Bonjour tout le monde!!!!!

Et non vous ne rêvez pas!!! Oui c'est le nouveau chapitre!!!!! Youpiiiiiiiii j'ai enfin fini de l'écrire, il est court je le sais mais j'espère qu'il vous plaira tout de même!!!

Attention, révélation sur la vie de John et petite discussion!

Je tiens à remercier tous mes reviewers!!!! Merci de suivre ma fanfiction et spécial dédicace à dd (numb22z), Alpheratz9, Charlie, momokoj, zaika, Emmatheancient, satine01.

Allez je vous laisse (enfin) lire ce chapitre!!! Je vais essayer de poster le prochain chapitre avant 6 mois:D

Rodney était à bout et John le savait. Il avait tout fait pour qu'à cet instant, le scientifique ne résiste pas trop à ses questions.

R : Tu… tu étais mon ami, mon meilleur ami ! Puis tu m'as fait croire à autre chose de merveilleux ! Et cette autre chose fait mal, me fait souffrir ! Ça a formé en moi un immense vide ! A cause de toi ! Tu t'es joué de moi ! De mon… je ne te pardonnerais jamais !

Les derniers mots blessèrent John mais il comprenait parfaitement le jeune homme.

J : Rodney. Maintenant écoute-moi. Je vais te raconter une histoire.

Chapitre 7 :

J : C'est l'histoire d'un adolescent de 16 ans. L'âge où on découvre le sexe, qu'on doute de ce qu'on ressent, aimer les filles, aimer les mecs. Beaucoup n'imaginent même pas avoir des relations avec quelqu'un du même sexe, au moins ça leur pose moins de problème. Cet adolescent, bah lui ne savait pas. Les filles étaient belles, attirantes mais certains de ses copains… A cette époque, l'homosexualité était connue mais pas apprécié, même détesté. Alors, il ne dit rien, trouvant un maigre réconfort de sa frustration dans les bras des plus belles filles de son lycée. Oh il s'en contentait mais, il lui manquait quelque chose : Savoir si l'autre bord comme on l'appelle aujourd'hui était aussi bien.

Il marqua une pause, essayant de se remettre en mémoire les éléments. De son côté, Rodney attendait, il ne comprenait pas et commençait à perdre patience.

J : Puis il y eut cette soirée entre potes, rien que des mecs et de l'alcool, beaucoup d'alcool. Beaucoup trop. L'alcool a délié les langues. Dean était encore puceau, Mike était précoce et John… John appréciait les mecs. (Il déglutit difficilement, des images lui revenaient en tête, les larmes menaçaient de couler, mais il prit une grande inspiration pour ravaler ses pleurs) Ils avaient tous rigolé, il se sentait soulagé, ils n'allaient pas le rejeter. Jusqu'au moment où l'un d'entre eux décida de jouer. Jouer…

Son ton était devenu ironique et acerbe.

J : Drôle de jeu. (Il laissa sa phrase en suspend) Ils m'ont attaché les mains et les pieds aux barreaux d'un lit, sur le ventre. Ils… ils m'ont baissé mon pantalon, mon boxer… je redoutais ce qu'ils allaient faire jusqu'au moment où je sentis… je le sentis en moi. J'avais mal, je lui criais d'arrêter mais plus je criais, plus il continuait. Je souffrais, je pleurais mais personne ne l'arrêtait, ils rigolaient tous, leur bière à la main. L'autre cria lorsqu'il a joui, j'ai cru que c'était fini, que j'allais pouvoir partir, m'enfermer dans ma chambre et… un autre se plaça sur moi. Je me souviens encore de Mike qui s'était penché vers moi alors qu'il… pour me demander si c'était bon. Je ne sais plus combien de temps ça a continué, je ne sais plus combien m'ont fait subir ça, la seule chose que je sais c'est que je me suis juré que jamais plus un homme ne me toucherait. Jamais plus.

John baissa la tête, tentant de reprendre le contrôle de lui-même. Sa voix avait souvent tremblé, montrant combien ces souvenirs étaient encore douloureux pour lui. Les larmes menaçaient de plus en plus de couler, il n'en fallait peu pour qu'il éclate, qu'il évacue toute la douleur que cet aveu avait fait ressurgir des profondeurs de son esprit. Mais, malheureusement pour lui, il n'avait pas fini.

J : Après qu'on se soit embrassé, j'ai revu cette scène. Je me rappelle de l'expression de ton regard, tu as toujours été très expressif mais là, j'ai su que ce que tu lisais en moi te blessais, que le dégout que je ressentais te blessais. Oui j'étais dégouté, mais pas par toi mais parce que… (il prit un bouffée d'air, le moment était venu de s'expliquer…) parce que j'avais pris du plaisir à t'embrasser, parce que j'avais pris du plaisir à embrasser un homme alors que… que je savais ce que ça allait entrainer. Je ne pouvais pas, je ne pouvais réellement pas accepter ça, pas après ce que j'avais subi. J'ai été égoïste, je le sais mais à ce moment-là, je ne voyais pas d'autre choix.

