Auteur : Ben comme d'hab' c'est moi Dragonha ou Drag (ou encore Mag pour les intimes)

Disclamer : Ca m'énerve de le dire mais ces beaux messieurs et les monstres présents ici ne sont pas à moi mais à Sensei Sugiura-sama. (Méchante de ne pas me les prêter ! Je leur fais que du bien en plus !)

Résumé : Découvrez ma version de ce qui a déclenché la montée du Prince ayamé et le pourquoi du comment Rakan et sa mère ont été transportés dans le monde moderne.

Warning : légère (très légère) violence, rien de bien méchant.

Arrivée funeste :

Le soleil brillait sur le pays d'Amato et la joie était dans les cœurs, depuis maintenant un an leur prince avait trouvé une superbe jeune femme comme épouse. Et comble de la plénitude, la descendance était en voie d'être assurée. En effet, la jeune dame attendait naissance depuis quelques mois.

Ce fut donc la fête lorsqu'un joli petit garçon naquit, véritable reflet de ses parents. Le jeune héritier avait hérité du caractère doux et bienveillant de sa chère mère et sa beauté, quoiqu'enfantine s'apparentait à son père en beaucoup de points.

Le jeune Rakan était en effet une petite merveille, qui faisait le bonheur de ses parents et des domestiques qui le servaient. Le petit était si gentil et si calme pour un bébé qu'on aurait pu l'oublier si son joyeux caractère ne lui avait pas attiré toutes les faveurs de chacun.

Ses deux premières années se passèrent ainsi dans une harmonie totale, entouré de beaucoup d'amour et d'une fort belle éducation de prince. Ses manières étaient déjà si irréprochables à son âge que son père se demandait s'il ne ferait pas un meilleur seigneur que lui.

C'était un jour tout aussi merveilleux que les autres et ce fut le début des plus terribles événements de l'histoire du pays. Le jeune prince avait deux ans depuis quelques mois quand la tragédie s'empara du royaume.

Un peuple étrange et dévastateur marcha sur leur pauvre ville. C'étaient des monstres affreux, tous noirs et semblables à des esprits malfaisants. Sur leur passage, toutes les récoltes, toutes les plantes se desséchèrent. Durant de nombreux jours ce fut tous ce qu'ils s'employèrent à faire.

Fort heureusement, la dame Ancolie, l'épouse du seigneur, révéla alors qu'elle avait transmit son pouvoir à son enfant, le pouvoir de faire renaître les plantes. Dès lors, le couple emmena leur enfant, aussi prudemment que possible, sur les terres ravagées. Grâce à ce léger pouvoir, les hommes ne s'inquiétèrent plus.

Mal leur en prit, les ayamés, le peuple de créatures sombres, s'énerva à cette maudite riposte. Il ne supportait pas la verdure. Ils décidèrent donc d'asservir le peuple et de tuer le couple royal et leur rejeton.

Le jour de l'attaque, le roi fut le premier à se jeter dans la bataille suivi de près par ses fidèles soldats. A l'intérieur du château, sa femme regarda effarée le combat, elle avait gardé son bébé près d'elle. Son époux lui avait fait comprendre que dans leurs intérêts, il fallait qu'elle et leur fils vivent. Elle lui avait juré de réussir à s'échapper et de protéger leur enfant au péril de sa vie.

Et le malheur arriva, la jeune princesse perdit son amour, elle le vit tomber sous le coup de ce qui semblait être le chef des ayamés. Elle essaya de retenir ses larmes tout en s'enfuyant du palais.

« Maman ? C'est quoi ce bruit ? » « Chut Rakan ! Rendors-toi mon poussin, nous partons. » « Mais et papa ? Où il est ? » A la mention de son mari, de fines gouttelettes tombèrent sur le front du jeune garçon. « Maman ? » L'enfant avait parlé d'une toute petite voix. « Tais-toi mon chéri. Papa est parti et nous devons le laisser ici. Nous le retrouverons un jour je te le promets. Maintenant rendors-toi s'il te plaît. »

Le petit ne fit plus d'histoire sentant qu'apparemment il se passait quelque chose de grave et qu'ils devaient rester discrets. « Je ne laisserais rien t'arriver mon tout petit. » ajouta la jeune mère tout bas une fois l'enfant rendormi.

La grande fuite commença alors. Pas seulement pour les deux membres restant de la royauté mais pour les villageois qui voulaient survivre à ces monstres. Malheureusement, l'acharnement bestial de ces immondes créatures eut raison de tout le monde. A l'exception d'une femme qui portait son fils dans ses bras.

