As-tu peur de la Mort, Harry?
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Disclaimer : Les personnages appartiennent à JKR la fiction est de moi.
Excuse publique : Pardon pour les fautes d'orthographes, grammaires et conjugaison.
Warning : Cette fiction est un Slash mesdemoiselles, messieurs ^^ !
Rating : M (pour le langage, relation entre hommes et les scènes assez sombres…)
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/!\ Certains termes de cette fiction peuvent en choquer plus d'un. Pas fait pour les petits enfants. Tentatives de suicides et mutilations volontaires ! Ne surtout pas imiter ce qui est écrit dans cette fiction !
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Important :
Aucun personnage de cette fiction n'a été maltraité pendant l'écriture de ce chapitre, après une longue discussion avec Harry, il a accepté de faire tout ce que je lui ordonnais.
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Le personnage principal est un dépressif complet au départ, mais ça va changer.
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Conseil de l'auteure : Bien, celles et ceux qui n'aime pas les Slashs ou qui ne supporte pas la violence et l'angoisse, vous avez le bouton retour à la page précédente qui sert à ça. Les autres bienvenus !
Résumé: U.A : Harry est maudit comme tous les garçons de la famille Potter, mais lui c'est plus que les autres, pourquoi ?
Avant-propos: Cette fiction est un U.A donc ne vous attendez pas à trouver le monde magique d'Harry Potter dedans. Ensuite cette fiction aborde le thème de la mort alors si vous n'aimez pas, ne lisez pas...
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~bonne lecture~
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Chapitre 2 : 18 h 22 min 22 s 03 millièmes.
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Je n'avais pas encore 10 ans quand j'ai vu la première personne de ma famille mourir. Papa était venu me chercher à l'école le 22 Mars 1990, il m'a conduit à l'hôpital, il n'a rien dit. On a parcouru les couloirs et je n'ai pas compris pourquoi on était là jusqu'à ce qu'il m'ouvre une porte et qu'il me pousse à y renter.
Il était là, allonger sur son lit, attendant la mort, attendant l'heure même du jour où il est né pour pouvoir succomber à son tour. Il a tourné la tête pour me voir et il m'a souri.
Charlus Harvey Potter, mon grand-père allait mourir aujourd'hui.
- Approche Harry. M'avait dit Grand-père.
J'ai fait ce qu'il m'ordonnait. Je me suis avancé lentement pour m'assoir avec précaution sur le bord de son lit d'hôpital. Mais il m'a tout de suite porté pour me placer en face de lui. Il m'a serré dans ses bras et j'ai un pleuré. Sa mort était proche, elle allait arriver à l'heure pile de sa naissance : 18 heures 22 minutes 22 secondes et 03 millièmes.
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18 h 15 min 22 s 52 millièmes.
18 h 15 min 24 s 02 millièmes.
18 h 15 min 24 s 25 millièmes.
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Je comptais sans cesse le temps qu'il restait à Grand-père pour profiter un peu de moi, de sa vie, il me caressait mes cheveux, cheveux qui lui ressemblait, les cheveux en bataille qui caractérisés notre famille de Maudits.
Grand-mère parlait avec Papa dans le couloir, elle ne comprenait pourquoi son mari avait été conduit à l'hôpital alors qu'il ne semblait même pas malade. Les femmes de la famille ne savaient pas que leur maris ou que leurs fils étaient maudits, elles ignoraient leur conditions et tant mieux ou tant pis.
- Regarde-moi Harry. M'ordonna Grand-père.
J'ai relevé la tête, mais je ne voyais rien, les larmes embuaient mes yeux et elles avaient trempé le verre de mes lunettes. J'ai vu Grand-père me sourire.
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18 h 20 min 59 s 59 millièmes.
18 h 21 min 02 s 18 millièmes.
18 h 21 min 25 s 36 millièmes.
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Il ne nous rester plus beaucoup de temps, nous étions pris dans l'urgence, il allait mourir, il fallait qu'il me fasse ses adieux. Il avait sûrement dû les faires à Papa. Il avait dû aussi les faire à Grand-mère. Il l'aimait. Il nous aimait. Je l'aimais. Il me serra dans ses bras une dernière fois.
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18 h 21 min 37 s 58 millièmes.
18 h 21 min 40 s 14 millièmes.
18 h 21 min 42 s 32 millièmes.
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Nous n'avions plus beaucoup de temps. Plus beaucoup de temps. Il allait partir, il allait laisser Grand-mère seule. Il allait nous laissez.
- Harry écoute moi bien. M'ordonna Grand-père.
