Origine

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Disclaimer : Tout appartient à JKR sauf l'histoire qui est de moi et quelques autres personnages que vous découvrirez dans ce chapitre.

Excuse publique : Pardon pour les fautes d'orthographes, grammaire, expression, conjugaison et autre.

Warning : Cette fanfiction est un Slash.

Conseil de l'auteur : Si vous n'aimez pas les Slashs ou que vous êtes homophobes, ne lisez pas !

Rating : M.

Résumé: C'est l'histoire de Killian Malfoy à la recherche de son second parent, de la vérité, sur lui, sur la relation qu'il entretenait avec Draco, de la vérité sur le passé de Draco, mais aussi la vérité sur sa propre naissance….

Réponses du sondage du chapitre 2 : Dans qu'elle maison ira Killian ? :

Réponse A) Serpentard : 1

Réponse B) Griffondor : 4

Réponse C) Serdaigle : 1

Réponse D) Poufsouffle : 1

Puis une personne hésite entre A) et C) et une autre entre B) et C)

Résultat : Lire ce chapitre…

Remerciements:

Je tiens à dire un énorme, un grand, un fantastique, un géant merci à vous qui lisez ma fiction, qui laissez une review et qui me mettez en favoris ou en alert. Merci.

Franchement, merci du fond du cœur ^^

~bonne lecture~

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Chapitre 3 : Consultation n°2 : La rentrée.

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Lundi 04 Novembre 2013 (10 heures 30)

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Hermione avait du mal à croire que dans moins de six heures un jeune garçon blond répondant au doux nom de Killian XXX Malfoy XXXXXX allait se présenter à son bureau pour lui raconter sa vie.

On pouvait dire tout ce que l'on voulait des psychomages, mais Hermione n'écoutait pas les gens raconter leur vie à longueur de temps. Elle leur posait des questions ciblées et ses patients y répondaient. Mais Killian n'était pas un patient. C'était plutôt un faux dépressif qui préférait raconter sa vie.

Hermione réprima un rire. Cela lui rappelait le talent théâtral de Draco Malfoy. Déjà, en troisième année le blond les avaient tous bluffés en jouant les grands blessés après s'être fait « sauvagement attaqué » par un « dangereux » hippogriffe. Hermione ne doutait pas que Killian est joué les dépressifs ou les fils éplorés pour que ses professeurs le laisse sortir de Poudlard pour l'envoyer au chevet de son père.

- Hey ! S'exclama quelqu'un derrière elle. Hermione !

La dite Hermione se retourna pour faire face à la personne qui l'avait apostrophée. Elle sourit. Devant elle se tenait un homme grand à la peau noire et aux yeux noisette rieur. Sa blouse verte –comme celle de tous les chirurmages- jurait avec sa peau et ses habits noirs. Ses dreadlocks qui lui tombaient habituellement au niveau des épaules étaient attachées en une queue de cheval à l'arrière de sa tête. La seule touche de couleur –hormis sa blouse- provenait de la bague en or qu'il portait à l'annuaire gauche.

- Salut Blaise. Répondit la jeune psychomage.

Blaise Zabini -car c'était bien lui- souriait à pleine dents. Il s'approcha de la brune et la serra brièvement contre lui.

- Comment vas-tu ? demanda le métis.

- ça peut aller. Et toi ? Je croyais que tu ne travaillais pas le lundi.

- Je vais bien. Répondit-il. C'est en effet le cas, le lundi est mon jour de congés, mais le chef de service m'a demandé de venir expressément opérer un patient plutôt… Inhabituel. Je ne suis venu que pour cette opération. Je vais justement voir mon fameux patient, tu m'accompagnes ? On pourrait aller boire un café si tu n'as rien d'autre à faire.

- Mon prochain rendez-vous est à 13 heures. J'ai le temps de prendre un café. Ça ne dérangera pas ton patient si je reste avec toi ?

- Penses-tu ! Il est sorti du bloc il y à peine une heure, il doit être encore dans les vapes !

Hermione hocha la tête. Blaise était chirurmage. Parfois, elle l'enviait, lui, ses patient était endormis quand il les charcutait. Ils ne lui parlaient de tous leurs problèmes. Et surtout, ils étaient dans les vapes quand Blaise venait leur rendre visite. Mais ce qu'Hermione ignorait c'était que dans les prochaines minutes elle allait vite comprendre que son métier n'avait rien à envier à celui de Blaise et qu'au contraire, ses patients étaient de vrais petits anges.

Ils arrivèrent devant la porte de la chambre du patient de Blaise et Hermione changea tout de suite d'opinion –comme énoncé plus haut- sur le métier de son ami. C'était un métier ingrat. Car dès que Blaise passa la porte il fut accueilli par une voix froide et cassante.

- Ah ! Te voilà enfin ! Mais qu'est-ce-que tu m'as donné pour que je dorme comme un bébé pendant une heure ! J'ai du travail moi ! Je ne vais pas rester sur ce lit pendant des heures par les caleçons poisseux de Merlin !

Hermione frémit, elle se risqua à passer la tête dans la chambre du patient. Et c'est sans surprise qu'elle vit Draco Lucius Malfoy assit sur son lit visiblement très, très, mais alors très en colère. Il avait beaucoup changé depuis leur scolarité. Cela faisait environ 16 ans qu'Hermione ne l'avait pas vu. En fait, depuis le jour où il avait pris la fuite après la mort de Dumbledore.

Draco semblait être devenu plus grand, mais aussi plus misérable. Ses traits étaient toujours aussi fins et Hermione les trouva même plus beau, mais ses yeux mercures avait perdu toute lueur de défit qui les caractérisaient, elle les jugea même éteint. Ses cheveux blonds étaient toujours plaqués sur son crâne, mais ils semblaient plus ternes et moins souples qu'avant. Son corps était plus chétif aussi, comme s'il avait arrêté de prendre soin de lui.

Hermione se rappela ce que Killian lui avait dit lors de leur consultation. Draco était un homme brisé, même si la plus importante partie de son traumatisme restait dans l'ombre, Hermione pu facilement comprendre que Draco était fragile depuis sa sixième année. Qu'il avait vécu sur un équilibre précaire, il était toujours hanté par la peur de perdre sa famille. Et c'était toujours le cas, même des années après la mort du Lord Noir. De plus, son père, Lucius avait été emprisonné dès la chute de Voldemort, sa mère l'avait suivi quatre ans plus tard, il avait dû élever un enfant seul. Draco était fragile, un homme brisé, un homme seul face à l'adversité.

- Ne reste pas dehors Granger, entre Lui dit gentiment Draco, Hermione ne commenta pas l'emploi du mauvais nom de famille et entra pendant que le blond avait reporté son attention sur le métis. Tu m'avais dit que je me réveillerai au bout de trente minutes. Menteur ! Vil Serpentard !...

- Arrête de t'insulter toi-même Papa tu es ridicule.

Hermione et Blaise se retournèrent pour observer la personne qui avait parlé. C'est sans surprise que la brune vit Killian Malfoy entrer dans la pièce. Le garçon transportait un plateau remplis de victuaille. Aujourd'hui, il portait un pull en cachemire noir à col roulé dont les manches s'arrêtaient aux avant-bras. Son pantalon était en soie rouge bordeaux, ses chaussures étaient noires et cirée. Hermione le jugea d'une beauté scandaleuse.

Blaise détailla le jeune homme avec beaucoup de minutie, il n'avait pas dû faire sa connaissance, car contrairement à la psychomage, le mulâtre était surprit. Hermione savait que lui et Draco s'étaient perdu de vue depuis la fin de leur sixième année et que Blaise n'avait pas cherché à renouer les liens perdus avec son ancien ami, ni même avec ses autres amis de Serpentard. Mais la vue de Killian le perturba. Le jeune homme posa son fardeau sur la table de nuit à côté du lit de son père et salua les deux médecins.

