Pour répondre à vos question, j'essayerai de faire en sorte que Luinil ne soit pas une Mary Sue, bien que cela soit difficile sachant qu'elle est tout de même la fille d'Eru ce qui n'est pas rien. Mais promis je ferais en sorte qu'elle n'en soit pas une. Vos Reviews m'ont fait grandement plaisir et me permette toujours d'avancer. Donc et bien...Voici la suite qui est plutôt...Mouvementé mais je vous laisse découvrir ^^
Chapitre 3 : La Communauté de l'Anneau.
La jeune femme ne remarqua même pas le départ de ses amis, ses yeux plongés dans ceux du jeune prince. Celui-ci était désormais au plus près d'elle en contrebas. Il rompit soudainement le contact en posant une main sur son cœur et en s'inclinant gracieusement.
- Almareä Aurë.
Quand sa voix douce profonde et mélodieuse résonna, Luinil eut un frisson. Elle lui rendit son salut en rougissant légèrement.
- Almareä Aurë Prince Legolas.
Elle lui fit un sourire doux qu'il lui rendit. Le cœur de Luinil semblait s'être arrêté tandis que celui du prince avait accéléré de plusieurs battements sans qu'il ne comprenne vraiment pourquoi. Enfin. Il savait tout de même qu'il avait devant lui la plus belle des choses qu'il ait pu voir durant sa longue vie d'elfe. A ses yeux, même la belle Galadrielle ne lui arrivait pas à la cheville. Il s'était sentit attiré par les yeux d'un bleu profond de la jeune femme et c'est la curiosité qui l'avait poussé à s'approché.
- A qui ais je l'honneur ? lui demanda-t-il, curieux de savoir quel nom pouvait bien avoir cette beauté.
- Luinil. Je m'appelle Luinil. Lui sourit-elle. Elle le fixa un moment avant d'ajouter. Je suis désolé seigneur, mais il faut que je retourne près de mes amis. Ils vont s'inquiéter de ma disparition. Un rire clair qui donna à Legolas un frisson agréable, s'échappa de sa bouche rosée.
- Et bien dans ce cas, j'espère que nous nous recroiserons d'ici peu. Mademoiselle, je vous souhaite une bonne nuit.
Le prince la regarda tourner les talons après lui avoir rendu ses salutations et se surpris à avoir le cœur lourd en la voyant disparaitre. Il ne savait pas vraiment ce qu'il s'était produit ce soir, mais il était sur d'une chose. Il voulait la revoir. C'est sur ces pensées qu'il tourna à son tour les talons, rejoignant la chambre qui lui avait été attribué. Il ne réussit à s'endormir que très tard dans la nuit, l'image de la jeune femme bien trop présente dans sa tête.
Luinil quant à elle, après avoir tourné les talons, se maudissait. Pourquoi donc avait elle fuit la compagnie du Prince ? L'excuse qu'elle lui avait dit tenait la route, mais elle savait bien qu'Aragorn savait où elle se trouvait et qu'il aurait rassuré ses amis. Mais nom d'un chien pourquoi avait-elle laissé passer une chance pareille ? Trop occupé à se maudire, elle ne vit pas Aragorn arrivé et sursauta quand il prit la parole avec un sourire moqueur.
- Je vois que le prince vous a tapé dans l'œil !
En entendant ça, le visage de la jeune fille changea de couleur, laissant place à un rouge pourpre. Mais comment pouvait-il savoir cela lui maintenant ? Elle le fusilla du regard quand il partit dans un grand rire.
- Excusez-moi de vous dire que votre attirance pour lui n'était pas discrète sur le balcon, je me demande s'il la remarqué…
Luinil blanchit d'un coup à cette idée mais le rôdeur la rassura à moitié.
- Ne vous en faites pas ! Legolas est tellement peu doué avec ce genre de chose que même si vous vous trémoussiez en petite tenue devant lui, il ne s'en rendrait pas compte.
En entendant ça Luinil éclata de rire, imaginant la scène, bien vite suivit par Aragorn. Quand leur fou rire se calma, Aragorn tendis le bras à la jeune femme, l'invitant par ce geste à se joindre à la soirée. Elle le saisit sans hésiter et suivit son ami. Durant tout le temps que dura la fête, la jeune femme ne cessa de penser à lui. Elle ne le connaissait pas, mais son cœur, son âme et son corps le réclamait. Elle ne savait pas vraiment ce qu'il lui arrivait et cela l'effrayait quelque peu. Ce fut Elrond qui la sortit de ses songes.
