Notes personnelles : Hier soir enfin j'ai vu les 2 épisodes de twilight. Je sais je vais faire sourire la plupart d'entre vous mais c'est comme ça (lol).

Bientôt je pense je me lancerais dans la lecture des 4 bouquins. Alors soyez tolérant avec ma fic si dès fois elle ne colle pas tout à fait à l'esprit

Twilight. Merci encore pour vos coms d'encouragement et de félicitations....c'est que du bonheur.


Le pacte était brisé.

J'avais tué l'alpha. La meute allait se réorganiser et choisir son mâle dominant. Elle fera son deuil et voudra ensuite se venger.

Cela me laisserait assez de temps pour me rendre dans ma famille. Alice a déjà du tout leur raconter, je dois me concentrer pour qu'elle ne voit pas mes véritables desseins.

La proximité des Killeutes rendra difficile ses visions et ce n'est que mieux pour tout le monde. Je ne veux en aucun cas que ma famille soit impliquée dans ma quette de vengeance.

Perdu dans mes pensées, mes pas m'avaient mené à l'orée du bois. Cet endroit m'était familier. Le dodge rouge de Bella, garé devant la maison, n'avait pas bougé depuis des mois.

Charly n'avait surement pas eut le courage de le déplacer ni de le bâcher pour le protéger des intempéries.

A quoi bon. Il n'avait plus personne pour l'utiliser. Même Jacob n'était plus.

Je pris soin d'éviter les abords immédiats de la propriété, ne tenant pas à le rencontrer et à provoquer sa colère.

J'avais faim et je n'aurais surement pas la force de lui témoigner de la compassion. Et à sa colère surement légitime je ne saurais répondre que par la force brutale et destructrice des vampires assoiffés.

Pourtant il était surement plus à plaindre que moi. Il ne lui resté rien. Pas de famille, peu ou pas d'amis. Il ne lui restait que son travail.

Il avait tout perdu et il ne savait rien des forces qui s'affrontent depuis des siècles et qui malgré lui influencent sa destinée, la destinée de biens des gens sur cette terre. Il ne savait rien non plus de ce qui avait amené Bella a mourir.

Toutes ses souffrances, toutes ses peines accumulées au fil des années qui l'ont amenées à sacrifier sa vie pour assouvir sa vengeance.

Mais lui remarque serait un jour délivré. La mort a se privilège d'effacer les tourments. Moi je suis damné pour l'éternité.

Je croyais aimé pour l'éternité. Je ne voulais vivre que pour son amour je ne vis désormais que pour la venger.

J'eus un dernier regard en direction de la fenêtre de sa chambre et je ne pus empêcher un flot de souvenirs de ressurgir dans ma tête.

Les nuits passées à la regarder dormir à contempler son visage.

Sa peau, son odeur, mon envie, mes envies de goutter son sang, mon amour, mon amour plus fort que tout.

Ses envies, ses désirs d'éternité, elle voulait être comme nous. Comment peut on souhaiter la damnation éternelle?

Je croyais qu'elle était folle d'amour pour moi et que cet amour lui faisait perdre la raison. Non elle ne l'était pas. Elle était déterminée à mener sa vengeance à bien.

Elle se nourrissait de sa haine et y a trouvé la force de tous nous tromper.

C'est de cette même haine que je dois à mon tour me nourrir pour mener à bien mon objectif.

J'arrivais chez mes parents.

Comme prévue la famille, au grand complet, m'attendais dans le salon. Emmet se tenait derrière Rosalie. Alice s'empressa de venir me serrer dans ses bras sous l'œil vigilant de jasper.

Esmée d'un regard plein de compassion semblait vouloir tempérer Carlisle.

«Edwar » me dit Alice d'une voix angoissée «je leur ai tout raconté»

«dis moi que j'ai pu me tromper» «dis leur que je me suis trompée».

Elle leva la tête et me regarda dans les yeux. Le rouge dans mon regard sombre était la preuve la plus évidente de tout ce qu'elle avait pu voir au travers de ses visions.