- Je suis content de vous revoir Docteur Weasley. Dit-il à Hermione en lui faisant un baisemain.

- N'avons-nous pas dit que nous devrions nous tutoyer et nous appeler par nos prénoms Mr. Malfoy ? Demanda avec ironie la psychomage en rougissant légèrement.

- Pas devant mon père, je le crains. Il n'accepterait pas notre relation. Le double sens de ses propos amusa beaucoup Killian et fit rougir Hermione.

- Fils indigne ! Non seulement tu traine avec des nés-Moldus, mais en plus tu flirte avec une femme mariée ! S'exclama le dit « père » avec humour.

Killian émit un petit rire et Hermione fut soulager que Draco ne la tue pas et qu'il comprenne l'humour spécial de son fils unique. Killian se tourna ensuite vers Zabini. La brune admira le sourire et l'allure du jeune homme. Il lui semblait si mature, il n'avait pas l'air d'un gamin de 15 ans, il était magnifique. Autant de l'extérieur que de l'intérieur. Il dégageait une sorte d'aura fantastique qui mettait les gens tout de suite à leur aise, cette aura n'avait rien à voir avec sa puissance magique, mais on pouvait sentir une force prodigieuse dormir à l'intérieur du garçon.

- Ravis de vous connaitre Docteur Zabini, je suis Killian Malfoy. Il tendit la main vers Blaise qui la lui serra chaudement. Je suis content que vous ailliez opéré mon père. Il n'aurait pu mieux s'en sortir.

- ça c'est toi qui le dis ! Réplica Draco en sirotant son thé. A cause du « Docteur Zabini » (le nom et le titre avait été dit avec beaucoup d'ironie) j'ai pris un retard colossal sur mon travail !

- Tu dois te reposer Papa. Murmura Killian en remettant ses couvertures en place.

- Je suis juste venu voir si tu allais bien Draco. Expliqua Blaise.

Le blond se renfrogna et préféra se concentrer sur le petit déjeuné que venait de lui apporter son fils. Il vit avec plaisir que ce dernier avait pensé à lui prendre un bloc note et de quoi écrire. Draco s'empara d'une plume et commença à gratter frénétique tout en bougonnant :

- Tout va bien. C'était juste un cancer !

Killian haussa un sourcil et leva les yeux au ciel. Hermione retient sa respiration. Il ressemblait tellement à son père quand il faisait cela. Tellement qu'Hermione se sentit transporté 16 ans en arrière quand elle était encore une étudiante à Poudlard et que Malfoy la traitait de « Sang-de-Bourbe » sous les cris et les insultes d'Harry et de Ron.

Elle sortit de la chambre pendant que Blaise posait les questions de routine à Draco. Question auxquelles il répondait par des onomatopées diverses et variées. Hermione n'aurait jamais cru qu'il existait plusieurs alternatives au « Hn » et au « Hum hum ».

- Bien, je crois que je vais te laisser travailler Draco. Dit finalement Blaise résigné en se dirigeant vers la porte. Tu pourras sortir dans deux ou trois jours. Sur ce, au revoir.

- Mais tu tiens tant que ça à ce que je sois viré du ministère ou quoi ? J'ai du travail !

- Calme-toi Papa… Soupira Killian. Au revoir Dr. Zabini.

- C'est ça, casses-toi trouillard !

- Papa !

Blaise ferma la porte derrière lui. Hermione vit qu'il se retenait tant bien que mal de rire de la situation. Il fallait le comprendre. Elle-même était assez étonnée par l'attitude de Draco. Il semblait être devenu lui-même. Comme si on l'avait libéré de tous ses préceptes et de son éducation de Sang-pur. Elle préférait largement le Draco d'aujourd'hui plutôt que le Draco d'il y a 16 ans.

- Toujours partante pour un café ?

Elle hocha la tête et ils prirent la direction du cinquième étage de Sainte-Mangouste. Un immense salon de thé avait été construit il y a des années de cela. Hermione et Blaise prirent place dans l'un des fauteuils moelleux devant unes des cheminées qui ne servaient qu'à chauffé la salle. (Cela aurait été très énervant de voir apparaitre des gens toutes les cinq secondes.) Ils commandèrent un café et des biscuits.

- Tu savais que Draco avait un fils ? Demanda Blaise.

- Jusqu'à il y a trois jours, je l'ignorais. C'est un de mes patients. Répondit Hermione à une question muette du métis.

- J'ignorais que Draco était père de famille. Avoua le black. Pour tout dire, j'ignorais qu'il était encore en vie. Je croyais qu'il avait été placé à Azkaban. Personne n'avait parlé de lui après la guerre. Enfin, sauf quand sa mère a été emprisonné à son tour, et après cette fameuse histoire… Mais le nom de Draco n'avait pas été cité, encore moins celui de son fils.

Hermione but une gorgée de son café brulant. Elle n'avait pas le droit de dire à son ami que Narcissa Malfoy avait été arrêté devant son petit-fils alors que ce dernier avait à peine quatre ans. Et que ce même petit-fils était doté de l'immunité diplomatique. Même si les journalistes avaient voulu parler de Killian, Kingsley avait dû intervenir pour que l'article ne soit pas publier.

- Je croyais que tu refusais de lui parler, pas que tu le croyais mort. Avoua Hermione.

- J'ai perdu pas mal de contact avec les autres Serpentard. Je n'ai revu que Pansy et Théodore qu'il y a quelques mois. On vient à peine de se reparler. Tu savais que tous les deux s'étaient mariés ?

- Non, je l'ignorais.

- Ils ont eu une petite fille : Ella. Elle est très mignonne, je crois qu'elle a l'âge de Rose.

La jeune psychomage sourit. Blaise essayait –peu discrètement- de la rapprocher de ses anciens amis. Il voulait que leurs filles s'entendent pour qu'il puisse passer au-dessus de leurs préjugés communs et qu'ainsi Blaise ne soit pas partager entre ses anciens amis et ses nouveaux, entre son ancienne vie et sa nouvelle. Mais Blaise semblait oublier qu'Hermione était très intelligente et qu'elle avait compris tout de suite son petit manège, toutefois, elle décida de jouer les naïves, parce que Blaise était son ami avant d'être un vil manipulateur.

- Vraiment ? Ce serait bien qu'elles fassent connaissance alors…

- Très bonne idée Hermione !

Elle sourit. Ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée que de devenir amie avec Pansy et Théodore Nott. D'après le récit de Killian, Pansy et Draco avaient étés amis avant que Narcissa ne se fasse arrêter. Peut-être que Pansy lui permettrait d'en apprendrait plus sur « l'affaire Killian ».

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Lundi 05 Novembre 2013. Sainte-Mangouste (15 heures 52).

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Hermione attendait son patient de 16 heures qui n'était autre que Killian Malfoy. Elle entortilla une de ses courtes mèches brunes autour de son doigt tout en regardant les photographies devant son bureau. Ses enfants Rose et Hugo lui firent des signes de mains auxquels Hermione sourit. Mais son regard s'arrêta sur la photographie qu'avait regardée Killian il y a trois jours. La photographie de leur retour à Poudlard. La première ou Harry souriait. C'était Ginny -qui avait volé l'appareil à Colin- qui avait pris la photo. Elle était très bien réussit d'ailleurs.