Je me forçais à ne pas sangloter trop fort pour lui laisser le temps de parler, il fallait que j'écoute ses dernières paroles. Ses derniers mots seraient pour moi, que pour moi… Rien que pour moi, il fallait que je me calme, que j'arrête de pleurer, que j'écoute ce qu'il allait me dire avant de tous nous abandonnés.
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18 h 21 min 48 s 56 millièmes.
18 h 21 min 49 s 01 millièmes.
18 h 21 min 49 s 10 millièmes.
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- Harry, je veux que tu cherches à répondre à cette question que mon grand-père m'avait posée avant de mourir. Je veux que tu cherches tout le reste de ta vie à répondre à cette question. Parce que seul toi peux répondre…
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18 h 21 min 50 s 20 millièmes.
18 h 21 min 50 s 23 millièmes.
18 h 21 min 50 s 28 millièmes.
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- Harry, promet moi que tu essayeras de répondre à cette question. Promet le moi !
- Je te le promets Grand-père. Je te le promets... !
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18 h 21 min 51 s 02 millièmes.
18 h 21 min 51 s 06 millièmes.
18 h 22 min 00s 11 millièmes.
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- As-tu peur de la Mort, Harry ?
- Que… ?
- As-tu peur de la Mort, Harry ?
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18 h 22 min 20 s 52 millièmes.
18 h 22 min 21 s 21 millièmes.
18 h 22 min 21 s 30 millièmes.
…
- As-tu peur de la Mort, Harry ?
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18 h 22 min 21 s 51 millièmes.
18 h 22 min 21 s 59 millièmes.
18 h 22 min 22 s 00 millièmes.
…
- Adieu….
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18 h 22 min 22 s 02 millièmes.
18h 22 min 22 s 03 millièmes.
« As-tu peur de la Mort, Harry ? »
- AAAAAAAAAA ! Réveille-toi !
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18 h 22 min 22 s 04 millièmes.
« As-tu peur de la Mort, Harry ? »
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- AAAAAAAAAAA ! Debout !
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18 h 22 min 22 s 12 millièmes.
« As-tu peur de la Mort, Harry ? »
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- AAAAAAAAAAAAAAA ! Lève-toi !
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18 h 22 min 22 s 15 millièmes.
« As-tu peur de la Mort, Harry ? »
…
- … Ry. Harry… Harry… C'est fini Harry. Il est partit.
Je n'ai pas arrêté de pleurer et de crier sur le corps sans vie de mon Grand-père. Je l'ai secoué dans tous les sens comme pour le ranimer, mais ses yeux restaient toujours fermés et il avait le même sourire heureux coller au visage. Je n'ai pas senti que mon père essayer de me tirer en arrière. J'hurlais ma colère, ma rage, mon incompréhension, mon impuissance !
J'ai hurlé, j'ai pleuré, j'ai frappé le corps de mon Grand-père. Les médecins sont arrivés avec des sédatifs, au moment où l'un d'eux a approché l'aiguille de mon bras il s'est retrouvé projeter à travers le mur, sa tête heurta le durement le béton et il s'évanouit.
Quand Papa m'a agrippé par le bras, sa main s'est détaché du reste de son corps, le sang coulait de partout, sur les draps, sur mes vêtements, sur mon visage. Papa attrapa sa main tombée au sol et la replaça sur le moignon, elle se ressouda. Il essaya de me calmer.
C'était trop injuste ! Ce n'était pas juste !
- CE N'EST PAS JUSTE !
J'ai crié tellement fort que je me suis cassé mes cordes vocales, j'ai eu très mal, mais elles se sont réparer d'elles même. Je pleuré mes yeux me faisait mal. Je voulais partir, je ne voulais pas laisser la Malédiction me détruire à mon tour. J'ai enlevé la perfusion du bras de Grand-père. J'ai pris l'aiguille et je me la suis planté dans le poignet. Ça m'a fait un mal de chien, j'ai déplacé l'aiguille encore planté dans mon poignet et je me suis ouvert les veines. Le sang coula. J'ai eu mal. J'ai crié. J'ai hurlé. J'avais mal. Au cœur. Au bras. Au corps. Je souffrais.
Grand-mère s'était évanouie. Les deux autres médecins voulurent arrêter l'hémorragie. Ils s'approchèrent de moi. Le premier vola en dehors de la pièce. Le deuxième heurta les machines sur lesquelles étaient branché Grand-père. Il s'électrocuta.
