Auteur : Plume d'Eau

Bêta : Encore et toujours Momo-chan, qui fait encore et toujours un travail d'enfer !

Rating : Je suis toujours aussi nulle pour ça. Je dirais T, car il y a des mentions de suicide mais aucun passage à l'acte, rassurez-vous !

Disclamer : Rien n'est à moi, comme toujours !

Note : Hé devinez quoi, je ne suis pas morte ! De temps en temps je réapparais... comme là. Et comme j'ai rangé (kof kof la poussière) mes documents récemment, j'ai retrouvé de vieux trucs qui trainaient, et je me suis dis qu'ils seraient tout aussi bien postés là, donc... voilà ! Bonne lecture ;)


Aucune peau n'est vierge.
Parce que quoi que tu fasses, quoi que tu dises, qui que tu sois… chacun a toujours un avis, sur toi. Et cet avis ne peut que s'imprimer sur la surface de ton épiderme. Tout le monde est forcé de vivre avec ce que les autres pensent de sa personne. Parce que c'est ce qu'on voit chaque fois qu'on se regarde - chaque fois qu'on jette un regard dans le miroir.

Bien sûr, certaines pensées, certains mots sont réconfortants.
Comme ce "je t'aime" qui traverse ton dos, vestige de toutes ces fois où ta mère l'a pensé, pour toi ou pour ta sœur jumelle - qui porte le sien sur son ventre. Ou ce "quels yeux !" qui s'est inscrit sur une de tes jambes, et que tu sais être le résultat de toutes les rencontres avec la famille alors que tu n'étais encore âgé que de quelques jours, semaines ou mois. Tu es plutôt fier de ton regard bleu acier, tu dois l'avouer, et cela te plait de savoir qu'autant de gens l'ont remarqué.

D'autres pensées n'apportent pas grand-chose à ta vie.
Probablement parce que tu n'en as cure, qu'elles concernent des choses sur lesquelles tu n'as pas envie qu'on s'attarde. Mais les autres font bien ce qui leur plaît, et pensent ce qu'ils ont envie de penser, n'est-ce pas ?
C'est ainsi que tu as gagné ce "Il est tellement beau" sur ton avant-bras droit. Qu'en as-tu à faire de la beauté, quand tu ne peux pas faire ce que tu veux de ta vie, sous prétexte de voir les insultes fleurir sur ta peau comme des taches de rousseur ?
Et ne parlons pas du "Look de merde !" qui court juste sous tes côtes, à droite. Si tu trouvais le merdeux qui a pensé ça… Eh bien tu l'enverrais se faire voir. Ton style ne regarde que toi, à ce que tu saches.

Mais… tu sais aussi qu'il y a des pensées qui, au-delà de simplement énerver… blessent.
Tu le sais pour la souffrance de ta jumelle. Elle qui porte comme autant de grains de beauté ces "Belle, belle, belle" qu'elle ne peut plus supporter. Tu n'as pas besoin de l'entendre pleurer le soir pour savoir à quel point elle serait prête à tous les brûler si cela lui permettait d'obtenir ne serait-ce qu'une fois un "Intelligente". Ou qu'on remarque enfin son talent en dessin, plutôt que ses cheveux blonds et ses yeux de poupée.

Et puis…
Et puis, il y a lui.
Ce grand roux aux allures de poteau électrique ayant pris feu, avec ses cheveux rouges, ses fringues noires, ses tatouages sous les yeux et son regard vert acide.
Axel.

Axel, qui est dans ta classe de français.
Axel, que tu vois tous les jours ou presque, à chaque fois que vous avez cours ensemble.
Axel, au look qui n'aime pas passer partout, qui se fait remarquer, et qui n'en a visiblement rien à faire. Axel, qui reste près de ses amis, tous aussi gothiques et excentriques que lui.
Axel… qui te fascine.

Tu aimerais que ce ne soit pas le cas.
Tu sais quel genre de mots pourrait apparaître sur ta peau, sinon.
Mais tu ne peux rien y faire. Depuis que tu l'as vu, depuis que tu as posé les yeux dessus…
… Dès cet instant-là, tu as compris que tu étais foutu.

Parce qu'Axel est une énigme.
Une énigme qui te passionne. Une énigme que tu veux résoudre. Mais une énigme qui ne se laisse pas approcher - si même tu en avais le courage. Alors, tu te contentes de l'observer en silence, de loin.
Enfin… de la place de derrière.
En français, Axel est assis juste devant toi.