La fuyante parvint enfin à la forêt où elle pensait être en sécurité, pensant que les ayamés prendraient du temps pour dévorer les arbres et les diverses plantes du lieu. Malgré sa maigre espérance, ses ennemis étaient fixés sur leur but et ce n'étaient pas deux humains qui allaient empêcher leur prise de pouvoir.

Cependant, un dernier recours s'offrit à Ancolie. Elle se souvint d'une formule que seules les femmes de la lignée des Shigeka pouvaient utiliser. Mais en contrepartie, elle devrait dire adieu à tous ses souvenirs. Qu'importe cela, tant qu'elle tenait sa promesse, sauvé son fils et si possible elle-même de ces monstres répugnants.

Elle joignit aussitôt le geste à ses pensées. D'une voix basse elle récita une incantation. « Par mon sang et ma vie, je donne tout ce que j'ai pour traverser le temps. J'ai l'être cher et la volonté de le protéger à mon détriment. Puissiez-vous ô Dieux ouvrir la porte et nous accorder l'asile dans un autre monde. »

Sitôt qu'elle eut fini de parler un portail noir s'ouvrit. Un sourire fleurit sur son visage, leur dernière chance, les dieux l'avaient entendue. « Rakan… on y va. » Elle se retourna en disant cela, pensant récupérer son fils qu'elle avait du déposer pour que son sort fonctionne.

Mais par malheur, deux ayamés avaient attrapé l'enfant coincé dans son tas de couvertures. Tandis qu'une des créatures le tenait l'autre avait posé ses sales pattes sur le crâne du garçon. Un étrange fil vert reliait liait les deux esprits. En réalité, le 'roi' des ayamés pompait tous les souvenirs du jeune humain et une partie de ses pouvoirs.

La mère de l'enfant sortit de sa torpeur et attrapa une branche, elle cogna son arme improvisée sur les deux bestiaux. Ces derniers furent pris de cours, concentrés sur leur tâche. Ils lâchèrent l'enfant juste assez pour que la belle blonde l'attrape rapidement et ait le temps de sauter dans par le portail ouvert… Qui se referma sur eux en quelques secondes, empêchant leurs ennemis de les poursuivre.

Les démons pestèrent et filèrent régner sur leur nouveau royaume, leur projet était en marche. Mais ils ne surent jamais que toute la scène avait été espionnée par une ombre. L'homme était blessé mais supportait la douleur, il était content que la reine et le prince s'en soient sortis et pria pour les retrouver un jour.

Le militaire se releva tant bien que mal et discrètement sorti de la ville, se dirigeant chez un guérisseur qu'il connaissait et qu'il savait trouver dans les montagnes derrière la ville. Et effectivement, le médecin le récupéra bien vite, alerté par le bruit qu'avait entraîné cette funeste bataille, aussitôt, le blessé fut soigné et hébergé.

Il attendrait ainsi le retour de ses deux êtres qui pourraient relever le pays et se débarrasser à jamais de cette menace infecte. Pendant ce temps, la ville fut un minimum reconstruite, certains ayamés ayant utilisé le même processus que le roi pour récupérer les souvenirs de leur victime et ainsi prendre leur apparence.

Quelques années plus tard, le roi décida de s'amuser à terrifier d'autres peuples. Il atterrit un jour dans un village, où il fut accueillit en prince et où un jeune homme aux longs cheveux blonds devint son serviteur dévoué.

Mais ce que le monde ignorait c'est que le vrai prince et sa mère avait survécu. Le tourbillon de la porte es avait propulsé dans un magnifique jardin. Ils y rencontrèrent un charmant vieil homme. Ce dernier apprit très rapidement que les deux jeunes étaient amnésiques et décidé de les adopter, content d'avoir enfin un peu de compagnie.

Mais fait étrange, le destin avait voulu qu'Ancolie, maintenant Enäelle Sawa, se souvienne uniquement du nom de son enfant. Son fils était donc désormais grâce au gentil grand-père, Rakan Sawa, le promis à une destinée extraordinaire.

FIN

Voilà, alors qu'est-ce que vous en pensez ? Des reviews ? Ou des jets de tomates ? (Les meubles sont interdits ! comment vous voulez que je les évite !) Et en prime yeux de chat botté tout mimi tout larmoyant, peut-être que ça marchera encore.