Le sang de ma plaie arrêta de couler. La plaie se referma, l'aiguille encore plantée dans mon bras. Papa me hurlait de me calmer. J'étais enragé. Plus rien n'allait. Je ne savais même plus mon nom. Les infirmières et médecins se précipitaient dans la chambre pour voir ce qu'il se passait.
Un vent inconnu souffla dans la chambre. Faisant voler les machines, le lit et les corps à terre. Les ampoules au plafond sautèrent, me brulant la peau, trouant mes vêtements perforant mon épiderme de leur verre. Les fils électriques crépitaient. Mes lunettes quittèrent mon nez et alors je les vis. Les noms, les dates, les jours de leurs mort. Je vis leur mort. Je vécus leur mort...
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Marc Duncan Smith.
23/12/2005
14 h 32 min 25 s 55 millièmes.
Je suis dans une banque, nous allons retirer de l'argent pour Noël, ma fille est à mes côtés, elle a 15 ans, elle sautille de joie à l'idée de faire les magasins. Il y a la queue c'est énervant, mais je ne vais pas m'en plaindre. Tout à coup, il y a un coup de feu. Je plaque ma fille à terre, sous mon corps. Elle crie de surprise. Une vingtaine d'hommes masqués entrent dans la banque. Pendant que la moitié vont chercher l'argent les autres restent à nous surveiller dans la salle. L'un d'entre eux remarque ma fille. Avec deux de ses compagnons, ils m'écartent de force de son corps. Ils veulent un otage et ma fille est jeune, fragile et jolie. Je donne un coup de poing dans la mâchoire de l'homme qui me retient. Puis un coup de pied dans l'entre-jambe de celui qui se trouve derrière moi. Je ne veux pas qu'ils prennent ma fille ! Ma fille qui ressemble à une poupée de chiffon, tremblante, apeurée, sanglotant dans leurs bras. Je m'avance vers l'homme cagoulé qui reteint ma fille. Un coup de feu. Des cris. Le sang giclant sur les dalles de marbre. Une douleur à la poitrine. Je m'écroule sur le sol froid. Je n'ai pas pu sauver ma fille. J'ai mal et je les haïs ! Une force étrange m'enveloppe, elle m'attire, elle est là pour moi, pour m'aider. Je la suivrai. Ils paieront pour leurs crimes…
14 h 42 min 08 s 09 millièmes.
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Annie Caroline Sanders Cayley.
17/07/2048
13 h 18 min 02 s 57 millièmes
Je vais bientôt les rejoindre, mon mari, mes parents, ma famille… Je suis fatigué. Pourquoi les médecins s'acharnent-ils à me maintenir en vie ? Je ne veux pas vivre. Je leur avais dit quand mes enfants m'ont amenés à l'hôpital : « Laissez donc la place à la jeune génération ! Il est de l'ordre des choses que je meure ! C'est naturel. » Cette fois. Ils ne vont rien pouvoir faire pour essayer de me maintenir en vie. Quatre fois qu'ils me raniment alors que mon cœur cesse de battre. Quatre fois que j'aurais dû quitter ce monde. Pourquoi s'acharner ? Je suis prête à mourir… Les « bip bips » incessants se sont plus espacés, pour ne plus faire qu'un seul et unique « Biiiiiiip…. » Autour de moi, infirmières et médecins courent avec défibrillateurs et autres appareils pour essayer de me ranimer. Trop tard. Je suis partie… Plus rien ne peut me rattacher à cette terre. J'avais fait mes adieux. Je n'ai pas de regret…
13 h 24 min 59 s 22 millièmes
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Elisa Mary Bailly.
04/28/2012.
07 h 26 min 60 s 58 millièmes.
Il me semble que je flotte au-dessus de mon corps. Ils ne savent pas que je peux encore tous les entendre. Les médecins lui ont dit qu'il faut choisir, que je ne pourrai peut-être jamais sortir de coma. Mon mari me regarde avec pitié, je déteste cela. Le lâche, le traître. Si les médecins m'avaient plus occultés, ils auraient vu que mon traumatisme crânien n'est pas dû à « une chute dans l'escalier » comme l'avait dit mon « mari » ! Le salop, je le déteste ! Il parle avec les médecins. Le connard, je suis sûre qu'il a déjà décidé de me débrancher. Cela ne fait même pas deux jours que je suis dans un coma « profond ». Profond, mon œil ! Mon connard de « mari » avance sa main vers le bouton rouge. C'est ça salop appuie ! Tu as toujours rêvé de te débarrassé de moi, fait le ! Il appuie. Les machines s'éteignent. Je te hais ! Je flotte au-dessus de mon corps, mais je me sens irrémédiablement attirée vers une force brute. Je la suivi. Ma vengeance sera terrible ! Ceux qui m'ont fait souffrir souffriront à leur tour…
07 h 31 min 21 s 45 millièmes.
