Fic SGA : avec slash McShep.

Chapitre 1 : Qui a déjà voulu lire dans les pensées ?

Ils étaient en train de fouiller une partie de la Cité encore non-visité. Trois militaires et un scientifique.

Le lieutenant-colonel John Sheppard, deux capitaines venus de la Terre avec le Daedalus. Ils étaient accompagnés du second de Rodney : Radek Zelenka.

De son côté, John fulminait. Rodney était « trop occupé » pour venir explorer la cité avec eux. Cet objet ancien était beaucoup plus important que lui, enfin que l'expédition. Lui, devait être toujours libre pour utiliser son gène pour « initialiser » ses foutus objets et Monsieur pouvait refuser ce qui lui importait de refuser.

Un bruit le fit refaire surface. Il ne savait pas où il était. Bon Dieu ! Quel idiot ! Il se serait fait tué comme un bleu s'il s'était fait attaqué. Mais ce n'était que Radek qui venait d'ouvrir une porte. Le tchèque allait rentrer mais John le retint juste à temps, vérifiant que la pièce était sans danger.

Le scientifique ne protesta même pas.

Cette facilité l'étonna. Rodney n'aurait pas lâcher aussi facilement… comment ça Rodney ? Pourquoi pensait-il encore au canadien ? Que lui arrivait-il ?

Depuis cette mission sur la planète des Durandiens, il pensait de plus en plus au scientifique. Oui, il l'avait trahi, déçu mais…

: Lieutenant-colonel ?

: Oui ?

C Lewis : Vous allez bien ?

J : Bien sur. Pourquoi ?

C L : Cela fait 10 minutes que l'on vous appelle.

J : J'étais perdu dans mes pensées. Ce n'est rien. (Il parcourra la salle des yeux) Où est Radek ?

Il se tourna vers la porte et vite le tchèque rentrait. Il se justifia de suite.

Z : J'ai appelé le docteur Beckett lieutenant-colonel. Et vous devriez sortir de cette pièce. Vous aussi capitaines.

Croyant que les militaires l'aveint écouté, il se retourna et commença à pianoter sur les appareils qu'il avait amené.

Mais le lieutenant-colonel n'était pas du même avis. A l'aide d'un des deux capitaines, un certain Calvin, ils prirent chacun un des deux bras du scientifique et le sortirent de la pièce malgré les gigotements inespéré dudit scientifique.

J : Oh non docteur ! Vous n'allez pas échappé aux douces tortures de Carson.

Z : Non, non et non ! Je dois finir mes calculs, je dois-

J : Vous n'allez pas retourner dans cette pièce. Elle est dangereuse pour moi ? Elle l'est pour vous alors ! Non pas de mais !

Radek le foudroya du regard en maugréant dans sa barbe en tchèque. Mais John s'en contre fichait, d'une s'il pensait que ça pouvait être dangereux pour lui, il n'allait pas sacrifier un de ses hommes –même un scientifique – pour des « connaissances qu'ils pourraient obtenir blablabla ». Et de deux, il lui en voulait toujours d'avoir appelé Carson…

Tiens quand on parlait du loup, John l'apercevait au fond du couloir.

C : Alors lieutenant-colonel, qu'avez-vous encore fait ?

J : Eh bien, vous savez, Zelenka s'inquiète facilement et j'ai eu le malheur de rester trop longtemps dans mes pensées…

C (marmonnant dans sa barbe) : Je me demande bien ce qui peut vous tenir 10 minutes dans vos pensées… (Il aperçut le sourire charmeur de Sheppard) Oh non laissez tomber ! (John se retourna pour partir mais Beckett le retint). Une minute mon petit, je vais tout de même vous auscultez.

J : Mais je vais bien !

Beckett, du regard, lui fit savoir qu'il ne voulait rien entendre. Le militaire se résigna. Mais il demanda (par vengeance ?) à ce que les trois autres se fassent aussi ausculter.

Trente minutes et neuf piqûres plus tard, Beckett consentit enfin à les laisser reprendre leur exploration non sans un dernier conseil de prudence.

Laboratoire du docteur McKay

Le scientifique était penché sur un des nombreux objets Anciens qui lui avait été rapportés.

