Bonjour les amis ! Vous vous souvenez de moi ? (ahahah joke)

Je suis tellement désolée pour l'énooooorme retard de ce chapitre, mais ma vie a pas mal été mouvementée, et j'ai eu des big problèmes de santé qui ont finis à l'hosto pour un mois, donc brf je vous raconte ma vie, tout ça pour me trouver des excuses :(

En tout cas voici le deuxième chapitre, qui j'espère ne vous décevra pas ! (perso je l'aime pas trop xD je peux d'ors et déjà vous promettre que le troisième sera meilleur !)

Bonne lecture !


Bruce Banner tremblait adossé derrière la porte du salon de la Tour Stark. Il essuya ses mains moites et grimaça en voyant ses phalanges en sang.

Il avait tout entendu, malgré lui, et Bruce Banner n'aimait pas les disputes. Plus généralement, il évitait toutes les situations qui pouvaient lui faire perdre son calme : la foule, les engueulades, même l'attente.

Il avait ce qu'Anthony appelait un « léger problème caractériel ».

Il était passé par là, avait entendu des voix menaçantes, avait été trop curieux. En voyant les deux hommes, son sang avait commencé à bouillir, et déjà sa vue se troublait. La colère s'était mise à gronder, enfler en lui, à le remplir tout entier, le faisant haleter. Puis il avait explosé. Frappant le mur encore et encore.

Plus de pensée. Plus de limite. Plus de peur. Juste la violence. Renverser, détruire, écraser, jusqu'à tomber sur le sol, jusqu'à voir des étoiles.

La colère est une chose fascinante, n'est-ce pas ?

Mais pas pour Stark. Anthony était son meilleur ami, et il n'avait jamais été impressionné par lui, pas même le jour où ils s'étaient rencontrés. Bruce était alors dans la merde, recherché par la police. Tony lui avait tendu la main. Une main un peu crade, qui glissait et qui parfois serrait trop fort, mais une aide quand même. Un passeport pour la suite. L'avenir. Car pour l'instant, il habitait à la Tour, et se contentait de recherches scientifiques hasardeuses. Mais la main ne faiblissait pas. Jamais.

Exténué par la décharge d'émotions qu'il venait de subir, il poussa doucement la porte qui s'ouvrit sans un bruit. (Anthony Stark ne pouvait pas supporter le bruit. Enfin, le bruit des autres. Toute la Tour était parfaitement insonorisée. Il avait vérifié chaque pièce lui-même. Avec du ACDC à fond.)

Bruce pénétra prudemment dans le salon.

Vit Stark affalé dans le fauteuil de cuir en train de se masturber violemment.

Cria comme une fillette.

Repartit en claquant la porte.

- Eh eh eh eh, attends ! Banner !

Il se boucha les oreilles et se mit à courir.

- Bruuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuce !

Il avait tellement peur que la colère prenne le dessus, mais… il se mit à rire. Oui, il explosa littéralement de rire et se tordit d'hilarité sur la moquette soignée du couloir.

Il fut vite rejoint par Anthony, pas le moins du monde gêné, mais légèrement paniqué à l'idée que son ami ne détruise toute sa déco.

- Hey, ça va ? Te mets pas en colère, s'il-te-plaît.

- Non, non, je ne suis pas en colère, Stark.

- T'es sûr ? répéta le milliardaire en se tordant les mains. Genre, sûr-sûr ? Nan parce que tu vois, la dernière fois que tu m'as dit ça, tu…

- Sûr à 100%, affirma-t-il, un peu plus calme.

- Alors pourquoi est-ce que t'es aussi rouge ?

Bruce porta une main à ses joues brûlantes. Il ne se sentait pourtant pas gêné, pas vraiment, mais il avait… une drôle de sensation. Quelque-chose qui partait de sa poitrine, qui le réchauffait et le glaçait en même temps. Quelque chose qui grandissait lentement mais sûrement en lui, sans qu'il n'y ait prêté attention avant. Quelque chose qui l'effrayait un peu, car il sentait que ce nouveau sentiment pouvait prendre possession de lui aussi bien que la colère.

- Putain. Merde. Banner. C'est quoi, ça ?! lâcha soudain la voix incertaine d'Anthony.

Bruce baissa les yeux, suivant du regard le doigt que le milliardaire pointait vers son érection naissante.

