Commentaire d'auteur :

Coucou mes choux ! Comment ça va ? Nous voici pour ce quatrième et avant-dernier chapitre ! :) (oui finalement c'est deux chapitres restants et pas un seul...XD) Pour une fois que je ne suis pas en retard pour poster :D (bon ok il aurait dû être fini hier mais je bosse actuellement sur une toile de Tony qui me prend un temps fou avec toutes ces couleurs...^^)

J'espère que ceux déjà en vacances comme moi en profitent bien, sinon on souhaite bon courage aux autres, c'est bientôt votre tour :)

Dans tous les cas, encore merci à vous de suivre cette fanfic, j'espère que la suite vous plaira tout autant, bonne lecture ! :)

PS : Je viens de terminer le chapitre à l'instant, donc je n'ai pas relu, il doit y avoir des fautes d'inattention qui trainent, désolée! Je corrigerais plus tard x)


Chapitre 4 : La disparition

Une fois que Tony eut fini de prendre sa douche et qu'il fut habillé d'un de ses élégants costumes habituel, il descendit à l'étage où se trouvait la cuisine en compagnie de Steve, Jarvis l'ayant prévenu qu'Eugénie était déjà réveillée et prenait son petit-déjeuner avec les autres.

En arrivant à l'étage, ils furent salués par Clint, Natasha, déjà habillée pour la journée shopping, Thor ainsi que la jeune fille. L'ingénieur leur répondit avec entrain et alors qu'il se dirigeait vers la machine à café, il remarqua presque aussitôt un papier fixé sur le frigo à l'aide d'un magnet. Intrigué, il s'en approcha et se pencha légèrement, se retrouvant face à une liste.

- Est-ce que ce sont les couleurs de mon réacteur ? fit-il remarquer en fronçant le nez.

- C'est exact! répondit la rousse depuis la table, l'air enthousiaste. Je me suis dit que je pouvais faire profiter à tout le monde de la liste de mes observations.

Le milliardaire lâcha un grognement et s'approcha davantage pour lire et savoir ce que l'espionne avait déduit comme couleurs et émotions, puisque lui-même préférait ne pas y faire attention.

« Rose : affection

Jaune : joie

Vert : espoir

Gris : tristesse

Noir : désespoir

Bleu : ?

Orange : ?

Blanc : ?

Violet : ?

Rouge : ? »

- Ceux avec un point d'interrogation, c'est parce que tu ne sais pas ? demanda Tony.

- C'est plutôt qu'il s'agit de couleurs qu'on n'a pas encore vues, donc je ne peux pas dire, même si j'ai quelques hypothèses.

Le brun parcourut les quelques mots des yeux une seconde fois puis se redressa, allant s'installer à côté d'Eugénie à table tandis que Clint lui servait un café. Il avait encore du mal à se faire à l'idée d'être aussi lisible mais préférait ne pas trop se focaliser là-dessus. A la place, il se tourna vers la petite blonde assise entre les deux armoires à glace qu'étaient Thor et Steve et lui demanda avec un sourire :

- Alors, prête pour le shopping ?

La jeune fille acquiesça avec enthousiasme, la bouche pleine de pancakes et l'air surexcitée, tirant un sourire à l'ingénieur alors qu'il mangeait à son tour. Steve quant à lui aurait bien aimé les accompagner, mais il devait peut-être laisser Tony un peu de temps avec la petite, puisqu'il fallait avouer qu'il était souvent avec eux ces derniers jours, et de sa propre initiative.

C'est pour cette raison que lorsque Natasha, Tony et Eugénie quittèrent la table pour se préparer avant de partir, il se contenta de leur souhaiter une bonne journée avant décider d'aller s'entraîner dans la salle que le milliardaire avait faite construite pour eux à l'un des derniers étages, puisque cela faisait quelques jours qu'il négligeait cela au profit du brun.


- Il est hors de question qu'elle se trimballe avec un T-shirt pareil, râla Tony d'un ton catégorique.

Eugénie prit un air boudeur, croisant les bras sur sa poitrine en fronçant les sourcils en direction de son oncle adoptif qui fixait le haut qu'elle venait d'essayer avec une mine dégoûtée : il était rose et décoré d'un poney dans un style tout droit sortit d'un dessin animé.

- Tony, elle veut ce T-shirt, intervint Natasha avec un grand sourire, plus qu'amusée par la situation.

- Mais...mais c'est un poney ! s'écria-t-il d'un air horrifié.

- C'est Fluttershy, répliqua la petite sur le ton de l'évidence, comme s'il s'agissait d'une information capitale.

Tandis que l'espionne qui les accompagnait se retenait à grande peine d'éclater de rire, le brun se mit à grommeler dans sa barbe :

- La prochaine fois que je vois Clint te faire regarder My Little Pony le matin, je le jetterais du dernier étage de la tour.

Voyant que la petite blonde attendait toujours son avis, il soupira et fit un geste de la main, attirant un cri de victoire de la plus jeune qui retourna dans la cabine retirer son T-shirt pour le poser sur la pile oscillante qui s'entassait sur le fauteuil à côté du brun.

