Chapitre 1 :

Carlisle PDV :

Je préférerais encore mourir, tout me parait vide, sans aucun éclat. J'ai essayé pourtant, tellement essayé, mais depuis qu'elle est partie tout est dénué de sens, pourquoi vivre si elle n'est plus à mes cotés. En ce moment, j'erre dans les couloirs de l'hôpital de Forks, les infirmières tentent désespérément d'attirer mon attention, mais je suis las. Je n'ai plus que ma détermination pour sauver quelque humain qui cours d'hors et déjà vers leurs perditions.

Aujourd'hui, Alice m'a annoncé qu'elle et Jasper vont partir en voyage pour plusieurs mois, la tension désormais présente dans la maison le rendais fou, il a attaqué trois humains depuis qu'elle m'a laissé. Edward, Bella et Nessie sont déjà partis, ils nous ont laissés après que j'aille tenter de tuer leur fille. C'était il y a quelques jours, ils essayaient de me distraire quant j'ai conclu que si leur fille n'était pas venue au monde, elle aurait peut être continué sa mascarade, je n'aurais jamais rien su, j'aurais pu continuer à vivre. Envahis, par une rage insatiable, je tentai de me jeter sur elle, mettre fin à cette vie courte mais qui m'a causé tant de douleur, lui faire subir toutes les atrocités de l'enfer, pour apaiser mon démon. Je fus cependant arrêté avant de commettre l'irréparable. L'enfant couru se cacher dans les bras de sa mère pendant que le père tenta de comprendre mon point de vue, s'énervant de plus en plus à chaque seconde qui passait. Trois jours plus tard, ils étaient partis. Ils m'écrivaient tous les jours, m'expliquant que j'étais devenue dangereux, que je n'étais plus stable, mais qu'ils m'aimaient et que des que je serais redevenu fiable, ils reviendraient.

Désormais, je suis un homme seul, qui vit avec deux de ses cinq enfants dans une maison que son ex-compagne, de plusieurs siècles, a conçue. Quoique, cela fait tout de même trois semaines que je passe moins de deux heures dans ma demeure, je chasse entre deux gardes justes de quoi éviter que ma soif me domine. Je ne parle que lorsqu'un patient en a besoin et je ne perds plus de temps dans les frivolités de la politesse. Le directeur sort de son bureau, il semble agité, tandis que je m'approchais du comptoir pour y prendre une pile de dossier, il se glisse devant moi m'empêchant d'y accéder, je lâche un grognement, que veut-il donc ?

-Docteur Cullen, il semblerait que vous ayez passé plus de vingt heures de garde par jour cette semaine, je me vois obliger de vous renvoyez chez vous.

Il me dit cela avec un sourire satisfait, comme si il sentait que désormais mon univers ne tourne plus que grâce à mon métier, je le regarde perplexe.

-Mr Sinclair, je suis terriblement navré mais je me vois forcé de répondre à votre demande par la négative. Car, oui, j'ai passé vingt heures et des poussières dans cet hôpital, mais je n'ai pas passé toutes ces heures en consultation, j'ai également passé une grande partie de ses heures à faire les inventaires ainsi qu'à vérifié nos stock. Par ailleurs, je me dois d'annoncer au comité de la direction la disparition de plusieurs types de médicaments, ils devront surement mener l'enquête… Dois-je également parler de la mystérieuse perte de profit que subi l'hôpital, tandis que vous vous prélassez dans votre piscine à l'arrière de votre villa ? Je vous le demande encore une fois Philipe. Combien d'heures de garde me reste t-il à faire aujourd'hui ?

Je terminais mon discours en le regardant avec le plus de malice possible, le défiant de ne pas céder à ma menace. Je pu lire dans ses yeux l'incompréhension de me voir agir de cette manière, vint ensuite une peur primal comparable à celle d'un enfant qui sait qu'il va se faire disputer. Il baissa les yeux sur vers son bloc-notes, y corrigea quelque chose et m'annonça avec une voix tremblante.

-Mais Docteur, vous venez à peine d'arriver, il faut finir votre garde avant de penser à partir.

Ensuite, il se dirigea vers son bureau en me regardant par-dessus son épaule. Satisfait, je m'empare des dossiers, un peu trop brutalement, ce qui en fait tomber un à mes pieds. Lorsque je me penchai pour le ramasser, je ne pus m'empêcher de le lire. Une patiente de dix-neuf ans retrouvée dans les bois, déshydratée et délirante. Il semblerait qu'elle soit victime de plusieurs fractures : trois côtes, une double au tibia droit. Elle à également l'épaule droite déboité ainsi qu'une grande partie de ses doigts. Une profonde entaille sur la cuisse droite est infectée, il est donc possible qu'elle déambule dans les bois depuis plusieurs jours. La patiente semble avoir régressé mentalement, elle parait pensée être un animal, elle a mordu les inspecteurs qui l'ont découverte. Apres un examen visuel, nous pouvons affirmer que la patiente possède une cécité. Pauvre enfant, quelle malheur peut-il bien lui être arrivé ? Je dépose rapidement les autres dossiers, et me dirige vers sa chambre ou deux gardes patientent devant la porte. Je me fige devant la scène qui s'offre à moi. Dans le lit, se trouve une jeune femme terriblement maigre, avec une chevelure rousse éclatante où s'y trouvent encore des brindilles. Ses yeux ressemblent plus à ceux d'un animal, alerte, aux moindres sons qui lui pourrait être une menace. Elle est si petite, si menue, sa chemises, de ce que je peux voir, est beaucoup trop grandes, elle est également déchirer a des nombreux endroits, elle tombe sur ses épaules dévoilant un bleu presque noir partant de sa nuque. Les seuls sons qui lui échappent sont des grognements sourds qu'elle lance aveuglement.

-Etes-vous donc inconscient ?! Cette jeune fille à de toutes évidences subit de très lourds traumatismes ! Et vous, vous ne trouvez rien d'autre à faire de la ligoter au barreau de son lit ?!

A mon excès de rage, le policer hausse les épaules, un air las sur le visage. Comment ose t-il traiter une jeune fille terrorisée de cette manière. Au son de ma voix les grognements cessent, je m'approche alors pour lui libérée le bras gauche mais à la seconde ou ma peau touche la sienne, elle pousse un hurlement puissant.

Notes de l'auteure CAD MOUA : voila donc le deuxième chapitre de CE, j'espère qu'il vous à plu. Si oui vous pouvez me le dire par une chtitounette reviews sinon ben vous pouvez me dire ce qui ne va pas par reviews. Encore une fois je demande votre indulgence car ca fait longtemps que je n'ai plus écris, je demande toujours de ne pas faire attentions au fautes d'orthographe mais si vous en trouver vous pouvez me le dire et je les corrigerai au plus vite. Pour en revenir au chapitre, oui Carlisle peut paraitre un peu OOC, mais je veux juste qu'on puisse comprendre qu'il a perdu une partie de lui-même quand Esmée l'a laissée. J'ai également tenté d'utiliser un registre un peu plus soutenu pour correspondre a Carlilou j'espère que je ne l'ai rendu ridicule * Loki hoche frénétiquement la tête derrière moi assis sur son trône de caramel* Ch'est po vrai na ! *croise les bras et boude dans son coin* je crois qu'écrire 19H la veille jusqua 0H me rends un peu …. Débile, vous en pensez quoi ? Bisous tout pleins mes petites conserve de cassoulet chéris ! *disparition*