- Oh. Non. Oh. Ah. Euh. Je-

Stark se cacha le regard avec sa main et se retourna pour se diriger à grand pas vers le salon.

- Anthony ! Je ne sais pas ce qui… Stark !

Ce fut son tour de lui courir après pour le retrouver effondré sur le canapé. Il s'arrêta sur le seuil de la porte du living-room.

Silence gênant.

- J'imagine qu'on est quittes. T'oublies, j'oublie. Deal ?

- Deal, répondit Bruce, soulagé.

- Sers-nous un verre et viens m'expliquer ce que tu voulais avant que tu me trouves en train de m'astiquer, dit le milliardaire sans gêne aucune.

Bruce versa deux grand verres de vodka et s'assit à côté de son… ami.

Il prit une grande respiration et attaqua :

- Qu'est-ce que tu faisais avec Laufeyson ?

Anthony resta de marbre. Après une longue minute de bataille de regards, il finit par expliquer calmement :

- Je le veux. Je fais ce qu'il faut pour l'avoir.

- C'est un homme trop dangereux, Stark. Il connait la manipulation. A trop jouer avec le feu, tu va te brûler. Tu-

Stark le coupa en se penchant dangereusement vers lui. Il répéta sèchement :

- Je. Le. Veux. Et je veux jouer.

Bruce se leva d'un bond et se mit à tourner en rond, excédé.

- Tout ça pour du sexe, une histoire de domination ! Car tout est toujours question de sexe avec toi, Stark ! Tu te mets en danger et tu mets ton entreprise en danger, pour du sexe !

- C'est beaucoup dire de la part de quelqu'un qui bande en voyant son pote se masturber, Banner.

Les mots claquèrent, durs, puis laissèrent place au silence. Bruce arrêta de marcher. Et se sentit encore rougir.

- Tu as mon avis, Anthony. S'il-te-plaît, ne fais pas n'importe-quoi, dit Bruce tout bas, essayant de ne pas perdre la face.

Il sortit de la pièce.

- Oui, maman ! cria Stark dans son dos.

La sensation dans sa poitrine était revenue.

Peut-être qu'elle s'appelait jalousie.

Peut-être qu'elle s'appelait désir.

Peut-être qu'elle s'appelait amour.


Les mains fines de la Russe remontèrent le long de sa colonne vertébrale. Il donna un coup de rein plus fort. Elle poussa un petit cri. Il accéléra encore, jusqu'à ce que son assistante halète entre ses bras.

Elle prenait du plaisir, comme à chaque fois. Pas lui.

Il agissait mécaniquement, ondulant son bassin plus ou moins fort, essayant de ressentir quelque chose. Rien. Ses sens étaient comme endormis, ou comme… révoltés. Comme s'ils lui criaient que Natasha Romanoff n'était pas la bonne personne.

Evidemment qu'elle n'est pas la bonne personne, elle ne l'a jamais été. Elle n'est qu'un jouet.

Ce jouet l'amusait, avant. Mais maintenant il avait besoin de plus.

Un nom, un seul nom lui vint à l'esprit : Stark.

Il fallait qu'il ait Stark. Qu'il le contrôle. Qu'il s'affiche comme son trophée. Ce fabriquant d'arme, presque responsable de toutes ces guerres, à lui. Comme un ultime doigt d'honneur à la société.

La rousse commença à se tortiller entre ses bras. Sa respiration s'accéléra, et elle poussa des longs gémissements. Ne devinait-elle donc pas l'immensité de son indifférence ?

Il n'essayait même pas de faire semblant !

Loki s'encouragea à finir. Ne pas penser à l'assistante.

Imagine quelqu'un d'autre. Imagine Stark à sa place. Oui, imagine-toi le prendre violemment, son visage tordu de douleur.

Oui, oui, oui. A chaque coup de rein, à chaque soupir de son amante, un souffle sur son oreille : Stark.

Stark.

Stark.

Stark.

Il vint dans un grognement.

Ce fut un plaisir mécanique, sans aucune liberté, comme s'il était obligé de jouir.

Il se retira d'un coup sec, se leva et se rhabilla rapidement. Il frissonnait, glacé, mais des gouttes de sueur coulaient dans ses yeux. Il les essuya d'un geste rageur.

Il ignora les divers cris de frustration de la Rousse qui, elle, n'avait pas encore atteint l'orgasme.