Ce dernier avait d'abord voulu l'emmener dans des boutiques hors de prix pour habiller les enfants, avant de se faire reprendre par Natasha qui avait affirmé que c'était mieux pour elle de s'habiller de vêtements normaux dans n'importe quel magasin comme les jeunes de son âge. Tony avait râlé mais finit par suivre et ils se trouvaient maintenant en centre-ville dans l'un des grands magasins où s'habillaient les gens "normaux", autrement dit, qui ne roulaient pas sur de l'or tel que Stark. Ce dernier devait d'ailleurs faire tâche avec son costume Armani fait sur mesure : la rousse quant à elle avait décidé de porter des vêtements plus décontractés, à savoir un jean et un sweat à capuche, tant et si bien qu'elle se fondait parfaitement dans la masse : néanmoins, cela ne l'empêchait pas de porter sur elle tout un tas d'armes, juste au cas-où.

Reportant son attention sur le rideau tiré de la cabine, Tony demanda :

- Tu essaies quoi maintenant ?

- Tu vas voir ! lui répondit la plus jeune avec un ton rieur, de mauvaise augure.

Le brun attendit encore un peu, tout comme Natasha jusqu'à ce qu'Eugénie ne pousse le rideau et cette fois-ci, l'espionne éclata de rire, incapable de se retenir tandis que l'ingénieur se relevait d'un bond, un air faussement outré sur le visage.

- Comment oses-tu ? Traîtresse ! s'exclama-t-il en pointant sa petite fille du doigt.

Celle-ci explosa de rire aussi, bombant le torse, mettant bien en évidence le T-shirt bleu marine décoré du large bouclier de Captain America.

- Natasha, je sais que c'est toi qui l'a aidée à choisir, continua-t-il d'un air accusateur.

La jeune femme lui adressa un sourire moqueur, tirant la langue au passage tandis qu'elle s'exclamait :

- Il lui va très bien ce T-shirt, moi je trouve !

Tony prit un air boudeur et marmonna «Pourquoi ils n'en font pas avec Iron Man ici...» mais sursauta légèrement en sentant Eugénie se jeter à nouveau sur lui comme elle en avait prit l'habitude, entourant sa jambe de ses bras.

- Boude pas oncle Tony, je t'aime quand même hein !

Cette déclaration enfantine eut pour effet de faire définitivement taire le milliardaire qui la fixa, bouche bée, sentant ses lèvres s'étirer dans un large sourire totalement involontaire. Natasha les regarda sans un mot, attendrie et fascinée par la couleur d'un rose lumineux du réacteur qui se reflétait dans les prunelles de l'ingénieur. Ce dernier s'accroupit à hauteur de l'enfant, et l'espionne remarqua avec stupeur qu'il avait presque les larmes aux yeux, plus que touché - bon sang, elle ne l'avait seulement jamais vu ainsi. Prenant Eugénie dans ses bras, il lâcha du bout des lèvres :

- Je t'aime aussi.

Natasha sentit un sourire doux lui étirer le visage, et elle trouva presque dommage que les autres n'aient pas été là pour voir un tel moment, surtout Steve. Elle avait remarqué que ce dernier semblait vraiment se préoccuper de Tony ces derniers jours, s'assurant qu'il allait bien et soit le plus heureux possible, et elle était presque prête à parier qu'une telle scène lui aurait mis le coeur sans-dessus dessous. Le grand blond restait quelqu'un de sensible, et c'était étrangement bien plus marqué en compagnie de leur Iron Man national.

Elle attendit patiemment que Tony finisse par lâcher la petite, ne souhaitant en aucun cas briser un tel moment, puis ils décidèrent de continuer leur shopping, laissant Eugénie enlever le T-shirt avec le bouclier et le poser sur la pile de leurs futurs achats, avant de repartir en courant entre les rayons pour trouver son bonheur. Tony la regarda filer avec un sourire, en profitant pour vérifier du coin de l'oeil si la prothèse d'un bleu vif fonctionnait correctement lorsqu'elle courrait comme en ce moment-même.

- Elle en est vraiment fière, tu sais, fit remarquer l'espionne avec un petit sourire. Elle ne porte presque plus de jeans.

Tony ne répondit rien sur l'instant, continuant de fixer sa presque fille adoptive qui portait un petit short arrivant juste au-dessus du genou, dévoilant aux yeux de tous la prothèse tellement semblable à son armure écarlate.

- Tant mieux, c'était la moindre chose que je pouvais faire, fit-il finalement.

- Tu fais déjà énormément pour elle, et aussi pour nous, lui affirma la rousse en posant une main réconfortante sur son épaule.

Presque par automatisme, Tony leva la main et la posa sur celle de son amie, la pressant entre ses doigts en guise de remerciement. Ils restèrent là une poignée de secondes, l'ingénieur infiniment reconnaissant, au fond de lui, de la connaître elle et les autres vengeurs puis il finit par s'écarter en voyant Eugénie revenir, un sourire vers la jeune femme pour la remercier.