- Demain il y aura une réunion secrète concernant l'anneau de pouvoir. Souhaiteriez-vous en faire partie ?
Surprise de cette proposition, elle tourna la tête vers le seigneur des lieux et après quelques instants de réflexions elle acquiesça.
- Cela me plairait beaucoup en effet. Et si ça ne vous ennui pas, je vais me retirer. Le sommeil me guette depuis déjà de longues minutes.
Elrond lui sourit avant d'hocher la tête, et après avoir souhaité une bonne nuit à ses amis, Luinil se retira dans sa chambre, se laissa tomber sur le grand lit et ferma les yeux. Exténuée, le sommeil l'emporta rapidement non sans avoir eu une dernière pensée pour l'elfe qui lui avait ravi son cœur.
Quand Luinil se réveilla le lendemain matin, le soleil se levait à peine. Elle eut un bâillement sonore et s'étira. En se levant, elle remarqua qu'une magnifique robe au couleur de l'océan, rappelant ses yeux, l'attendait sur le coffre en bois sculpté de la chambre. Elle la prit et écarquilla les yeux en voyant de plus près. Elle était vraiment magnifique. Sans attendre une seconde elle se précipita dans ce qu'elle savait être la salle de bain et glissa sous une douche bien chaude qui dura un long moment. Laissant ses muscles se détendre, elle se souvint de la journée d'hier mais son cœur s'assombri quand elle repensa à son protecteur. Il lui manquer terriblement, elle avait pris l'habitude de se confier à lui et elle aurait actuellement aimé qu'il soit prêt d'elle. Une larme s'échappa mais elle se perdit dans le flot de la douche. Elle s'empressa de sortir de ses pensées moroses et quitta la douche se séchant avant d'enfiler la robe qui semblait avoir été taillé pour elle. Elle mettait en valeurs tous ses attributs et c'est avec un sourire qu'elle s'attela à dompter ses cheveux. Une demi-heure plus tard, un diadème orné son front tandis qu'une coiffure plutôt compliqué parait sa tête. En s'observant dans la glace, elle se trouva jolie et se dit qu'elle aimerait bien faire craquer un certain elfe. Mais dès que l'idée lui fin elle se gifla mentalement en se traitant d'idiote. Ce fut un coup frappé à la porte qui la sortit de ses songes.
- Oui ? Entrez !
La porte s'ouvrit alors sur Aragorn qui resta bouche bée en la voyant. Mais il se ressaisit rapidement avant de lui sourire.
- Bonjour Luinil. Je viens vous cherchez pour passer aux cuisines cherchez quelque chose à manger avant de rejoindre le conseil. Avez-vous faim ?
Ce fut le gargouillis de l'estomac de la jeune femme qui lui répondit le faisant rire. Il la prit par le bras et l'entraina vers les cuisines en riant. Une fois leurs petit déjeuner prit, c'est ensemble qu'ils prirent la direction du conseil d'Elrond. Ils constatèrent alors qu'ils étaient les derniers à arriver et c'est sous des regards surpris et appréciateur qu'elle s'assit, rouge tomate. Elle releva la tête un instant et observa l'assemblé. Toutes les races d'Arda y étaient rassemblées selon ce que lui avait expliqué Elrond la veille. Elle repéra Frodon et lui fit un discret sourire qu'il lui rendit, tout aussi anxieux qu'elle. Puis son regard balaya l'assemblé nain, hommes, elfes…Soudain elle plongea dans des yeux qu'elle reconnut aussitôt. Elle se figea, incapable de le lâcher du regard. Luinil n'avait pas pensé au fait qu'il serait peut-être présent. Les yeux bleu la regardaient et elle put lire dans ce regard, de l'admiration, de l'incompréhension et…de l'inquiétude ? Surprise, elle se dit avoir rêvé et Elrond détourna son attention quand il prit la parole.
- Etrangers venus de terres lointaines, amis de toujours. Vous vous êtes rassemblés ici afin de répondre à la menace du Mordor. La Terre du Milieu est au bord de la destruction, nul ne peut y échapper. Vous vous unirez ou vous serez vaincus. Chaque races est liées à ce destin, à ce sort commun. Montrez leur l'anneau Frodon.
