Voilà enfin un nouveau chapitre ^^

Bonne lecture.

Nema – Musique du moment – 24 de Jem


Il y eut un bruit derrière elle puis deux bras musclés enlacèrent sa taille pour l'attirer vers un torse puissant.

-Tu es venue...

Elle se retourna brusquement vers lui. Il avait le regard trouble et sortait visiblement de la salle de bain. Elle posa sa main sur sa joue, il était brulant. Il tituba, elle le retint contre elle. Elle l'emmena jusqu'à son lit ou elle le força a s'allonger. Lorsqu'elle s'éloigna, il la retint par un pan de son uniforme.

-Restes avec moi...

Encore une fois cette douceur qui semblait venir s'insinuer jusque dans son cœur, elle ne pouvait résister a ce regard. Elle revint vers lui et déposa un tender baiser sur ces lèvres.

-Je reviens tout de suite, restes tranquille.

Elle alla chercher de l'eau froide ainsi qu'un serviette. Lorsqu'elle revint, il était sur le dos, les yeux fermés, la respiration difficile. Elle trempa sa main dans l'eau avant de venir lui caresser la joue. Il frissonna mais ne dit rien. Elle lui mit la serviette humide sur le front alors qu'il ouvrait les yeux pour la contempler. Même dans la pénombre, il arrivait a distinguer ses traits. Il était tellement étrange de voir pareil expression d'inquiétude sur son visage. Lentement, il l'effleura alors que son regard embrasé une expression de pur tendresse.

-Tu dois...

-Tu es tellement belle...

Elle se figea devant une telle déclaration, alors qu'il continuait, poussé par la fièvre. Il passa ses doigts sur sa joue, sur ses paupières puis sur ses lèvres.

-Si parfaite...

Était-ce la ces pensées? Ou juste la fièvre qui le faisait délirer? Elle ne savait pas quoi dire, mais le brun ne semblait pas attendre de réponse, sa main descendit le long des lignes de son cou avant de retomber mollement sur le lit. Elle plongea ses deux mains dans l'eau glacée avant de les apposer sur lui. Il semblait vraiment mal au point alors que le matin même il allait bien.

-Il faut faire tomber la fièvre.

-C'est toi qui provoque ma fièvre...

Avant qu'elle ne puisse dire un mot, il l'attira a lui pour l'embrasser. La simple ébauche d'un baiser qui la fit frissonner. Elle alla céder mais son contact brulant et moite lui rappela sa condition. Elle s'éloigna de lui.

-Tu dois te reposer, tu...

-Restes avec moi... S'il te plait...

-On dirait un vrai gamin.

Il tendit la main vers elle.

-Si cela peut te dissuader de partir... alors je me moque de passer pour un enfant.

Elle craqua pour lui a cet instant. Cette réplique n'allait pas avec son attitude habituelle mais cette fois ci, son cœur fondit en le voyant ainsi. Elle enleva sa veste avant de venir s'asseoir près de lui. Il posa sa tête sur ses genoux en fermant les yeux. Elle le veilla de longue heures durant lesquelles en lui caressa les cheveux, rafraichissant sa peau comme elle le pouvait. Lorsqu'elle vit que sa température baissait, elle s'autorisa a sombrer dans le sommeil.

Il se réveilla avec un horrible mal de crane, il grogna avant de se retourner, alors une forme tomba contre lui. Il ouvrit les yeux pour découvrir sa belle amante endormie sur le coté. Il se redressa et se mit en face d'elle. Elle semblait vraiment fatiguée. Il caressa sa joue, elle murmura dans son sommeil sans se réveiller. Il l'a contempla un long moment avant de se lever. Il alla prendre une douche, appréciant l'eau froide qui ruisselait sur sa peau chaude. Il se souvenait de la fièvre et de la douceur de sa maitresse. En sortant, il remarqua alors la hauteur du soleil, se doutant qu'il devait être tard. Il prit un rapide petit déjeuner lorsqu'il entendit sonner.

-Roy ? Sa va ?

Le beau brun savait pertinemment qu'a défaut d'avoir pu envoyer la jolie blonde, ils avaient envoyer son meilleur ami pour savoir la cause de son absence.

-J'ai apprit que hier tu...

Mustang lui fit signe de baisser le volume.

-Elle est ici?

-Oui.

