Voilà donc le premier chapitre de ma réponse au Défi "Je te hais" de Destiel Addict !

Comme je ne sais pas combien de chapitres il y aura en tout, j'ai décidé de vous la livrer directement.

J'espère que cette mise en bouche vous plaira en tout cas :-D ce n'est pas très long mais je me devais de couper là. Question d'évolution d'histoire disons ^^

Bonne lecture à vous.

Et on se dit a tout en bas ! ;-)


Chapitre 1

"Joy"


17 avril 2014

Guyana - Amazonie - Région du Cuyuni Mazaruni

Kartabu Puruni Road, en direction du Camp Akawaio

.

Une journée de merde, voilà ce que c'était !

Une putain de journée de merde qui n'en finissait pas et Dean s'attendait à ce que ça ne s'améliore pas, c'était mal barré.

.

Pourtant, il s'était réveillé tôt et de bonne humeur, le sourire aux lèvres, malgré la pluie abondante, se disant qu'une fois rentré aux Etats Unis, il irait faire un tour dans le désert pour se "sécher" les idées, se faisant rire tout seul.

Fini l'Amazonie !

Fini cette moiteur, cette humidité constante ! Et surtout fini l'ennui !

Il avait donné et n'était pas près de se laisser convaincre de revenir tremper ses guêtres ici !

Bon d'accord !

Quand son père lui avait demandé 2 mois plus tôt d'aller à Georgetown pour rendre service à son oncle Bobby, en ramenant auprès de lui, sa fille Jo, paralysée depuis peu dans un accident de voiture survenu à New York, il n'avait pas hésité une seule seconde !

Etant au repos forcé, il avait tout le temps qu'il voulait !

Et putain c'était l'Amazonie quoi !

C'était quand même quelque chose à voir une fois dans sa vie ! Ou tout du moins personne ne pouvait refuser une telle occasion !

L'Amazonie, depuis qu'il était petit et que son oncle Bobby lui en parlait lors de ses rares visites, c'était comme un Paradis terrestre, ça le faisait rêver !

Et... oui... il est vrai qu'une fois sur place, il s'était pris une monumentale gifle tellement... tellement tout n'était que beauté et splendeur.

L'Amazonie ! Le poumon vert de la Terre ! La verdure à perte de vue ! Des gens sympas, accueillants ! Des filles splendides et des mecs... Humm.. très bronzés ! Et surtout un climat dépaysant.

Voilà ! Dépaysant ! Venir ici lui avait fait du bien ! Autant moral, malgré l'état de Jo, que Physique et il avait même arrêté de fumer !

Il se sentait revigoré, propre !

Il s'était même rafistolé une vieille jeep rouillée qui avait vu des jours meilleurs, qu'il avait repéré sur le terrain de Bobby et dont ce dernier lui avait dit d'en faire ce qu'il voulait, doutant quand même qu'il arrive à la remettre en état.

Mais c'était mal connaître Dean Winchester.

Et le jour où il fit sortir le vieux bonhomme en lui disant de tourner la clef de contact, quand la voiture démarra au quart de tour, l'homme en fut si épaté qu'il lui demanda s'il pouvait lui faire un avion avec trois tôles ondulées, un bout de ficelle et une paire de pinces.

Mais voilà... il fut vite rattrapé par l'ennui, la ville lui manquait, SA ville lui manquait, sa famille, ses amis et il prit donc la décision de rentrer au bercail, ce que Bobby comprit très bien.

Et c'est ce matin qu'il avait fait ses adieux à son oncle et sa cousine, avant de jeter son sac marin à l'arrière de sa jeep... ainsi qu'une grosse caisse de matériel...

Parce que oui... il avait accepté de rendre un dernier service à Bobby avant de s'envoler.

"-Ca ne te prendra qu'une journée !" Avait-il dit. "Dean, s'il te plait, tu passes la nuit là bas et demain tu prends ton avion ! Je ne peux pas le faire, je ne peux pas laisser Jo toute seule et le prof attend son matos depuis plus de deux semaines maintenant..."