La journée avait été terriblement longue, mais aucun d'eux ne l'avait réellement vue passer. Ils avaient fait de nombreuses boutiques, traînés là où Eugénie souhaitait aller, sans compter le détour plutôt long au café du coin et où la jeune fille s'était régalée d'une énorme coupe de glace au chocolat et à la vanille, sur la terrasse exposée au soleil brûlant mais parcourue d'un vent frais bienvenue, l'odeur des plantes et des arbres de Central park non loin de là se glissant avec délire jusqu'à leur nez.

Finalement, Tony avait décidé de rentrer alors qu'il était presque six heures du soir, les bras chargés de paquets, tout comme la rousse. Tandis qu'il s'occupèrent de ranger les nouvelles affaires de la petite, mais aussi de déballer les jouets et autres objets qu'elle lui avait fait acheter, Steve avait décidé de préparer le repas en les voyant entrer du coin de l'oeil.

Une fois la plus jeune ayant pris une douche et se trouvant en pyjama, tout ce petit monde se retrouva à l'étage du salon, attablé devant la gigantesque télévision de Tony qui était allumée en guise de bruit de fond.

- ...et là, Eugénie est sortit avec un T-shirt sur lequel il y avait un poney tout jaune et rose! racontait Natasha. Vous auriez dû voir la tête qu'à fait Tony !

Les autres ricanèrent, imaginant parfaitement la scène tandis que Clint demandait avec intérêt de quel poney il s'agissait. Se retenant de faire un commentaire quant au fait que Clint semblait tout à fait au courant de qui était Fluttershy, l'ingénieur lui jeta un regard faussement trahi et s'exclama :

- De quel droit oses-tu lui faire regarder de telles nullités dès le matin ?

- Moi je trouve ça sympa, réondit l'archer en haussant les épaules, pas plus gêné que cela.

Le milliardaire secoua la tête d'un air faussement désespéré puis ils continuèrent de raconter leur journée - la mention du T-shirt avec le bouclier de Steve arrachant un grand sourire fier et très content à ce dernier.

- Dis oncle Tony, on pourra retourner au café demain ? demanda la blonde, lui jetant un regard de chien battu.

Le brun soupira un peu, pensant à tous les travaux en cours qui trainaient sur sa grande table en verre dans l'atelier, mais cela ne l'empêcha pas d'accepter avec un sourire, au fond de lui déjà pressé d'être le lendemain, même si en cet instant, en compagnie de chacun d'entre eux et devant ce repas partagé par ce qui ressemblait presque à une famille, il se sentait parfaitement heureux et à sa place, la lueur d'un jaune vif de son réacteur présente pour témoigner.


La journée avait débuté à peu près comme celle de la veille, mis à part que Natasha n'avait pu les accompagner à cause d'une mission de routine donnée par le SHIELD, et que c'était finalement Steve qui les avait accompagnés tous les deux au café près de Central Park. Tony ne comprenait pas pourquoi le blond semblait vouloir le coller de la sorte, pensant qu'il se sentait responsable de lui. Au final, il avait demandé au principal intéressé et avait été agréablement surpris de savoir que Steve voulait juste passer du temps avec eux - cela lui avait fait chaud au coeur, il devait l'admettre.

Ils étaient donc installés en terrasse, Eugénie de nouveau devant une glace, qui se trouvait être à la pistache cette fois-ci. Steve s'était contenté d'un verre d'eau et Tony d'un café bien noir, jouant avec la cuillère d'un air absent alors qu'il observait la petite s'extasier devant le goût incroyable de sa glace, sentant le regard un peu insistant de Steve sur lui, jusqu'à ce qu'on l'interpelle assez fortement, le tirant directement de sa rêverie.

- Et oui, c'est bien Tony Stark que nous retrouvons à ce petit café à côté de Central Park, quelle surprise ! Comme vous le savez, nous n'avions presque plus de nouvelles de lui depuis son IA diabolique, il y a un mois et demi de cela ! Monsieur Stark, un commentaire ?!

Une grande blonde, perchée sur des talons d'un rouge écarlate ridiculement haut venait de lui brandir un micro sous le nez, tandis que son collègue, un brun habillé d'un costume à bas prix, focalisait l'objectif de l'énorme caméra qu'il portait tout droit sur lui.

Totalement pris de court, Tony fixa les deux reporters, les yeux légèrement écarquillés, alors que les mots "son IA diabolique" faisaient lentement le chemin jusqu'à son cerveau.

- La rumeur raconte aussi que vous avez adopté une petite fille qui a perdu ses parents, est-ce vrai ? C'est elle, n'est-ce pas ?

Les questions de la blonde se faisaient pressantes, espérant avoir l'exclusivité d'une interview auprès de Tony Stark, que quasiment personne n'avait vu en dehors de la tour depuis un mois et demi. L'ingénieur était toujours surpris d'être ainsi agressé, mais Steve lui, remarqua la manière dont Eugénie avait baissé la tête à la mention de ses parents, les yeux larmoyants et sa glace à la pistache abandonnée sur la table. Voyant que Tony ne savait pas quoi faire non plus, il se redressa et se planta devant la jeune femme, demandant, gardant son calme et tentant de rester un minimum poli :

- Et vous êtes ?

- Clara Smith, journaliste au News York Day ! Enchantée, c'est un plaisir de vous rencontrer Captain ! s'exclama-t-elle avec un sourire, lui tendant la main.