Hermione repensa à cette année. L'année où ils avaient tous refait leur année perdue. Harry était sorti du coma un mois avant de retourner à Poudlard. Il avait vraiment perdu un an de sa vie. Il ne se souvenait de rien. A peine du combat contre Voldemort, a peine de la quête des Horcruxes. Mais le Harry qu'elle et Ron avaient retrouvé à l'hôpital était leur Harry. Le même qu'ils avaient quitté à la fin de leur sixième année. Il n'avait pas murit, il n'avait pas changé, il était à la fois triste et heureux, il vivait et évoluait dans ce paradoxe qu'était et qu'est toujours sa vie.

- Je peux rentrer Hermione ?

Elle releva la tête et regarda par-dessus ses lunettes. Un vieux tic qu'elle avait volé à Albus Dumbledore à force de regarder l'ancien directeur dans son tableau. Harry allait souvent le voir après sa victoire sur Voldemort et Hermione s'était fait un devoir de le suivre. Depuis, elle avait copié certaines mimiques du mentor d'Harry, à commencer par ses sourires énigmatiques, puis par sa manie de regarder les gens par-dessus ses lunettes, elle avait encore du mal avec les yeux pétillant, mais elle commencer à y arriver.

- Je t'en prie Killian, assieds-toi.

Le jeune homme fit ce qu'elle lui demandé. Il avait l'air gêné, et Hermione ne comprit pas pourquoi, il lui avait paru plutôt confiant lors de leur précédente consultation -même quand il abordait un sujet sensible- alors pourquoi cette soudaine gêne ?

- Avant de recommencer mon récit, je tiens à m'excuser du comportement enfantin de mon père ce matin.

- Il n'y a pas de mal. Il était même assez amusant.

Killian lui sourit, soulagé. Hermione s'installa confortablement sur son fauteuil, elle était prête à écouter son histoire. Killian prit une grande inspiration et commença à narrer sa vie. Sa voix rauque transporta Hermione des années en arrière, en 2009, quand Killian fit sa rentrée en première année à Poudlard.

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Année 2009.

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Je restais collé à Ted. Pendant tout le trajet, il essaya de me détendre, de me faire oublier les larmes que mon père avait versé. Mais j'étais tout de même stressé. Dans le train, les élèves me dévisageaient, certains me pointaient du doigt alors que d'autres me montraient clairement leur animosité en m'insultant derrière mon dos. Pour fuir le regard des autres élèves j'étais resté cloitrer dans mon compartiment. Ted ne comprenait mon attitude, il ne voyait pas que les autres élèves me détestaient à cause de mon nom. Lui, ses parents étaient des héros. Mort à la guerre pour préserver son futur. Mais moi, mon père n'en était pas un. C'était un ancien Mangemort, un mauvais Mangemort en plus…

J'écoutais d'une oreille distraite ce qu'il me racontait. Tout ce que j'avais en tête pendant les trois heures de train était que je devrais passer devant tous les élèves pour me faire répartir dans ma maison. Et j'avais vraiment peur que le choixpeau me dise que je n'avais rien à faire à Poudlard.

- … Hésite entre Griffondor et Serdaigle. Dit tout à coup Ted, je relevais la tête surpris. Mon père était à Griffondor et ma mère à Serdaigle, m'expliqua Ted, j'irai sûrement dans l'une ou l'autre des deux Maison.

Je lui ai souri. Si le Choixpeau décidait que je pouvais rester à Poudlard je serais sûrement envoyé à Serpentard, tous les Malfoy allaient à Serpentard, c'était inéluctable, comme deux et deux font quatre.

- On sera toujours amis ? J'ai demandé dans un souffle.

- Bien sûr !

Et sans le savoir, Ted m'avait à la fois rassuré et conduit à ma future perte. Nous avons mis nos robes de sorcier. J'ai regardé la mienne sous toutes les coutures pour voir s'il n'y avait aucuns plis. C'est à peine si je me suis souvenu du voyage en braque, je n'ai qu'un vague souvenir de la beauté du château se reflétant sur l'eau de lac, des lumières qui l'éclairait et des cris enthousiaste des élèves. J'ai à peine remarqué que Ted parlait avec Hagrid le garde-chasse. Mon regard c'était tourné vers les tombes blanches sur la petite île au milieu du lac, comme si elles m'appelaient. Moi.

Je n'ai détourné mon regard des tombes qu'au moment où l'on a passé la prote du château et ce n'était que pour murmurer : « je viendrai ». Nous avions monté les escaliers, Ted s'étonnait de tout, des escaliers farceurs, des fantômes, tes portraits étranges…

- Nous allons commencer la cérémonie de répartition. Veuillez me suivre. Dit une voix agréable.

Je relevais la tête. Un professeur au visage doux et rond nous souriait chaleureusement. Je me sentis bien plus à l'aise dès que je vis son visage lunaire. Il inspirait la joie et la confiance. Nous avons suivis le professeur, Ted s'extasia sur le plafond magique, je ne le montrais pas, mais j'étais aussi subjuguait que lui.

Le choixpeau commença sa chanson, mais je ne l'écoutais que d'une oreille. Mon cœur tambourinait dans ma cage thoracique, j'essayais de reprendre un rythme cardiaque lent et calme, me concentrant sur les étoiles du plafond magique. J'étais tellement dans la lune que je ne vis pas des élèves passer les uns après les autres sous le Choixpeau, les applaudissements semblaient provenir d'un autre lieu, j'étais trop loin, perdu dans mes pensées.

C'est alors qu'un garçon aux cheveux blond cendrés me poussa en avant. Je regardais méchamment la personne qui avait osé ce geste, j'étais prêt à lui mettre mon poing à la figure ou à lui lancer une malédiction. Le garçon me sortit un sourire narquois qui donna à son visage et à ses yeux une lueur machiavélique. Je regardais autour de moi. Ted avait disparu, j'ai alors compris que la cérémonie avait commencé et que c'était mon tour.

- Malfoy Killian. Répéta le professeur au visage lunaire.

J'ai rougit. Je me suis avancé avec toute ma fierté de mon héritage Sang-pur, la tête haute et le torse bombé pour ne pas montrer aux autres élèves qui murmuraient derrière mon dos que j'étais un froussard. Je me suis assis dignement sur le tabouret, sachant que je n'y resterai pas plus de quelques secondes, le Choixpeau aurait à peine frôlé ma tête blonde que je devrais partir vers la table des Serpentard. Le professeur abaissa lentement le Choixpeau, bientôt, la Grande Salle devient noire, le couvre-chef me tombait sur les yeux, le Choixpeau était sur ma tête ! Une première chez les Malfoy !

- Tien, tien… Ricana le Choixpeau à mon oreille. Qu'avons-nous là ? Un Malfoy avec une crinière !

J'émis un petit rire que toute la grande salle pu entendre. Mes cheveux étaient un vrai calvaire, encore un de mes traits qui n'étaient pas caractéristique des Malfoy. Papa avait essayé de dompter mes épis quand j'étais enfant, disant qu'il fallait guérir cette erreur de la nature au plus tôt, mais malheureusement, ou heureusement, il n'avait jamais pu faire disparaitre ne serais-ce qu'une seules de mes mèches rebelles.

- Alors, alors… Chantonna le Choixpeau. Ou vais-je te répartir mon petit ?

Cette fois ce n'était pas un rire qui avait franchi mes lèvres, mais un petit cri de stupeur. Le Choixpeau se demandait où il allait me mettre ! C'était une mauvaise blague ? Il se faisait si vieux pour oublier que tous les Malfoy allaient à Serpentard ? Comme s'il avait lu dans mes pensées le Choixpeau me dit :

- J'ai peut-être plus de mille ans, mais j'ai encore toutes mes capacités, gamin ! J'ai souri, rassuré, enfin, un peu… Bon, bon, bon… Pas facile, facile… Il y a tant de talents en toi, tant de capacités, mais tu possèdes aussi un grand cœur… Oh ! Mais que vois-je ? Serais-ce possible ?

