Mais le destin l'avait décidé ainsi , la capacité extraordinaire qui lui permettait de lire dans les pensées des humains n'avait aucun effet sur sa bien-aimée.
Il ne pouvait se projeter en elle pour deviner ses désirs les plus secrets. Il ne s'était jamais sentit aussi impuissant , aussi seul face à l'adversité.
Depuis le premier jour il était tombé fou amoureux , celle qu'il attendait depuis des décennies était enfin là et déjà elle lui échappait. Il la sentait inexorablement s'éloigner comme aspirée par le néant.
Ce néant , que lui et sa famille au prix de nombreux sacrifices , avait renié à jamais afin de se fondre le plus possible dans le monde des humains , ressurgissait par la faute de celle qui lui était promise.
Il pouvait le sentir , il le deviner en elle.
Mais pourquoi elle ? Elle qui était si pure , si douce , si parfaite. Pourquoi ?
L'avait il pervertie sans le vouloir ?
Les premières lueurs de l'aube caressèrent le doux visage de Bella. Elle ouvrit les yeux doucement , se redressa :
« bonjour mon amour » dit elle tout en s'approchant pour l'embrasser.
Le contact de ses lèvres électrisa le corps d' Edward. Il fut parcouru par un frisson qui balaya en lui toutes inquiétudes et toutes interrogations. L'amour le rendait vraiment vulnérable. Il était sous sa totale emprise. Il était fasciné. Il était devenu son jouet.
Le trajet retour vers Forks fut marqué par un incident qui aurait été anodin pour le commun des mortels mais maintenant avec le recul nécessaire Edward peut mesurer toute son importance.
La voiture filait sur la route sinueuse qui traverse la foret de la réserve Quileute quand soudain le pneu arrière droit éclata.
Edward maitrisa le travers du véhicule et s'immobilisa sur le bas coté. La réparation n'aurait pris que quelques instant si une troupe de jeunes indiens n'étaient pas venu les interrompre.
Edward les sentit arriver. Aux yeux de Bella ce n'était que Jacob et 2 ados qu'elle avait l'habitude de rencontrer à côté de chez son père mais pour Edward c'était tout autre , les Quileute et les Cullen, sans être des ennemis jurés, s'étaient promis par traité de ne pas violer leur territoire réciproque.
Bella , amicale et avenante envers Jacob , s'empressa de le saluer et de saluer ses amis. Jacob , pour une fois distant et froid , ne quittait pas du regard Edward. Il était torse nu et laissait apparaître une puissante musculature. Sa peau à l'inverse de celle d'Edward était lisse , bronzée et dépourvue de poils. Bella semblait le dévorer du regard ce qui eut le don d'agacer edward.
Malgré moi je m'adressa de façon agressive à Jacob ce qui ne fit que renforcer la tension qui était déjà palpable.
Nous en saurions sans doute venu aux mains si Sam n'était pas apparu de l'autre coté de la route. D'un geste il fit signe à ses 3 congénères de s'en aller et il me conseilla de repartir au plus vite , me rappelant que nous n'étions pas les bienvenus sur son territoire.
Bella eut encore un geste , que je cru amical mais qui en fait ,maintenant avec du recul , trahissait son désir pour lui. Elle passa sa main sur ses épaules , caressa sa nuque et lui dit au revoir.
Le reste du trajet se passa sans encombre , et avant la nuit nous fîmes de retour chez elle. La voiture de patrouille de son père était là , nous ne serions donc pas seule pour le souper.
Son père nous accueilli , il n'était pas seul , mon père était la aussi , ils revenaient de la morgue pour les besoins d'une enquête.
« edward » me demanda mon père , « peux tu me ramener à la maison » ?
Je détourna mon regard vers Bella qui d'un signe acquiesça et me dit « raccompagne ton père mon amour , ce week end m'a fatigué je vais monter me reposer. »
Sur la route de la maison je profitais pour parler avec mon père de mes inquiétudes au sujet de Bella et il me confia que lui aussi avait remarqué les changements de comportements de Bella. Je ne trouva pas les mots pour expliquer son étrange comportement de l'autre nuit ou éprouvai-je trop de honte pour en parler , je ne sais pas mais c'est bien la première fois que je n'abordai pas un sujet avec mon père en toute franchise.
J'omis aussi de lui parler de l'épisode dans la réserve indienne, ne voulant pas subir son courroux.
La semaine qui suivit fut relativement calme , nous n' avions pas eu l'occasion de nous retrouver seul. Le samedi arriva donc comme une bénédiction, du moins c'est ce que je croyais mais en fait je maudit ce jour et ce que je découvrit ce jour là.
Je devais prendre Bella au poste de police de son père après la partie familiale de base ball mais Rosalie et Emmet ayant eut un contre temps je décidais de faire une surprise à Bella et d'aller directement la chercher chez elle.
Arrivé devant son domicile mon odorat fut agressé par une odeur inhabituelle mais pas inconnue.
C'était l'odeur de Jacob. Je pensais qu'il était venu régler notre différent de l'autre jour , j'étais loin d'imaginer la réalité.
Tous les sens en éveil je m'approcher de la porte de la maison quand un son descendant de la fenêtre de la chambre de Bella vint faire vibrer mon tympan.
Mon sang se glaça en moi.
Un petit râle d'extase.
D'un bond je me retrouva sur le rebord de sa fenêtre. Et là une vision d'horreur .
Jacob à genoux devant le lit . Bella nue , les jambes écartées offrait son intimité à sa bouche. Son corps ondulait sous ses coups de langues et elle malaxait sauvagement ses seins.
Elle agrippa la longue chevelure noire de Jacob , se redressa et vint l'embrasser. Le bruit de leur langues me donna la nausée.
Jacob se coucha sur elle et pénétra son corps d'un coup brusque. Elle accueilli son sexe en elle d'un « oui » franc et puissant.
Elle entoura ses jambes autour de ses fesses et du talon elle lui martelait le tempo à suivre en lui disant de la baiser bien fort et plus vite. Jacob , tout en muscle et luisant de sueur , s'activait afin de la satisfaire. La contraction au niveau de ses fesses témoignait de la violence des coups de reins qu'il donnait à Bella.
Jacob releva les jambes de Bella et les passa par dessus ses épaules il pouvait ainsi vraiment la pénétrer profondément.
Puis il se coucha sur le dos, laissant la belle le chevaucher. Elle pouvait ainsi à sa guise le laisser s'enfoncer plus profond en elle et elle pouvait accélérer les va et viens qui enflammaient son bas ventre.
Jacob saisit ses seins à pleine mains et mordilla le mamelon. Bella leva la tête au plafond en griffant le torse de son étalon.
Ils étaient au bord de la jouissance quand d'un coup de pied je brisais la vitre et d'un bond je m'enfuyais en direction de ma voiture.
Après avoir démarrer en trombe , je me mis à hurler et à hurler encore. Fou de rage je perdis le contrôle de mon véhicule et j'allais m'encastrer violemment dans un arbre. Tout se mit à tourner autour de moi , le paysage se mélangeait avec les meubles de la chambre et l'image de ma douce se faisant ravager par Jacob.
Submergé par la nausée et les vertiges je perdit connaissance.