Steve était toujours poli avec les dames en temps normal, mais cette fois-ci, il ne pouvait tout simplement pas : pas alors qu'Eugénie semblait sur le point de pleurer et que le visage de Tony s'était décomposé à la mention d'Ultron, et c'est pour cette raison qu'il ignora sa main tendue, arrachant une grimace discrète à la blonde.

- Je ne pense pas que vous ayez le droit de vous jeter sur nous de la sorte si nous ne vous en donnons pas l'autorisation, fit remarquer le blond, les sourcils froncés.

- Oh si, vous êtes des personnalités publiques vous savez! répondit ladite Clara sur le ton de l'évidence.

Steve retint la réplique qui lui brûlait les lèvres, parce que ouais, il avait vraiment un doute concernant les élucubrations de son interlocutrice, mais celle-ci ne lui laissa pas le temps de s'exprimer davantage et continua :

- Et puis après tout, le monde entier sait à quel point Tony Stark est instable, même s'il se fait passer pour un super-héros! Je suis sûre que le monde veut savoir s'il est apte de s'occuper d'une enfant, avec ses problèmes d'alco-

- Ça suffit, cracha Steve d'un ton glacial, lui jetant un regard tel qu'il n'en avait jamais fait à quiconque auparavant.

Les mots s'étaient échappés de sa bouche, venimeux, lorsqu'il avait sentit dans son dos, la main tremblante de Tony chercher la sienne, comme s'il avait dû mal à faire face aux mots si durement prononcés à son encontre. Même si Steve savait que cela avait toujours été le cas, maintenant que le réacteur montrait les émotions de brun, ce dernier était devenu bien plus vulnérable car incapable de cacher ce qu'il ressentait, et sa poigne devenue faible, cachée dans son dos le lui prouvait et lui faisait horriblement mal au coeur.

Presque par automatisme, Steve fit un pas en arrière, espérant vainement pouvoir cacher le brun à cette femme, non, au monde entier s'il le pouvait. Tony ne disait rien, et le blond ne voulait même pas se tourner vers lui, car il savait à quel point la douleur serait lisible sur son visage, et que cela lui faisait toujours mal de le voir ainsi.

Malgré son air chargé de menace, cela ne sembla pas arrêter les deux importuns lorsque le caméraman profita qu'il était occupé à repousser sa collègue pour le contourner et filmer Tony, reposant les mêmes questions. L'ingénieur déglutit avec difficulté et finit par se lever, tentant de prendre son habituel air impassible, mais bon sang, il n'y arrivait pas, pas du tout.

La surprise fut totale et attira le regard de tout le reste des clients du café lorsque le poing de Steve partit en direction de la joue offerte du caméraman et l'envoya dans le décor, lâchant sa caméra qui se brisa au sol avec un bruit de verre volant en éclats. Tony se tourna vers lui sans un mot, la bouche grande ouverte et le fixant comme s'il le voyait pour la première fois, son visage éclairé d'un bleu presque électrique -surprise ou curiosité, le blond n'aurait pu le dire - et finalement il appela :

- Steve ?

Ce dernier se tourna vers lui, l'observant une poignée de secondes pendant lesquelles Tony se sentit presque mal à l'aise, puis le soldat attrapa la main d'Eugénie et s'exclama :

- On s'en va.

Toujours sous le choc du comportement de son camarade, l'ingénieur laissa de quoi payer leurs consommations sur la table et suivit Steve, ignorant les deux journalistes et retournant dans la rue. Il observa avec attention la manière dont son ami gardait la main de la petite dans la sienne, l'attirant en direction de Central Park. Finalement, il s'arrêta sur un chemin à l'écart dans le parc, lâchant Eugénie et se tournant vers Tony, posant une main sur son épaule après un instant d'hésitation.

- J'espère que tu sais que ce qu'elle a dit est un tissu de mensonges...

- Non, elle n'avait pas tord, fit le brun avec un faible sourire. Pendant un temps, je buvais beaucoup trop, et pour m'occuper d'une enfant, c'est-

- Tony ! s'exclama le soldat. Tout cela est terminé à présent, et quant à Eugénie, qu'en sait-elle ? Elle ne te connait pas, elle ne vit pas avec toi comme nous à la tour. On te connait, on s'est rendu compte que tu étais parfaitement apte à t'occuper d'elle, d'accord ?

- Je sais bien, répondit le milliardaire avec un pauvre sourire. C'est juste, tu sais, difficile d'entendre ces gens rabâcher les même horreurs à mon égart alors que je tente tellement de changer...

- Tu n'as pas seulement tenté, tu as réussit Tony, tu ne vois pas ?

Le brun leva les yeux, lui jetant un regard d'incompréhension, et Steve se contenta de soupirer, secouant légèrement la tête.

- Je sais que tu te détestes, mais...

Tony sembla sur le point de vouloir protester à ces mots mais le soldat ne lui en laissa pas le temps, lui intimant de se taire d'un regard. La pression de ses mains sur les épaules de l'homme de fer s'était faite plus forte, et il lui avoua :

- Si tu te voyais avec mes yeux, tu comprendrais...

