Note : Bon, j'ai décidé de continuer xD Mais, ça ne vous empêche pas de reviewer =]
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Je ne suis qu'un Horcruxe.
Je suis fier d'être à lui.
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Depuis notre rencontre, nous ne nous étions jamais séparés, nous étions plus unis que n'importe quels doigts de n'importe quelles mains. Partout où il allait, il m'emmener avec lui, sur ses épaules, près à tuer quiconque nous approcherait. Il me racontait tous ses soucis avec ses Mangemorts, un mot que je compris rapidement, il me parlait aussi de Deumbeuldore, un humain puissant d'après Le Roi. Je continuais tout de même à penser qu'il restait le plus fort, tout le monde semblait le craindre ! Il me disait aussi que j'étais très important, que je comprendrais bientôt. Je l'espérais, je n'aimais pas rester dans la confusion, même si cela était fréquent avec Le Roi. En tout cas, il me gardait avec lui, comme un porte-bonheur, un grigri magique…
Mais un soir d'automne, alors que le vent balayait les feuilles mortes d'une rue déserte, tout bascula. Le Roi semblait jubiler, il était impatient, je le savais. Nous nous rendions chez une famille, il devait y tuer un ''nenfan'' car celui-ci deviendrait dangereux. Je n'avais pas tout compris à ses explications, mais peu m'importait, l'important était de le faire.
Nous étions arrivés devant une grille en fer qui venait d'être peinte, je le sentais, mon odorat ne me trompait jamais. La maison au bout de l'allée était plutôt grande, une lumière était allumée au rez-de-chaussée et une autre au premier étage. Devant la maison, il y avait un objet orange qui brillait. On aurait vaguement dit un visage qui nous souriait, mais je n'en étais pas sûr. Le Roi marchait rapidement, la satisfaction qu'il éprouvait était si grande que je la ressentais. Arrivés devant la porte, il frappa doucement et, sans crier gare, il enfonça la porte avec un sort. J'étais excité, le sang allait couler !
Un humain mal coiffé apparu, en nous voyant, son visage se figea dans une expression d'épouvante. Il hurla quelque chose dans un langage que je ne compris pas. Le Roi ria et avança dans la pièce. Elle était spacieuse et chaleureuse. Je ne m'y serais pas senti à l'aise. Nous nous avancions plus près de l'homme qui continuait à crier comme un fou puis, le silence. L'homme était étendu au pied du Roi, la tête sur le côté. Son rire résonna, comme une cloche sonnant le glas. Nous nous dirigions ensuite vers les escaliers, il y avait un sentiment de panique à l'étage, je le sentais, Le Roi était au comble du ravissement, il rit à nouveau. Toutes les portes de l'étage étaient fermées, protection totalement inutile par ailleurs. Cependant, une raie de lumière passait sous la dernière porte à droite. Le Roi l'avait également remarqué, car il sembla voler jusqu'à la dite porte. Celle-ci éclata en morceau, laissant apparaître une jeune femme armée de sa baguette, qui tentait vainement de cacher une sorte de ''bassine'' remplie de draps dans laquelle se trouvait quelque chose de vivant. La femelle parla, je ne comprenais pas, mais je percevais la terreur et l'angoisse de sa voix. Il rit encore, un rire diabolique, méchant et… glaçant. Puis il répondit à la femme, ils parlèrent un moment, la femme pleurait, sa voix se faisait suppliante, et Le Roi riait, sa voix devenant tranchante. Au bout d'un moment, il se lassa de l'humaine, alors, il l'acheva. Et à ce moment, je sentais qu'il se retenait de pousser des cris de joie, sa tâche n'était pas finie. Mais objectivement, quelle chance pouvait avoir un être vivant ne dépassant pas les soixante centimètres et ne pouvant pas se mouvoir contre Le Roi, le plus puissant, le plus grand ?
Oui, j'avoue, à ce moment là, je pensais que rien ne pouvait l'arrêter. Et je pensais mal.
Quand il leva sa baguette, un étrange pressentiment surgit en moi, je paniquais, je sentais le mal arriver, le danger, quelque chose que nous ne connaissions pas. Je voulus lui en faire part le plus vite possible, le prévenir. Mais il ne m'écouta pas.
Et c'est là que tout sombra.
Le Roi hurla, hurla comme il n'avait sans doute jamais hurlé, son visage reflétant l'agonie. Je chutai de ses épaules, mon corps de serpent ne me permettant pas de me raccrocher où que ce soit. Je le regardai, impuissant, paniqué. Son corps semblait devenir de moins en moins solide, il disparaissait. Alors, son regard croisa le mien.
-Fuis ! Pars ! Mais ne m'oublie pas ! Je viendrais te chercher, mais pars ! Loin ! Vite !
Je continuais de le regarder, j'essayais de donner un sens à ses mots. Il ne restait de lui qu'une ombre, il souffrait, je le sentais. Je souffrais aussi. Et puis, dans un coup de tonnerre, il disparu, seul un long cri strident retentit, comme suspendu dans les airs.
La chose dans le ''bassin'' remua, puis beugla. C'est du moins ce que j'entendis. Alors, je commençais réellement à paniquer. Si on me trouvait, je ne pourrais survivre bien longtemps, il fallait que je me cache, que j'écoute Le Roi. Je pensais à lui, il n'était pas mort, je le savais, je le ressentais. Ses mots résonnaient forts dans ma tête, je sifflais de rage et je m'enfuyais en ondulant.