Et il avait accepté.

Putain de bordel de merde, il avait accepté, parce que Bobby lui avait demandé et aussi et surtout parce qu'il n'avait pas de réelle raison de refuser.

Et maintenant il se retrouvait là, au milieu de cette nature oppressante, étouffante.

Pourtant la première partie du voyage de Georgetown jusqu'à Batica avait été tranquille, malgré quelques grains. Ensuite, il était passé sans encombre d'une rive à l'autre de l'Essequito pour quelques dollars guyaniens aux passeurs. Une fois de l'autre coté, il franchit facilement les quelques kilomètres qui le séparaient de Teparu Creek où il avait prit une autre barge afin de traverser la Mazaruni River, pour atteindre rapidement Hororabo et enfin prendre cette satanée Kartabu Puruni Road où un orage éclata.

Et forcement... qu'elle était la seule chose qu'il n'avait pas jugé utile de réparer sur la Jeep ?

Je vous le donne en mille, la capote !

Et quand cette inlassable pluie violente se mit à tomber, il remercia Bobby de lui avoir donné une carte plastifiée. Oh ! Oui ! Mais aussi il le maudit, parce que lui était trempé jusqu'aux os, parce qu'il en avait plein les pattes de conduire depuis plus de dix heures, parce qu'il lui tardait d'arriver, parce que... parce que merde, il aurait dû être chez lui à cette heure, au sec, dans un fauteuil confortable, avec...

"-MERDE ! Dit-il tout à coup en écrasant la pédale de frein, faisant glisser ses pneus sur le ruban boueux de la route, en se rendant compte qu'il venait de louper le chemin sur lequel il devait bifurquer pour atteindre Cheong Falls.

Râlant dans sa barbe d'une semaine - oui il aimait la porter ainsi depuis quelques temps - il recula sur la vingtaine de mètres qui le séparaient du chemin et bifurqua enfin dans la bonne direction avant de stopper sur le bord de la voie.

Là, il secoua sa carte, dont les lignes étaient déformées par les gouttes de pluie, avant de la maintenir bien à la verticale devant lui.

Etudiant donc rapidement ce qu'il lui restait de route à faire, il souffla, dépité et reposa la carte sur le siège passager à sa gauche, avant de repartir.

Il estima qu'il devait bien en avoir encore pour une bonne demie heure de route sur ce chemin, puis il devrait laisser son véhicule pour prendre la passerelle... lui qui avait le vertige n'était pas pressé de devoir emprunter ce genre de pont, en imaginant un profond précipice à franchir.

Mais pour l'instant, il roulait, prudemment, la pluie avait rendu la route très boueuse et glissait comme du beurre et maintenant que la voie était en pente, il préférait ne pas se retrouver dans le décor à devoir pousser sa voiture pour la sortir d'un quelconque enlisement.

La pluie, elle, ne se calmait toujours pas, ça devait bien faire une heure et demie qu'elle tombait violemment sans discontinuer et ne semblait pas prete de stopper.

La route gorgée d'eau ne l'absorbait même plus et coulait de la droite vers la gauche, se jetant dans le vide de plus en plus profond sur le bas coté, alors que la route recommençait à monter.

Et alors qu'il passait une coulée d'eau un peu plus semblable à un petit torrent qu'à une coulée, il sentit le sol boueux se dérober sous ses roues de gauche, coté vide et le véhicule s'arrêta net, alors qu'il patinait dans la semoule.

"-ET MERDE ! Qu'elle putain de journée de merde ! Dit-il enragé en frappant le volant avant d'y cogner son front.

Et alors qu'il allait s'extirper de la Jeep en grognant pour la sortit de là, l'eau descendant des hauteurs sur la droite s'amplifia se remplissant de plus en plus de boue et de pierres et levant la tête, il vit que les arbres qui se trouvaient tout en haut semblaient bouger et ce fut comme une évidence.