- Qui a-t-il ? J'ai demandé apeuré par la pensée.

- Est-ce du courage que je vois là ?

- Quoi ?

Ou comment s'étrangler avec sa propre salive en une leçon. Là j'en étais sûr et certain, le Choixpeau débloquait totalement. Il avait vu trop de tête passer avant la mienne. Il n'avait pas dû se souvenir que tous les Malfoy allaient à Serpentard et qu'il n'y avait pas une once de courage en eux. Mais le Choixpeau avait sa propre explication à cela :

- Oh ! Mais oui, oui… Je comprends… Oh ! J'aurais dû m'en douter… C'était tellement évident… C'était écrit…Je l'avais pourtant dit… Mmmm…

- De quoi parlez-vous ?

- Dans qu'elle Maison vais-je te mettre ? Eluda le couvre-chef.

- Ce n'est pas à moi qu'il faut poser la question ! C'est votre travail je vous le rappelle ! L'ai-je réprimandé par la pensée.

- Sois plus poli veux-tu ? Sinon, je ne te réparti pas… Bon, reprenons…Résumons… Talent, rusé, courageux, intrépide, intelligent, gentil, réfléchit… Mmmm… Je ne vois qu'une seule Maison dans laquelle tu pourras t'épanouir convenablement.

- Pas trop tôt…

J'étais déjà prêt à me relever, j'avais parfaitement mémorisé le chemin de la table des Serpentard.

- Oui, je ne vois que cette Maison…GRIFFONDOR ! Hurla la Choixpeau.

Je crois qu'il n'y a jamais eu autant de silence dans la Grande Salle. Moi-même j'étais pétrifié. Griffondor ? Le Choixpeau avait perdu la tête (enfin, façon de parler) ! Je le retirais lentement de ma crâne toujours aussi abasourdit. Je plaçais le couvre-chef devant moi, il me sourit et me fit un clin d'œil. Non, il ne s'était pas tromper… Peut-être que finalement, deux et deux faisaient cinq.

Je me relevais et je rendis le chapeau magique au professeur tout aussi abasourdit que moi. J'avais vite reprit contenance. Après tout, j'avais été élevé par un Malfoy, j'étais un Malfoy et les Malfoy ne montrent pas leurs sentiments. Toujours dans le silence je suis allé m'installer à la table des Griffondor, Ted était là, avec les cheveux colorés en rouge et or, et les yeux vairons de la même couleur. Il me sourit et me fit une petite place à côté de lui. Le professeur reprenait peu à peu contenance et appela :

- Murcibert Bracos.

Je remarquais à peine que ce garçon au visage dur avait été envoyé à Serpentard. Ted me fit rire en me disant que je n'étais vraiment pas un Malfoy comme les autres et c'est là que je me suis rappelé que je devrais annoncer à mon père que son fils avait été envoyé chez les lions. Je voyais déjà une beuglante rouge vif arriver le lendemain et hurler à l'heure du petit-déjeuner que je n'étais pas digne de porter le nom de Malfoy et que j'étais la honte de la famille. Je n'ai presque rien mangé tellement j'étais stressé de la lettre que je devais envoyer à mon père ce soir.

Malgré tous les efforts de Ted pour m'insuffler un peu de joie je restais très silencieux. Les regards que me lançaient les élèves me mettaient très mal à l'aise. Les septièmes années me préparait des mauvais coups et j'essayais de me rappeler les sorts de défenses que mon père m'avait enseigné.

Les préfets nous ont conduisent dans nos dortoirs. J'étais très inquiet, Ted à tout de suite sympathisé avec nos trois autres colocataires, Eric Laun (1), un jeune asiatique, Alexander Smith (1), le sale connard qui m'avait poussé lors de la répartition pour que j'aille sous le Choixpeau et Petrov Krum (1). De mon côté, je restais silencieux, je rangeais mes affaires pendant que Ted faisait rire les autres garçons en changeant la forme de son visage comme il l'avait fait avec moi il y a plus de 5 ans. Je n'étais pas jaloux. En fait, j'étais trop terrifié par la réaction de mon père pour avoir peur de perdre Ted.

J'écrivis une lettre et demandait à Hírnök (2), mon hiboux de l'apporter à Papa avant de prendre une potion de sommeil et de me coucher. Il fallait que je sois en forme pour débuter les cours demain.

Je me suis réveillé tôt le lendemain matin, malgré la potion de sommeil que j'avais ingurgité la veille, la peur me trouait le ventre. Pour me calmer j'ai pris mes crayons et mon carnet à dessin, je me suis placé devant la fenêtre et j'ai dessiné le parc de Poudlard, son herbe fine, son lac noir, son ile avec les deux pierres tombales blanches.

- Un Malfoy qui dessine, on aura tout vu. Dit Alexander Smith avec dédain.

Je ne lui ai pas accordé un seul regard. J'ai attendu que Ted se lève et me propose d'aller manger. Descendre dans la grande salle, sous les yeux curieux de tous me faisais froid dans le dos. Je gardais ma baguette dans ma manche, je n'avais qu'à la faire glisser pour que je la tienne en main. C'était mon père qui m'avait appris cette technique, il m'avait dit qu'il gardait toujours sa baguette dans sa manche « au cas où ».

Le courrier arriva remplissant la Grande Salle de bruissement d'ailes et de plumes. J'attendais avec angoisse la beuglante à la patte de Hírnök, mais quand mon hibou atterrit majestueusement devant moi, il ne portait qu'une simple lettre et un paquet. J'ouvrais la lettre fébrile. Mon père était bien du genre à camoufler une beuglante en lettre toute simple. Mais ce n'était qu'une simple lettre.

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« A mon fils Killian Malfoy.

Alors comme ça tu croyais que j'allais te punir parce que tu as atterrit à Griffondor ? Je suis un si mauvais père que ça ?

Que t'ai-je dit sur le quai de la gare Killian Malfoy ? Je t'ai dit que je serais fier de toi quoi que tu fasses. Même si tu devenais le nouveau mage noir je serais fier de toi. (Ceci n'est pas une proposition pour que tu deviennes le nouveau mage noir. Contente-toi de devenir chef des Aurors ou Ministre de la Magie)

Et puis, tu ne serais pas le seul de la famille qui est été répartit à Griffondor. Pendant les vacances je te montrai l'arbre généalogique de la famille, tu verras que du côté de ta grand-mère il y a plein de nom brulés avec une cigarette. Ne t'inquiète donc pas, je ne vais pas te renier parce qu'un chapeau stupide ne s'est pas rendu compte que tu étais perfide et rusé. A mon avis, ta tignasse l'a empêché de lire correctement dans ton esprit et il a mal compris ce qu'il a lu. Après tout, le Choixpeau n'est plus tout jeune… Mais ce qui est fait est fait et tant que tu es heureux, tout me convient.

Bien, puisque cela est réglé, je tiens à te faire parvenir un livre de sort. Cache le bien, certains sortilèges que contient ce livre ne sont pas tout blanc tout blanc si tu vois ce que je veux dire…

Avant que je ne signe cette lettre, j'ai une ou deux recommandations à te soumettre :

1) N'utilise ses sorts que si tu en a vraiment besoin.

2) Ne joue pas les Griffondor stupide.

3) Ne sort pas après le couvre-feu.

4) N'essaye pas d'impressionner les idiots.

5) Ne te fais pas collé.

6) Ne répond pas à tes professeurs.

7) Etudie.

8) N'oublie pas de manger.

10) Va voir Madame Pomfresh si tu te sens mal.