Il boudait dans son coin, les autres scientifiques essayant au possible de l'éviter depuis le matin, de LA visite. Pourtant depuis quelques temps, Sheppard venait tous les matins voir si McKay n'avait pas trop travaillé. D'habitude, McKay était… un peu plus joyeux après, il faut dire que par rapport à ses débuts, il était un peu plus ouvert et… gentil. Mais ce matin-là, les autres scientifiques ne savaient pas ce qu'il s'était passé mais le canadien bouillonnait de rage et Zelenka n'était même pas là pour recevoir les foudres de McKay. D'ailleurs, ce fut lui qui sortit avec le lieutenant-colonel… Ils entendirent un bruit

Au fin fond de la cité

J : Alors Zelenka, vos capteurs captent quelque chose ?

Z : Si vous m'aviez laissé observer la pièce, j'aurais pu vous répondre oui !

J : Voyons Radek, vos machins choses atmosphériques-

Z (désespéré) : Les-

J : Peu importe ! Vos appareils ont détectés une menace, et que je sache Zelenka, vous n'y êtes pas plus insensible que nous ?

Le scientifique maugréa mais Sheppard réussit à saisir un « non » presque avalé.

Le tchèque regretta aussitôt que le militaire ait réussi à avoir le dernier mot, maintenant, il arborait un sourire satisfait. Mais comment Rodney faisait pour le sup-… Mauvais exemple, il était aussi arrogant que le jeune homme. Ils allaient bien ensemble ! Mais à quoi ils pensaient ?

Lorsqu'il se reprit, les trois militaires avaient déjà repris leur chemin, il les rattrapa rapidement.

Cela faisait deux heures qu'ils parcourraient cette partie de la Cité.

J : « Bon Dieu ! J'en ai marre moi de parcourir cette Cité pour rien ! »

Il vit Zelenka se tournait vers lui, les sourcils levés.

J : Qu'y a-t-il Radek ?

Z : Qu'avez-vous dit ?

J : Rien, pourquoi ?

Z (murmurant) : J'ai cru entendre quelque chose…

J (d'un ton plaisantin) : Voulez-vous que j'appelle Carson ?

Z : Très drôle l-c (lieutenant-colonel devient trop long lol). Très, très drôle.

J (redevenant sérieux) : Qu'avez-vous entendu ?

Z : Euh… que vous en aviez marre de parcourir la cité pour rien. Pourquoi ?

J : Se pourrait-il que…

Z : Que quoi l-c ?

J : Quoi ?

Z : Se pourrait-il que quoi ?

J (déstabilisé) : Vous… vous avez entendu ?

Z (effrayé) : Vous… ne l'avez pas dit ?

J : Je l'ai pensé.

Z : C'est impossible, c'est… Sheppard ! Tenez-vous svp !

Celui-ci explosa de rire. Mais son rire était un mélange d'hilarité et de frayeur.

En effet, il avait voulu vérifier que Radek entendait bien ses pensées, il avait voulu taper fort. Il s'était imaginé déshabillant le scientifique, le pauvre venait d'être choqué.

J : Je plaisantais Radek. Mais je crois que nous avons un gros problème.

/ J : Ici Sheppard. Besoin d'assistance médicale. Qu'ils mettent les tenues de contamination.

W : Bien entendu. John que se passe-t-il ?

J : Rien de bien grave. Les pensées deviennent juste public.. Sheppard terminé. /

Salle de commande

Les techniciens autour du docteur Weir la regardèrent inquiet. Il y avait de quoi. Si c'était Sheppard qui appelait, c'est qu'ils courraient vraiment un danger. S'ils savaient…

Partie inconnue de la Cité

John s'était assis contre un mur, pendant que Radek faisait les cent pas devant lui.

J : Calmez-vous Radek ! Ce n'est pas la mer à boire !

Z : Ce n'est pas… Je vais pouvoir entendre ce à quoi vous penserez ! Tout comme vous entendrez les miennes ! Je ne sais pas vous, mais moi je tiens à ma vie privée !

John ne dit rien, mais il n'en pensait pas moins. Si Radek découvrait ses pensées à propos de…

R : « Mmh ? »

J : Radek !