Sortant alors rapidement de la Jeep, trop tard pour elle, il choppa au plus vite son sac, le jeta au loin sur la route de toutes ses forces.

Puis, attrapant tout aussi rapidement la caisse de matériel alors qu'il avait de l'eau boueuse, jusqu'à ses chevilles, n'osant pas regarder au dessus de lui, le bruit de ce glissement était assez flippant comme ça pour ne pas en rajouter, il fuit enfin le véhicule.

Et à peine avait-il fait trois grandes enjambées rapides que la Jeep commença à glisser dans le vide.

Un bruit assourdissant d'eau, de grincements, de chocs causés par les roches s'entrechoquant, résonnait derrière lui alors qu'il shootait dans son sac pour l'envoyer plus loin et continuer de courir comme il pouvait avec son fardeau dans les bras, pour s'éloigner à toute vitesse.

Et tout à coup, la pluie cessa net.

Le glissement de terrain se stabilisa alors lui aussi et Dean posa la caisse sur le sol, respira un bon coup pour calmer les battements de son coeur et se retourna pour voir l'étendue des dégâts.

Et là, un mur et un choc.

La route était à présent traversée par un mur de terre, de roches et de boue et il se laissa tomber le cul sur la caisse de bois, hébété.

A peu près trois mètres. Cette coulée n'était qu'à environ trois mètres de lui, il s'en était fallu de peu pour qu'il soit emporté... tout comme la Jeep, qui avait complètement disparu d'ailleurs.

Un peu plus et il crevait là, au milieu de nul part et personne ne l'aurait jamais su.

Soufflant doucement, il regarda ses doigts trembler sur ses genoux.

"-Putain, putain, putain... Se répéta-t-il tout bas, se passant les mains sur le visage pour effacer sa crispation causée par la peur.

.

Puis, au bout de quelques minutes à végéter, à regarder cette vague boueuse, n'en revenant pas d'être passé si près de la mort, il sortit de sa fixation et se releva.

Il devait poursuivre, pas d'autre choix de toute façon.

Et une fois au camp, il aviserait sur comment faire pour rentrer maintenant que la route était impraticable.

Les gens du camp sauraient sûrement comment faire.

Ramassant alors son sac marin englué de boue, il le frotta un peu pour l'en débarrasser un maximum, puis le jeta sur son épaule avant de récupérer la caisse de bois.

Au moins on ne pourrait pas l'accuser d'avoir failli, il avait sauvé cette boite de... peu importe.

D'ailleurs, il se demanda un instant pourquoi il s'était fais chier à la récupérer.

Pourquoi avait-il perdu de précieuses secondes pour récupérer cette caisse dans la Jeep au risque de se faire emporter ?

Si ça se trouve elle ne contenait que du papier toilette ou une autre connerie dans le genre.

Secouant la tête, il rit de sa bêtise. Non elle était trop lourde pour du papier toilette. Et il se mit en marche.

.

Au bout d'un quart d'heure de marche, la caisse de cinquante centimètres cube commençait vraiment à peser lourd.

Il s'arrêta alors, posant son fardeau sur le sol.

Il n'en pouvait plus. Ses bras étaient endoloris et ses mains commençaient à être quelque peu abîmées par le bois brut de cette vulgaire caisse de transport.

Posant alors son sac sur la boite, il tourna lentement sur lui même, observant les alentours, son décor, cherchant une idée.

Puis, arrêtant son regard sur quelques lianes qui descendaient des arbres jusqu'au sol pas loin de lui, il fronça le front avant de frotter son pied droit sur le sol... glissant, cette boue semblable à du beurre fondu et un sourire en coin naquis sur ses lèvres. Il avait trouvé !