11) Surtout ne prend aucune potion que pourraient te donner les Griffons ou que des élèves te donnent.

12) Ne t'embarque pas dans des mauvais coups que tu pourrais regretter ou sur lesquels tu n'as pas au moins deux plans de rechange au cas où ce que tu cherches à faire tourne mal.

13) Ne te bats pas en duel (du moins tant que tu n'auras pas appris à le faire convenablement et avec classe)

14) Ne vas dans la forêt interdite (Si elle se nomme forêt interdite c'est pour une bonne raison ! Crois en mon expérience…).

15) Ne cherche pas à apprivoiser le calamar géant (tu n'y arriveras pas, crois en mon expérience...)

16) Ne va surtout pas dans la Salle Commune des Serpentard.

17) Si le professeur Londubat touche un chaudron ou quelque chose qui se rapproche de prêt ou de loin à la préparation d'une potion : fuis ! (Là aussi, crois-en mon expérience !)

18) Ne parle surtout pas de Rapeltout à Londubat.

19) Evite de te vanter.

20) Ne reste pas cloitrer dans la bibliothèque.

21) Fais-toi des amis. Tu es un garçon formidable. Les gens doivent le comprendre, mais il faut que tu leur laisse leur chance.

Ton père qui t'aime et qui t'adore.

Draco Lucius Malfoy.

P.S : Reviens moi vite et en un seul morceau, tu me manques »

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Je repliais soigneusement la lettre et sourit à toutes les recommandations de mon père « une ou deux recommandations » il en avait écrite 21 ! Je pris le paquet que Hírnök tenait encore accroché à sa patte. Je donnais un peu de nourriture à mon hibou qui reparti en direction de la volière. Je cachais le livre sous ma robe. Pas besoin qu'on associe encore plus le nom Malfoy avec magie noire.

Pourtant, je savais que je n'utiliserai aucun des sorts de ce livre. J'avais promis à mon père d'utilisé ma baguette pour faire les plus beaux sorts, mais cela ne m'empêchait pas de me documenter et d'apprendre quelques sortilèges utiles au cas où certains élèves décidaient de m'embêter.

Je remplie mon assiette de victuailles. Je n'arrivais toujours pas à croire ce qui venait de se passer. Ted me regardait gentiment et soulagé.

- Bonnes nouvelles ?

- Mon père est ravi que je sois à Griffondor.

Une sixième année faillit s'étrangler avec son bacon, quand elle eut repris son souffle, elle rapporta à ses amies ce que je venais de dire à Ted. A la fin de la journée, tout Poudlard savait que Draco Malfoy, père de Killian Malfoy, le mangemort en puissance était fier que son fils se trouve dans la Maison de ses ex-ennemis. Les gens semblaient oublier que la guerre était finit il y a plus de 10 ans.

Le mois de Septembre passa très vite, se succéda Octobre, Novembre et enfin Décembre, je n'avais rien vu passé. Je dû toute fois déjoué des pièges tous aussi peu ingénieux les uns que les autres, ils consistaient à me teindre les cheveux en vert ou à écrire Mangemort en gros sur mon front. Les élèves qui essayaient de me jouer un mauvais tour furent couverts de pustules pendant une heure ou se retrouvèrent avec des saignements de nez inexpliqués.

Si Ted était mon meilleur ami, Alexander Smith était mon pire ennemi. Le fils de Zacharias Smith et de Spinnet Alicia (3) m'avait directement catalogué comme Mangemort. Il me détestait, mais je lui rendais bien. J'avais envie de lui écraser sa tête de blondasse sur le mur de la Salle Commune. Je détestais Alexander. Mais Ted l'aimait beaucoup, ils passaient des heures à parler ensemble et je ne pus m'empêcher de penser que ce petit con essayait de me voler mon meilleur ami et qu'il y arrivait parfaitement.

Alors que je me battais comme je pouvais pour préserver mon amitié avec Ted, je me suis rapproché de mes deux autres camarades de chambres. Eric Laun et Petrov Krum.

Le premier était le fils ils de Cho Chang et d'un présentateur de télévision moldu très connu en Angleterre : John Laun. Eric était pire que Rita Sketter pour raconter des ragots et c'était une vrai plume à papote. C'était une personne très amusante au style totalement déjanté pour un garçon de son âge. Il portait toujours des vêtements flashy sous sa robe de sorcier, robe qu'il décorait avec des morceaux de tissus ou de motifs aux couleurs de l'arc-en-ciel. Il passait ses nuits à refaire sa garde-robe, cousant et recousant des motifs excentriques sur son uniforme. Eric avait aussi pour but ultime de mettre les lunettes de plonger Moldus à la mode, il n'était donc pas rare de le voir se balader dans les couloirs avec ces horribles lunettes en plastiques aux verres bleus, rose, jaune ou rouge sur le nez.

Petrov Krum était exactement l'inverse d'Eric. C'était un garçon assez dur, plutôt solitaire. J'aimais bien rester avec lui, parce qu'il m'inspirait le calme. Je me sentais bien, je n'étais pas obliger de faire la conversation comme je le faisais avec Eric. Petrov dégageait une aura de puissance qui faisait taire n'importe qui, tout le monde le respectait alors qu'il n'avait que 11 ans. Je profitais un peu de lui (mon côté Serpentard sûrement), comme les gens n'osait pas l'approcher, ils ne m'embêtaient pas. Je pense que ça ne gênait pas Petrov. Il ne parlait pas beaucoup de lui, le peu que j'en savais venait de ce qu'Eric m'avait dit. Petrov était le fils de Viktor Krum ancien joueur de Quiddich et ancien participant au tournoi des trois sorciers. Viktor profitait de sa retraite bien méritée avec sa femme Lisa (4) et les petites sœurs de Petrov.

Lui et moi avions la même passion pour les livres. Nous restions tous les deux cloîtré dans la bibliothèque, Eric venait parfois essayer de nous faire décoller le nez de nos bouquins, mais il se faisait généralement viré par Miss Pince qui prétextait que les vêtements -aux couleurs voyantes- de notre ami aggravaient son arthrite.

C'était le week-end au début du mois froid de Décembre, qu'un Ted Lupin –cheveux brun et yeux noirs- débarqua dans la bibliothèque pour la première fois de sa vie. Je relevais la tête de L'histoire de Poudlard pour le regarder bizarrement, comme on regarde un verracrasse intelligent.

- Tu veux faire le devoir d'Histoire de la Magie avec moi ? Me demanda Ted.

- Tu ne le fait pas avec Alex ? J'avais craché son nom.

Ted me fit non de la tête et me désigna du menton le dit Alex en train de « travailler » avec Fidélisa Summers (5) une élève de Poufsouffle de notre année. Ce satané blond avait l'air plus intéressé par les beaux yeux de la demoiselle que par l'exposé que l'on devait faire en Histoire de la Magie. Je réprimais une grimace de dégout et me tournais vers Petrov avec un regard interrogatif qu'il comprit, nous n'avions pas besoin de parler pour nous comprendre.

- Je ferrrai mon devoirrr avec Eric. Dit mon ami avec son fort accent Bulgare en haussant ses larges épaules.

- Très bien Ted. Sur quel personnage célèbre tu veux que l'on fasse notre exposé. Darius le roi des Nains, Golibert le chef de la première révolution des Gobelins, Serpentard, Griffondor ou sur Voldemort ?

- Ne prononce pas son nom ! Cria Ted en se mettant les mains sur les oreilles pendant que Petrov lâchait lourdement son bouquin au sol, les mains tremblantes.

- Il est mort. J'ai rétorqué avant de sourire sadiquement et de murmurer. Voldemort. Voldemort. Voldemort. Voldemort. Voldemort. Vol…

- STOP ! Hurla Ted.

