Le transatlantique New-York Rome volait depuis déjà 3 bonnes heures quand les signaux « attacher vos ceintures »et « rester assis » s'allumèrent de concert.
Une voix crépita dans les haut-parleurs « mesdames et messieurs ,c'est votre commandant qui parle veuillez regagner vos places et boucler vos ceintures de sécurité nous allons traverser une zone de perturbation due à des zones dépressionnaires entre l'Islande et les iles britanniques ».
« pour atténuer vos désagréments le control aérien nous a autorisé à prendre de l'altitude »
Nous n'étions pas beaucoup en première classe mais deux places derrière moi un espèce d'hurluberlu s'évertuait à maltraiter le bouton d'appel à l'hôtesse.
Comment voulait il que l'hôtesse se déplace?
Les remous et les trous d'air nous secouaient dans tous les sens et j'avais l'impression d'être balloté comme dans les montagnes russe.
Cela ne semblait pas calmer ses ardeurs et voilà maintenant qu'il vociférait et pestait. Il devenait grossier
« putain de merde!! qu'est ce qu'il faut faire dans ce putain d'avion pour se faire servir à boire »
« hôtesse!! hôtesse!! mademoiselle!! merde répondez » il venait de se détacher et s'appétait à aller se servir tout seul quand apparu la chef de cabine.
A voir sa tête elle paraissait passablement énervée mais tentait malgré tout de garder son sang froid
« monsieur s'il vous plait »dit elle d'un ton autoritaire mais courtois « vous ne devez pas enfreindre les consignes de sécurité sinon je me verrais contrainte d'en référer au commandant de bord ».
Il fit fi de son injonction et se dirigea vers le bar. Elle tenta alors de se mettre en travers de son chemin mais il la repoussa violemment et elle fini sa course affalée entre deux fauteuils.
Pendant que deux passagères l'aidèrent tant bien que mal à se relever un passager venait de se lever et tentait de le raisonner et de le calmer.
Il venait de saisir un objet et se faisait maintenant très menaçant.
Cela n'avait que trop duré. Je pris les choses en mains:
« monsieur allez vous assoir, je m'occupe de lui »
« vous etes sur ? » me demanda le passager se fiant surement à mon gabarit beaucoup plus menu que celui de l'énergumène.
« faites moi confiance »lui répliquai-je l'air vraiment serein ce qui eut le don de l'énerver encore plus.
Il se dirigea vers moi et avant qu'il ait pu esquisser le moindre geste je lui assénait une clef de bras et je tentait de le désarmer.
Il eut la mauvaise idée de résister. Faisant croire qu'il pourrait avoir le dessus, je faisais en sorte d'être déséquilibré et dans ce qui ressemblait à une chute j'en profitais pour lui briser le poignet et le coude ce qui eut pour effet de lui faire lâcher l'objet qu'il voulait transformer en matraque.
Il hurla de douleur.
Le remue ménage et ses cris avaient semé le trouble parmi les autres passagers,même ceux de la classe économique pourtant située au niveau inférieur. Il est vrai que depuis un certain 11 septembre les phénomènes de cet ordre provoquent rapidement l'inquiétude et l'affolement chez les gens.
Les perturbations étant derrière nous, le commandant de bord arriva et signifia à notre excité qu'il serait remis à notre arrivée à Rome aux autorités de l'aéroport et qu'il était dores et déjà consigné à sa place et qu'il allait demandé à l'hôtesse de le menotter à son siège.
Le reste du vol se passa beaucoup plus calmement si ce n'est de temps en temps les gémissements de douleur du passager qui malgré les anti-douleurs administrés par le personnel navigant souffrait le martyr.
J'aurais volontiers mis un terme à ses souffrances.
Rome, ville éternelle berceau des Volturi. (et pas Voltera....lalalala....libre adaptation Stéphanie lol)
Après avoir passé les formalités douanières et avoir récupéré mes bagages je pris la direction de la station de taxis.
Mon chauffeur s'appelait Massimo il me conseilla de choisir l'Hôtel « Exedra » un palace 5 étoiles d'un groupe prestigieux « Boscolo hôtels »
Il baragouinait un anglais sommaire avec un fort accent italien qui lui donnait vraiment un air sympathique.