Sortant alors son couteau d'une de ses poches, sur la jambe gauche de son pantalon de toile épaisse, il se dirigea vers l'abord de la forêt où il récupéra quelques longues lianes, assez fines mais solides, avant de les apporter à coté de la caisse.

Puis, avisant de nouveau ses alentours, il repéra un arbre nain aux feuilles gigantesque, telles celles d'un bananier, vers lequel il se dirigea d'un pas décidé, pour en prélever quelques unes.

Et en cinq minutes, il avait réussi à confectionner une sorte de traîneau, dont les feuilles, longues et épaisses servaient de patins, les lianes bien fixées tout autour pour maintenir le tout avec la caisse.

Reprenant alors son sac sur son épaule, il se passa les lianes qui devaient servir de rènes autour de la taille et reprit sa marche tranquillement, suivit par la caisse, qui, glissant sur la boue, ne pesait pratiquement plus rien.

Fier de lui, il reporta alors son attention sur la droite du chemin, où il devait trouver cette satanée passerelle de malheur, d'après ce qu'il se souvenait de la carte, engloutie avec sa défunte Jeep.

Repensant au fait que Bobby lui avait dit que comme il n'en avait pas utilité, une fois à l'aéroport, il n'avait qu'à la donner à un pauvre bougre qui en avait besoin, il haussa les épaules, tant pis...

.

Avançant vite finalement, sans le poids de son chargement dans les bras, il aperçu tout à coup comme une rampe au bord du chemin, dans la forêt.

S'approchant encore, oui, il s'agissait bien d'une rampe et il la vit enfin.

La passerelle, c'était donc ça !

Ce n'était pas du tout ce à quoi il s'attendait, ce n'était pas un pont de corde au dessus d'un précipice.

Non.

C'était tout simplement un chemin de bois, comme un pont, mais planté sur le sol, à quelques centimètres du plancher des vaches, un chemin quoi. Et il en fut vraiment soulagé.

Seul problème, il allait devoir abandonner son système de traîneau et reprendre la caisse dans ses bras.

Démontant alors son invention, il espérait que le camp n'était plus trop loin, ses mains lui faisaient encore mal et ça allait être pénible.

.

Il allait reprendre la caisse en mains, quand il arrêta son geste et se redressa.

Il était sur le point de pénétrer dans la forêt primaire, il ne savait pas du tout ce qu'il allait pouvoir rencontrer comme bestiole là dedans et avec sa chance... Oui, c'était clairement pas son jour, il valait mieux être prudent.

Ôtant alors son sac de son épaule, il le posa sur la caisse pour l'ouvrir, avant d'y plonger son bras et d'en sortir un 45, qu'il coinça dans son dos, dans sa ceinture.

Se sentant tout de suite mieux, il referma son paquetage, le jeta à nouveau à son épaule et un peu plus rassuré, il ramassa la caisse et entama sa marche sur la passerelle de bois.

Tout de suite la luminosité dans laquelle il baignait sur le chemin disparue et il se retrouva dans la forêt sombre et pas rassurante pour deux ronds.

Et il marchait, marchait, le regard à l'affût de tout, le moindre bruit, le moindre mouvement, essayant par la même d'oublier la douleur de ses mains entaillées par les arêtes brutes du bois de cette satanée caisse de plus en plus lourde.

Et tout à coup, il s'immobilisa, le souffle court.

Là, devant lui, des yeux verts et perçant, un pelage fauve, des oreilles arrondies. Tapis sur la passerelle à quelques mètres de lui, attendant sûrement qu'il soit plus près pour bondir sur lui, un puma !

"-Putain c'est ma veine. Dit-il entre ses lèvres, en se baissant le plus lentement possible, sans quitter le félin du regard, pour poser la caisse devant lui.

Quand ce fut fait, il se redressa alors tout aussi lentement, il entendait l'animal grogner et d'autres bruits près de lui. Étaient-ils plusieurs ?

De peur de se faire sauter dessus par celui qui était devant lui, il ne détourna pas le regard pour vérifier, mais amena sa main dans son dos et se saisit de son arme.

