Harry lâcha son livre et se précipita dehors, à ce moment seuls comptaient ses amis dehors qui lui avaient preparé une surprise. Il sortit en trombe de chez lui réveillant par la même occasion les Dursley.

Harry arriva à l'endroit où il y avait ses amis et un sourire radieux éclaira son visage. Devant lui il avait ses meilleurs amis : Ron et Hermione, les frères jumeaux évidemment ainsi que Ginny et Luna, pour finir, il y avait Remus Lupin.

Ce dernier fixa Harry quelques secondes puis lui fit un sourire en faisant apparaître plusieurs paquets de différentes couleurs devant les pieds d'Harry.

Alors que je ne me trompe pas, le rouge c'est celui du Directeur, le bleu est de moi, le vert est celui d'Hagrid, et le jaune est celui de Sirius, il me l'avait donné au cas où il lui serait arrivé quelque chose.

Harry contempla les paquets, des larmes coulaient toutes seules. Son parrain lui avait quand même laissé un cadeau. Un silence régnait au sein de ce petit groupe de sorciers comme une sorte de dernier hommage a Sirius Black. Cela durait depuis quelques temps lorsqu'une chouette troubla ce moment en lâchant une lettre juste devant le survivant.

Ce dernier la ramassa et la décacheta : cela venait de la banque de Gringott.

Cher Monsieur Potter, Nous vous avons envoyé plusieurs missives qui n'ont pas eu de réponse Celle-ci sera la dernière avant que nous venions en personne vous voir. Je vous donne rendez vous demain matin à 8h00 précises à la banque. Cela est très important, cela concerne vos héritages et vos titres. Nous nous retrouvons demain. Que votre or soit prolifique, Gripsec

A la fin de la lecture Harry était dubitatif, il n'avait reçu aucune lettre hormis celle-ci. Il avait hâte d'être à demain pour voir de quoi il retournait. Son attention était désormais focalisée sur les cadeaux en face de lui. Il commença par le vert, celui d'Hagrid, il le déballa et tomba sur un œuf et une lettre l'accompagnait.

Harry, Cet œuf, je l'ai trouvé dans l'allée des embrumes lorsque j'étais en mission pour Poudlard.

Je ne sais pas du tout ce qu'il cache mais je me suis dis qu'il te plairait sûrement.

Amitiés, Hagrid.

Harry sourrit, c'était typiquement un cadeau d'Hagrid de lui offrir un animal sur lequel il ne connaissait rien. Ensuite il déballa le cadeau du directeur, c'était un livre sur les grands sorts de métamorphose du siècle actuel par Ivan Transform. Puis vint le cadeau de Remus, ce dernier lui avait offert un livre appellé «Devenir Animagus par Patmol, Queudver, Lunard et Cornedrue». Le jeune Potter se retourna vers son ancien professeur et manqua de lui sauter dessus pour ce cadeau extraordinaire.

Merci beaucoup professeur, pensez vous que j'en serais capable?, demande simplement le survivant

Si je te l'ai donné c'est que je t'en crois capable et je t'ai déjà répété cent fois de m'appeller juste Remus, je ne suis plus ton professeur, répondit Remus.

Harry regarda le dernier cadeau qu'avait fait apparaîte Remus et trembla à son ouverture. C'était une grande boite avec à l'intérieur trois livres et une lettre. Les trois livres parlaient de devenir Lord, ce qu'il ne comprenait pas tout à fait. Il prit la lettre et entama la lecture avec les yeux larmoyants.

Cher filleul,

Si ce n'est pas moi qui te remet cette lettre, c'est que j'ai rejoint tes parents.

Tout d'abord sache que quelque soit ma mort, tu n'es responsable de rien.

J'ai toujours été maître de mon destin. J'ai joint à cette lettre des livres pour devenir Lord, chef de maison si tu préfères. Je voudrais que tu y consacres du temps afin d'être entendu au mangemagot et pas par ton répresentant qui est Dumbledore. D'ailleurs, sur ce dernier j'ai de plus en plus de doutes, j'ai eu le temps de réflechir a Askaban et je me dis qu'ils ne m'ont jamais laissé avoir un procès équitable, Dumbledore n'est jamais venu me voir. Et pour finir jamais James et Lily ne t'auraient laissés à Petunia sur leur testament. Alors Harry débrouille toi sans lui, il n'est pas aussi gentil qu'il veut bien nous le faire croire.

Avec amour, ton parrain Sirius Black

Cette lettre rendait encore plus Harry perplexe que celle des gobelins. La soirée continua et Harry reçut de la part d'Hermione un livre sur les sorts de défense et d'attaque. De la part de Ron et Ginny il reçut un nécessaire à balai. Les jumeaux lui avaient offert quelques échantillons de farces et attrapes de leur nouveau magasin. Luna, quant à ellen lui avait offert un collier qui selon elle repousserai les nargoles. La fin de soirée arriva très rapidement : tout le monde était parti, Harry allait rentrer chez lui lorsqu'une voix l'arrêta.

- Depuis combien de temps es-tu devenu un loup-garou, Harry et ne nie pas, n'oublie pas que j'en suis un, demanda une voix grave.

Harry se retourna devant ce qu'il supposa Greyback, le loup-garou qui avait mordu son ancien professeur de défense contre les forces du mal.

- Qu'est-ce que ca peut vous faire ?, dit Harry en sortant sa baguette prêt à se défendre.

- Du calme gamin, si je voulais te tuer, tu serais déjà mort. Tu ne sais pas à quel point c'est jouissif de savoir que le survivvant est un loup garou. Que tu vas tuer des inocents à chaque pleine lune.

- Je ne suis pas un monstre comme vous, je vais savoir me contrôler.

-C'est ce qu'on verra petit, tu serais bien le premier à résister totalement aux effets de la pleine lune, allez, on se retrouve à la pleine lune pour la super grande bouffe, dit Greyback avant de partir comme un dératé.

Secoué par cette rencontre Harry entra chez les Dursley et fit face à toute la famille.

-Mon garçon, tu es viré de chez nous. La fête entre toi et tes petits copains est de trop. Tu dégages illico presto, déclara l'oncle Vernon, avec un sourire démentiel. Harry ne réagit pas tout de suite jusqu'à ce qu'une claque le réveille.

- J 'ai dit tout de suite, espèce de monstre, ajouta Vernon en poussant Harry vers les escaliers.

Harry ne prit qu'une dizaine de minutes pour faire ses valises et sortir de chez lui. Une fois dehors, il agita sa baguette et en quelques secondes, il appela le magicobus. Harry sentait que c'était le début d'une nouvelle vie.