L'hôtel était situé au cœur historique de Rome. C'était un magnifique palais de la fin du 18ième il dominait la place de la république entre les les Thermes de Diocleziano et la Basilique des anges, une basilique dessinée par Michelangelo lui-même et qui abritait en son sous-sol les Volturi.
Quel étrange signe du destin que ce chauffeur de taxi qui n'est en rien au fait de mes objectifs me conseille cet hôtel là.
Et il avait raison ce palace était vraiment très luxueux et décoré avec beaucoup de goût et de raffinement. Mais il ne me correspondait à rien à ce qui m'attirait d'habitude dans le choix d'un hôtel.
Mais il me fallait faire avec car d'après les dires de mon père, les Volturi sont du style ancienne noblesse comme on pouvait en côtoyer à l'époque du Versailles de Louis XVI.
Les deux premiers jours semblèrent durer une éternité. Je m'imprégnait de de l'atmosphère de cette nouvelle ville. Guidé par Massimo, qui encouragé par de solides pourboires me faisait découvrir la vie nocturne de sa belle ville.
Il me fit connaître tour à tour le quartier IN ,le quartier chic et enfin le quartier chaud ou se mêlaient pelle mêle les prostituées, les bars de nuit en tout genre, les clubs, du plus banal au plus spécial, et tout son lot de personnages louches, souteneurs, mafiosi,détraqués sexuels...
« signore Edward » me dit Massimo « je connais un endroit parfait pour un jeune homme comme vous ».
Son anglais s'améliorait au fil de nos conversations ou plutôt au fil de ses monologues car comme d'habitude je n'étais pas très loquace.
Il insista pendant un bon quart d'heure puis arriva à me convaincre d'aller au « diablotin ». Je pense que j'ai accepté plus pour qu'il arrête de parler que pour la perspective de passer la soirée dans un club avec hôtesses de charmes,spectacles hot...
Le club était dans une petite impasse sombre des vieux quartiers de Rome. Il fallait vraiment connaître pour venir se perdre là et cela levait tout ambiguïté quand à la clientèle qui y venait.
La présence devant la porte de deux couples d'une trentaine d'années me laissait imaginer que l'échangisme devait aussi être au menu des réjouissances.
Massimo semblait avoir ses habitudes. Il apostropha en italien le physionomiste et le videur qui régulaient les entrées. Ils s 'empressèrent de nous faire passer.
Le cadre était feutré et sombre. Une superbe créature,guère vêtue, faisait office de vestiaire et d'hôtesse d'accueil.
Dans la salle principale, un long comptoir en forme de L faisait face à une scène avec trois podium.
Un spectacle de lesbiennes chauffait la salle pendant que dans 2 cages suspendues deux femmes subissaient les assauts d'une demi douzaine d'homme encagoulés et vêtus plus ou moins de cuir clouté.
La plupart des tables et des banquettes étaient occupées par des couples ou par des trios et l'ambiance commençait à être électrique.
Massimo fit la bise au serveur et à la personne qui se trouvait derrière la caisse enregistreuse qui semblait être le patron ou du moins son homme de confiance.
On nous servit à boire et Massimo commençait à me montrer ici ou là les superbes créatures qui trouvaient grâce à ses yeux.
Il semblait surtout attiré par une superbe métisse qui était en train de pratiquer une fellation énergique à son voisin de table sous les yeux pleins d'envies d'une blonde pulpeuse qui se masturbait frénétiquement.
La scène n'avait pas excité que mon chauffeur de taxi. L'homme assis à la banquette jouxtant la table s'était levé et il s'était positionné derrière la métisse et il commençait à se frotter à elle tout en lui enlevant délicatement sa jupe et son string.
Elle ne semblait pas déranger ,bien au contraire, elle se retourna, déboutonna le pantalon du nouvel arrivant, sortit son sexe et l'engloutit d'un seul trait dans sa bouche.
L'autre homme n'était pas en reste et profitant de la position prise par la jeune métisse il s'empressa de s'introduire en elle.
La blonde terminait de se dévêtir et elle alla mêler sa langue à celle de sa partenaire sur le sexe du nouvel arrivant qui n'en demandait pas temps.
Massimo exultait « tu vois, tu vois » me dit-il « je repère toujours les bons coups »
« allez allez viens on va se régaler »
« non, non Massimo, je n'y tiens pas »lui dis-je d'un ton assez autoritaire.