Et alors qu'il allait tirer pour faire peur à la bête, quelque chose de froid et métallique se posa sur sa nuque.

"-Si vous lui faite du mal je vous tue. Dit une voix d'homme dans son dos.

"-Mais j'allais pas lui faire de mal. Dit Dean en levant les mains.

"-Non bien sûr.

"-Mais non je...

"-Taisez vous ! Que faites vous là ?

"-Hein je... Vous pouvez ôter votre arme de mon cou s'il vous plait, j'ai un peu de mal à aligner mes idées là...

"-Hm. Fit l'homme en retirant la pointe de son fusil de sa peau.

"-Merci. Souffla Dean en remettant sa propre arme à sa ceinture.

Puis, tournant son corps vers l'homme sans oser détourner la tête du fauve qui l'observait toujours en grognant doucement, il faillit perdre l'équilibre en mettant son pied trop au bord de la passerelle.

Retenu par l'homme, le réflexe fit qu'il se tourna vers lui.

Leurs regards se croisèrent et ils restèrent tous deux interdits une seconde.

Mais le fauve se leva, faisant grincer le bois sous ses grosses pattes et Dean retourna son attention vers lui.

"-Elle ne vous fera rien. Dit l'homme. Joy est apprivoisée.

"-Joy ? ... Hein ?... Appriv'... Hein ? Bafouilla Dean en se tournant de nouveau vers l'homme qui marchait à présent vers l'animal et à qui il grattouilla la tête affectueusement.

Dean le regarda faire, fasciné.

"-Bon ! Dit-il en pointant de nouveau son arme vers Dean. Qu'est ce que vous foutez là ? Vous êtes orpailleur ?

"-Orpailleur ? Moi ? Non ! Je viens... Je cherche le camp ... Akawaio. J'apporte cette caisse pour le prof.. le professeur... Novak !

"-Ah ! Dit l'autre. Et bien ! C'est pas trop tôt ! Vous êtes venu à pied de Georgetown ma parole !

"-Oh ça va hein ! Et puis arrêtez de me menacer avec votre fusil !

"-Vous avez bien failli tuer cette pauvre bête vous, vous pouvez parler tiens !

"-Mais j'ai pa'...

"-Je m'en fout ! Amenez cette caisse et barrez vous d'ici ! Repartez d'où vous venez !

"-Ah bah là, va y avoir comme un problème... parce que oui je... je suis venu à pied...

"-Quoi ? Dit-il en baissant son fusil.

"-Pas depuis Georgetown hein, mais sur le chemin, à quelques kilomètres d'ici, glissement de terrain, plus de route, plus de Jeep.

L'homme baissa alors les yeux sur la caisse.

"-Oui je l'ai portée, traînée et puis portée encore jusqu'ici.

"-Et alors ? Vous voulez une médaille ? Maintenant suivez moi, le camp n'est pas loin !

"-Okayyy... Dit Dean dans sa barbe en mettant son sac sur son épaule.

Ce mec commençait sérieusement à lui taper sur les nerfs, il n'allait pas tarder à lui foutre son poing dans la figure s'il continuait comme ça...

"-Et prenez cette caisse ! Viens Joy. Dit-il en s'éloignant d'un pas décidé, suivit pas le fauve.

"-J'espère que le professeur Novak sera plus reconnaissant que vous du fait que j'ai sauvé sa putain de caisse ! Dit-il fort pour que l'autre qui s'éloignait vite entende.

"-Je suis le professeur Novak ! Dit l'autre.

"-Putain c'est pas possible ! Souffla Dean en reprenant sa marche, la caisse dans les bras. Quelle putain de journée de merde !


Voilà voilà pour le premier chapitre.

Ce sera donc une petite fic... ou pas... pourquoi petite ? On verra LOL

J'espère en tout cas que cette rencontre vous a plu hihi

La suite très vite !