~As-tu peur de la Mort, Harry ?~
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Disclaimer : Les personnages sont à JKR, mais devinez quoi ? L'histoire est de moi !
Excuse publique : Pardon pour les fautes que vous pourriez trouver dans ce texte.
Warning : Cette fiction est un Slash.
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/!\ Mesdames, mesdemoiselles, messieurs : certains termes de cette fiction peuvent vous choqué. Le thème de cette fiction est : la mort. Il y aura donc : mutilation volontaire, dépression des personnages, tentatives de suicides et envies de meurtres etc...
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Rating : M (pour les actes des personnages et pour le Lemon plus tard...)
Conseil de l'auteure : Bien, si les slashs vous gênes : sortez. Si vous ne voulez pas lire cette fiction de dépressif suicidaire : sortez.
Résumé: Harry est maudit, comme tous les garçons de la famille Potter, mais lui c'est plus que les autres, pourquoi ?
Avant-propos : Pardon pour ce retard considérable, je n'ai aucune excuse... A part, j'ai passé mon BAC, j'ai stressé, je suis assez sado-maso pour avoir trois fictions en court et d'avoir accepté de traduire deux fictions avec ma chère Ours en peluche... Sinon, pas d'excuse pour mon retard...
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Remercîments:
Merci à toutes celles et ceux qui m'ont laissez des reviews, mis en alert ou en favoris et bien entendu à vous qui me lisez. Merci.
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~bonne lecture~
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Chapitre 3 : Réveils douloureux.
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Qui suis-je ? James ? Kyle ? Ross ? Tiffany ? Charles ? Elisa ? May ?Marc ? Annie ?
Suis-je mort ? Comment ?
Qui suis-je ?
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J'eu la tête qui tournait quand les sédatifs ont commencés à quitter peu à peu mon organisme. Mais la douleur que je ressentais à la tête et aux membres n'avaient rien avoir un engourdissement des muscles et des os. J'avais mal. J'étais épuisé mais pas d'une bonne façon. On aurait dit que le monde tournait autour de moi. J'avais trop mal. Partout. J'avais la désagréable impression que mon corps brulait.
J'étais lessivé. J'avais l'impression d'être mort et cela par neuf fois. Les neuf personnes que j'avais vu mourir. J'avais eu la sensation d'être elles. J'étais elles. Je ressentais ce qu'elles ressentaient. Je connaissais leur vie comme si je l'avais vécu. J'ai vécu leur mort parce que j'étais eux quand ils étaient morts. Mais ils ne l'étaient pas encore et le jour de leur mort, ce ne serait pas moi qui allait mourir, mais eux... Uniquement eux...
J'avais envie de vomir. Le monde tournait et continuait de tourner. C'était épuisant et je n'avais même pas ouvert les yeux…
J'essayais de me souvenir de ce qu'il s'était passé. C'est là que je me rappelais que j'avais perdu mon sang froid quand Grand-père était mort. Je n'arrivais toujours pas à y croire. J'étais si triste. Mon cœur se serra, se brisa et les morceaux qui me tailladèrent de part en part. Pourtant, je pensais qu'il ne battait plus. Il ne devrait plus battre. J'étais mort par neuf fois. Neuf fois !
J'entrouvris une paupière. J'étais dans la chambre d'hôpital de Grand-père au milieu du sang et des corps assommés sur le sol. Papa était au centre de la pièce, il tournait en rond comme un lion en cage. La porte de la chambre était fermée à clef, mais dans la chambre il régnait un capharnaüm de monstre. Hormis mon sang et celui de mon père qui tachait les murs et le sol, tous les appareils étaient à terre, cassés, renversés, détruit. J'avais fait exploser les vitres et les ampoules.
Papa continuait de tourner et de retourner au centre de la chambre. Dans sa main, il tenait fermement son téléphone portable au point d'en avoir les phalanges blanches.
Tout à coup il y eut un « CRAC » sonore et deux hommes apparurent dans la pièce.
Non, je ne rigole pas ! Je ne blague pas ! Deux hommes étaient vraiment apparus comme cela, au plein milieu de la pièce.