Frodon se leva timidement de son siège, et s'avança vers le centre de l'assemblée, où se trouvait une pierre surélevée. Il y déposa l'Anneau. Tous les regards se posèrent sur lui, et Luinil ne fis pas exception à la règle. Mais elle sentit rapidement que quelque chose n'allait pas, tournant son regard à droite elle vit un homme qui se tenait penché en avant, émerveillé devant le bijou. La jeune fille fis une grimace, comment pouvait on être attiré par un truc aussi moche ?
- Oh... Alors, c'est vrai... murmura-t-il en se levant de son siège. Lors d'un rêve, continua -t- il de sa voix forte et assurée, j'ai vu à l'est le ciel s'assombrir, mais à l'ouest une pâle lueur persistait et une voix s'écriait : "votre fin est proche". Le fléau d'Isildur a été retrouvé. Le fléau d'Isildur...
Sur ces mots, il s'avança lentement vers la pierre, et tendit ses doigts vers l'anneau. Luinil retins mon souffle, se demandant s'il allait oser s'en emparer. Le fléau d'Isildur... Elrond lui avait fait, hier, un bref récapitulatif de l'histoire de la Terre du Milieu, et en ayant entendu cette histoire elle s'était retrouvée peiné par cet homme qui n'avait pas su résisté à la tentation. L'Anneau Unique, forgé par Sauron afin de détruire tous les peuples libres, qui provoqua tant de batailles et tant de morts, pour finalement être perdu en ayant trahi son porteur, Isildur, roi légitime du Gondor. La jeune femme éprouvait une telle répugnance pour cet objet que des frissons parcouraient tout son corps. Mais l'homme n'eut pas le temps d'amorcer le moindre geste que l'air sembla s'épaissir et se charger de colère, et l'ombre s'installer tout autour d'eux. Un vieil homme en manteau gris se leva alors d'un bond, et tandis qu'il psalmodiait des paroles dans une langue inconnue et tellement rude, il sembla se grandir, encore et encore, les couvrant tous d'effroi. Puis le soleil revint, et l'atmosphère se détendit d'un coup.
- Jamais de mots n'ont été prononcés dans cette langue ici, à Imladris ! protesta Elrond.
- Je n'implore pas votre pardon, Maître Elrond, dit le magicien, car le parler noir du Mordor peut déjà être entendu dans toutes les régions ouest. L'Anneau est totalement maléfique.
Le silence s'installa, alors qu'ils méditaient tous à ces paroles. Quand soudainement Luinil sentit que l'homme de tout à l'heure allait encore la ramener. Et elle tapa dans le mille.
- Cet anneau est un don, lança-t-il, brisant le silence. Un don fait aux ennemis du Mordor... Pourquoi ne pas s'en servir ? Depuis longtemps mon père, l'Intendant du Gondor, a tenu à distance les forces du Mordor. C'est grâce au sang de notre peuple que vos terres sont encore en sécurité ! Donnez- nous l'arme de notre ennemi, et laissez- nous l'utiliser contre lui !
Luinil fronça les sourcils en entendant ça et se prépara à intervenir mais ce fut Aragorn qui le fit. Elle tourna les yeux vers lui et posa sa main sur la sienne en geste de soutien. Il semblait aussi agacé que la jeune femme.
- On ne peut le contrôler. Aucun d'entre nous ne le peut. L'Anneau Unique ne répond qu'à Sauron, il n'a pas d'autre maître.
- Et qu'est- ce qu'un...Rôdeur connaît à ces choses-là ?
Aussitôt que l'homme eut répliqué par ces amers reproches, Legolas se redressa d'un bond. La jeune fille resta momentanément figée, n'aimant vraiment pas la manière dont il s'était adressé à son ami.
- Ce n'est pas un simple rôdeur ! S'exclama l'immortel. C'est Aragorn, fils d'Arathorn. Vous lui devez serment d'allégeance. »
Luinil en entendant cela ouvrit de grands yeux ronds. Le fils d'Arathorn ? Le descendant en ligne directe des rois du Gondor ? Elle n'en revenait pas, jamais elle n'aurait pensé cela et elle le fusilla du regard, vexée qu'il ne lui ai pas dit.
- Aragorn... Le descendant d'Isildur, déclara ironiquement Boromir.
- Et l'héritier du trône du Gondor, affirma le prince.
- Avodad, Legolas, dit Aragorn en adressant un signe de main à son ami.
- Le Gondor n'a pas de roi. Il n'en a pas besoin.
Luinil n'eut aucun mal à distinguer tout le mépris et la colère qui peignaient les yeux de Legolas quand il regardait l'homme qu'elle avait deviné être du Gondor. Soudain, le vieillard en manteau gris éleva la voix, coupant net toute forme de dispute.