Bouche bée, Tony le regarda sans savoir quoi répondre face à cela, ignorant son coeur qui avait décidé de lui en faire voir en tambourinant contre sa poitrine. Il avait peur de ce que cela pouvait impliquer, mais il avait aussi peur de se faire de fausses idées, et la lueur légèrement verte de son réacteur, montrant le peu d'espoir qu'il ressentit malgré tout, le trahissait aisément. Décidant que Steve était définitivement trop proche de lui, il se dégagea d'un léger coup d'épaule et adressa un sourire à son camarade avant que ce dernier ne se sente vexé par son geste.

- On ferait mieux de récupérer Eugénie, elle est déjà partie courir après les pigeons, fit-il remarquer d'un air amusé.

Le blond acquiesça, ne se formalisant pas de ne pas avoir de remerciement de la part de l'ingénieur. Il savait que même si ce dernier ne l'avait pas dit, il le pensait aisément, et cela se voyait rien qu'au sourire sincère qu'il lui avait adressé. Sans rien ajouter, ils partirent à la recherche de la petite blonde dans le but de rentrer dans la tour.


C'est quelque temps après cet incident avec les deux journalistes que le réacteur de Tony se mit à briller d'un rouge écarlate.

Les autres vengeurs le remarquèrent presque immédiatement lorsqu'un matin, le lendemain de la confrontation au café, le brun arriva en jogging et marcel blanc en guise de pyjama, son réacteur donnant une lueur sanglante à ses prunelles chocolat. Le brun ne s'en était pas encore rendu compte, avançant au radar jusqu'à la machine à café, les yeux plissés et les membres encore engourdis par le sommeil. Alors qu'il s'installait à côté de Bruce avec sa tasse, Natasha le fixa d'un regard inquiet et finit par lui demander :

- Tony, est-ce que ça va ?

- Oui, parfaitement, pourquoi ? répondit celui-ci sans comprendre, prenant une première gorgée de son café noir après y avoir ajouté un carré de sucre brun.

- Ton réacteur...

Intrigué, le concerné baissa les yeux vers sa poitrine, écarquillant les yeux en remarquant la lueur rougeoyante qui s'étalait sous son haut blanc. Fronçant les sourcils, il releva les yeux vers les autres et s'exclama :

- Je ne sais pas ce que ça représente comme émotion ! Je ne ressens rien de particulier !

Tout le monde se jeta un regard inquiet, et Tony pensa un instant à faire des analyses aujourd'hui, se demandant ce qui clochait avec lui. Il y avait toujours des choses étranges qui lui arrivaient, il commençait à saturer pour de bon. Lâchant un soupir, il secoua la tête et les rassura en disant qu'il allait tenter de faire des tests aujourd'hui, les rassurant légèrement. Une fois ceci fait, Thor quitta le premier la table, décidé à aller rendre visiter à Jane, vite suivit de Clint qui comptait s'entraîner un peu avant de se rendre au SHIELD sur demande Fury, près d'une demie-heure plus tôt.

Lorsque Steve quitta la pièce à son tour en souhaitant bonne chance à Tony pour son réacteur, décidé à aller s'entraîner avec Clint, Natasha s'exclama :

- Oh bon sang...

- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda le brun, inquiet.

- Ton réacteur...il a repris sa couleur normale !

Baissant à nouveau les yeux, Tony remarqua effectivement le jaune un peu pâle qu'il avait presque en permanence, signe de son bonheur évident en leur compagnie. Haussant les sourcils, il décida tout de même d'aller étudier cela de plus près et termina son petit-déjeuner rapidement, disparaissant ensuite en direction de son atelier, suivi d'Eugénie qui semblait vouloir lui tenir compagnie. Bruce et Natasha se jetèrent un regard et le scientifique finit par demander :

- Tu as une idée de ce à quoi le rouge pourrait faire référence ?

- J'ai une ou deux idées, mais ça reste à vérifier, avoua l'espionne.


Les jours suivants, les autres vengeurs observèrent avec attention Tony et finirent par rapidement se rendre compte que le rouge flamboyant du réacteur n'apparaissait que si Steve se trouvait dans la même pièce que le brun.

A partir de cet instant, ce fut assez facile pour eux de comprendre ce que cela sous-entendait, quant à Tony, ils ne savaient pas si celui-ci avait également deviné ou se voilait la face, tout comme Steve.

En effet, ce dernier semblait persuadé que si le réacteur devenait d'un rouge presque mauvais, c'est parce qu'il avait énervé l'ingénieur sans savoir trop comment lors de leur dernière sortie, et que depuis le rouge de la colère apparaissait dès que Tony entrait dans la même pièce que lui. Natasha était presque désespérée de voir qu'il était incapable de deviner c que cette couleur signifiait réellement, tout comme Bruce, tandis que Clint lui se retenait à grande peine de leur ricaner au nez en les voyant si empotés. Pour ce qui est de Thor, Bruce avait réussit à le faire taire sur le sujet, ce qui n'était pas une mince affaire, et même Eugénie semblait avoir des soupçons, même si pour l'instant elle n'avait pas encore parlé sur l'affaire.