Voilà, il avait fini, il avait finalement tout avoué, tout expliqué. La balle était dans le camp du scientifique. Scientifique qui depuis le début avait perdu toute capacité de communiquer. En fait, il réfléchissait, il analysait toutes les informations que son cerveau avait reçu.

John était bi

John avait été abusé et pas qu'une fois

John avait eu peur

John n'avait pas voulu le blesser mais se protéger

John se tenait devant lui, les mains triturant son treillis.

J : J'espère que tu me pardonneras un jour et que tu iras mieux maintenant. Je retourne sur la planète sauf si quelqu'un ne le souhaite pas.

Le militaire tourna le dos à Rodney afin de sortir de la pièce lorsqu'il fut arrêté par une main qui lui retenait le bras.

R : Que se passera-t-il si…

J : Je ne sais pas.

C'était sincère, John ne savait pas à quoi s'attendre s'il acceptait de rester pour Rodney, il avait peur mais il ne pouvait pas cacher éternellement ses attirances et il avait confiance en l'autre homme.

Pour Rodney, toutes ses révélations le dépassaient. C'était rare mais en ce moment, il ne savait pas quoi faire. Il n'avait jamais été aux hommes, mais avec Sheppard c'était différent. Lorsqu'ils s'étaient embrassés, ça n'avait pas été comme avec les filles, il y avait eu quelque chose de spécial, un frisson l'avait parcouru, il s'était senti à la place où il devait être... Se pourrait-ce qu'il soit hétéroJohnsexuel ?

Il continuait de tout analyser, pour John le silence du canadien était un vrai supplice. Une nouvelle lueur apparut dans le regard bleu, une lueur que John reconnut facilement, elle éclairait aussi son propre regard : la peur de s'engager.

R : Pourquoi ?

J : Ils m'ont dit que tu n'étais plus toi-même, que tu déprimais-

R : Je ne déprimais pas ! J'étais seulement blessé et trahi. Quiconque aurait réagi pareil !

J : Peu importe, tu allais mal et ils étaient tous inquiets. J'étais le seul à savoir pourquoi, j'étais le seul à avoir la réponse à… « ton état ». Au fond de moi, je ne pouvais pas te laisser dépérir de la sorte, sans savoir pourquoi j'avais réagi comme ça même si… revivre cette scène allait être dur pour moi. Je m'en voulais aussi d'être la cause de ta détresse, d'avoir été aussi lâche. J'espère que tu me pardonneras.

R : Il n'y a rien à pardonner.

En face de lui, John n'en croyait pas ses oreilles, avait-il bien entendu ?

J : Rodney McKay deviendrait-il humble ?

R (se voulant être sérieux) : Prétendre sans modestie être le plus grand génie de la galaxie ne signifie-t-il pas être humble ?

Mais le sourire, que Rodney avait, trahissait le sérieux qu'il avait voulu donner à sa phrase. Le militaire le tapa gentiment mais le scientifique se tendit et recula. Son sourire avait disparu et une lueur de haine assombrissait son regard : les mots étaient bien beaux mais toute la douleur qu'il avait ressenti ces derniers temps était toujours présente, toujours aussi vivace.

J (d'une voix triste) : Je vois.

R : Shep-

J : Non c'est bon, j'ai compris. Merci de m'avoir écouté.

Il sortit de la pièce, la tête baissée et sans un regard en arrière. Rodney le laissa partir, une partie de lui ne lui en voulait plus mais l'autre partie avait toujours mal.

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Il l'observait depuis 10 minutes déjà mais il ne l'avait pas encore vu. Au moins il pouvait réfléchir à comment lui annoncer la mauvaise nouvelle, enfin… vu comment ça c'était fini, il ne savait pas si pour lui, ça allait être une bonne ou une mauvaise nouvelle…

X : Carson, si vous restez encore une seconde de plus à m'observer, je vous jure que vous allez devoir vous habituer aux douches froides !

C (gêné) : hum.. oui .. désolé.

X : Que voulez-vous ?

C : Vous parlez.

X (voyant qu'il ne continuait pas) : Ah bon ? Je croyais que c'était pour me reluquer ?

C : Rodney ! Vous savez très bien que… vous savez…

R (soupirant) : Carson…

C : Vous savez qu'il part ?

R : Quoi ?… euh oui pourquoi ?

C : Et vous allez le laisser partir ? Sans rien dire ?