- Aragorn a raison, nous ne pouvons l'utiliser.
Ce fut avec un sourire discret que Luinil vit les traits de l'homme se crisper. Il n'avait pas l'air d'apprécier qu'on lui donne tort devant d'autres personnes.
- Vous n'avez pas le choix, enchaîna Elrond, l'Anneau doit être détruit.
Luinil prit enfin conscience de toute l'importance de cette affaire. Et alors qu'elle déglutissait discrètement, se demandant ce qu'elle venait faire ici, dans cette assemblée d'hommes entraînés au combat et près à donner leur vie pour sauver leur monde de la catastrophe. Elle n'avait strictement rien à faire là. Mais, à présent, il était trop tard pour reculer.
- Alors qu'attendons- nous pour le faire ?
Un Nain s'était levé, brandissant sa hache qu'il avait abattu d'un grand coup sur le bijou. Si son arme éclata en mille morceaux, l'Anneau, lui, n'avait aucune égratignure. Le regard de Luinil se porta vers le vieillard, qui avait tenté – trop tard – de l'arrêter. Mais ses yeux furent attirés par Frodon qui se tenait à ses côtés. Il se tenait la tête d'une main, les yeux fermés, et son visage était livide. Il avait l'air de souffrir et Luinil commença à s'inquiéter pour lui quand elle vit les ténèbres l'entourer. L'instant d'après, il ouvrit les yeux et son regard bleu rencontra celui de la jeune femme qui lui fit un sourire doux essayant de l'apaiser de loin
- L'Anneau ne peut être détruit, Gimli fils de Gloïn, par aucun moyen en notre possession, reprit Elrond. L'Anneau a été forgé dans les flammes de la Montagne du Destin, il n'y a que là qu'il puisse être détruit. Il faut l'emporter dans les profondeurs du Mordor et le jeter dans l'abîme flamboyant d'où il est apparu autrefois. L'un de vous...doit le faire.
Un silence pesant tomba sur l'Assemblée Personne ne disait mot. Même Gandalf, le magicien, s'était tût. Soudain celui qui agaçait grandement la jeune femme reprit la parole
- On n'entre pas si facilement au Mordor... Ces portes noires ne sont pas gardées que par des Orcs... En ces lieux, il y a un mal qui ne dort jamais, et le grand Œil est toujours attentif. C'est une terre dévastée et stérile, recouverte de braises et de cendres et de poussières. L'air que l'on y respire n'est que vapeurs empoisonnées. Même dix mille hommes n'en viendraient pas à bout. C'est une folie.
Ce fut à ce moment précis que Luinil en colère se leva. Tous les regards convergèrent vers elle, certains l'observaient avec admiration, d'autre avec méfiance, d'autre encore avec dédain mais elle les ignora tous se tournant vers Elrond.
- Puis je m'exprimer ?
Apparemment surpris qu'elle lui demande Elrond hocha simplement la tête, inquiet tout de même en voyant bien sa colère sous-jacente. La jeune femme se tourna alors vers l'assemblée, s'avança vers le socle où reposer l'Anneau et, sans aucune gêne sous les regards ébahit et outrés, le saisit. Elle le fit rouler entre ses doigts, avant de le glisser à son doigt tandis qu'Aragorn se jeter vers elle ainsi que Gandalf. Mais ils se stoppèrent immédiatement en voyant qu'elle ne disparaissait pas comme elle l'aurait dû. Gardant l'anneau au doigt et le fixant, elle commença à parler.
- Depuis que cette assemblée s'est réunie, je n'ai entendu que de noires paroles et je vous ai vu tous autant que vous êtes attiré vers cette étrange chose. Il est pourtant bien moche comme bijou !
Luinil eut un petit rire avant de le retirer, de s'approcher de Frodon, le questionnant du regard. Etonnamment le jeune hobbit la comprit et hocha simplement la tête. Un sourire plus grand étira les lèvres de la jeune femme et elle tendit l'Anneau à Frodon qui le prit et le glissa dans sa poche sans un mot. Se retournant vers les autres elle les fixa avant de plonger son regard dans celui de l'homme du Gondor et de finalement se laisser aller à sa colère faisant sursauter tout le monde
- VOUS ! VOUS N'ETES QU'UN ENFANT ! SOMME-NOUS DANS UNE COUR DE RECREATION ICI ? SI VOUS AVEZ SI PEUR D'ALLER AU MORDOR PERSONNE NE VOUS OBLIGE A NOUS ACCOMPAGNER ! VOUS AVEZ INSULTER MES AMIS, VOUS INSULTEZ LE CONSEIL ET VOUS OSEZ LA RAMENER ALORS QU'ICI LE PLUS A MEME DE CEDER AU POUVOIR DE L'ANNEAU C'EST VOUS ?