Le Lieutenant Colonel haussa les épaules avant de taper sur celle de son ami.

-T'es bien accroché mon vieux.

-Qu'est ce que tu veux, on se refait pas.

-C'est arrivé comment?

-Comme ça.

-Et vous envisa...

-Elle n'est pas au courant.

-Quoi?

-Je ne...

-Tu lui a pas dit que tu l'... ?

-Je ne veux pas l'effrayer. Si elle veux rester libre, je ne l'étoufferai pas.

-Mais c'est...

Le beau brun laissa son regard errer sur la ville, cherchant les mots qui convenaient le mieux.

-Tu vois Maes, se que je ressent en ce moment, c'est le sentiment le plus fort et le plus beau qui m'a jamais était donné de ressentir. Tu disais toi même que ton amour pour Gracia n'avait pas de mot approprier pour le décrire. Alors même si elle s'éloigne, même si elle me brise, je resterai ainsi, parce j'aime ce sentiment, parce que je l'aime et que pour cette raison je me plierai a toutes ces volontés.

Ébranlé par les paroles de son ami habituellement si frivole, il resta a le regard un instant, comprenant simplement qu'il avait devant lui un homme profondément amoureux pour la première fois de sa vie. Il alla dire quelque chose mais le beau brun ne l'écoutait déjà plus, il lui fit signe de la main en se redirigeant vers la chambre.

-Dit leur qu'on a eut un problème durant une inspection et ...

-T'es sensé être malade !

-Ah ouais. Ben alors je suis toujours malade et elle s'occupe de moi ?

Son ami soupira et se détourna.

-Amusez vous bien !

Roy s'appuya contre l'arcade de la porte pour la regarder dormir. S'émerveillant de la douceur de son visage, de la pureté de ces traits. « Et si elle te détruit ? » « Alors ce sera pour moi la plus douce des destructions. » Alors s'était ça aimer ? Devenir dépendant de la personne, vouloir a tout moment être avec elle, contre elle ? Être jaloux a en perdre la raison ? Il avait toujours était libre, mais s'il devait être enchainé quelque part, il avait trouvé sa cage ou résider. Il aurait pu rester des heures a la contempler ainsi. Il ne s'en lassait pas et lui semblait qu'il ne s'en lasserait jamais. Elle bougea dans son sommeil et il ne put résister a l'envie de venir plus prés. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle eut ce petit sourire qui le faisait ressembler a un ange. Elle se redressa brusquement en le dévisageant.

-Tu vas mieux?

-Il semblerait.

Il se pencha légèrement vers elle, mais elle ne l'entendait pas de cette idée, elle l'attira a elle en s'accrochant a son cou. Il tomba sur elle alors que leur lèvres se caressaient avidement comme si elles avaient été très longtemps séparées. Elle passa ses mains dans ces cheveux, se collant a lui avait une envie farouche. Elle ne savait pas d'où lui venait cette sensation des le réveil mais elle avait envie de lui. Maintenant. Elle gémit contre ces lèvres lorsqu'il glissa une mains entre eux. Elle fit glisser sa chemise sur ses épaules, caressant la peau brulante de son dos alors qu'il embrassait la peau lisse de son cou... Une nouvelle fois, ils firent l'amour comme deux amants normaux, gémissant des caresses de l'autre, murmurants de mots incompréhensibles. Il avait conscience que contenir son amour qui ne cessait de croitre allait devenir de moins en moins facile, mais il ferait tout pour ne pas la perdre. Pour l'a garder contre lui, dans ces bras. Même a étouffer ses sentiments qui le consumeraient de l'intérieur. Comme un reflet de ces pensées, son étreinte autour de ses épaules se resserra. Elle releva la tête vers lui, étonnée.

-Ça va ?

Il embrassa tendrement ses lèvres, refusant de lui répondre que tant qu'elle était la, tout irait bien. Elle parut satisfaite de cette réponse car elle se lova un peu plus contre lui. Il passa un main dans ses longs cheveux d'or en soupirant.

-Mais qu'elle heure est-il ?

-Vous êtes officiellement chargée de vous occuper de votre pauvre supérieur souffrant Lieutenant.

Elle éclata de rire avant de se pencher au dessus de lui.

-Il va donc falloir que le force a rester au lit ?

Il entortilla une des ses mèches autour de son doigts.

-Je peux être très... coopératif vous savez.

