Je poste vite la suite avant de partir à Paris (eh oui je pars en vacances^^ je sais pas si c'est pareil en France, mais en tout cas, en Belgique, on a congé cette semaine :P)

Disclaimer: Lavi appartient à Motoko, Yuu à ChibiKitsu, Allen à Naru, Komui est à moi, Reever est à Komui, Lenalee appartient à... Comment ça je raconte n'importe quoi?? Bon, d'accord, tout est à Hoshino (vive Hoshino-sama, longue vie à Hoshino-sama *ç*)

Chapitre 2

Lavi pénétra dans la chambre et masqua sa gêne en chipotant à tout ce qui traînait – c'est-à-dire pas grand-chose.

-Je suis venu pour… c'est-à-dire qu'il faut… enfin tu vois ça fait longtemps que…

Kanda tenta de se contenir, mais finit par exploser.

Il attrapa le sablier au lotus que le futur-Bookman tenait en main et le reposa sur le meuble où était sa place.

-Qu'est-ce que tu veux à la fin ?!

-Voyons, Yuu, calme-toi ! plaisanta Lavi. Puis il se ressaisit : Tu dois savoir pourquoi je suis là…

Quelques neurones du cerveau de Kanda décidèrent de ne plus s'occuper du fichier « Lapin Débile » et firent hara-kiri.

-Non, je ne sais pas.

-Comment dire… Tu auras remarqué que depuis quelques temps, mon comportement a changé…

Nouveau suicide collectif dans le cerveau du Japonais.

La situation était tellement bizarre et critique que sa matière grise se déconnectait peu à peu.

-Je… n'ai rien remarqué… prononça Kanda, ses yeux reflétant déjà le vide intersidéral de son cerveau.

-Ah. Lenalee avait alors raison. C'est pas très facile à dire.

-Tu vas continuer à tourner autour du pot encore longtemps ?!

-Yuu… je t'aime.

Tous les neurones se déconnectèrent et une sirène d'alarme se déclencha.

« Une erreur est survenue au sein du disque dur… Autodestruction dans dix, neuf, huit… »

-Comment ? fut le seul mot que Kanda put prononcer.

Ce « comment » signifiait bien sûr « quoi », « plaît-il », « je n'ai pas bien entendu », « hein »,… (auteur plongée dans son dictionnaire des synonymes)

Mais Lavi se méprit sur le sens de ce « comment » et le traduisit par « de quelle façon ». (l'auteur laisse au lecteur quelques secondes pour imaginer ce qu'il va suivre…)

… (les quelques secondes sont écoulées^^)

-Ben, comme ça…

Il s'approcha et posa ses lèvres sur celles du Japonais toujours immobile.

Il passa une main dans son dos et, de l'autre, il caressa ses cheveux noirs.

Il serra le kendoka contre lui et entreprit de caresser ses lèvres avec sa langue, afin d'approfondir le baiser.

Il y eut un sursaut dans le cerveau de Kanda. Il reprit conscience de son corps et se rendit compte que le « lapin débile », comme il se plaisait à le surnommer, était en train de lui mordiller les lèvres.

Il le repoussa vivement et lui asséna un violent coup de genou risquant fortement de compromettre la possible descendance du futur-Bookman.

Lavi s'effondra aux pieds du Japonais, le souffle coupé.

-NON MAIS T'ES PAS BIEN ?! s'exclama ledit Japonais dans sa langue natale, complètement choqué. ESPECE DE SALE PERVERS !!! continua-t-il en anglais.

Il dégaina Mugen et plaça la pointe de son sabre sous la pomme d'Adam de Lavi.

Il se remit à parler calmement.

-T'as vingt secondes pour quitter ma chambre et te jeter par une fenêtre. Si tu ne le fais pas, je te crève les yeux et je te tranche les oreilles et la langue, ensuite, je coupe chacun de tes membres, un par un, puis je t'ouvre le ventre, je t'arrache les tripes et je te pends avec, compris ?!

Lavi se leva péniblement et se traîna jusqu'à la porte.

Il l'ouvrit et vit la même foule qui l'avait escorté jusqu'à la chambre, mais en beaucoup moins souriant.

