Titre: Je suis toi mais tu n'es pas moi
Auteur: Yûko-chan
Disclaimer: Cher papa noël, j'ai été très sage cette année et c'est pour cette raison que je me disais que tu aurais pu m'accorder une petite faveur. Pourrait tu s'il te plait m'apporter en avance sur la date un Sasuke, un Naruto et un Kyûbi? J'attends ta réponse avec hâte. "comme on dit, l'espoir fait vivre -' "
Je t'observe de derrière un arbre, attendant l'ordre qui ne vas pas tarder à venir. Car si je suis là c'est que tu as besoin de mon aide. Alors en attendant de remplir ma mission, je t'observe. Toi dont j'ai les mêmes pensées, dont j'ai le même physique. Toi, qui m'a permis de vivre, même un petit peu, quelques minutes. Je sais que ces réflexions ne font pas partie de ce que je suis censé être capable de faire. Réfléchir sur moi-même. Car je suis toi mais tu n'es pas moi. Je me demande soudain si quelqu'un a jamais pris le temps d'avoir une véritable conversation avec un clone. De remarquer ses différences avec l'original. De se rendre compte qu'un même clone ne réapparaît jamais deux fois , contrairement aux invocations, et qu'il a conscience que son existence est brève.
Si brève…
Mais après tout, qui aurait l'idée tordue de demander son avis à une ombre, censée être sans conscience.
Censée à n'être qu'une copie destinée à disparaître après utilisation. Alors oui après tout, pourquoi demander son avis à un clone ?
Je perçois un mouvement, infime, de ta part. Mais je comprends –après tout je suis toi. C'est à mon tour de jouer, je vais servir d'appât. Je sors un kunai de ma poche et fonce vers ton ennemi dans le but de le lui planter dans la gorge. Évidemment, il m'a vu venir et a prévu mon mouvement. Comme prévu, il stoppe mon attaque et sans hésitation, me plante son épée dans l'estomac. Un clone ne peut pas le tromper.
Aucun sang ne sort de ma blessure tandis que je sens mon corps se réduire en fumée.
J'espère que j'ai pu t'être utile et je ne regrette rien. Après tout, mourir n'est pas triste si c'est de la main de la personne la plus importante à tes yeux.
Et avant de m'effacer totalement, je capte un éclat de cheveux corbeau.
J'ai voulu exploiter l'hypothèse que les clones ont eux aussi une existence propre et une conscience. J'espère aussi que ce n'est pas trop embrouillé.
Voila.