Chapitre 2 :
John avait viré au rouge alors que Zelenka ne pouvait s'empêcher de rigoler.
R : Qu'est-ce qu'il y a ?
Les personnes présentes hochèrent la tête en signe d'incompréhension.
W : Messieurs ! Svp !
Radek essaya tant bien que mal de se calmer mais lorsqu'il croisa le regard de Rodney. Son fou rire le reprit de suite.
R : Qu'est-ce qu'il y a ?
C : La seule chose que nous avons pu apprendre, c'est qu'il pouvait lire dans les pensées.
Rodney regarda John, toujours aussi rouge et passa sur Radek, son brillant cerveau comprit de suite. Il devint aussi rouge que Sheppard.
C : Rodney, vous allez bien ?
R : Euh… oui oui très bien. (Il lança un regard noir à Zelenka qui se calma de suite)
W (voyant le « calme » revenu dans l'infirmerie) : Bien. Major, docteur, expliquez-nous précisément ce qui se passe.
Z : On-
J : Après notre petit passage par cette salle bizarre, on a vu, enfin entendu, que l'on saisissait les pensées des autres. On est revenu et… on ne pouvait pas entendre les votre jusqu'à… (sourire malicieux) que vous pensiez tout à l'heure.
Zelenka baissa la tête et les joues de Weir prirent une légère teinte rosée. Cette femme savait se contenir !
C : « Mais qu'est-ce qui se passe ? »
W (décontenancé) : Euh… Carson… examinez-les !
5 heures plus tard
Ils étaient tous en salle de briefing enfin, ils attendaient deux personnes : Zelenka et Weir, qui arrivèrent quelques minutes plus tard. Zelenka avait les cheveux plus ébouriffés que d'habitude (il fallait le faire quand même). Weir, quant à elle, remettait son tee-shirt en place. Sheppard et Rodney se regardèrent un sourire en coin. Mais Sheppard détourna rapidement le regard gêné. Rodney baissa la tête.
R : « Personne ne voudra jamais de moi ». (1)
W : Bien, nous pouvons commencer. Carson ?
C : Euh… oui… (il se tut quelques instants).
W (se demandant ce qu'il y avait) : Carson ? Vous avez un problème ?
C (rouge) : Vous avez quelque chose dans le cou…
Elle se toucha le cou et devint aussi rouge que le docteur. Radek se fit tout petit sous le regard noir d'Elizabeth. Il allait devoir se faire pardonner.
W : Hum… Allez-y Carson.
C : Toutes mes analyses faites ne démontre aucun danger pour qui que ce soit. Il n' y avait juste qu'une petite élévation d'activité d'une partie de leur cerveau.
W : Ca peut devenir dangereux… ? (désolé je n'ai pas réussi à trouver quoique ce soit, donc j'invente…)
C : Pour le moment non.
W : Comment ça pour le moment ?
John et Radek se penchèrent plus en avant pour écouter la suite, montrant ainsi leur attention.
C : Pour le moment, leur niveau d'activité est sans danger, mais après cela dépend de son évolution… s'il augmente… ils pourraient y avoir beaucoup de risques… souvenez-vous lorsque le général O'Neill avait accueilli dans son cerveau la base de données des Anciens…
Les deux concernés se regardèrent un peu apeuré. Les autres réfléchissaient.
Ils restèrent encore quelques instants dans la pièce.
Quelques heures plus tard, ils sortirent de la salle avec chacun une mission prédéfinie. Sheppard et Zelenka devaient rester à l'infirmerie sous le contrôle de Carson alors que Rodney devrait trouver un moyen de pouvoir enlever ce « don » aux deux autres.
Le soir même: « Il vient de partir, les deux patients dorment… Beckett est enfin sorti… vais pouvoir dormir ».
L'homme attendit encore quelques minutes pour sauter de son lit. Il regarda son voisin qui dormait à poings fermé. Il se demandait comment Elizabeth avait résisté à venir, voir son amant. Il sourit en y pensant, il allait pouvoir les taquiner sans se soucier des représailles. Il sortit rapidement de l'infirmerie.
Son nouveau don l'aidait beaucoup. A chaque fois qu'il captait une pensée, il pouvait les éviter, il n'avait aucune envie de passer sa vie à l'infirmerie. Il comprenait McKay à présent.
Tiens ! S'il allait lui rendre visite ? Le scientifique ne devait pas être dans son lit. Il tut la petite voix en lui qui lui rappelait les pensées du scientifique.
Labo de McKay(2)
Le scientifique s'affaissa dans son fauteuil en passant une main sur son visage, signe de sa fatigue. La nuit précédente, il n'avait dormi qu'à peine quelques heures à cause de cet objet ancien. Il n'avait qu'une seule envie : aller se coucher mais…
J : Pourquoi ne pas y aller ?
Rodney sursauta. Il pensait être seul…
J : Vous l'étiez.
R : Raaaah ! Arrêtez de lire dans mes pensées !
J (gêné) : Ce n'est pas volontaire… (se ressaisissant) Alors vous faisiez quoi ?