« et ca va pas » me dit il vraiment surpris. « t'es pédé ou quoi ? »
Comment lui faire comprendre et pourquoi d'ailleurs prendre la peine de lui expliquer que je n'était en rien attiré ou interréssé par ces parties de jambes en l'air.
J'allais partir quand il me dit: « écoutes si c'est une question de timidité il y a des salons privés au sous-sol ».
« choisis toi une ou plusieurs partenaires et allez vous faire du bien en privé ».
« mais crois moi tu ne sais pas ce que à quoi tu passes à côté ». Les femmes ici sont les plus bonnes d'Italie ».
Je pris l'option de partir purement et simplement quand devant moi, deux individus semblaient entrainer par la force une jeune fille qui au premier abord devait être tout juste majeure.
Ils se dirigeaient vers les salons privés. J'entrepris de les suivre. Ses pensées étaient emplies de peur et elles redoutaient ce qui semblaient lui avoir été réservé par les 2 acolytes qui l'entrainaient de force la maintenant très fort par le bras.
L'escalier et le couloir qui menaient aux salons privés étaient sombre à peine éclairés par une lumière bleuté. Il y avait des pièces avec des jacuzzi et même une grande salle de douche comme dans un vestiaire à la seule différence que le plafond était de verre et permettait à des spectateurs de prendre place et de pouvoir observer tout ce qui pouvait s'y passer.
Les 2 lascars eux cherchaient une chambre discrète et isolée.
La dernière pièce semblait satisfaire à leurs désirs. A peine eurent ils fermé la porte que j'entendis les cris et les pleurs de la jeune fille. Elle semblait les supplier mais dans une langue qui n'était ni de l'italien et encore moins de l'anglais.
Ils juraient, l'insultaient et sans doute avaient ils commencé à la battre quand je pris la décision d'intervenir.
La serrure ne résista pas à la pression que j'exerçais sur la poignée. Elle était déjà dévêtue et maintenue fermement au sol à plat ventre par l'un des sbires pendant que le deuxième s'apprêtait à la sodomiser tout en lui disant « tu vas voir ce qu'il en coute de ne pas nous obéir »
« après ça tu rechigneras surement moins à la tache et tu iras au taf comme les autres »
L'autre l'encourageait « vas y baises la ! Baises la fort ! » « montres lui qui c'est le patron à cette garce!! ».
Elle sanglotait. Elle semblait résignée. Pourtant dans un excès de rage elle réussi à dégager un de ses bras de l'emprise qui la maintenait au sol, se retourna brusquement et réussi à griffer un des hommes au visage.
L'odeur du sang finit de me motiver.
Positionné derrière le premier, je lui arracha la tête violemment et m'en servi pour éclater celle du second.
J'ai horreur de ces porcs qui font commerce des jeunes femmes.
Elle s'était recroquevillée sur elle même au coin de la pièce, à moitié hystérique, elle ne savait pas si elle devait être soulagée ou au contraire redouter le même sort que ses tortionnaires.
Le fait de lui tendre ma veste la rassura, un peu, mais assez pour reprendre son calme.
Il y avait du sang partout. Je ne me contrôlais plus. Il me fallait pourtant résister et ne pas en boire. Sinon il me faudrait la tuer aussi.
Je la pris dans mes bras.
Revenus dans la salle principale je fis signe à Massimo. Il eut du mal à lâcher le comptoir mais me voyant insistant et en galante compagnie il rappliqua.
« haa » dit il d'un ton intéressé « je vois que tu as fais ton choix finalement ».
Je lui répondit par l'affirmative en lui disant que je voulais faire ça à trois à mon hôtel. De la sorte j'étais à peu près sur de sa réponse.
En effet, j'avais à peine fini ma phrase qu'il s'empressa de nous devancer pour retourner au plus vite à la voiture.
Nous sommes sortis rapidement sans que personne ne s'aperçoive du carnage au sous sol.
Massimo démarra. Je saurai comment le persuader de nous laisser en duo une fois arrivé à l'hôtel.
Je pestais contre moi-même.
Dans quelle galère je venais de me mettre? Et qu'est ce que j'allais faire cette pauvre malheureuse ?