- Débrouille-toi, lâcha Loki d'une voix monocorde. Fini à la main.

Elle était le dernier de ses soucis.

Il était venu en pensant à Stark, soumis.

Ecrasé sous ton corps, sous ta puissance.

Dans le creux de ta main, déchiré, souillé, il t'appartient.

Il secoua violemment la tête, tentant vainement d'effacer ces images de son cerveau.

- Chéri, qu'est-ce qu'il se passe ?

Une main douce vint se poser sur son épaule. Il se rendit alors compte qu'il était penché sur son bureau, les mains crispées sur le bois coûteux, la tête penchée, la nuque et le dos offerts. L'attitude parfaite pour le cliché du jeune homme blessé.

- Chéri, ça va ?

Une violente nausée le prit, le forçant à s'asseoir, dos au mur. Il ferma les yeux. Il détestait quand elle l'appelait chéri.

Il sentit les doigts de la Russe se poser sur son front.

- Tu es brûlant. Tu aurais dû me dire que tu ne te sentais pas bien.

Il repoussa la main envahissante.

- Je me sens bien, Natasha. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Il y eut un silence, puis un froissement de vêtements, et il la sentit s'asseoir à côté de lui et poser la tête sur son épaule.

Il rouvrit les yeux, la détaillant. Peau blanche parfaite, minuscule nuisette transparente laissant apparaître toutes ses formes, cheveux de feu, visage fin, yeux magnifiques. De l'extérieur, elle était simplement Natasha Romanoff, jeune assistante et amante de Loki Laufeyson. Mais il savait voir en elle. Il pouvait toujours deviner la Black Widow qui sommeillait, l'espionne professionnelle, attendant son heure, que ce soit dans un regard à l'éclat particulier, un mouvement trop rapide ou un froncement de sourcils un peu trop crispé.

Elle était le feu et la glace, la lune et le soleil, l'hiver et l'été.

Pourquoi ne la désirait-il pas ?

- Est-ce que c'est Stark ? hasarda la voix de Natasha, semblant lire dans ses pensées. Tu parais troublé, depuis que tu es revenu. Est-ce qu'il s'est passé quelque chose là-bas ?

Loki soupira.

Stark.

Le nom qui tournait dans sa tête.

Est-ce que ce qu'on peut être malade d'un désir malsain ?

Et pourquoi Stark ?

Dans sa tête, une petite voix qu'il connaissait bien lui soufflait qu'il savait pourquoi. Mais il y a des vérités que l'on préfère ignorer, comme il y a des petites voix qui ramènent des souvenirs atroces.

- Je ne veux pas en parler, Nat, finit-il par lâcher en voyant la mine inquiète de son assistante. Je ne veux vraiment pas en parler.

Elle parut un peu effrayée et il devina qu'il avait une mine atroce, mais elle décida d'insister :

- Qu'est-ce que tu veux de moi, Loki ? Que je le suive ?

Le politicien ouvrit grand les yeux.
Allez, ne fais pas le surpris. On sait parfaitement que c'est que tu voulais, bien avant qu'elle ne te le propose.

- Oui, annonça-t-il. Suis-le. Je veux un rapport de ses moindres faits et gestes.

Je veux savoir si je l'obsède.

Oh, mon dieu, tu fais tellement midinette.

- A vos ordres, Monsieur.

Et elle s'en alla.


La foule autour de lui. Les corps, pressés les uns contre les autres. La chaleur presque insupportable, la vague odeur de sueur. La fumée. La musique trop forte, et les notes qui frappent, frappent, frappent.

Apocalypse dans ta tête.

Quelqu'un le reconnut :

- Anthony !

Et la foule de bobos défoncés qui fredonnait se mit à crier son nom.

Il se sentait presque roi de sa propre île dévergondée. Sans aucune limite, sans aucun répit, les gens le vénéraient.

- Anthony, une photo !

- Anthony, t'es sexy !

- Anthony, prends-moi, s'il-te-plaît.

Il leva un sourcil à cette dernière phrase. En chercha l'auteur des yeux.

Une jolie blonde à poitrine siliconée. Non. Ce soir, il avait besoin d'un homme. Ce soir, une étrange pulsion l'habitait. Ce soir, il se serait bien fait Laufeyson.