Résignant à être dérangé, il lui répondit.
R : On m'a récupéré les dossiers des Anciens dans la salle où vous avez été contaminé.
J : Et alors ?
R (les yeux se mettant à pétiller) : La quantité d'informations est considérable. Ils ont voulu se rendre télépathe ! Pour réduire une de leur grande faiblesse et même ils avaient l'espoir de pouvoir capter les pensées des Wraiths !
J : Comme Teyla ?
R : Pas tout à fait. Venez, regardez.
John s'approcha de l'ordinateur que lui montrait le canadien. (3)
J : C'est de l'Ancien !
R : Oui et alors ?
J : C'est vrai que je maîtrise la langue des Anciens à merveille, c'est même ma langue d'origine.
R (prenant place devant l'ordinateur) : Ah.
Il pianota quelques instants et se tourna vers le militaire, un grand sourire victorieux accroché à ses lèvres. (4)
Leurs deux visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Les deux hommes se regardèrent dans les yeux, seulement Rodney baissa inconsciemment les yeux vers les lèvres du militaire.
R : « Oh mon Dieu… »
Il se ressaisit de suite mais les joues légèrement rosée de l'autre homme lui montrèrent que sa pensée fut entendue.
Il se recula gêné. Il fallait qu'il se retienne ! Il était têtu ! Il pouvait bien stopper quelques temps ses pensées avant de perdre la précieuse amitié de John…
J : Rodney…
R : Non, pardon.
Il se recula de quelques pas.
R : Vous… vous pouvez lire à présent.
John obéit, le temps de se remettre. Il ne regardait même pas les lignes qui étaient affichés à l'écran.
J : « Bon Dieu John ! Rodney est ton meilleur ami ! Tu vas pas le laisser comme ça, tu- »
R : « Rodney contrôle-toi pour l'Amour du Ciel ».
Le militaire se retourna et obligea le scientifique à le regarder.
J : Bon écoutes ! (Rodney tilta à l'emploi du tutoiement) Ce n'est pas parce que tu as des tendances… comme ça que tu vas perdre mon amitié !
R (l'interrompant) : Et l'armée ?
J : Regardes où on est ? Tu crois que mes hommes diront quelques choses sur le fait que mon meilleur ami soit homosexuel ? Tu crois qu'ils diront quelques choses sur le plus grand scientifique qui leur a sauvé la vie maints et maints fois ?(5)
R : Mais-
J (exaspéré) : Mais tu es borné Rodney McKay (mais avec un petit sourire).
Rodney esquissa un léger sourire. Que faisait-il sans John ?
J : Tu te ferais tuer ?
R : Raaah. Mes pensées !
Les deux hommes éclatèrent de rire.
Au bout d'un petit moment, John daigna enfin lire les dossiers des Anciens (ndA : eh vi, pas à autre chose ! muahahahah).
Une personne les observait depuis l'arrivée du l-c et le rapprochement des deux hommes la faisait sourire. Elle repartit les laissant seuls.
John sourit intérieurement. Il savait qu'elle était là mais avait fait fi de sa présence. Son grand intérêt pou lui et Rodney le surprenait. Mais la connaissait-il réellement ?
Il se reporta sur les explications du scientifique.
Lendemain matin
Le docteur Weir se leva de son lit, elle était maussade, sa nuit n'avait pas été l'une des meilleures qu'elle avait vécu… elle devait se l'avouer, les bras, le corps de Radek lui manquait. Elle en était dépendante.
Avant d'aller prendre son petit déjeuner, elle fit un détour par le laboratoire de McKay pour voir où il en était de ses recherches.
Lorsqu'elle arriva dans les labos, la scène qu'elle vit l'attendrit. John et Rodney étaient tous les deux endormis, les têtes posées sur la table, leurs corps côte à côte. Elle ferma la porte et repartit discrètement, leur laissant un peu d'intimité.
W : « Mais… mais si Sheppard est là… Radek est donc seul… »
Quelques heures plus tard au labo
: « Mmh… Dormir…Dor… ».
: « Il est aussi beau endormi que réveillé. Il a l'air d'un ange… ».
Son cœur s'était serré en pensant que l'autre homme ne parlait pas de lui mais il avait été rassuré étant le seul homme endormi de la pièce.
Les pensées s'estompèrent pour laisser place à une sorte de mélodie douce. (Qui sait ce qu'il y a dans notre cerveau quand on ne pense pas ? lol)
John resta endormi quelques minutes encore avant de daigner ouvrir les yeux.
Il tomba sur deux yeux bleus.
J (d'une voix rauque donné par le réveil pas encore terminé) : Que faisiez-vous Docteur McKay ?
Ledit scientifique devint rouge, ce qui fit sourire le militaire.
J (taquin) : Moi ? Gêné le plus grand génie des deux galaxies ? Je crois docteur que votre réputation est fini…
Les yeux de Rodney rétrécirent montrant son état vexé.