Tony quant à lui, n'en menait pas large. Depuis quelques jours, il passait les trois quarts de son temps dans son atelier, et faisant en sorte de croiser le moins possible Steve. Contrairement aux doutes de ses camarades, il n'était pas totalement stupide et savait parfaitement ce que signifiait la couleur écarlate de son réacteur, néanmoins il se refusait de l'envisager. Bon sang, il lui suffisait de se regarder dans le reflet de n'importe quel surface lisse pour savoir qu'il n'avait aucune chance.

- Putain...souffla-t-il une énième fois du bout des lèvres, ses bras croisés sur son bureau et la tête cachée au creux de ces derniers, comme s'il pouvait disparaître de tous ces foutus problèmes.

Il savait bien qu'il y avait pire que ce qui l'habitait actuellement, et il n'avait jamais été du genre à se plaindre, mais cela commençait à faire beaucoup trop, même pour lui.

- Oncle Tony ?

Le brun se redressa avec lenteur, jetant un regard à Eugénie, assise dans un coin de la pièce en train de bricoler quelques vieux bouts de métal et de minuscules moteurs. Elle était silencieuse, tant et si bien qu'il avait presque oublié sa présence, alors qu'il semblait perdu à des années lumières de là.

- Oui ? lâcha-t-il finalement.

- Tu devrais aller parler à oncle Steve, lui fit remarquer la petite fille en haussant les sourcils.

Un petit rire désabusé s'échappa des lèvres du milliardaire qui secoua la tête : elle avait deviné. Évidemment qu'elle avait deviné, cette gamine était terriblement intelligente, peut-être pas autant que lui au même âge, mais cela restait impressionnant.

Voyant qu'il ne répondait pas, Eugénie abandonna ses petits moteurs et le rejoignit, posant son minuscule tournevis sur la table avant de poser une main réconfortante sur son bras.

- On peut aller faire un tour ?

Hésitant un peu, Tony finit par accepter sa proposition, se disant que cela ne lui ferait pas de mal de se changer un peu les idées et de respirer l'air frais de l'extérieur, autant que ce fusse possible avec la pollution de New York. Cela lui rappelait son projet utopiste de faire en sorte de créer une énergie verte, non polluante, et de se débarrasser définitivement des énergies fossiles. c'était naïf, il le savait, mais il ne pouvait s'empêcher de travailler sur ce projet un peu fou, parfois, certains soirs, lorsqu'il se sentait d'humeur nostalgique.

Enfilant une veste, il prit la main d'Eugénie dans la sienne et ils quittèrent la tour sans croiser les autres occupants, se rendant directement en direction de Central Park, seul endroit dans la gigantesque ville où l'air était à peu près agréable à respirer sans aspirer des bouffées de gaz d'échappements.

Ils marchèrent pendant un moment, et Tony devait avouer que cela lui changeait les idées, comme la petite blonde l'avait prévu. Cette dernière était silencieuse, se contentant de garder sagement sa main dans la sienne en observant les alentours, et l'ingénieur avait presque l'impression que c'était elle qui veillait sur lui, et non l'inverse.

Peut-être aurait-il dû être plus vigilant, justement. Avec ses pensées embrouillées, son coeur mis à mal depuis des jours à cause de Steve, il ne remarqua pas la personne qui les suivait depuis près d'une demie-heure, et finit par s'en prendre à eux dans un coin reculé du parc sans que personne ne s'en aperçoive.


Cela allait faire bientôt deux mois qu'Eugénie et Tony étaient portés disparus.

Aucune nouvelle, tout simplement évaporés dans la nature, comme s'ils n'avaient jamais existé et la seule preuve de leur existence restaient les papiers d'adoption de la petite et les nombreuses vidéos des conférences de Tony qui circulaient sur internet et dans les dossiers du SHIELD, ainsi que son illustre célébrité.

Les autres Avengers avaient cru au début que le brun voulait seulement faire un petit voyage avec sa fille adoptive, s'éloigner d'eux, jusqu'à ce que que Jarvis ne leur confie qu'il était partit se promener en compagnie d'Eugénie, et n'était jamais revenu.

A partir de cet instant, on avait lancé des alertes de recherche, prévenu la police et toute personne capable de les retrouver, en vain, même le SHIELD ne semblait pouvoir mettre la main sur eux ou sur ceux qui les avaient, semblait-il, enlevés.

Le monde entier avait pu voir les vengeurs s'effondrer les uns après les autres, malgré le fait que Fury, tout aussi atterré qu'eux, tente désespérément de le cacher.

Chacun d'eux était dans un état peu glorieux, il fallait l'admettre. Thor, bien qu'il n'ait jamais été exceptionnellement proche de Tony, sa disparition le touchait énormément, et à la surprise générale, le reste du groupe avait remarqué qu'il était étrangement devenu...électrique. A chaque fois qu'il passait quelque part, un orage se déclenchait et les objets de la tour Stark semblaient chargés d''électricité, comme si le trop plein de sentiments du dieu se déversaient dans tous les objets métalliques à sa portée, rendant la vie d'autant plus difficile pour les autres qui fuyaient les poignées de porte comme la peste - mais pas la machine à café, puisque c'était une des choses qui leur permettait de tenir debout.