Il captura le regard plus qu'intéressé d'un grand brun aux cheveux longs. Et il ne faut jamais très longtemps à Anthony pour se décider.

Ils étaient dans les toilettes. La porte était ouverte, et dans sa bouche, il avait le goût du risque.

Il embrassa l'inconnu violemment, lui mordit la lèvre inférieure, le plaqua contre la fine cloison qui tremblait. Ce soir, violence et satisfaction allaient ensemble.

- A genoux, ordonna-t-il d'une voix sèche.

Le brun se laissa tomber sur le sol, déboutonna son pantalon et se mit à lécher le sous-vêtement déjà humide de son… maître.

- Anthony… il murmura.

- Pour toi, c'est Stark. Ou Maître.

Et il sortit son sexe et s'enfonça dans la gorge de son jouet. Il hoqueta un moment, puis se mit à sucer bien gentiment. Il devait avoir l'habitude, il était plutôt bon.

Les épaules du milliardaire se détendirent petit à petit. Il s'appuya contre la cloison et tourna la tête vers la porte ouverte.

Une fraction de seconde. Ce n'était qu'une fraction de seconde et une vision fugace d'une chevelure rousse.

Il repoussa le garçon qui fut trop étonné pour protester, remonta son jean et sortit des toilettes en courant.

- Natasha Romanoff était là, coincée dans la foule qu'elle essayait tant bien que mal de traverser.

Il se mit à courir, et elle aussi, mais il avait un avantage. Les gens le connaissaient, et s'écartaient sur son passage.

Il la rattrapa et broya son bras dans sa main. Ils commencèrent à se battre, et l'alcool, lui, commença à lui brouiller la vue.

Poing qui s'abaisse, et violente douleur à l'arcade gauche. Poing, arcade droite. Pied, côtes. Pied, colonne vertébrale. Coude, gorge.

L'air qui manque et les étoiles qui courent devant tes yeux.

Mais encore une fois, il avait un avantage. Les gens le connaissaient, et le défendaient.

L'espionne lui fit arrachée, et il parvint à reprendre le contrôle de la situation juste avant qu'elle ne soit mise en pièces.

Barton, jamais très loin, intervint, et personne hormis les paparazzis ne vinrent déranger Anthony Stark qui sortait d'une discothèque bondée, avec un homme qui semblait être son ami qui tenait une magnifique rousse (bien qu'un peu amochée) par la taille.

Il possédait Natasha Romanoff.

Le milliardaire répétait cette phrase encore et encore dans sa tête, jubilant.


- Allô, Loki ? Chéri ? J'ai besoin que tu viennes maintenant, au QG Stark. Je sais, mon amour. Oui, tu as du travail. Oui, c'est urgent. C'est vraiment important, Lo. Je compte sur toi. Bisous.

La Russe raccrocha, et tendit le portable derrière elle, à l'homme qui tenait un couteau tout contre son dos, au petit endroit où une pression suffisait à vous paralyser pour toujours.

- Clint Barton. C'est un honneur de vous rencontrer, vraiment. Je suis impressionnée.

Elle essayait d'être brave, mais son cœur martelait sa poitrine, et sa tête bourdonnait, l'assaillant de pensées confuses.

Elle espérait juste ne pas avoir mis Loki en danger du moins pas trop.

Peut-être aurait-elle mieux fait de résister, même si elle devait finir en fauteuil roulant.

Elle n'était pas dupe. Elle savait bien que Loki ne l'aimait pas, ne l'aimait plus, ne l'avait peut-être jamais aimée.

Mais, malgré tout, elle donnerait sa vie pour lui.

C'était le problème, avec Laufeyson. On ne pouvait pas s'empêcher de l'aimer. Ou de le détester, à la folie, à la mort. Mais la haine et l'amour étaient des sentiments très semblables.

Parfois, le désir les unissait. Et le désir, elle connaissait.

Son pied se mit à glisser, avec charme et sensualité, le long de la jambe de son bourreau.

Clint Barton, comme elle l'avait désiré. Il avait toujours été un modèle, une sorte de maître pour elle. Elle avait attendu que la bonne occasion se profile et ne comptait pas la laisser passer.

Il commença à déchirer ses habits, à la brutaliser. Mais peu importait la façon dont elle l'avait tant qu'il pouvait être un de ses trophées.

Et puis, en amour, Natasha Romanoff pouvait avoir des goûts très particuliers.


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