Nous avions dû ensuite partir en courant, chasser par une Miss Pince fort en colère.

- Alors, sur qui tu veux faire ton devoir ? J'ai redemandé dans le couloir quand nous nous dirigions vers la Grande Salle pour aller diner.

- C'est marrant que tu parles de Tu-Sais-Qui. Je voulu dire son nom, mais Ted enchaina plus vite. Nous pourrions faire notre exposé sur Harry Potter !

- Sur Potter ! Je fronçais les sourcils. Tout le monde le prendra, c'est certain. Moi qui pensais que tu choisirais un sujet original…

- Bien sûr que tout le monde le prendra ! Et mon sujet sera original ! Parce que les autres, ils ne parleront que de la guerre. Harry Potter est aussi un personnage très important dans l'histoire de Poudlard. Nous pourrions peut-être parler de son métier. Ha… Potter à un métier qui compte beaucoup pour l'Angleterre, son métier contribue de plus à renforcer les liens entre les sorciers pour former d'une société soudée.

J'ignorais totalement quel métier faisait Harry Potter. Auror sûrement puisque Ted m'avait dit que le métier de Potter comptait beaucoup pour l'Angleterre et qu'il contribuait « à renforcer les liens entre les sorcier pour former une société soudée ».

- Je veux bien, mais tu crois que son métier va intéresser Binns ? Je te rappelle que ce devoir compte pour le passage en deuxième année.

- Je sais, je sais, mais qui parlera de l'année où Ha… Potter à terrasser le basilic, trouver la chambre des secrets, découvert la pierre philosophale, participé au tournois des trois sorciers, et ainsi de suite ?

- Il a vraiment fait tout ça ?

- Killian ! Tu ne connais vraiment rien d'Ha… De Potter ou quoi ?

- Je n'ai su qu'il avait sauvé le monde que l'année dernière !

Ted stoppa net à mes mots. Il restait bouche bée. Pendant ce temps, je me rappelais le jour où j'avais découvert que le « Harry » du conte de Grand-mère existait vraiment. Papa m'avait donné un livre, un livre intitulé Harry Potter : Le combat contre les Forces du Mal. J'avais découvert que le « méchant sorcier » était Voldemort, qu'Harry l'avait vraiment détruit et qu'il avait réitéré cet exploit à 17 ans. Mais ce livre ne parlait que de son combat face à Voldemort par tous ses exploits pendant sa scolarité.

- C'est une blague ? Me questionna Teddy.

- Pas du tout.

- Je… Je croyais que ton père… Enfin, qu'il t'en aurait parlé…

- Je sais que mon père était un Mangemort. Tu crois que je n'ai jamais vu sa marque ! Et si tu veux tout savoir, Ted, elle ne me fait pas du tout peur sa marque des ténèbres !

J'étais fâché. Je ne supportais pas que les autres élèves traitent mon père de « meurtrier » et de « chien à Vous-Savez-Qui », alors, que mon ami le pense, cela me faisait mal. Petrov n'avait rien dit, mais il savait pour mon père, j'avais compris qu'il s'était montré méfiant avec moi au début, mais j'avais fini par dompter la bête comme on dit. Eric au contraire m'avait bombardé de questions dont je n'avais pas pu répondre à la majorité…

- Ce n'est pas ce que je voulais dire… Je croyais que ton père t'avais dit qu'il avait connu Ha… Potter.

- Papa a connu Harry Potter !

- Bien sûr ! Tout le monde le sait ! Ils étaient même pire ennemis à Poudlard !

Super ! Comme si ça allait arranger les affaires familiales d'être l'ennemi du Sorcier le plus aimé de la nation Sorcière. Je comprends mieux pourquoi tout le monde me regardait bizarrement maintenant en classe quand Binns avait donné la liste des personnages célèbres sur lesquels ont pouvaient faire un exposé. Ils attendaient tous à ce que je sorte un truc dans le genre : « Ah ! Encore Potter, ce salle petit con prétentieux ! » Quand le professeur a dit le nom : « Harry Potter »

- Il ne m'a rien dit.

- Tu sais Kiki, tout le monde pensait que ton père t'avait élevé en te disant de vouer une haine viscérale à Potter…

- Eh puis quoi encore ? Ils s'attendaient tous à ce que je sois le futur Mage Noir peut-être ? Ils me voyaient écrire « A bas les Sang-de-Bourbe » sur les murs ? Ou que je dise « Mon père est le meilleur… » ou « Les Sangs-Purs sont les plus beaux, les plus intelligents et les plus puissants. » ! Je ne suis pas comme ça ! Et mon père non plus d'ailleurs ! Il ne m'a jamais parlé de ses histoires avec Potter et tant mieux !

C'était sorti. J'avais laissé éclater toute ma douleur et ma tristesse. Ted semblait un peu effrayé, un petit groupe d'élève s'était attroupé autour de nous. Je repris difficilement mon souffle et je partis dignement dans mon dortoir. Il me pressé d'aller pleurer sur mon oreiller. Le professeur Londubat arriva à temps pour me retirer cinq point pour « trouble et haussement de voix dans le couloir ». Il ne faisait que son travail, je ne lui en voulais pas. Enfin, oui, sur le moment je lui en voulais. Mais je compris plus tard que le professeur Londubat avait été très gentil de me laisser partir pleurer dans mon coin plutôt que de m'entraîner de force dans son bureau pour aborder l'éternel : « Si tu veux en parler, je suis là… ».

J'ai pleuré. Longtemps. J'ai vaguement entendu Alexander se moqué de moi. Ted est allé se couché juste après son ami, mais il a murmuré un vague « excuse-moi » en passa devant la tenture de mon lit. J'ai pensé que le Choixpeau s'était trompé, je n'avais rien à faire à Griffondor. Je n'avais en fait rien à faire à Poudlard !

- On peut entrer ?

J'ai relevé la tête. Eric et Petrov avaient passé une tête derrière les rideaux fermés de mon lit. J'ai essuyé les larmes du revers de ma main et leur ai fait oui de la tête. Eric est entré en premier avec son pyjamas jaune et vert flashy, Petrov l'a suivi, il avait une sorte de drap remplis de victuailles.

- Où vous avez eu ça ?

- On ne t'a pas vu au diner. Alors, on a décidé de te prendre à manger, mais le professeur Pucey (6) nous a confisqué la nourriture et nous a retirer dix points chacun, mais le professeur Londubat et venu à notre secours, il nous a fait un clin d'œil et il nous a ajouté vingt points pour –je cite- : « aide à un camarde en difficulté » puis il nous a promis de nous aider. Et c'est ce qu'il a fait. On arrivait devant le tableau, désemparer comme tu peux l'imaginé et c'est là qu'on a vu le professeur avec ce drap remplis de gâteau et de sandwichs.

- Le prrofesseurrr Londubat te dit qu'il ne faut pas que tu abuses des sucrrerries, il a dit que tu rrisquerrais de t'abimer tes dents d'arristocrrate.

J'ai ri. Finalement, le Choixpeau n'avait pas eu si tort de m'envoyer à Griffondor. J'y avais trouvé plein d'amis solidaires et fidèles adeptes des pâtisseries tout comme moi. Et puis, mon directeur de maison était un ange !

- Je ne vais pas tout pouvoir manger. Vous avez encore faim ?

- Tu parles ! On n'a pas pu finir notre repas, Pucey nous a convoqués dans son bureau pour nous faire un discours sur le « respect du travail de nos amis elfes de maison » pendant deux heures ! Comme s'il pensait un seul mot de ce qu'il nous a dit… je ne sais pas comment…

- C'est trrès gentil à toi de nous le prroposer Killian. Le coupa Petrov. J'accepte avec plaisirr.