Bruce lui, avait la subite impression d'avoir perdu ce qui ressemblait le plus à un frère, et il avait de plus en plus de mal à contenir Hulk, en colère contre lui-même, persuadé qu'il pouvait mieux faire pour le retrouver. Clint n'en menait pas large non plus. Même s'il ne l'avait jamais avoué à aucun d'entre eux, il les considérait un peu comme ses gamins : ils étaient quasiment tous plus jeunes ou plus immatures, et ayant déjà des enfants qu'il allait voir régulièrement après le divorce avec sa femme, il se sentait responsable d'eux, et la disparition de Tony le rendait malade.

Natasha était devenue presque invisible aux yeux des autres. Elle quittait la tour très tôt, recherchant des indices de l'endroit où pourrait se trouver Tony, s'infiltrant dans les planques et les groupes louches les plus dangereux qui soient, ne rentrant que très tard le soir et parfois après plusieurs jours d'absence entiers, sans l'ombre d'une preuve où d'une localisation. Pas une seule fois elle était restée à la tour, continuant de chercher sans relâche.

Malgré tout cela, celui qui semblait le plus affecté de leur disparition était Steve. Ce dernier faisait peine à voir, lui-même le savait, encore sous le choc de la disparition du milliardaire et de la petite, se demandant à peine pourquoi il était si brisé de les savoir perdus il ne savait où.

Il avait cherché au début, avec un acharnement proche de la folie, suivant Natasha dans ses enquêtes, puis au bout d'un mois, il avait finit par abandonner, las. Il avait déjà perdu Bucky bien des années auparavant, et maintenant c'était au tour de Tony, et il ne voulait plus souffrir autant que la première fois, alors il tentait de s'en détacher le plus vite possible, de faire son deuil et de se dire qu'on ne reverrait peut-être plus jamais le brun, mais il en était incapable, ne cessant de penser à lui et à l'endroit où il pouvait bien se trouver ne cet instant. Est-ce qu'il allait bien ? Est-ce qu'on lui avait du mal ? Est-ce que, au moins, il était encore en vie ? A chaque fois que cette question se glissait sous son crâne, il ne pouvait s'empêcher de fermer les yeux, tentant de juguler le flot d'émotions qui menaçait de l'envahir.

Le SHIELD avait momentanément arrêté de leur donner des missions, puisque les vengeurs faisaient peine à voir, sans leur camarade. Quelques uns de leurs ennemis avaient bien tenté de prendre parti de leur faiblesse et s'attaquer à eux, mais ils s'étaient pris une bonne raclée, prouvant que les héros pouvaient rester aptes à se battre malgré la douleur qui les animait.

Ce jour-là, on venait de dépasser les deux mois de disparition et Steve se trouvait dans son lit tôt le matin, ayant perdu ses bonnes habitudes et incapables de se lever pour faire quelque chose de constructif. Il pensait souvent à reprendre les recherches avec Natasha - bien qu'il se demandait si cela était véritablement utile - lorsque sa radio allumée sur sa table de chevet se mit à grésiller. Lâchant un grognement irrité, il tenta de la remettre en place sur la bonne station, en vain; tapant dessus sans plus de succès.

- Bon sang, jura-t-il entre ses dents, secouant légèrement l'appareil en espérant avoir une quelconque réaction positive.

Voyant que cela ne changeait rien, il abandonna la partie et se rallongea dans son lit, fixant le plafond de la tour d'un air nostalgique, laissant la radio grésiller le temps qu'elle capte à nouveau les ondes - mais ce ne fut pas celles du studio qui diffusaient ses chansons préférées qu'il capta, mais bien autre chose.

« - Steve...»

Reconnaissant immédiatement la voix, il se redressa d'un bond, fixant le petit poste radio un peu vintage en se demandant s'il était en train de perdre la tête.

- Tony ? appela-t-il d'une voix tremblante.

Bien évidemment, personne ne lui répondit, pourtant la voix de l'ingénieur - il était près à parier que c'était lui ! - reprit, comme un message passé dans l'urgence, peut-être de peur de se faire prendre :

« - Steve...pyramides...Caire...»

Après ces trois petits mots lâchés, la radio grésilla à nouveau, puis la chanson lancinante qu'il écoutait, un vieux morceau de piano, s'éleva à nouveau dans sa grande chambre si désespérément vide. Totalement sous le choc, il attendit encore en espérant en avoir plus, mais rien, et la chanson se termina avant d'enchaîner sur une autre toute aussi déprimante et nostalgique. A présent complètement réveillé, le blond se leva d'un bond, enfilant une tenue en quatrième vitesse, appelant les autres déjà présent à la tour ainsi que Natasha pour la faire revenir sur le champ.


- Tu es sûr que tu n'as pas rêvé, Steve ? demanda Bruce d'un ton doux.

Le blond lui jeta un regard irrité en fronçant légèrement les sourcils, répliquant presque aussitôt :

- Je sais parfaitement ce que j'ai entendu, tout de même !

- Steve, intervint Natasha en posant une main réconfortante sur son épaule, je sais que Tony te manque énormément, comme à nous tous, mais-

- Vous ne me croyez pas ?! s'écria le soldat d'un air stupéfait, repoussant la main de l'espionne et se relevant, à la limite de la crise de nerfs - lui autrefois si calme et réfléchi avait perdu tout sang-froid depuis deux mois.