Et tu ne te lasses pas de le dévorer du regard, bien à l'abri derrière tes mèches dorées et le discours du professeur qui maintient l'attention de la classe vers l'avant, loin de toi. Tu ne te lasses pas de perdre ton regard dans le rouge de ses cheveux dressés en pics, de le laisser couler jusque sur sa nuque gracile - presque fragile. Tu ne te lasses pas de détailler ce dos qui te paraît parfois immense, lorsqu'il est penché, concentré, absorbé par sa feuille et ce qu'il est en train de gribouiller dessus.
Tu ne te lasses pas de t'interroger, réfléchir, penser, sur ce qu'il fait, ce qu'il dit, ce qu'il pense… ce qu'il peut bien être.

Mais tu te gardes bien de laisser les pensées trop s'imprimer sous ton crâne.
Tu ne veux pas laisser de traces.
Tu ne veux pas avoir d'ennuis.
Tu ne veux pas causer d'ennuis.

Enfin ça…
… C'était jusqu'à ce matin.

Ce mercredi matin, où tu as senti ton monde basculer. Gauchir.
Tu l'as senti comme on sentirait l'équilibre qui se penche, qui doucement bascule, alors que l'oreille interne est touchée et qu'on n'a plus de prise sur rien.
Qu'on se sent tomber, tandis que l'estomac se renverse dans notre gorge.

Tu l'as senti, déjà, lorsqu'Axel s'est retourné vers toi. Bien sûr, pas vers toi, mais dans ta direction. Pour attraper quelque chose dans le sac accroché à son dossier. Il fait ça souvent, au début du cours ou quand il a oublié un crayon.
Habituellement, tu t'y attends, et tu fais attention. Tu regardes ta feuille, ou en tout cas, pas dans sa direction. Mais cette fois ?
Cette fois, tu étais distrait. Cette fois, tu as oublié de réagir, et tu t'es fait prendre au piège.

Attrapé, capturé, rendu prisonnier par deux billes d'un vert acide, qui ont plongé dans ton regard comme un fou fait le saut de l'ange du haut d'une falaise.
Il t'a fallu voir des petits points blancs pour te rappeler que respirer n'était pas une fonction facultative de ton organisme. Tu as arraché ton regard du sien comme un pansement qu'on enlève après avoir trop attendu, et qui s'est accroché à la plaie - douloureusement.
Pour tomber sur quelque chose d'encore pire.

En voulant baisser les yeux, tu as rencontré ses bras. Ses bras d'habitude recouverts par de longues manches noires, qui contrastent avec sa peau pâle. Ses bras dont aujourd'hui, les manches avaient été un peu remontées par un quelconque mouvement qu'il avait dû faire.
Ses bras, dont la peau n'était pas aussi blanche, lisse et vierge que tu aurais pu l'imaginer.

Le ventre retourné, le cœur si serré que tu eus la sensation que ton petit-déjeuner n'allait pas tarder à se rebeller, tu détaillas sans le vouloir ce que tu avais sous les yeux.
Deux mots.
Deux impitoyables mots, qui avaient été inscrits si grands qu'ils ne pouvaient qu'avoir été pensés par des dizaines de personnes… et des dizaines de fois.
Deux mots, qui serpentaient sur son avant-bras, écorchés, entaillés, lacérés par des cicatrices. Des cicatrices dont la rougeur ne pouvait que t'indiquer à quel point elles étaient récentes.
Deux mots horribles, que personne ne devrait avoir à porter.
Parce que personne ne devrait les penser.

Tu compris qu'Axel s'était retourné quand le bras disparut de ton champ de vision.
Mais, la bouche amère et le cœur serré, tu n'arrivas plus à revenir à ce que disait le professeur, aux notes que tu devais prendre.
Gravés en lettres de feu, les deux mots continuaient de résonner dans ton esprit.

« Suicide-toi ! »

.oOo.

« Roxas ? »

La voix de ta sœur te tire de ta rêverie.
En levant la tête, tu croises le reflet de ton regard, qui t'observe depuis le haut du lit à deux étages qui sépare votre chambre en deux. Elle t'étudie, soucieuse.

« Tu n'as presque rien dit pendant le repas. Ça va ?
- Oui oui.
- Roxas… ? »

Un soupir - le tien.
Tu ne peux rien lui cacher, et tu le sais. Pourquoi essayes-tu encore, alors ?