Je dois bien avouer, qu'à ce moment je cru avoir mal vu. J'avais mal à la tête. J'avais chaud. Je devais avoir de la fièvre, et ce n'est pas étonnant quand on est fiévreux d'avoir des hallucinations. J'ai fait semblant de dormir, le temps que cette hallucination passe.
J'ai cligné plusieurs fois des yeux. Mon père a fait de même. Les deux hommes qui étaient arrivés dans la chambre qu'occupé quelques heures plus tôt mon grand-père. Le premier homme avait la peau mate et il avait le regard calme et doux. Le deuxième était plus grand, il avait le regard plus dur et ses cheveux noirs me semblaient gras. Il n'avait pas l'air heureux de voir mon père.
- Severus ? Demanda mon père incrédule.
- Bonjour Potter. Répondit simplement l'homme. Voici Shacklebolt il est envoyé ici par Albus.
Albus... Le nom de mon futur fils. Mon père avait appelé cet Albus pendant que je dormais ? Comment ces deux hommes ont pu rentrer dans la chambre de grand-père ? Que voulaient-ils ?
- Mais comment êtes-vous rentrer ici ? Demanda Papa totalement incrédule.
- Ca ne servira à rien que je réponde à tes questions Potter, Shacklebolt se chargera de ton cas, comme celui des autres...
- Ca veut dire quoi ça Snivellus ? S'exclama mon père en faisant barrage de son corps pour empêcher le mulâtre de s'avancé vers ma grand-mère endormis.
- Cela veut dire : « dégage Potter et laisse Shacklebolt faire ce pourquoi Albus à dépenser ses sous ! »
- Qu'allez-vous leur faire ?
- La vrai question Potter est : « Qu'allez-vous nous faire ? » Et la réponse est simple : Réparer les conneries de ton chiard !
- Je ne te permets pas Snape ! Hurla mon père en prenant le ténébreux Severus par le col de sa robe.
- Calmez-vous Mr. Potter. Dit Shacklebolt d'une voix grave. Je ne vous ferrez aucun mal.
Le mulâtre réussit à calmer mon père qui se détacha de Snape tout en s'essuyant la main avec le drap du lit. Il laissa passer l'homme à la peau mate. Shacklebolt posa une main sur le front ridé de ma grand-mère et il ferma délicatement ses yeux noisette. Il respira un bon coup et resta au moins 10 secondes comme ça. Puis il fit la même chose avec le premier médecin et il enchaina avec le second. Papa arrêta de le regardé suspicieusement.
Severus pendant ce temps regardait l'état de la pièce. Je pus voir qu'il fit la grimace. Et il prononça deux paroles d'une voix rauque et profonde comme venue des entrailles de la terre.
- Reparo. Recurvite.
Les objets cassés volèrent dans la pièce, se reconstituèrent. Les draps perdirent toute tache de sang et de sueur. La pièce était de nouveau propre comme à mon arrivé.
- Mais comment... ? Qu'est-ce que... ? Balbutia mon père.
- Ferme la bouche Potter on dirait un poisson hors de l'eau, tu me parais plus bête que d'habitude.
De mon côté j'étais étonné. Je ne comprenais pas ce qu'il venait de se passait, je me demandais même si je ne rêvais pas. Après tout, j'avais tellement mal à la tête que tout cela aurait pu être le fruit de mon imagination. Discrètement, les yeux toujours à demi clos, j'avançais ma main vers mon bras et le pinçais. Par-dessus la douleur habituelle que je ressentais au membre, je sentis un léger picotement. Je ne rêvais pas, mais je pouvais toujours halluciner, parce que j'avais une forte fièvre.
Mais la réaction de Papa me prouvais que je ne rêvais ni n'hallucinais. Cet homme avait fait voler les objets dans toute la pièce, il les avait réparés d'un simple mot et il avait nettoyé le sol, les murs et les draps de la même façon. Shacklebolt se releva lentement, indifférent de ce qu'avait fait l'homme quelques secondes plus tôt.
- J'ai fini. Dit-il de sa voix grave et calme. Il me faudrait des potions antidouleur et réparatrices Professeur Snape. Certains ont quelques os cassés.
- Ton rejeton n'a pas fait les choses à moitié Potter, aussi con que toi à son âge...