R : …

C (soupirant) : Rodney, vous savez comme je peux être têtu… (un regard noir du scientifique lui servit de réponse) Alors bon sang, dites-moi ce qui s'est passé dans mon infirmerie !

Contrairement à ce qu'il pensait, Rodney se mit à parler, de tout ce qui s'était passé, la nuit dans son labo, le lendemain matin puis ses sentiments durant son absence, la douleur de son retour, leur discussion dans l'infirmerie. Tout, dans les moindres détails. Le médecin ne pensait pas que faire craquer son ami allait être aussi facile, ou alors ça devait être la retombée du trop plein d'émotion.

Lorsque Rodney eut fini, Carson n'en revenait pas. Il savait bien qu'un lien les unissait et que quelque chose avait du se passer entre eux, mais en tant qu'ami pas en tant que… que quoi en fait ?

C : Rodney… allez vous le laisser partir ?

R : C'est ce qu'il veut.

C : C'est pas ce qu'il veut ! Bon sang ! Il vous l'a dit ! Il ne partira pas si vous le retenez !

R : Et à quoi bon que je le retienne ? On ne sera jamais ensemble ! Il ne pourra pas se défaire de ce qu'il a subi ! Carson ne comprenez-vous pas que j'en ai marre de souffrir ? Ça fait trop longtemps que je souffre, je veux que ça s'arrête, je ne veux plus rien ressentir.

C : Est-ce que vous l'aimez ?

R : Si je l'aime ? Mais bien sûr que…

Il ne termina pas sa phrase car il réfléchissait. L'aimait-il ?

De son côté, Carson voyait bien que Rodney tentait de trouver une réponse et il ne pouvait qu'attendre qu'il ait fini, il n'y avait rien d'autre à faire sauf s'il voulait tout faire tomber à l'eau. Pour sauver la Citée rien ne valait un McKay sous pression mais lorsqu'il s'agissait de ses sentiments, le sort de l'univers ne devait pas en dépendre.

Le scientifique avait l'air de subir un combat intérieur et d'en souffrir, il avait les traits tirés, le regard perdu dans le vide et ses mains se trituraient avec férocité.

Carson fut tiré de ses réflexions lorsqu'il entendit la voix de Rodney.

R : Je l'aime Carson. (puis d'une voix plus basse) Oui je l'aime. Mais je n'ai pas la force nécessaire. Je ne peux pas.

C (ne comprenant pas) : La force de quoi faire ?

R : Même si je le retenais, je n'aurais jamais la force pour deux, la force de l'aider à surmonter ses peurs, son… dégout. Je ne pourrais pas supporter de le voir me regarder à nouveau de cette façon. Je… Finalement c'est mieux comme ça, je ne le mérite pas.

C : Quoi ? Non mais vous-

R : Carson, n'insistez pas. Je sais ce qu'il me reste à faire. Il doit partir, il sera plus heureux comme ça. Il a une femme et un fils là-bas. Il pourra facilement m'oublier.

C : Rodney, arrêtez de faire l'autruche. Si en 5 mois il ne vous a pas oublié, pourquoi maintenant ça va changer? Surtout qu'à présent il connait vos sentiments Rodney. Ne faites pas l'imbécile Rodney, votre décision décidera de votre vie à venir.

Rodney ne répondit rien, depuis quelques temps, il devenait silencieux lorsqu'on le mettait dos au mur. Le docteur sut à ce moment-là qu'il ne tirerait plus rien de son ami, après une dernière tape sur l'épaule, typique de sa part, il sortit du laboratoire pour rejoindre son infirmerie.

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Ils étaient nombreux dans la salle d'embarquement, la plupart des scientifiques, des militaires venaient dire adieu à leur chef militaire tout en espérant que ce ne soit qu'un au revoir. Peu d'entre eux connaissait la véritable raison de son départ définitif d'Atlantis, des rumeurs avaient courus mais aucune n'était fondée, entièrement en tout cas.

Lorsque John parcourra cette assemblée du regard, une grande fierté et une grande joie l'imprégna, il avait été un bon chef du contingent militaire, il avait été à la hauteur. La preuve se tenait devant lui.

Quiconque qui connaissait bien l'ancien militaire aurait vu qu'il cherchait quelqu'un du regard. Il trouva enfin ceux qu'il cherchait : ses amis. Ils avaient pu voir une lueur de joie au fond de son regard puis un éclair de tristesse : il manquait quelqu'un. Il n'était pas venu.

Repartir sur Kamara ne lui posait pas tant de problèmes que ça, Mira et Kiaro seront ravis de son retour, la vie tranquille que ce peuple avait ne pouvait lui faire que du bien, il avait pu y gouter pendant plus de 5 mois. Non ce qui le rendait triste, mais qui en même temps le soulager, c'était que Rodney n'avait pas voulu le retenir, qu'il n'avait pas voulu de lui qu'il n'avait pas voulu construire quoique ce soit avec lui. Une partie de lui ne voulait pas tenter de créer quelque chose avec le scientifique mais l'autre partie voulait tenter l'expérience mais la peur était toujours là, à le tenailler.