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Ross Jack Carter.
01/01/1991.
02 h 45 min 28 s 60 millièmes.
Nous avons fêtés la nouvelle année, mais aussi la réussite de mon examen, je suis maintenant médecin. Je suis docteur. J'ai eu les résultats hier. Sarah conduit. Je l'aime tellement. Elle prend la bouteille des mains de John et elle boit, boit, elle boit tout. Je suis saoul, Tiffany lui cris d'arrêté de boire, de lui passer le volant. Je suis saoul. Trop saoul. Tellement saoul que je ne vois pas qu'on fonce tout droit dans le fossé. Je suis tellement saoul que je ne sens rien quand je me fais éjecter de la voiture et que mon cou craque sous le choc et que je meure. Il n'y a que Sarah. Ma belle Sarah…
03 h 06 min 01 s 01 millièmes.
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Tiffany Coline Lee Jackson.
16/04/1995.
16 h 07 min 25 s 28 millièmes.
Cela faisait plus de quatre ans que Sarah nous avait précipité dans un fossé. Je les avaient vus tous mourir dans cet accident, et j'avais cru les rejoindre. Mais moi, je n'ai pas eu cette chance… Alors que leur corps avaient étés éjecté du véhicule, j'étais resté à l'intérieur, assommée. La voiture a pris feu. J'ai pris feu. J'ai eu mal. J'ai eu très mal. Maintenant cela fait quatre ans. Quatre ans que je vis au crochet de mon mari. Mon mari qui doit se charger d'une pauvre fille comme moi. Mon mari qui doit vivre avec sa femme brulée au troisième degré. Sa femme maintenant sans visage. Je suis un poids pour lui… Je l'aimais tellement… Mais cet accident à tout changer… Ils ont détruit ma vie avec leur connerie ! Ils ont détruit mon couple ! Ils m'ont détruit ! Mon mari ne me supporte plus à cause d'eux ! Je suis malheureuse à cause d'eux ! Ils sont morts alors que c'étaient eux les coupables ! Pourquoi ont-ils eut la chance de mourir et pas moi ! Pourquoi ? Aujourd'hui, mon mari me dit qu'il ne peut plus s'occupé de moi. Que je devrai aller dans un centre. Mais je l'aimais ! Il m'aimait ! Cet accident à tout gâché ! Il ferme la porte, me laisse encore une fois seule dans le noir. Quatre ans que je ne suis pas sorti. Moi la femme sans visage. Moi la femme carbonisé qui terrifie les gens de son aspect. Je vais dans le garage, je vide des jerricanes d'essence sur le sol et sur tout ce qui peut être combustible. L'allumette craque. Elle tombe au sol. L'odeur me fait tourner la tête. Mon corps brûle, me pique, se carbonise. J'ai mal. Je souffrais. Je ris. Je pleure. Tout a commencé dans le feu, tout doit finir par le feu… Je sentais que je m'en allais… Elle est là, cette force surhumaine. Elle m'attire. Elle existe donc vraiment… Je la suis… Ceux qui m'ont fait du mal n'ont qu'à bien se tenir…
16 h 15 min 26 s 02 millièmes.
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Charles Joshua Clark.
18/11/2013
03 h 24 min 46 s 01 millième
J'en ai assez. J'ai peur. Je suis épuisé. J'en ai assez. Je ne supporte plus d'être dans ce service. Cancérologie. Pourquoi j'ai choisi ce métier ? Moi qui ne supporte pas la mort, je dois la côtoyée au quotidien. Je ne la supporte plus. Tous ses malades à qui je devais annoncer leur fin prochaine, je ne peux plus le supporter ! Aujourd'hui, un petit garçon de 09 ans est mort d'une leucémie. J'en ai assez. Je suis rentré tard chez moi, ma blouse mouillée des larmes des parents de l'enfant. J'en ai assez… L'eau de la douche coule sur mon visage, elle se mélange avec mes larmes. J'en ai assez des morts, assez de la souffrance… Le savon tombe sur le sol mouillé. Un pas en avant. Je glisse en arrière. Un choc à la tête. Une douleur au crâne. Assez des morts. Je fais maintenant partis d'eux… Assez de la souffrance. Elle est là, cette force invisible. Grâce à elle, plus personne ne souffrira plus. Il suffit de la suivre…
03 h 58 min 09 s 26 millièmes
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May April O'connor Potter.