Elle se pencha encore d'avantage, leurs lèvres se touchant presque.

-Ah oui ?

Avec ce sourire qui faisait fondre la neige, il l'embrassa. En effet, ils passèrent la majeur partie de cette journée déjà bien entamé au lit. Ils refirent l'amour sous la douche et ils l'auraient surement refait dans la cuisine si Fuery n'avait pas daigné venir lui apporter « Un cadeau pour son rétablissement ». La jeune femme éclata de rire devant son l'air lorsqu'il revint avec une petite plante rouge en pot bizarrement rabougrie .Elle s'en empara lorsque le beau brun alla la mettre a la poubelle. Elle l'a posa sur le rebord de la fenêtre.

-C'est une délicate attention de sa part Colonel.

-Il essaye de me dire quoi avec ça?

Une nouvelle fois, elle éclat de rire.

-Réfléchit voyons !

-Mon dieu... Il est ... de moi?

Cette fois ci, ses yeux se remplir de larmes alors qu'elle se pliait en deux. Une nouvelle fois il fut envahit par son amour pour elle. Se l'avouer a lui avait était naturel, il en avait parlè librement a son ami et s'il n'avait pas peur de la perdre, il lui aurait tout dit, sans retenue. Il ne voulait pas penser a ça alors qu'elle était chez lui et qu'il pouvait savourer l'éclat de son rire, pourtant combien de temps resterait-elle avec lui? Il l'aimait du plus profond des amour mais qu'en était-il pour elle? Que se passera t-il lorsque lasse de ces étreintes, elle le laisserait seul. Lorsque tout les jours il devra supporter sa présence si proche et pourtant si lointaine ? Son regard du se voiler car elle le regarda avec une expression interrogative . Sans un mot il l'enlaça, ne voulant pas lui montrer l'ampleur de son trouble. Il y avait tant de mots qui voulaient franchir ces lèvres. Tant de chose qu'il aurait put lui avouer sans gêne... A défaut de pouvoir lui dire, il se pencha vers elle pour l'embrasser avec la plus extrême des douceur. Elle fut désemparée face a cette attitude. Pouvait-il y avoir autant de tendresse, d'amour ? Dans un relation comme la leur ? Pouvait-il être si doux, si prévenant avec elle sans éprouver quelque chose ? Lorsque ces lèvres descendirent au creux de son cou, elle perdit de la fils de ces pensées, elle s'abandonna aux sensations qu'il faisait naitre en elle... Elle ne reprit conscience de la réalité que lorsqu'il prononça son nom , avec ferveur et presque adoration, il murmura son prénom, pour la première fois, il l'appela. Elle sentit son cœur se gonfler d'allégresse alors que le plaisir qu'elle ressentait se décuplait. Cette sensation de bonheur intense lui fit peur. Elle noya ce sentiment en l'embrassant avec hargne...

Lorsqu'il se réveilla, elle était déjà partit. Il sut a cette instant, que quelque chose venait de se briser. Il se prit la tête entre les mains. L'avait-il perdu... ? De son cote, la jeune femme avait préférée fuir plutôt que de devoir s'expliquer au petit matin. Elle se doutait qu'elle n'aurait pas eut la force de repousser ses caresses... Elle était restée longtemps sous la douche, essayant d'enlever son odeur sur elle, essayant d'oublier son touché, sa présence. Finalement, n'arrivant pas a se changer les idées, revenant sans cesse sur la nature des sentiments du beau brun envers elle, elle fondit en larmes, elle l'inébranlable Lieutenant Hawkeye, s'était blottie contre son chien, en proie a un violent conflit intérieur. Elle ne savait comment réagir avec lui après son geste. Tout avait tellement changé... Tout aurait était si simple s'ils n'avaient pas été si loin, si ne se prenant pas au jeu, ils avaient continué leur petite routine... La douceur de leur étreintes lui revint. Elle frissonna en se remémorant ces caresses, ces baisers d'une douceur infinie. Quelque chose cliqueta dans sa veste, elle poussa une exclamation lorsqu'elle vit les clés tomber au sol. « -Garde-les. On ne sait jamais. » Quand les lui avaient-il redonnées? Elle l'ignorait, une seule chose était sur, elle venait de briser quelque chose... et elle souffrait atrocement.

...


Rien à ajouter sauf ...

Review ?

Nema.