Papa n'eut pas le temps de répliqué, Snape lança quatre petites fioles à Shacklebolt qui les attrapa avec dextérité avant de se retourner vers un des médecins. Il lui pinça le nez et l'homme ouvrit intensément la bouche. Il lui fit descendre quelques gouttes d'une des fioles dans son gosier et fit de même avec les autres personnes allongée dans la pièce.
- Dois-je donner de la potion au petit ? Demanda doucement Shacklebolt à Severus tout en s'avançant vers moi.
Je ne voulais pas qu'il me touche. J'avais très mal. J'avais trop mal. S'il me touchait, je ne savais pas ce que je ferai. Est-ce que je crierai ? Est-ce que j'allais encore avoir la crise que j'ai eue quand Grand-père était mort ?
- Ca ne lui fera rien, répondit le professeur, le mal qui ronge le gamin ne se soignera pas en buvant une potion. Ce n'est pas un mal physique.
Shacklebolt acquiesça et ne fis pas un pas de plus vers moi. Il retourna aux côtés de Snape. Le professeur et mon père se toisaient en chien de Fayence. Finalement, Snape tendit la main vers mon père qui fit un bond en arrière visiblement très dégouter. Snape roula des yeux.
- Ne commence pas à imaginer des scènes horribles Potter, moi ? Te serrer la main ? Je risquerai d'attraper ta bêtise... C'est ton téléphone portable que je veux...
Papa regarda Snape de travers puis il lui tendit son téléphone presque à contre cœur. Severus s'en empara très vite et il composa un numéro à la vitesse de l'éclair. Il porta le combiné à son oreille et attendit. Finalement, la personne à l'autre bout du fils du décroché puisqu'il parla.
- C'est Severus.
- ...
Je n'entendais pas ce que la personne de l'autre bout du téléphone lui répondait.
- C'est fait. Shacklebolt a effacé la mémoire de tous ceux qui auraient pu voir ce qu'il s'est passé.
- ...
- Oui, oui...
- ...
- Non mais ça ne va pas de dire des choses pareille Albus ? Moi être gentil avec Potter ? Arrêtez de vous croire chez les bisounours vieil fou !
- ...
- Harry. Harry... Vous n'avez que ce nom-là à la bouche ! Bien sûr que non que le gamin ne va pas bien !
- ...
- C'est ça... Je le dirai à Potter. Au revoir Albus.
Et il raccrocha au nez du fameux Albus. Il redonna son téléphone à mon père.
- Qu'a dit Dumbledore ? Demanda Papa.
- Il a dit qu'on finira par être ami... Soupira Snape.
- Non ! Pas ça...
- Ah ! Tu veux savoir ce qu'il a dit pour ton sale môme...
En réponse, mon père lui accorda un regard noir.
- Albus a dit qu'il passera le voir à Godric's Hollow.
- Mais on n'habite plus à Godric's Hollow ! S'exclama mon père indigné.
Godric's Hollow ou le manoir Potter, ce satané Manoir dans la banlieue chic de Londres, perdu dans la périphérie de la ville. Je détestais ce Manoir, parce que toute ma famille y habitait. J'avais vécu avec eux avant que l'on parte pour Brighton quand j'ai eu trois ans. Puis nous sommes retournés à Londres pour mes cinq ans, je suis partit du manoir à sept ans. Et j'ai vécu à Eastbourne jusqu'à mes dix ans. Je n'aimais pas Londres, trop de monde, trop de Potter à mon gout…
Le ténébreux Professeur Snape s'avança dangereusement vers mon père, collant son torse contre le sien comme avant un combat, quand les deux adversaires veulent montrer à l'autre qu'il ne l'intimide pas.
- Si tu veux que ton fils guérisse Potter, tu retrouveras bien sagement à ton petit manoir de bouseux.
- Je t'enmerde Snape espèce de petit merdeux !
- Tout doux Potter... Murmura dangereusement Snape. Je ne suis plus le « petit merdeux » que tu as connu.
Il s'avança encore plus de mon père et il lui sourit dévoilant deux longues canines blanches. Je tremblais de peur, un seul mot me venait à l'esprit quand je vis cet homme au sourire carnassier : Vampire. Mais c'était impossible, les Vampires n'existaient pas non ? Mais comment expliquer que cet homme avait d'aussi longues dents et qu'il me faisait aussi froid ans le dos.