Tout le monde se ratatina devant la colère de la jeune femme sauf le principal concerné qui furieux de se faire insulter en public par une femelle dégaina son épée. Ne s'y attendant absolument pas elle recula d'un pas en voyant la lame fondre sur elle ferma les yeux prête à recevoir le coup quand soudain un cri de douleur la fit les rouvrir. Elle vit alors l'homme qui avait lâcher son épée se tenant la main où une flèche était figée. Surprise, elle tourna la tête vers l'endroit d'où venait la flèche et quand se yeux tombèrent dans deux autre, furieux et tellement familier, elle oublia toute convenance et se mit à courir, se jetant dans ses bras en larme,ne voulant y croire.
- Oh mon dieu tu vas bien ?! Al. J'ai eu si peur ! Ne fais plus jamais une chose pareille ! Tu m'as tellement manqué ! oh…mon Al…
Alastor eut un sourire en coin et l'enlaça tendrement glissant une main dans les cheveux de la jeune femme, essayant de calmer les lourds sanglots qui secouer son corps entier.
- Je suis de retour ma princesse. Je suis là, ne pleure plus. Je ne t'abandonnerai jamais. Je suis là.
Ce fut au bout de quelques minutes qu'elle se calma enfin avant de reculer et de brusquement le gifler sous les yeux ébahit de l'Assemblée, se demandant qui était ce jeune homme.
- C'est la dernière fois tu entends ? La dernière fois !
Alastor soupira.
- Je vois que tu as toujours ta fougue ma belle ! ricana le protecteur, Alors ? Pourquoi cet homme essayait de toucher à ma bien aimé princesse ? Tu as encore fait des tiennes ?
Rougissant légèrement la jeune femme frappa de gêne son ami avant de dire.
- C'est un crétin, j'y peux rien !
Alastor eut un sourire amusé. Luinil fini par le prendre par la main et l'attirer vers l'assemblée. Il s'assit à son ancienne place attirant la jeune femme sur ses genoux en un geste protecteur. Elrond se reprit le premier.
- Dame Luinil ? Pourrions-nous savoir qui est ce jeune homme ?
Frodon se releva soudainement avec un grand sourire se dirigeant vers le nouveau venu.
- ALASTOR ! Vous allez bien ? Comment vous en êtes-vous sortis ?
- Oh ! Bonjour Frodon ! Je vais bien merci et je dois cela au père de ma princesse ! Il m'a sauvé la vie. En disant cela, Luinil sentit la poigne d'Al se resserrer et elle remercia silencieusement son père.
Elrond et Aragorn qui eux avaient compris de qui il s'agissait ne dire rien de plus. C'est alors que l'homme se tenant la main en sang se redressa écumant de rage, prêt à se jeter sur les deux personnes qui avaient oser l'humilier. Ce fut Gandalf qui l'arrêta.
- Cessez Boromir. Vous ne faites pas le poids. Ne vous humiliez pas davantage. Vous devez des excuses à cette demoiselle.
Furieux Boromir alla se rassoir se bandant rapidement la main sans un mot de plus. Le magicien se tourna vers Luinil avant de dire.
- Pourquoi avoir rendu l'Anneau à Frodon ?
Luinil le regarda avant d'affirmer.
- Car cette tache lui revient. N'est-ce pas mon ami ?
Frodon hocha la tête avec un sourire inquiet avant de déclarer.
- Je vais porter l'Anneau en Mordor. Bien que je n'en connaisse pas le moyen...
Gandalf en entendant ça le fixa avec un air à la fois fier, triste et désolé. Il aurait surement préféré que quelqu'un d'autre se charge de cette tâche.
- Je vais vous aider à porter ce fardeau, Frodon Sacquet. Aussi longtemps que vous aurez à le porter.
Il posa sa main sur l'épaule du petit homme, et se plaça derrière lui, en attente d'autres compagnons de route. Aragorn s'avança à son tour, s'agenouilla devant Frodon, et lui tendit son épée.
- Si par ma vie ou ma mort je peux vous protéger, je le ferais. Mon épée est vôtre.