Z (un sourire tout innocent) : Je vous avais prévenu !

J : Rad-

C : Alors, qu'est-ce qui se passe ? « Ils vont jamais arrêter de finir à l'infirmerie ceux-là ! »

J (grand sourire): C'est parce qu'on vous adore Carson qu'on vient si souvent à l'infirmerie.

C : Quoi ?

J (toujours souriant) : Rien. Lorsque vous m'avez examiné tout à l'heure, vous êtes sûr que je n'avais rien ?

Il regretta de suite sa phrase. L'expression de l'écossais venait de passer de l'effarement à la colère.

C : Si je suis sûr que vous étiez sain ? « Le prochain passage à l'infirmerie, lieutenant-colonel, vous allez goûté à mes piqures ! »

J (blêmissant) : Carson… je ne vous laisserez pas m'approcher avec une seringue !

C : Comment… ?

J : Carson, nous avons un problème.

Carson réalisa ce qui se passait et se tourna vers Zelenka cherchant une trace de plaisanterie. Ils avaient un gros problème. Si les quatre explorateurs pouvaient lire dans les pensées des autres, plus personne n'aurait de secrets…

Laboratoire de McKay

Le laboratoire venait de se vider. Weir les avait appelé aux côtés de Carson sans leur dire pourquoi. Lui, le chef scientifique de cette mission n'était même pas prévenu… bah après tout il ne serait plus dérangé par des incapables, enfin, pas si incapables que ça, même assez compétents. Bon oui, capables. Mais il était Rodney McKay, l'homme le plus arrogant des deux galaxies.

Il arrêta de suite ses pensées, il ne devait pas y penser (hum hum), il ne voulait pas se rappeler…

Salle des commandes

La chef de la cité était inquiète. Le docteur l'avait rappelé et lui avait demandé d'envoyer les scientifiques à McKay, habillés d'une combinaison, dans la pièce où Sheppard et Zelenka était la première fois qu'il avaient appelé Carson. Mais il ne lui avait pas dit pourquoi et qu'avait l'équipe…

/C : Dr Weir, ici Carson.

W : Que se passe-t-il ?

C : Pourriez-vous venir à l'infirmerie ?

W : J'arrive. /

Il avait le don de la faire s'inquiéter ! Qu'est-ce que ça pouvait l'énerver !

Laboratoire McKay (non ne vous inquiétez pas, ils ont pas encore donné le nom de Rodney à un labo ! Ses pauvres chevilles quand même !)

Il était toujours sur l'objet ancien. Malheureusement, il ne savait toujours pas à quoi il servait. Plus loin, sur la table, il attrapa le tournevis qu'il approcha de l'objet ou plutôt de sa main.

R : Aie ! Saleté de machin !

Il sautilla sur place, attendant que cette petite femme vienne prendre soin … eh m, elle n'était pas là ! Mais pourquoi pensait-il à elle ? Si au moins il aimait les femmes…

Il sentait une douce chaleur envahir sa main. Il jeta un coup d'œil : elle était en sang. Il devait vraiment voir Carson.

Infirmerie

W : Carson, alors que se passe-t-il ?

C : Elizabeth. Ils sont en parfaite santé, mis à part…

Du regard, elle l'incita à continuer.

C (soupirant) : Pensez à quelque chose.

W : Quoi ?

C : Pensez.

W : « Vous êtes très sexy Carson ».

John éclata de rire alors que Radek devint livide. Les deux autres militaires… bah en bon militaire, ils restaient impassibles, tout en réprimant un sourire.

Z (cramoisi): Carson est… très sexy ?

Elizabeth déglutit difficilement tandis que le docteur virait au rouge. Sheppard toujours plié en deux.

: « Mmh, elles n'ont pas tort, c'est vrai que John a de belles fesses, une belle chute de rein… oh qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qu'ils font tous… »

Radek explosa de rire tandis que John devint livide. Les rôles étaient à présent inversés.

R (innocemment (1)) : Qu'est-ce qui se passe ?

1 : commentaire d'une copine, connu ici sous le pseudo de Satine01 : mais bien sûr !