfaitement qu'il ne pourrait pas expliquer à ses amis sa décision de garder et de protéger l'animal.

C'était au-delà de toute rationalité et de bon sens.

Mais parfois, il arrivait que les choix les plus censés n'étaient pas les meilleurs.

Il regarda soudain en direction du lit dont le cadre représentait deux grands serpents entrelacés. En fait, Harry avait perdu le décompte de toutes les fois où le serpent, symbole de la maison Serpentard, était représenté dans cette maison Que ce soit de la poignée de la porte d'entrée, en passant par les pieds en forme de queue de serpent de la baignoire jusqu'aux lustres du salon, chaque pièce en était un rappel constant…

Un sourire niais dessina les courbes de ses lèvres.

« Je crois que tu vas te sentir comme chez toi ici » Souffla-t-il, après un moment.

A suivre...


Bonjour à tous,

Merci beaucoup pour tous vos commentaires sur mon dernier chapitre. Malheureusement, je n'ai pas pu répondre à tous et j'en suis vraiment désolé...En tout cas, j'ai adoré lire vos réactions et notamment sur la perte des pouvoirs de Voldemort (c'est qu'on aurait presque pitié).

Bon je sais que ce chapitre ci apporte moins de rebondissement que le précédent, mais j'espère que vous l'aurez quand même apprécié.

Je vous fais à tous de gros bisous. Prenez soin de vous et à très bientôt !