- Qu'est-ce que c'est que ça Snape ? Demanda mon père en reculant par précaution et par peur.
- « Ca » comme tu le dis Potter, c'est la raison pour laquelle je suis le petit protégé de Dumbledore. Si l'on omet mon intelligence hors du commun, ma capacité à faire les potions les plus délicates avec facilité et mon sang-pur...
- De quoi tu parles Snape ?
- Mais, ce n'est pas important que tu le saches Potter, parce que dans quelques minutes tu ne te souviendras plus de ma venue ni de celle de mon ami. Le ténébreux professeur claqua des doigts en disant : Shacklebolt occupe-toi de Potter.
Le mulâtre s'avança vers Papa et posa sa main droite sur son front en lui cachant ses yeux. Shacklebolt ferma les yeux et ça dura environ 10 secondes. Mon père arrêta de se débattre au bout de 2 secondes. Ses épaules s'affaissèrent, il respira plus calmement.
A la fin des 10 secondes, Shacklebolt s'écarta de Papa qui semblait perdu entre deux mondes, le regard flous. Snape –de son côté- fouillait dans les tiroirs et il finit par sortir une aiguille et de la morphine. Il s'approcha de moi avec sa démarche lourde, j'ai fermé les yeux pour lui faire croire que je dormais.
Sans ménagement, il me prit mon bras droit et me planta l'aiguille dedans sans désinfecter. Ce n'était pas parce que je ne pouvais pas mourir qu'il fallait me rendre malade. Les Potter ne sont pas immunisés contre la grippe ! On est malade sans en mourir !
Mais, à la différence de celle que m'avait faite mon père, cette piqure me fit moins mal, elle ne me soulagea pas, mon corps me faisait toujours souffrir le martyre... Mais mon père avait touché mon os en me piquant pour arrêter ma crise. Là, Snape n'avait touché que le muscle. Je sentis la morphine courir mes veines. Mais elle ne me fit ni mal, ni bien, parce que, comme il l'avait si bien dit quelques minutes auparavant, le mal qui me rongeait n'était pas physique...
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A Eastbourne, la maîtresse d'école avait pour habitude de demander à chaque élève de lui raconter ses rêves et ses cauchemars. Je me souviens toujours avoir menti et de lui raconter des rêves que j'étais sensé faire la nuit. Le plus souvent, je lui racontais que maman me faisait un gâteau, que papa était cosmonaute, que j'avais un chien et qu'il s'appelait Brutus...
Mais rien n'était plus faux. Parce que le peu de rêves dont je me souvenais n'était que douleur et torture pour moi. Je me réveillais en hurlant et en pleurant. Maman m'avait fait voir un psychologue. Mais ça n'avait rien donné. A la place, cet idiot avait recommandé à mes parents un psychiatre qui me prescrit une pilule à prendre tous les soirs avant de me coucher.
Je me réveillais le matin en tremblant et les joues trempées de larmes, mais je ne me souvenais plus de quoi j'avais cauchemardé. Cela faisait 5 ans que je prenais c'est affreuse pilules blanche.
Et si vous pensez que la morphine peut vous empêchez de rêver, vous vous trompez...
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Elle courrait dans les rues d'Athènes, ses cheveux or virevoltaient dans tous les sens, tombant sur ses épaules et s'élevant dans les airs. Elle riait et j'aimais son rire, je l'aimais elle. J'aurais tout donné pour elle. Elle se tourna vers moi et je ne vis que ses yeux bleus comme l'océan. Ils riaient eux aussi...
- Cassandre. Chantonna-t-elle en me tendant la main.
Mes pieds partirent tous seuls, je n'aimais pas être pied nus dans les rues d'Athènes, je n'étais pas un esclave. Mais pour elle, je me serais baladé nu. J'ai couru jusqu'à elle. Je n'arrivais toujours pas à voir son visage. Seuls ses yeux bleus qui m'envoutaient restaient à jamais gravés dans ma mémoire.