R (reprenant une voix détaché et froide) : J'étais en train de travailler l-c, donc si vous pouviez sortir de ce laboratoire, vous me seriez d'une grande aide.
J : Rodney…
R : l-c…
J : Je plaisantais.
R : Moi pas. (6)
John regarda une dernière fois Rodney au cas où qu'il changerait d'avis. Peine perdu. Il essaya de saisir ses pensées mais bizarrement il n'y parvint pas. Il sortit de la pièce avec regret.
McKay
Lorsque Sheppard sortit de la pièce, il se permit de soupirer. Il chercha dans sa mémoire comment ils en étaient arrivés à cette situation. Il avait du rejeter le militaire sans quoi il se serait jeté dessus et l'aurait violé sur place. Mais il connaissait aussi l'état d'esprit des militaire et-
Deux lèvres le ramenèrent à la réalité.
Infirmerie
C : Qui a laissé sortir le l-c Sheppard ?
Cela faisait un quart d'heure que le docteur écossais hurlait dans l'infirmerie.
A son arrivée, il avait vu la présence d'Elizabeth au côté de Radek mais même s'il devait en envie de les taquiner, il ne le put, ayant remarqué le lit vide à côté de Radek. Et il commença à enguirlander le monde autour de lui.
Laboratoire
Rodney ne réagit pas tout de suite, trop surpris pour le faire. Son fantasme était en train de faire ce qu'il avait toujours rêvé…
Mais il se reprit rapidement, plaçant une de ses mains sur le creux des reins du militaire, le rapprochant de lui et l'autre sur sa nuque.
Le militaire, quant à lui, délaissa le visage du scientifique pour les poser sur ses pectoraux et découvrir son torse.
Contre ses lèvres, Rodney gémissait.
J : « Rodney gémit ? »
Il ouvrit les yeux et vit Rodney contre lui, dans SES bras.
Il se recula vivement, une sorte de dégoût sur le visage. Tout en reculant, il regardait Rodney dans les yeux, des yeux qui étaient triste mais il… il ne pouvait pas ! Il n'était pas comme… CA.
Il sortit du laboratoire presque en courant, laissant le scientifique seul. (7)
Infirmerie
Carson criait toujours. Elizabeth avait laissé Radek, ses devoirs en tant que chef de la Citée l'avait reprise. Carson, toujours criant, examinait Radek lorsque son attention fut attiré par l'embrasure de l'entrée de l'infirmerie.
C : Vous voilà enfin l-c ! Qu'est-ce qui vous as pris de sortir ? Vous-
Il s'arrêta de parler lorsqu'il remarqua l'état second du militaire qui s'était rallongé sur son lit.
C : John… qu'est-ce qui se passe ?
J : Rien. J'étais sorti prendre l'air. C'est tout.
Carson nota intérieurement qu'il devra faire plus attention à l'état psychologique de Sheppard.(8)
Quelque part de la Citée
La Citée frissonna, un cri de désespoir la secoua, un cri muet. Elle fut le seul témoin de ce désespoir qui allait détruire peu à peu un Homme.
(1) ndA : pourquoi tant de négativité Rodney ?
S : Pourquoi personne ? Il pense que c'est Sheppard !
(2) S :Un lemon ! Un lemon ! Aller l'auteur ! Un lemon !
Auteur : On calme ses pulsions miss ! John est même pas encore amoureux de Rodney ou ne le sait pas !
S : et alors ?
Auteur : Nan ! lol
S : Mais siiii !
Auteur : chut ! laisse-les parler sinon tu vas JAMAIS l'avoir ton lemon !
S : ok ok…
(3) S : se mettant à peine à quelques centimètres derrière lui.
(4) S : Le sourire disparut quand il vit combien près le visage de l'autre homme était. « Gloups », pensa-t-il fixant ce visage, ses yeux sans le vouloir tombèrent sur ses lèvres.
Auteur : Nan pas tout de suite, enfin…
(5) S : fit-il en s'avançant vers l'autre homme, l'agrippant soudainement par le haut de sa chemise et l'attirant vers lui, plaquant ses lèvres aux siens pendant un cours instant.
Auteur : C'est encore trop tôt nan mais !
(6) S : cassé !
(7) S : salaud ! Il embrasse et puis il laisse tomber ! C'est quoi ce mec ?
Auteur : C'est mon sheppi ! Et il a eu peur ! (pour une certaine raison…)
(8) S : Nan tu crois ! Il peut le laisser crever s'il ne s'excuse pas ! Ou s'il le tue ce sera plus vite fait et plus douloureusement.
Auteur : Oh ! Oh ! Du calme ! Attends la suite !
S : J'espère bien que tu vas te rattraper ! Je l'espère vraiment pour toi… -.-
Auteur : Merci à ceux qui auront lu cette fic et comme vous le voyez… je risque ma vie pour écrire ça.. parce que si je les mets pas ensemble… je risque de mourir très bientôt.. mais bon je vais encore les faire souffrir un peu… muahahahahahah…
Bisouuuuuuuuus !