Frodon accueillit le descendant d'Isildur avec un regard plein de remerciement. Luinil vit alors Legolas qui s'approchait de Frodon et elle fit un sourire, heureuse de voir que l'élu de son cœur ait du courage
- Et mon arc est vôtre.
- Et ma hache ! beugla à son tour le nain Gimli.
- Vous avez notre destin à tous entre les mains, petit homme, et si telle est la volonté du Conseil, le Gondor se joindra à vous. »
Luinil en entendant ça fronça les sourcils, soupçonneuse. Elle n'aimait pas l'idée que cet homme soit si proche de l'Anneau. Mais elle sursauta quand une voix retentit et que Sam débarqua dans la pièce ouverte.
- Hé ! Monsieur Frodon n'ira nulle part sans moi ! s'écria- t il.
- Non, en effet, sourit Elrond. Il n'est guère possible de vous séparer, et cela même lorsqu'il est convoqué à un Conseil secret et vous non.
- Nous venons aussi ! Faudrait nous renvoyez chez nous attachés dans un sac pour nous en empêcher ! » Merry et Pippin arrivèrent en courant, un grand sourire illuminant leurs traits.
Luinil éclata de rire devant la mine stupéfaite d'Elrond. Ces amis l'étonneront toujours. Les voyant ainsi tous les neufs elle sourit. Il formait une belle troupe, une belle troupe qu'elle allait rejoindre. Elle le savait au plus profonds d'elle. Elle lança un regard d'avertissement à Alastor et s'extirpa de ses bras. Les regards convergèrent vers elle. Les ignorants une fois de plus, elle s'agenouilla devant Frodon.
- Vous êtes mon ami et une lourde tâche vous attend. Je vous ai guidés dans cette voie et je vous suivrez jusqu'à ce qu'elle se termine.
Un sourire doux étira ses lèvres quand soudainement trois « Non » sonore retentirent. Surprise elle se redressa et fut ébahit de voir qu'ils ne venaient pas d'Alastor, mais d'Elrond, d'Aragorn et de…Legolas ? Sa surprise redoubla.
- Luinil ! Vous ne pouvez nous accompagner ! dit Aragorn d'une voix dure.
- Et pourquoi vous prie- je ? La jeune femme fronça les sourcils, n'aimant pas qu'on lui dise quoi faire.
- C'est dangereux ! Votre place n'est pas dans ce voyage !
- Ma place est là où je le décide Aragorn et cela ne vous regarde nullement. Elle l'averti d'un regard qu'il n'avait pas intérêt à continuer dans cette voie.
Pour apaiser les tensions qui commençaient à s'installer, Alastor arriva glissant un bras autour de la taille de Luinil, sous le regard furieux de Legolas, et fixa Frodon disant avec un sourire rassurant.
- Où ma princesse ira, j'irai. Je serais de la partie Frodon !
Il lui fit un clin d'œil amusé. Quand soudainement Aragorn se tourna vers Alastor.
- Raisonnez la ! je vous en pris, elle ne sait pas dans quoi elle s'embarque !
Alastor le regarda surpris avant de soupirer.
- La raisonner vous dites ? Si s'était possible de la raisonner je l'aurais déjà fais. Mais elle a toujours été aussi têtue qu'une mule et plus on va à son encontre plus elle s'entête. C'est inutile Aragorn. Il vaut mieux vous y faire. Le seul qui y arrivera ...n'est pas encore là ! finit-il sans avoir auparavant reçu un coup de coude dans les cotes pour qu'il ne dise pas la vérité. Elle ne voulait pas qu'Aragorn qui pourrait la raisonner.
- Quoi qu'il en soit, vous avez besoin de gens intelligents pour ce genre de... mission. Quête. Chose ?
- Alors là, ça te met hors course, Pippin, répondit le deuxième. »
- Onze Compagnons, dit Elrond. Qu'il en soit ainsi. Vous formerez la Communauté de l'Anneau !
- Chouette ! Où est-ce qu'on va ? »
Luinil éclata de rire à la question de Pippin, son cœur était empli de joie. Une nouvelle aventure, de nouveaux amis et surtout, le retour d'Alastor qui la regardait comme il l'avait toujours fait. Dieu que ces yeux aimant et protecteurs lui avaient manqué. Mais il devait s'expliquer et il était temps qu'il le fasse. Le prenant par la main, elle l'attira à l'écart, disparaissant dans les couloirs de Foncombe sous les yeux furieux et jaloux d'un certain elfe.