- Comprends nous, c'est un peu trop incroyable, même pour nous ! Comment Tony aurait pu te contacter par le biais de ta radio, pile au moment où tu es dans ta chambre ? Peut-être que c'est ton esprit qui cherche à t'apporter du réconfort...supposa Clint d'un air un peu gêné.

Steve leur jeta un regard noir, incapable de croire qu'aucun d'eux ne le prenait au sérieux. Il se sentait comme trahi, alors qu'il était persuadé que Tony l'attendait, en Égypte s'il en croyait le message glissé par sa radio antique.

- Peu importe, murmura-t-il d'un ton dur, leur tournant le dos. Je peux trouver Tony sans vous.

Il quitta la pièce sous les appels de ses camarades, remarquant néanmoins avec une pointe de déception qu'aucun d'eux ne chercha à le suivre.

Le soir-même, il avait acheté un billet en direction de la capitale de l'Égypte qui partait dès le lendemain.


Tony reconnecta tant bien que mal son réacteur arc sur les fils dépassant de son torse avec un râle de douleur, prenant une grande inspiration lorsque ce fut fait, ayant de nouveau la possibilité de respirer.

Il avait joué gros pour contacter le monde extérieur : voilà des jours qu'il trafiquait une vieille radio volée à l'un de ses ravisseurs, la cachant toujours derrière de grosses pierres en priant pour que personne ne la trouve. Une fois cela finit, il avait décidé d'utiliser son réacteur, seule source d'énergie à portée de main, pour transmettre un message directement à la tour Stark, grâce à la radio trafiquée.

Il savait que c'était inconscient : après tout, il allait devoir débrancher ce qui le maintenait en vie pendant de longues secondes voir minutes, alors qu'il était déjà si faible et savait qu'il ne tiendrait plus très longtemps. Mais Tony était quelqu'un de têtu, alors il l'avait fait, rapprochant encore plus le Shrapnel de son véritable coeur par la même occasion, mais qu'importe.

L'ingénieur ne savait pas si cela avait fonctionné, et lui qui n'avait jamais été croyant en aurait presque été tenter de prier. Après tout, il se trouvait dans une grotte étouffante de chaleur, sans savoir quel jour il était avec exactitude ni même s'il faisait jour ou nuit, sachant seulement qu'il était en Égypte, non loin du Caire, alors combien de chance avait-il que quelqu'un écoute la radio en cet instant à la tour ? Mais c'était le seul espoir qu'il lui restait, alors il devait essayer.

D'après ses calculs plus ou moins exacts, il devait être ici depuis environ deux mois : et il s'en était donné trois avant d'en finir, parce que quoi qu'on dise, il avait toujours été quelqu'un de fort, mais qu'à présent ce n'était plus possible, et il se sentait perdre pied, la lueur d'un noir d'encre de son réacteur reflétant à la perfection son désespoir.

Le seul espoir qui lui étreignait encore le coeur, c'est que l'un de ses amis, sa famille, n'ait entendu cet ultime message et le retrouve...que Steve le retrouve.


Commentaire d'auteur :

Et voilà, j'espère que ce chapitre vous aura plu! (oui, malgré son ton un peu beaucoup déprimant...XD) C'est assez étrange car ce n'était le type de scénario auquel je pensais à la base, mais comme à chaque fois, je pars sur une idée de base et je me laisse porter! x) (Au début, ni Eugénie, ni toute cette histoire de disparition était prévue...XD)

Bref, en tout les cas, le dernier chapitre arrivera dans moins de deux semaines, pendant les vacances donc ! :)

Concernant ma prochaine fanfic sur eux, j'hésite encore beaucoup...j'en ai trois en cours dans mon PC sans compter celle-ci, et pour l'une d'elle, je ne sais pas si je dois faire un énorme OS comme j'ai l'habitude de faire, ou alors une mini fanfic ou quelque chose de beaucoup plus long, j'aimerai votre avis ! :) Concernant le sujet, il est simple...imaginez Tony se découvrant le pouvoir de voyager dans le temps, décidé à réparer toutes les erreurs de son passé sans penser aux conséquences et à "l'effet papillon" ! (oui j'ai souvent des idées bizarres comme ça! XD) ce sera aussi du Stony évidemment, je sais quelle-ci en contient mais n'est pas focalisée uniquement dessus, contrairement à celle dont je vous parle où je compte vraiment me pencher sur le passé de Tony et ses interactions avec Steve qu'il va vouloir modifier lorsqu'elles se sont mal passées...bref je voudrais savoir de quelle longueur vous verriez ce texte qui arrivera dans les vacances, car je compte le commencer d'ici ce soir, mais sans connaître le format j'avance à l'aveugle...^^"

Encore désolée de tout ce blabla, merci encore à chacun d'entre vous pour les reviews c'est adorable, on se retrouve très vite pour le dernier chapitre, et n'hésitez pas à me donner votre avis pour cette histoire de voyage dans le temps, c'est très important ! ^^ A très vite! c: