Notes : Voilà la suite ! Toujours au feeling, ne jamais se poser de questions ! Je suis dans un bon karma, donc je continue xD Je vais vous raconter d'où me vient l'idée de cette fic, non ne partez pas !! xD Ce n'est pas long !

Je regardais la liste des personnages, pour lire des pairings que je ne connaissais peut-être pas, et je suis arrivée à Nagini. Il n'y avait aucune fiction. Et mon cerveau s'actionna, chose rare ! xD J'étais inspirée, vraiment !

Par contre, il me semble que Nagini est une femelle… nan ? Bon, on va dire que c'est UN serpent xDD

Breeef, bonne lecture !

-----x

Je ne suis qu'un Horcruxe.

Mais n'était-ce pas mon destin ?

-----x

Les jours qui suivirent me sont apparus comme les plus longs de mon existence. Je n'avais jamais vraiment ressenti quoi que ce soit, mes sentiments se limitant à la faim, à la peur, à la colère ou encore à l'excitation à la vue d'un animal à l'agonie. Jamais plus. Alors, durant, ces jours, ces mois, peut-être même ces années, j'ai découvert quelques choses. Pas grand-chose, mais ces sentiments ont quand même changé une part de ma vie.

Au début, je ne savais pas comment appeler ce que je ressentais. Je savais qu'il me manquait quelque chose, comme un morceau de moi. C'était le manque. Le Roi me manquait, il était le seul qui m'ait jamais accepté, le seul qui soit venu me chercher, me parler, celui qui m'avait nourri, logé, protégé. Et on me l'enlevait. Il n'était pas mort ! Non, j'en étais sûr. Il était toujours là, quelque part. Et je me devais de le retrouver. Je le devais car il avait confiance en moi autant que moi en lui. Je ne lui serais sans doute pas d'une grande utilité, mais quand quelqu'un compte pour vous, ne feriez-vous pas la même chose ? Le rechercher, lui montrer que vous êtes là pour lui, que quoi qu'il arrive, vous serez là ?

Je savais aussi que j'étais maintenant ce que les humains appellent ''dépendant''. J'étais dépendant du Roi, le retour à la nature fut long et difficile. J'avais du réapprendre à chasser alors que le roi me fournissait ma nourriture, j'avais également réapprivoiser mon ouïe, mon odorat, ma vue, mon langage, mes déplacements, à la nature, Le Roi m'ayant habitué au confort relatif d'un salon, où les rares bruits étaient ses colères contre ses fidèles, les seuls mouvements étaient mes quelques promenades dans les environs, mes seules conversations étaient avec Le Roi.

Pour finir, j'étais seul. Si désespérément seul. Je tenais de long débat en pensée. Parfois, lorsque je croisais un de mes congénères, la simplicité de leur langage me frappait au plus profond de moi. Ils avaient un vocabulaire des plus primitifs, se limitant à la chasse, au temps, la température parfois. Jamais je n'aurais pensé qu'ils étaient si peu… développés. Et quelque fois, quand cette différence de monde me tiraillait, un malheureux m'ayant adressé la parole finissait dans mon estomac. On ne plaisantait pas avec moi, et puis, il faut avouer qu'ils étaient des proies faciles.

Je me rendais compte de la complexité de mon existence, et de nombreuses suppositions ponctuaient mes pensées. Si je n'avais jamais rencontré Le Roi ? Serais-je resté un être primitif, dénué d'intérêt ? Aurais-je vécu pour la chasse ? Tout était très embrouillé, je ne savais jamais quoi faire, où aller. Durant ces années de solitude, j'ai traversé de nombreux pays, peut-être tous, peut-être moins. J'ai cherché Le Roi, tant bien que mal. J'ai cherché une piste qui puisse me conduire jusqu'à lui. J'ai erré, longtemps, je n'ai jamais appris à compter, d'ailleurs, à quoi cela m'aurait-il servi ? Mais j'ai la certitude que le nombre de jours que j'ai passé seul dépasse tout ce qu'un humain peut endurer, seul. Mais moi, je suis un serpent. Et pas n'importe quel serpent ! Le Confident de Voldemort. Et personne n'a jamais cherché à comprendre un serpent, personne n'a jamais voulu savoir comment pense un serpent, personne n'a jamais tenté d'apprivoiser un serpent. Personne sauf lui.

Et il ne l'a sans doute jamais regretté.

Je ressentais aussi d'autre chose, des sentiments que je suis certain que n'importe quel serpent n'a jamais ressenti, parce que n'importe quel serpent n'a pas… ''d'ami''. J'étais triste, non, pas ça, j'étais plutôt… angoissé, désespéré. Mais Le Roi m'avait dit qu'il reviendrait. Alors il reviendrait.

Et pendant ce temps-là, je suis resté fidèle. Je suis resté à lui.