- Moi aussi Kiki ! J'ai grogné à l'emploi de ce surnom idiot mais Eric a enchainé. Comment ton père faisait pour supporter les cachots ? Le bureau de Pucey est un vrai frigo !

- On s'y habitue avec le temps je crois. Le manoir est aussi glacial que les cachots. Je crois que je ne suis plus habitué à supporter le froid quand je vais rentrer pour Noël, à la rentrée vous me verrez avec la goutte au nez !

Nous avons continué à rire. Eric me posait des questions insignifiantes sur ma vie au manoir, sur ma famille, sur l'arbre généalogique des Malfoy et des Black. En fait, ses questions étaient posées avec temps de simplicité que je ne me sentais même pas triste de lui répondre la vérité.

- J'ai appris que tu faisais ton devoir d'Histoire de la Magie sur Harry Potter dans ses années à Poudlard. C'est vrai ?

- Oui. Puis j'ai murmuré pour moi-même : Enfin, si Ted veut encore de moi…

- Tu savais que ma mère et Potter sont sortis ensemble ?

- Vraiment ?

- Oui. Oh ! ça n'a pas duré longtemps, mais elle a vu le tournois des trois sorcier et elle était membre de l'AD alors, si tu as des questions sur les années 1994 à 1996 ma mère peut t'aider…

Je ne savais pas ce qu'était l'AD, mais je fis bien semblant de comprendre en tout cas…

- Harrry a parrticipé au Tourrnois avec mon pèrrre. Il pourrrait aussi t'aider si tu as des questions.

- Oui, j'ai plein de questions ! Je pourrais les voir pendant ses vacances ?

- Aucun prroblème pourrr moi, tu n'as qu'à m'envoyer Hírrrnök pourr me prrévenirrr de ta venue.

- Il en est de même pour moi. Je suis sûr que Maman te posera plein de questions ! Elle va vouloir savoir ce qu'est devenu « Malfoy ». Ne le prend pas mal Kiki, mais personne n'appelle ton père par son prénom –à part quelques Serpentard de son année- il fait trop peur ! Papa aura aussi plein de questions, il est si passionné par les sorciers ! Pour une fois qu'il aura le privilège de rencontrer un Sang-pur !

Je me mordis la lèvre, comme à chaque fois qu'on insinuait que mon sang était aussi « pur » que celui de mon père. Pas que j'en doutais, mais tant que je n'aurais pas eu la certitude que ma mère faisait partit de la « noble race pure » je ne serais jamais en paix avec ma conscience.

Finalement, ma petit scène dans le couloir à fait son effet. Les élèves ne me faisaient plus de farces, je leur faisais même peur, ils racontaient que mes yeux étaient devenus rouges et qu'ils lançaient des éclairs ! N'importe quoi !

En ce qui concerne Ted, on s'était excusé tous les deux. On était redevenu amis et on faisait des recherches sur Harry Potter chacun de notre côté. Il y avait un jeu entre nous, c'était à celui qui en saurait le plus sur Harry qui gagnait .En fait, il n'y a jamais eu de prix pour le gagnant, mais on peut dire que le vainqueur gagnait la reconnaissance et le respect de l'autre et tout le monde sait qu'un Malfoy tuerai pour un peu de reconnaissance et de respect…

C'est donc bien décidé à gagner que je partis pour le Manoir pour les vacances de Noël, j'avais déjà pris rendez-vous avec Victor Krum et Cho Laun, anciennement Chang.

Il n'y avait personne sur le quai de la gare. Mais je le savais. Papa m'avait prévenu qu'il risqué de rentré tard. Il avait fait une importante découverte avec son groupe de recherche sur une alternative au sang humain pour les vampires. Il m'avait dit que son équipe de marketing devait exposer le projet au Magenmagot le jour même et qu'il arriverait au maximum une heure après l'arrivée du train. J'ai donc attendu devant un petit café Moldu près de la gare, à peine dix minutes que j'étais debout à attendre qu'une voix m'interpella :

- Alors, comment va mon petit Griffon ?

Papa était là ! Je lui ai sauté dans les bras. A bas mes préceptes Malfoy ! J'étais tellement heureux de le retrouver après quatre longs mois de séparation, je l'embrassais et le serrais fort contre moi. Il était plus mince et semblait fatiguer. Il me sera fort contre son torse et respira mon odeur. Je l'entendis murmurer :

- Tu m'as tellement manqué…

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~oOo~

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Lundi 04 Novembre 2013 (17 heures 45) Sainte-Mangouste.

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- Ah non ! Cria presque Hermione. Tu ne vas pas t'arrêter maintenant ! Je n'ai pas d'autre patient après toi. J'ai tout mon temps.

Killian baissa la tête. Hermione s'en voulu tout de suite de lui avoir crié dessus. C'est juste qu'elle ne voyait pas à en quoi cette partie de la vie du fils de Draco était intéressante pour l'aide qu'il lui demanderait.

- Je suis désolé. Murmura la brune.

- Non, c'est moi… C'est que mon père veut me voir avant qu'il s'endorme. Le docteur Zabini l'a un peu drogué… Mon père avait presque attaqué une infirmière parce qu'elle lui avait confisqué ses notes.

Hermione eut un petit rire en imaginant Draco Malfoy montré les dents à une pauvre infirmière qui ne n'avait fait que suivre les ordres de son supérieur. Finalement, il valait mieux que Killian parte, qui pouvait prédire ce que Draco Malfoy ferrait avec ses couverts et sa nourriture quand les infirmières lui apporteraient son plateau repas.

- Quand pourra-t-il sortir ?

- Jeudi au plus tard d'après le Docteur Zabini. Papa à faillit lui arracher les yeux avec ses dents quand il lui a dit qu'il ne pourrait pas sortir le jour même.

- Pourras-tu revenir demain ?

- Bien sûr ! Et même après-demain et tous les jours de l'année si tu le souhaite ! Je ne voudrais louper aucun de nos rendez-vous. Termina le blond d'une voix rauque et sensuelle.

Hermione rougit. Elle savait que Killian faisait semblant de jouer les amoureux transis ou l'amant torride, mais il n'en restait pas moins troublant. Elle se rappela comment on devait faire pour respirer et se leva de son fauteuil suivit du jeune homme fier de lui.

- Bien, dans ce cas on se revoit demain même heure.

- Cela ne te gêne pas ? Demanda le jeune homme.

- Non, je vais faire déplacer quelques rendez-vous…

- Tout cela pour moi ! J'en suis flatté !

Elle rit. Killian en profita pour lui prendre la main et approcher ses lèvres de la peau fines de la psychomage, sans la touchée, juste la frôlée. Elle sentit son souffle chaud caresser sa main et la douceur de ses lèvres qui la touchait à peine la troublait. Hermione commençait à être habituée aux baisemains de Killian, mais cela n'empêcha pas ses joues de se colorées de rouge, surtout quand le garçon partit en lui lançant un regard charmeur.

Elle mit un peu de temps avant de reprendre contenance. C'est un état un peu second qu'Hermione marcha en direction du secrétariat de cette Mangouste. Elle réfléchissait à ce que Killian lui avait raconté. Le garçon n'avait pas vécu une scolarité facile. On pouvait même dire que son début d'année n'était vraiment nul. S'il n'avait pas eu des amis comme Eric Laun et Petrov Krum, Hermione doutait que Killian soit toujours aussi heureux qu'il était aujourd'hui.

