En attendant l'heure à laquelle il faut rentrer dans les dortoirs, Sybille et moi sommes resté dans le parc, à manger des crêpes gentiment donné par les Elfes de maison , pour notre aide à leur cause. Le soleil se couchait devant nos yeux, et je me disais que c'était beau. Plus l'heure avançait, plus mon cœur battait fort. Vous allez trouver ça très bête, mais je n'avais que son visage à l'esprit. Je sais à présent que je l'idéalisais, parce que c'était le seul ( à part Viktor Krum ) à me témoigner un quelconque intérêt.

Sybille reçu un hibou de Zabini qui lui proposa de passer dans le dortoir des Serpentard avant la fête. Elle me demanda mon avis, moi je voyais cela comme une opportunité. On se dirigea prudemment vers les cachots, des brides de ma nuit me revint à l'esprit, les torches qui vacillaient, le sol qui bougeait. Zabini était devant le tableau de l'entrée, il nous vit et dit le mot de passe et gentleman il nous laissa passer devant. Nous montâmes dans leur dortoir. Celui ou.. nous avons fait.. des trucs dirons-nous..

-Draco ne va pas tarder, dit Zabini , il a hâte de faire la fête !

-C'est .. ahem .. génial ! On va bien s'amuser , dis-je avec un sourire forcé , comme si je m'étais vendue toute seule, mais apparemment il n'avait rien dit car Zabini n'a pas tiqué.

-Moi aussi j''ai hâte de faire cette soirée ! En plus cela fait longtemps que je n'ai pas vu Draco ( elle l'appelait par son prénom oui … ) ! Depuis mon anniversaire en mai ! On a bien dansé tout les deux .. si vous voyez ce que je veux dire ! , dis Sybille d'un ton .. enjoué .. pour ne pas dire excitée

Je commençais à me sentir un peu mal à l'aise..

Puis je vis la porte s'ouvrir à la volée, un blond à l'entrée de celle-ci, lui , mon cœur a fait un énorme bond dans ma poitrine, puis c'est comme figé quand j'ai vu qui lui fonçait dessus. Sybille. Elle lui sauta dans les bras, et elle fini à cheval sur lui à le câliner. Lui était content. Moi pas.

Puis après que la grosse vache ce soit relevée, il vint dire bonjour à Zabini, puis à moi. Comme si de rien n'était, comme si nous n'avions jamais été proche..

Après tout ce passa très vite, on fini par rester dans la pièce. Petit à petit la salle commune se vida. Avec mes trois compagnons de soirée, on se posa ici tranquillement. Puis, Draco monta se poser quelques minutes dans son lit, il avait trop bu. Je le suivit, fatiguée moi aussi, mais toujours opportuniste. Il était dans son lit, me vit et me sourit. Je me mis dans le lit à côté du sien et écouta de la musique sur mon mp3 ( instrument moldu ) .Puis, telle une fleur, Sybille ouvrit la porte, et se mis dans le lit de Draco. Elle sortit son mp3 ( elle est aussi d'origine moldue) et mis un écouteur dans l'oreille droite du jeune homme. Il l'a pris dans ses bras, et elle enroula ses jambes autour de lui. Un vrai cauchemar se passait sous mes yeux.. Pour essayer de me calmer sans attirer leur attention, je me mis entièrement en dessous du drap vert, et mis La Groupie Du Pianiste d'un Chanteur moldu connu .Puis d'autres chansons passèrent , dont toutes celles de la jeune chanteuse Olivia. Cela eut le don de me faire encore plus pleurer. Je sortis de la chambre, de dos. Et descendit en bas. 20 minutes plus tard, Draco descendit , il me regarda droit dans les yeux. Dès qu'il allait vers moi, j'allais dans le sens inverse. Mais il fini par me coincer dans un coin sombre..

-Qu'est ce que tu ressens pour moi ? , dit il franchement , peut-être trop franchement.

Cela me pris par surprise , qu'est ce que je ressentais pour lui ? De l'amour ? Je ne sais pas ce que c'est ..

-Je... Je .. Je ne .. sais pas, concluais-je en un souffle

-Va y dis le moi , me brusqua-t-il , dis le moi sinon tu sais très bien ce que je vais faire ce soir.

-Je .. Je .. je ne sais pas moi ! , dis-je en pleurant , et arrête avec ton chantage je ne sais pas !

-Pleure pas Mione , dit il en me caressant la joue , serais-tu prête à te donner à moi?

-... Non ! Pas comme ça ! Pas en étant .. ça ….. , répondais-je indignée

-Alors tu sais ce qu'il va se passer ce soir , dit il calmement , et tu n'auras rien fait et tu ne pourras rien faire pour pour l'empêcher.

Puis il s'éloigna vers Zabini, qui lui donna un petit bout de plastique. Je ne savais pas ce que c'était, mais le lendemain matin je le sus.

Je passais la nuit à pleurer, mon Mp3 dans les oreilles le son si bas que j'arrivais à entendre les mots de compassion de Zabini. On resta toute la nuit assis sur ce canapé. Moi à la verticale , mes jambes sur ses cuisses. Lui à l'horizontale, me caressant inlassablement les jambes. On s'endormit comme ça. Olivia en boucle.