Lenalee ramassa le roux et, avec l'aide d'Allen, le ramena dans sa chambre.

Komui se chargea en personne de passer un savon à Kanda – mais il s'enfuit bien vite lorsque le Japonais sortit Mugen.

La nouvelle fit – évidemment ! – tout le tour de la Congrégation.

Tout le monde était d'accord sur le fait que Kanda avait été un beau salaud sur ce coup-là (même Tiedoll, qui répétait sans cesse qu'il ne comprenait pas ce qu'il avait raté dans l'éducation de son « fils »)

Lavi était resté une semaine enfermé dans sa chambre, forçant Bookman à squatter dans la chambre d'Allen.

Puis il s'était remis du choc et avait repris la vie normale, tout en évitant soigneusement Kanda.

Il ne prononçait plus jamais son nom, encore moins son prénom.

Il ne le regardait plus.

Il ne lui parlait plus.

Et il refusait catégoriquement de partir en mission avec lui.

-Voyons, Lavi, fais un effort ! supplia Komui. Personne ne peut faire cette mission, il ne reste que toi et Kanda !

-Je ne veux pas partir en mission avec cette enflure ! hurla Lavi. Rien que l'idée de me retrouver dans le même compartiment de train que lui pour le voyage me donne envie de gerber !

-Tu crois que ça me fait plaisir de devoir travailler avec un pervers ? se défendit Kanda.

Lavi sentit ses yeux (son œil, en fait…) se remplir de larmes.

-Komui-san, dit-il d'une voix qu'il forçait à paraître naturelle. Je ne partirai pas en mission. Mon métier est de détruire des Akuma, je l'admets. Mais votre métier est de préparer les missions et de faire en sorte que le résultat soit optimal. Et ce n'est pas en travaillant avec… lui… que je serai efficace. Alors, sauf votre respect, Komui-san, pour une fois dans votre vie, faites votre boulot.

Komui serra l'arête de son nez entre son pouce et son annulaire. Ça n'allait pas être simple.

-Ciel, Reever, sers-moi un autre café.

L'Australien remplit sa tasse et la lui tendit.

Komui but une gorgée et le liquide noir ralluma quelques pauvres neurones crevés par le surmenage.

-Bon. Kanda, tu partiras en mission avec Lenalee, mais le départ sera repoussé d'un jour, Lenalee est actuellement sur une autre mission. Lavi, tu resteras au QG. Je t'affecterai sur une autre mission plus tard.

-Parfait.

Le roux hocha la tête et sortit du bureau.

Komui avait remarqué la fine larme qui avait glissé sur sa joue tandis qu'il faisait son speech.

-Kanda-kun, tu aurais pu faire un effort. Ça te procure tant de plaisir de blesser les gens ?

Le Japonais haussa les épaules et sortit.

Il n'en avait rien à faire des blessures des gens.

Lavi entra dans la salle à manger. Il vit que les seules places libres se situaient à la table de Kanda.

Le roux serra les mâchoires et s'assit en face du Japonais.

Ils mangèrent en silence et quand Kanda fut parti, Lavi sentit une larme couler le long de sa joue.

-Putain…

Allen vit Lavi et hurla, à l'attention de Kanda :

-Hey ! Bakanda ! Ça t'amuse de faire pleurer les gens ?

Lavi sentit sa mâchoire inférieure toucher le bord de la table. De quoi il se mêlait, celui-là ?

-Rien à foutre, grogna le Japonais.

Lavi se leva et quitta la salle. C'en était trop pour lui, il risquait d'exploser de chagrin ou de rage. Ou des deux.

Il détestait Kanda de tout son être.

Jamais il ne lui pardonnerait la façon dont il l'avait traité.

Il s'y était pris comme un vrai sadique : lui donner des espoirs, puis les détruire un à un en le frappant dans son corps et dans son âme, le jeter à genoux au sol, blessé au possible, le menacer et l'injurier.

Il s'était moqué de lui, il lui avait brisé le cœur et Lavi ne lui pardonnerait jamais ça.

A suivre ^^

C'était court, mais bon... j'espère que vous aimerez quand même n.n