28/09/2009
12 h 12 min 30 s 48 millièmes.
J'ai mal. La tumeur dans ma gorge me fait souffrir. J'ai mal. Je n'arrive pas à appuyer sur le bouton de Morphine. J'ai mal et je suis seule, si seule. J'ai mal. Albus mon arrière-petit-fils entre dans ma chambre. Son père se fait disputer par sa femme dans le couloir. Harry avait encore abusé de l'alcool sûrement. Pauvre garçon… Albus appuie sur le bouton à ma place et quand il veut retirer son doigt je l'en empêche, j'ai trop mal. Harry rentre dans la pièce et il demande à Albus de partir. Harry sent l'alcool. Il appuie sur le bouton et me glisse trois cachets dans ma main avant de partir en m'embrassant sur la joue. Mon gentil petit-fils… Je prends les cachets. Il glisse dans ma gorge endolorie par la tumeur, mais grâce à Morphine je ne sens presque plus rien. Ciguë. J'aurai dû avoir mal, mais la Morphine empêche la souffrance. Je suis partie…
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12 h 25 min 05 s 54 millièmes.
Kyle Franck Newton
09/10/1991
01 h 56 min 60 s 28 millièmes
J'étais seul. J'étais triste. J'avais quarante. Je n'avais pas de vie. Personne ne voulait de moi. J'étais dévoué corps et âme à mon travail. Travail de merde dans un hôpital de merde à voir des patients de merde tout ça pour entendre mon patron de merde de dix ans mon cadet me dire que j'étais dépressif et que je devais voir un psy de merde. Eh bien je l'ai vu ce con de psy ! Ben au lieu de tout arrangé, il m'a donné de super idée ! Après l'alcool et les médicaments, j'ai prévu un meilleur coup, un coup qui me ferra enfin sentir vivant ! Les mecs autour de ma table sont aussi timbrés que moi. Le pistolet arrive dans mes mains. J'ai un peu peur sur le coup, mais avec une bouteille de Gin dans le sang, on ne sent plus rien. Je regarde la roulette, une chance sur six. C'est excitant. Je me sens vivant. Je place le canon sur ma tempe gauche. C'est très excitant… Mon index a appuie sur la détente. C'est très excitant… Un coup de feu. Je suis vivant pour une demi-seconde, mais ça a été très excitant. Je veux revivre ses sensations ! Elle, elle exhausserait mon vœu. Cette force. Elle a le pouvoir de le faire. Alors, je la suivrai…
02 h 03 min 02 s 56 millièmes.
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James Charlus Potter.
27/03/2010.
21 h 60 min 60 s 60 millièmes.
Je ne veux pas mourir. Pas sans ma Lily. Pas sans mon amour. Pas sans celle que j'ai tout de suite aimée. Je la veux prêt de moi. Je voudrais que l'on vive encore. Je voudrais qu'Harry soit heureux. Je voudrais qu'il arrête de boire. Je voudrais qu'il s'occupe plus de mon petit-fils, mon petit Albus, mon tout petit. Je veux qu'Harry soit heureux, qu'il ne fasse plus semblant d'aimer Ginny. Je voudrais tant de chose. Ma Lily dort dans mes bras. Je l'aime tant ! Harry est parti. Enfin, les médecins l'on fait partir. Il s'était saoulé dans l'hôpital. Il est malheureux. Mais je ne veux pas y penser. Je ne regarde que ma Lily. Lily, mon monde. Ma Lily est tout pour moi. Dire que nous voulions d'autres enfants. J'aurais aimé qu'Harry puisse jouer avec ses petits frères et ses sœurs. Ma Lily. Mon monde. Ma vie. Que vais-je devenir sans toi ? Ma Lily…
22 h 05 min 19 s 03 millièmes.
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Caroline Jean Valmy Oliphant
17/08/202….
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Tout c'était arrêté subitement. Je tournais la tête. Papa était couvert de sang. Une aiguille plantée dans mon bras. Elle me faisait mal. Elle avait touché mon os. Il ne l'avait pas bien enfoncé dans le muscle mais la morphine faisait tout de même effet. Mes lunettes étaient retournées sur mon nez, elles étaient pleines de sueur, de sang, de larmes. Mon corps était pris de tremblement. J'avais la tête lourde. J'avais mal. Mal à la tête. Du sang coulait de mes yeux, il avait remplacé les larmes. J'avais mal. Comme si tout mon corps me brulait. Je me suis évanoui…
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Petites notes de l'auteure :
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Voilà donc l'enfance d'Harry. Pas très joyeux...
Votre avis ?