Il fut arrêté dans ses pensées par Elizabeth qui lui expliquait qu'il pouvait revenir quand il voulait, qu'il serait toujours le bienvenue. Puis, elle le prit dans ses bras en lui souhaitant bonne chance. Teyla fit de même, les yeux mouillés par le chagrin. Une poignée de main virile avec l'ancien runner plus tard, un salut de la tête avec le tchéque, il se tourna finalement vers son dernier ami : Carson. Il sut tout de suite que l'écossais savait tout de l'histoire rien qu'en regardant ses yeux et son air grave. Il sut aussi qu'il n'approuvait pas la décision de son ami. Il lui donna une accolade en lui murmurant : « il se rendra compte de ce qu'il perd, ne perdez pas espoir John et ayez confiance. » John le remercia d'un signe de tête.

Il regarda une dernière fois la Citée, se gravant cette image dans sa tête avant de franchir, pour une durée encore inconnue, la Porte de étoiles. Alors qu'Elizabeth ordonnait qu'on ouvre l'anneau, John se perdit dans l'océan bleuté qui se formait devant lui. Après des dernières recommandations, il était fin prêt à passer la Porte. Il fit un pas dans cette direction mais d'un coup, la marée bleuté se brisa, l'anneau se désactiva. La responsable de la Citée ordonna une vérification du système, Radek accourut au poste de commandement pour le commencer lui-même avant que quelqu'un d'autre d'inefficace ne tente quelque chose de complètement inutile et dangereux (qui a dit que Rodney influençait Radek?).

Personne ne fit attention à eux, ils ne disaient rien, ne faisaient rien pour tenter de savoir ce qui arrivait, ils se regardaient seulement, toute une conversation passant par le seul regard. Ils savaient tous les deux d'où provenait cette panne, ils savaient tous les deux que personne ne pourrait réparer ça sans l'aide de McKay. Un signe de la tête de la part de Carson et John s'élança dans les dédales de la Citée à la recherche du canadien qui, dixit le médecin en chef, était « le seul capable de pouvoir renvoyer Sheppard d'Atlantis en un temps record ». Malgré elle, Elizabeth ne put qu'acquiescer, c'était totalement juste, Rodney voulait que John quitte Atlantis au plus vite avant de ne faire plus de mal ici.

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John savait exactement où cherchait le canadien, il n'y avait qu'un seul endroit où Rodney était sûr qu'aucun scientifique ne puisse le trouver et qu'il puisse accéder au réseau informatique d'Atlantis : un balcon d'un ancien laboratoire abandonné par l'expédition. Il était connu de peu de personnes, McKay et Sheppard l'avaient trouvé par hasard alors qu'ils cherchaient un endroit pour discuter calmement. Depuis lors, ils allaient là-bas, seul ou tous les deux, ensemble ou se retrouvant. C'était leur lieu, ils n'avaient jamais été dérangés, ils n'avaient jamais trouvés quiconque l'utilisant.

Il repensa aux nombres de fois où il avait trouvé Rodney, assis par terre, son ordinateur portable sur les genoux afin de bosser. Comme il disait, « pas d'incapable, pas d'interruptions pour aider un incapable qui venait de bousiller un projet de 2 mois, c'est le paradis ici ! La connexion au réseau est merveilleuse ! », ce balcon était leur paradis.

Il se trouvait devant la porte du balcon. Juste une planche de quelques centimètres le séparait de la vérité. Il ne lui restait plus qu'à tendre le bras vers les cristaux, actionner l'ouverture de la porte et entrer. Entrer et affronter son avenir, affronter ses deux yeux bleus, affronter sa peur…

Sans qu'il s'en aperçoive, il était déjà entré, la porte venait à peine de se fermer derrière lui, l'océan lui faisait face, se perdant jusqu'à la ligne d'horizon. Soudain, un doute s'empara de lui : et si Rodney n'était finalement pas là. Mais un mouvement l'empêcha de continuer toutes pensées négatives sur la situation, Rodney était bien là, en chair et en os, se levant en fermant son ordinateur. Il lui faisait toujours dos, il semblait prendre son temps, retarder lui aussi l'inévitable mais ce qui doit arriver, arriva, les deux hommes se firent face, tout d'abord ils s'évitèrent, mais inévitablement, les bleus rencontrèrent les marrons, leurs corps s'électrisèrent au même moment, le temps autour d'eux se stoppa, plus rien ne comptait que cet échange et…