J'arrivais enfin à sa hauteur. J'aurais aimé écarter ses mèches de cheveux qui me cachaient son adorable visage, mais elle sauta dans mes bras et je resserrais les miens autour de sa taille. J'avais le cœur lourd. Parce que si moi je l'aimais de cet amour malsain, elle, elle m'aimait pour ce que j'étais à ses yeux.
J'ai enfouis ma tête dans ses cheveux or pour humer son parfum. Fleur d'oranger, encens, bois brûlé et huile d'olive. Je tenais dans mes bras la réincarnation de notre déesse à tous. Athéna... J'aimais cet être intouchable... Je l'aimais si fort... Mais elle, elle ne m'aimait pas comme moi je l'aimais...
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Il y eut une sorte de brouillard et je me retrouvais sur une sorte de falaise. Je regardais fermement le sol.
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- ... Je prendrai ceci en tribus de ta trahison et de ton courage. Termina la voix grave et sensuelle.
Je suis resté la tête baissée en déglutissant. C'était ça ma punition pour les avoir trahit ? Pour avoir trahit ma belle ? Pour l'avoir trahit elle et lui ? Ce n'était pas une punition ! C'était même un cadeau !
J'ai pleuré. Comment avais-je pu seulement croire être meilleur que lui pour elle ? Il était tout ! Non seulement, il était un être supérieur, mais il n'était pas aussi rancunier que les dieux dont on me racontait les légendes.
Je n'ai pas relevé la tête vers eux quand ils sont partit. Elle s'est penché vers moi et m'a embrassé mes cheveux. Elle m'a murmuré qu'elle m'aimait. Mais elle ne m'aimait pas autant que moi je l'aimais elle.
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Il y eut une autre sorte de brouillard et il me semblait que je rampais au sol.
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Voici donc ma véritable punition ? Qu'elle horreur ! Comment ai-je pu accepter son offre ? Comment ai-je pu être aussi jaloux pour la trahir en acceptant ça ? J'avais envie de vomir. C'était horrible.
« Tu es digne de partager mon royaume, tu seras un Prince... Mon Prince... » M'avait-il dit ! Je crois que j'aurai préféré mourir après de longues tortures plutôt que ça ! Au loin, j'entendis des cris, des hurlements, l'odeur du sang m'assaillit les narines ainsi que celle du soufre.
J'ai levé la tête, l'homme hurla, il cria. Il était suspendu dans les airs les bras et jambes écarté. Elle lui avait arraché les doigts un par uns. Elle l'avait maintenu éveillé. Elle s'assit sur le beau sol en mosaïque en riant de son rire fou. Elle tendit son bras vers lui et l'homme se fit lacéré par des griffes invisibles. L'homme hurla de douleur et le sang gicla sur le beau sol.
Elle ria. Elle souleva son bras d'un geste lent et un stylet qui servait à écrire sur les tablettes de cire s'éleva dans les airs. Le stylet était richement décoré et je le reconnu comme appartenant à Mélétos. Le poète hurla de peur et le stylet se planta dans son œil. Il hurla encore plus.
- Tu n'es plus drôle Mélétos (1) ... Tu ne me fais plus rire poète d'Athènes... Grand protecteur des arts et de la jeunesse... Mélétos... Mélétos le poète... Chantonna-t-elle.
Finalement, elle écarta brusquement les bras et les membres du poète furent déchirer. Ils tombèrent lourdement au sol, m'aspergeant de sang. Elle ria de plus belle. Elle se releva et dansa, ses cheveux bruns volaient dans tous les sens et ses yeux étaient fous.
- As-tu mal Mélétos mon petit poète ? Comprends-tu le mal que tu lui as fait quand tu lui as fait ça ?... Mélétos mon petit poète... Ami des arts et des lettres... Protecteur de la jeunesse... Amoureux de la jeunesse... Profiteur de la jeunesse... Mélétos... Mon petit poète... Tu vas mourir dans d'atroces souffrances selon le souhait de Ctésippe (1) fils de Criton d'Athènes (1)...
Ctésippe ? Le fils de Criton ? Ce garçon de mon âge qui avait été retrouvé égorgé, lacéré et démembré dans les rues d'Athènes ? Par Hadès ! Alors c'était Mélétos qui l'avait tué ? Mais pourquoi ?
