Messages personnels:
Merci à toutes celles qui m'ont laissées des coms et qui ont ajouté ma fic à leurs favoris. C'est très gratifiant de les lire et j'essaye de prendre en compte vos remarques. Je m'excuse encore si ma fic est un peu crue et violente mais elle est le reflet des maux de notre société. Alors imaginez le reflet de notre société avec des vampires(pas les huissiers ou les contrôleurs du fisc non non les vrais avec les dents et tout et tout) en plus....lol.
Bonne lecture à toutes et tous.
Chaque civilisations comportent son flot de légendes et de croyances qui engendrent autant de religions et de superstitions mais l'ordre établit y est régit de différente manières que l'on soit en démocratie, en dictature ou en royauté. A tort ou à raison depuis que le monde est mode des gens se révoltent, se rebellent pour contester ou renverser le pouvoir en place s'ils se sentent victimes d'injustices ou s'ils ont à endurer trop de lois liberticides...
Chez nous les vampires il en va tout autrement. Nous avons un ordre établit depuis la nuit des temps. Les volturi, les plus sages et les plus anciens d'entre nous, sont les garants de cet ordre. Et malheur à celui ou à ceux qui enfreignent ces lois.
Félix et Demetri précédaient d'un pas décidé Jane et Alec. Aro avait donc décidé d'envoyer ses deux plus fidèles serviteurs constater s'il y avait eut manquement à la règle.
Cela ne laissait aucun doute quand à l'importance qu'il donnait à ce dossier et cela me laissait redouter le pire car il était indéniable que les choses étaient allées vraiment très loin.
Je n'aurais pas du laisser Bella assouvir sa vengeance de la sorte et surtout je n'aurais pas du la transformer sans leurs accords.
Ils n'avaient que faire de la mort de quelques humains aussi vils avaient ils été, seul leur importait leur autorité et ils semblaient persuadés que je l'avais baffoué.
Je m'interposais entre eux et Bella.
Comme d'accoutumé,Félix et Demetri étaient prêts à en découdre quand Alec les interrompit:
« arrêtez » dit-il d'une voix autoritaire
« laissez Jane parler avec eux ».
Jane le regard froid s'approcha de nous et nous dit:
« il n'est pas bien difficile de se rendre compte que ton nouveau né échappe à ton contrôle Edward »
« elle nous met en péril, rien ne doit révéler notre présence aux humains »
« les agissements de Bella n'obéissent qu'à une règle la règle de la vengeance et on le sait bien la vengeance rend aveugle »
«il a donc été décidé que nous devions mettre un terme à tes agissements hors de tout contrôle et il a donc été décidé de te tuer Bella »dit elle sur un ton froid et sec qui ne laissait aucune doute quand à son absence total de sentiment et de sensibilité.
D'un geste elle fit signe à ses deux sbires. Ils acquiescèrent avec un sourire non dissimulé c'étaient de bons soldats fanatiques qui avaient pris goût aux combats et aux exécutions.
Je saisis un des bancs et frappa de toute mes forces Félix qui fut projeté de l'autre coté du vestiaire défonçant au passage une bonne dizaine d'armoires et j'allais me jeter contre Dimitri quand je fut saisi d'une douleur indescriptible et insoutenable m'obligeant à mettre un genou à terre.
Jane me tenait en son pouvoir et m'intima l'ordre de ne pas lutter: « Edward ne bouges pas »ordonna t elle « tu ne peux aller contre nos décisions ».
J'eus tout juste la force, au prix d'un effort incroyable, de légèrement tourner la tête en direction de Bella qui avait été immobilisée par Alec.
Elle ne se débattait pas.
Elle semblait résigner. Pourquoi?
Pourquoi Bella ne lutte elle pas pour sa survie?
La rage décuplait mes forces. Je réussis à me relever à la plus grande stupeur de Jane qui essayait de repousser les limites de son pouvoir afin de contrer ma volonté.
Aucun son ne sortait de ma bouche. J'aurais tant voulu lui dire de se battre, de combattre, pour elle, pour nous, pour que notre histoire continue.
J'aurais voulu la toucher une dernière fois, pouvoir la prendre dans mes bras,sentir sa peau la regarder dans les yeux et me noyer une dernière fois dans son amour.
j'aurais voulu tant de choses et je ne pouvais pas, je ne pourrai plus, la fin était là, elle était inéluctable.
Dimitri saisit Bella par la nuque et d'un mouvement d'une violence inouïe désolidarisa sa tête du reste de son corps.
L'espace d'un instant je vis une clarté dans le regard de Bella. J'espère pour elle que c'était une délivrance car pour moi ce fut une déchirure.
Quelque chose venait de se rompre en moi. Et alors qu'ils mettaient en pièces son corps je me laissait tomber à terre dans un hurlement de douleurs et de rage si intense que les vitres du vestiaires volèrent en éclat.
Je ne vis pas grand chose du reste. Ils brulèrent les morceaux de son corps et dispersèrent les cendres. Ils prirent même la peine de nettoyer l'intégralité du vestiaire afin d'effacer toutes les traces de sang afin de continuer à dissimuler notre existence aux humains.
Ils durent penser que ma peine valait tous les châtiments car nuls ne me reprocha rien et ils partirent comme ils étaient venus.
Je ne sais plus combien de temps je suis resté seul assis contre ce mur à contempler le vide à l'endroit même ou Bella se tenait avant que son existence ne soit effacée.
Seul subsistait sur le sol une de ses barrettes de cheveux.
Mon regard ne pouvait sans détourner.
L'arrivée du veilleur de nuit me sortit de ma torpeur. Il me dit d'une voix autoritaire et légèrement agacée « hé le clodo, prends tes cliques et tes claques et fiches le camp avant que j'appelle les flics ».
Je ne pris même pas la peine de répondre. Que m'importait cet humain qui continuait à s'égosiller pour me dire je ne sais quoi mais quand il commit l'ultime affront de marcher sur la seule chose qui compter encore à mes yeux, mon sang ne fit qu'un tour et à la vitesse de l'éclair je me retrouvais face à lui le regardant droit dans les yeux.
Je vis la peur dans ses yeux et ses pensées témoignaient de sa grande détresse.
Qu'avait ressentit Bella à l'instant ultime? Pourquoi ? Pourquoi je ne saurai jamais.
Mes dents se plantèrent le long de sa gorge dans sa carotide. J'hésitais un instant car je savais inconsciemment que si je franchissais le point de non retour je ne pourrais plus faire marche arrière.
Des années de sacrifices et de dures privations s'effacèrent en quelques secondes. Le sang chaud semblait me brulait la gorge. Il ne brulait que mon âme.
Un frisson me parcouru . C'était si bon , si bon. L'énergie se répandait en moi. Je bu jusqu'à la dernière goutte puis je dissimula son corps dans le conduit d'aération.
J'allais quitter le vestiaire quand j' aperçu mon reflet dans un des miroir au dessus des lavabos.
L'image qu'il renvoyait de moi me fit froid dans le dos.
Mon regard était rouge mat, noircit par une sombre clarté. Mon âme n'aspirait qu'à tendre vers les ténèbres.
Emplit de haine,de rancœurs et de remords je décidai d'accomplir ma vengeance. Tel serait mon destin et tans pis pour tout ceux qui croiseraient ma route...