En parlant de Krum… L'image de Viktor s'imposa devant Hermione. Elle n'avait pas revu son ancienne amourette depuis son mariage avec Ron. Elle se rappelait aussi très bien la crise de jalousie que Ron lui avait faite en plein milieu de la cérémonie. Il avait fallu qu'Hermione lui répète cent fois que Viktor était marié et qu'il avait un enfant de 6 ans avant que Ron n'arrête de grogner. Elle se rappelait vaguement le petit garçon au visage sérieux et aux épaules larges qui marchait fièrement à côté de son père. Une sorte de Viktor Krum miniature…

- Je peux vous aider Docteur Weasley ?

Hermione revint vite sur terre. C'était Dina, sa secrétaire qui lui avait posé la question. Elle lui souriait gentiment. Dina était Américaine, elle était venu à Londres avec son fiancé (enfin, aux dernières nouvelles son ex-fiancé) il y a deux ans. Hermione ne lui parlait pas souvent, mais elle l'a trouvait sympathique, elle et son éternel vernis à ongle corail (7).

- Oui, je voudrais déplacer mon rendez-vous de 16 heures à 9 heures, ou à un autre jour, c'est possible ?

- Laissez-moi arranger ça Docteur Weasley. Quoi d'autre ?

C'était sûrement pour cela qu'Hermione l'aimait bien, parce que quoi qu'elle pouvait lui demander Dina arrivait toujours à ses fins, bien sûr tant que ça rester dans ses attributions de secrétaire…

- Oui, pourriez-vous laissez un mot au Docteur Zabini lui disant que j'aimerai bien voir son amie au plus tôt. Dites-lui que j'amènerai aussi ma fille.

Dina se rongea ses longs ongles couleurs corail. Visiblement, elle se demandait si la requête d'Hermione faisait partit de son boulot de secrétaire médicale.

- Bien entendu c'est pour le travail. Ajouta la psychomage.

Ces mots semblaient avoir rassuré l'Américaine, car Dina acquiesça vigoureusement la tête et griffonna le message sur un stickers rouge. Le message arrivera à destination, Hermione en était certaine. La jeune psychomage se mordit la lèvre. Elle n'avait pas menti. Si elle voulait voir Pansy s'était surtout pour lui poser des questions sur Draco. Hermione ne se sentait pas mal à l'aise vis-à-vis de Dina, mais plutôt vis-à-vis de Pansy...

- Autre chose docteur ?

- Oui, ne prenait pas de rendez-vous de 16 heures après-demain.

- Très bien. Autre chose ?

- Non merci Dina. C'est très gentil à vous de vouloir encore travaillé si tard.

- Je ne fais que mon travail docteur.

- Au revoir Dina.

- Au revoir.

Hermione quitta le secrétariat lentement. Elle rentra chez elle exténuée. Sa journée avait été difficile. Pas seulement à cause de Killian. Ses autres patients avaient étés insupportables. Pour l'instant, elle ne pensait qu'à dormir et à se relaxer avant que demain ne recommence une journée de pur délire à courir derrière un passé perdu…

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~oOo~

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Petites notes de l'auteure :

(1) « Eric Laun », « Alexander Smith » et « Petrov Krum » : sont tous des personnages inventés par mon imagination fertile et magnifique. (non je ne m'envoie pas des fleurs ! J'énonce une vérité universelle ! Bon d'accord, j'arrête de raconter des conneries p )

(2) « Hírnök » : Hibou grand-duc d'Europe de Killian. Hírnök veut dire messager en Hongrois.

(3) « Zacharias Smith et de Spinnet Alicia » : Zacharias était à Poufsouffle et Alicia à Griffondor. Tous les deux faisaient partis de L'AD. Smith a même été commentateur des matchs de Quiddich pendant la sixième année d'Harry alors qu'Alicia était poursuiveuse de l'équipe de Griffondor.

(4) « Lisa » la femme de Viktor Krum : C'est en fait Lisa Turpin, une ex-Serdaigle de la même année qu'Harry.

(5) « Fidélisa Summers » Summers : Etait un élève de Poufsouffle du temps d'Harry. Je ne sais pas en qu'elle année il était, mais Fidélisa est sa fille (celle-ci est un personnage purement inventée par moi).

(6) « le professeur Pucey » Adrian Pucey : C'était le poursuiveur de l'équipe de Quiddich de Serpentard lors de la première année d'Harry. Dans ma fiction, Adrian Pucey enseigne les Sortilèges.

(7) le verni à ongle couleur corail de la secrétaire d'Hermione : C'est un clin d'œil à une personne qui adore le corail. J'espère qu'elle se reconnaitra si elle lit cette

fiction…

Voilà, le troisième chapitre est fini. Je sais, je sais, cela n'avance en rien la recherche de Killian, mais c'est une sorte d'intro à la suite. Le prochain chapitre racontera la suite de l'année 2009. De plus, je dirais que ce chapitre marque un tournant dans la vie de Killian qui lui permettra d'en savoir plus sur ses parents plus tard…

Review ? or Not Review ?

Réponse au reviews anonymes :

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Emeraud : Merci pour ta review. Je suis contente que tu aimes ma fiction. Pas trop déçue en ce qui concerne la répartition de Killian ? En espérant que ce chapitre t'ait plu.

Kiki 13 : Merci pour ta review. Je suis très contente que le deuxième chapitre t'ais plu. J'espère que tu as aimé celui-ci. « Killian doit être dans la même maison que sa mère/père » ? Trop facile ça Kiki =p Je ne vais donc pas te dire si c'est le cas ici…

M : Merci pour ta review, j'espère que tu as aimé ce chapitre. Serdaigle ! Tu n'es pas passé très loin, le Choixpeau à bien dit que Killian était « intelligent ».

Yuuchan : Merci pour ta review. J'espère que la suite t'a plu. Ta review m'a fait plaisir et je suis très heureuse que tu ais aimé le deuxième chapitre. Continue de chercher les deuxièmes prénom et nom de Killian, je t'encourage. Si tu les trouves avant que je ne le dise dans la fiction, je fais le gage que tu veux…

Adenoide : Merci pour ta review. Mais qui te dis que Killian à deux Papas ? « Ou est Harry ? » C'est une question que je retrouve dans beaucoup de reviews et à laquelle je vais répondre petit à petit puisque Killian doit faire un exposé sur lui (Eh oui ! J'ai tout prévu comme tu peux le voir =) )

Jul : Je te dois un grand merci pour ta review ! Comme tu vas le voir plus bas, j'ai suivis ton conseil en faisant passer une annonce « à la recherche d'une bêta courageuse ! ». Je te remercie de me laisser une review car je sais que c'est très difficile d'en laisser une avec son portable… (En tout cas, moi je galère…)

Anitadraz : Merci pour ta review, j'espère que tu as aimé ce chapitre. (Tu pensais que Kiki irait à Poufsouffle ? Désolé :p)

Azety : Bravo ! Griffondor ! Tu as gagné… Ce que tu veux…

Cinael : Merci pour ta review, j'espère que cette suite t'a plu.

Encore merci à toutes celles qui m'ont laissé des reviews !

Bien, un grand merci encore à Miruru-sensei, Sati-san, Originel, Diouk, KATO VS IWAKI, NarcizaPottermalfoy, Mamoshi, Clairhime, Dreamy-Nymph et x-Shinigami-x.

(si j'en ai oublier excusez-moi)

Merci pour vos reviews, elles me vont droit au coeur !

Ceci est une annonce : Si quelqu'un est intéressé (ou à le courage) de devenir ma bêta correctrice me contactez par review ou par PM.

/!\ Je passe mon BAC la semaine prochaine. Alors, vous n'aurait pas de chapitre 4 pour mercredi 21 Juin. Désolé, moi aussi j'aurais aimé ne pas passer mon BAC ToT.

(en fait, ma première épreuve est demain)

~Merci de m'avoir lue~

~A suivre~

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