Mais la vraie question était : Pourquoi est-elle là ? Qu'est-ce que le Maître aurait à gagner de la mort de Mélétos ?
- Mais tu ne m'amuse plus mon petit poète et on me dit que Ctésippe à remplit sa part du marché... Mélétos... Mélétos... Mon petit poète... Meurs !
Elle fit un geste de la main du bas vers le haut. La tête du poète se détacha de son corps inondant la pièce de son sang infâme.
Je rampais toujours. Le sol était en sang, et il colorait mon corps de rouge. Tout n'était que souffrance et douleur, mais ce n'était pas moi qui souffrais ! Et c'était injuste, parce que c'était moi qui les avais fait souffrir tous les deux !
Pourquoi j'étais toujours celui qui ne serait jamais puni ? Pourquoi ? Pourquoi je ne pouvais pas expier mes pêchers en souffrant comme cela aurait dû se passer ? Pourquoi me faisaient-ils tout ça ?
- Nagini... Chantonna-elle. Petit serpent... Princesse des enfers... Viens ma belle... Viens te repaitre... Il ne faut laisser aucune trace de lui...
Je rampais au sol. Mélétos était mort. Le sang assaillit mes narines. J'ouvris la bouche et je me suis nourrit de sa chair...
...
...
Je me suis réveillé en sursaut et en sueur. Ce n'était pas moi qui l'avais tué... Ce n'était pas moi qui l'avais mangé... Ce n'était pas moi qui l'avais mangé...
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Je me suis réveillé en sursaut, tout couvert de sueur et les joues baignée de larmes. Je ne voyais plus rien. La lumière m'aveuglée complètement. Ma tête et mon cœur me faisaient encore plus souffrir, ils étaient en feu...
Je mis plusieurs minutes avant de comprendre ou j'étais...
Allongé sur la banquète arrière de la voiture de mes parents. Ma mère sur le siège passager se tourna vers moi et m'épongea doucement le front, mais cela ne fit pas baissé le feu qui parcourait mon corps. J'étais nauséeux. Je souffrais...
J'essayais de me rappeler ce qu'il s'était passé.
J'ai eu envie de pleuré en me rappelant la mort de Grand-père. Son départ était encore trop frais dans ma mémoire. Il y avait eu ensuite ma crise. Je m'en rappelais si bien que j'avais encore envie de vomir, les noms des gens dont j'avais vu la mort seraient à jamais encré dans ma mémoire... Puis il y avait eu l'arrivée de Shacklebolt et Snape. Là je croyais juste avoir déliré...
Et enfin, il y a eu mon cauchemar...
Qu'avais-je à dire dessus ? Que je ne savais pas à quoi il correspondait et que plus jamais je ne voulais ressentir cette souffrance sourde au cœur ? Oui.
Quand je fus à peu près sûr que ma vue s'était adapté aux rayons du soleil, j'ai tourné la tête vers le pare-brise, nous roulions sur l'autoroute derrière un camion de déménagement. J'ai froncé les sourcils.
Je regardais ma mère dans les yeux. Je n'étais pas assez sûr de ma voix pour lui demander où l'on allait. Maman me passa son mouchoir froid sur mon front et me dit calmement :
- On part pour Godric's Hollow mon chéri.
Finalement, ça, ça allait être mon pire cauchemar...
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Petites notes de l'auteure :
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(1) « Mélétos » « Ctésippe » et « Criton d'Athènes » : Sont des personnages réels ayant vécu au V ème siècle avant J.C...
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Réponses aux reviews anonymes :
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Allyss : Merci pour ta review. Je suis très contente que cette fiction te plaise. Et j'espère que ça continuera... Tu as l'impression que cette fiction ressemble à Death Note ^^. C'est vrai qu'il y a quelques similitudes.
Misew : Merci beaucoup pour ta review. J'espère que la suite te plaira autant.
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Ça va ? Pas trop glauque cette fiction ?
Je sais, c'est très nébuleux...
Je fais planer le mystère, mais vous savez quoi ?
J'aime ça ^^
Alors, qu'en avez-vous pensé ?
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~Merci de m'avoir lue~
~A suivre~
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