Je ne devais pas baisser ma garde. Je devais être fort. Plus fort que Bella. Ses aptitudes particulières la mettaient à l'abri de nos facultés spéciales.

Je n'avais pas ce pouvoir la. Il fallait donc que mon esprit soit fort. «Bella aides moi», «Bella aides moi»je n'arrêtais pas de me répéter ces mots là.

Je m'apprêtais à prendre la parole quand mon père me fit signe de le suivre dans son cabinet.

Comme à son habitude il était calme et serein. J'avais de l'admiration pour lui. J'ai de l'admiration pour lui et je pense que j'en aurai toujours.

Il a choisi de consacrer sa vie à sauver et à soigner des vies.

Quel étrange antagonisme. Le plus grand prédateur de la planète, immortel qui plus est, qui consacre son éternité à sauver les vies qu'il était destiné à détruire.

Même pour les Volturi il était un grand mystère, presque une énigme. Dans bon nombre de civilisations il aurait été considéré comme un prophète ou du moins comme un visionnaire, comme quelqu'un qui va à l'encontre de l'ordre établit afin d'apporter plus de bonheur et de paix à ses contemporains.

Il nous avait fait naitre et il nous avait inculqué sa philosophie de la vie pour nous aider à vivre au mieux notre éternité.

Il avait fondé notre famille dans cet unique but. La boucle aurait du être bouclée avec moi. Mais le destin en avait décidé autrement et maintenant j'avais balayer d'un revers de main tout ce qu'il avait mis tant de temps à m'apprendre. Le respect de la vie humaine. Ne pas tuer. Ne consommer que du sang animal...

J'avais enfreint toutes les lois, toutes les règles. Je le savais, il le savait. Il n'y avait qu'une issue. Il devait me renier et me bannir. Sinon c'est tout se qui lit le noyau familial qui allait voler en éclat. Je pense qu'au plus profond de lui il devinait mes desseins.

Je pense qu'au plus profond de lui il était assez sage pour comprendre que j'avais tout fait pour en arriver là. Il ne chercha même pas à entamer une discussion ou un quelconque débat.

Il se contentât de me rappeler à quel point les Volturi étaient sans pitié mais justes.

«Justes?» lui dis-je d'un air à la fois agacé et interrogatif.

«oui, justes» me dit il «du moment que l'on se place sur leur référentiel».

«La loi est la loi , la loi est dure mais elle est la loi» poursuivit il « la loi numéro une a été violée» «la sentence est la mort» «la sentence a été appliquée»

«On peut après passer des heures à disserter sur la justice, l'injustice, la barbarie, le pardon...de leur point de vue ils auront toujours raison».

«tu sais, j'ai passé pas mal de temps avec eux» «ils ne correspondent en rien à mon idéal de vie»

«c'est pour cela que j'ai préféré que nous vivions en paria à l'écart de leur mode de vie car je pensais que nous pouvions faire autre chose de nos éternités»

«je respecterai ton choix mon fils aussi douloureux sera t il pour toi et pour nous, mais sache que dorénavant tu seras seul car je dois avant toute chose préserver la famille, ma famille.»

«tu n'es plus des nôtres»

«je comprends père» lui dis je presque soulagé «je comprends»

«je vais donc partir sur le champs»

«tu salueras tout le monde pour moi»

«je ne me sent pas la force d'affronter leurs tristesses».

«adieu»

Il ne me répondit pas. Je pense qu'il aurait voulu agir autrement. Mais comme tout bon patriarche il faisait passer les intérêts de la famille avant les siens.

Il me laissa là et retourna dans le salon. Je sortis par la porte de derrière sans attendre afin que personne n'ait le temps de venir me parler ou me dire au revoir afin de ne pas rendre les choses encore plus difficiles que ce quelles ne sont déjà. Leurs pensées commençaient à me parvenir mais il y a bien longtemps maintenant que je savais bloquer ma faculté afin de m'isoler des autres.

Voilà. Je me retrouvais donc seul face à mon destin. Je devais maintenant rejoindre l'Europe afin de retrouver les Volturi et me faire accepter par eux afin de mieux les détruire de l'intérieur.