« J'ai…. vu quelque chose, aujourd'hui. Et je ne sais pas quoi faire, ou même quoi en penser.
- C'était quoi ? »

Là, tu hésites.
Est-ce que tu peux vraiment le raconter ? Tu connais ta sœur, elle n'irait pas répéter ce genre de choses ailleurs. Mais ce n'est pas vraiment un secret qui a été partagé volontairement avec toi. Axel n'apprécierait probablement pas que ce genre de choses soient ébruitées.
Ta sœur interprète sans mal ton silence.

« D'accord, on va éviter les questions directes alors. C'était quelque chose d'écrit ?
- Oui.
- Sur ta peau ?
- Non.
- Ok. Tu ne peux pas, ou ne veux pas me parler de la personne chez qui c'était ?
- Peux pas. J'ai vu ça par accident.
- Compris. Et… c'était méchant ?
- Tu n'as pas idée. »

La tête de ta sœur disparaît quelques secondes, le temps pour toi d'entendre le grincement de l'échelle qu'on utilise. Puis, elle est près de toi, sa main dans la tienne.

« C'est quelqu'un d'important pour toi, n'est-ce pas ?
- Je…
- Ça ne t'embêterait pas autant si ça n'était pas le cas. »

Tu soupires.
Puis finis par hocher la tête. Tu n'as pas besoin de parler - tu sais que ça lui suffira. Naminé n'a jamais été du genre à vouloir percer absolument les secrets des gens. Elle sait te faire confiance pour lui raconter ce qui est nécessaire, quand ça le sera.
Sa main se serre autour de la tienne.

« Je ne sais pas quoi faire de tout ça. Si même je peux faire quelque chose.
- Lui parler ?
- Cette personne n'apprécierait probablement pas qu'on discute de ça.
- Oh. Ok. Et pourquoi pas… égaliser ? »

Tu lui jettes un regard intrigué.

« Égaliser ?
- Ce qui est marqué sur sa peau. Toi aussi, tu peux faire en sorte que quelque chose apparaisse.
- … Oh. Oui. Tu as raison. Mais quoi ?
- Ça, très cher, c'est à toi de le savoir. »

Et sur ces sages paroles - qui ne t'aident vraiment pas - elle abandonne ta main pour retourner se percher dans le lit.

.oOo.

Tu passes toute la journée du lendemain à cogiter.
Tu n'as pas de français, tu ne vois donc pas Axel. Mais ça ne t'empêche pas de réfléchir, de te retourner le cerveau pour essayer de trouver ce que tu peux bien faire.
Ce que tu peux bien penser.

Tu veux pouvoir le réconforter. Tu voudrais réussir à chasser toutes ces idées noires qui lui tournent autour d'une simple pensée, de quelques mots.
Mais tu sais que pour faire ça…
… Il va te falloir prendre des risques. Tu ne peux pas penser n'importe quoi.

Ce n'est que jeudi soir, très tard, que tu trouves enfin le courage de regarder en face ta décision. Et tu fermes les yeux, les mots que tu comptes bien graver dans sa peau déjà imprimés sous tes paupières.

.oOo.

Tu bourdonnes presque toute la journée, à la fois d'impatience et de nervosité, le lendemain. D'impatience d'enfin pouvoir faire quelque chose, d'essayer de régler un problème qui ne devrait même pas exister. De nervosité à l'idée de ce que tu t'apprêtes à faire, et de ce qui pourrait se passer si jamais on comprenait que c'était toi.

Mais lorsque ton regard accroche cette nuque gracile, penchée vers l'avant par le poids des mots qu'elle ne devrait pas avoir à porter, en cours de français… tout disparaît.
Tu pousses un long soupir, à présent serein quant à ce que tu veux, ce que tu dois faire.
Et tu fermes les yeux, ta main cachant le haut de ton visage tandis que tu adoptes la pose de quelqu'un prenant des notes d'un air concentré.

Tu es aimé.
Tu penses ces mots de toutes tes forces. Les yeux fermés, tu laisses se dessiner ce regard d'un vert acide que tu te plais à imaginer dans tes rêves, qu'ils soient diurnes ou nocturnes.

Tu es aimé.
Ton imagination prend le relais tandis que tu te représentes un nez fin mais volontaire, équilibre subtil d'un visage qui aurait été trop féminin sinon.

Tu es aimé.
Se dessinent dans ton esprit ces lèvres fines contre lesquelles tu aimerais tant pouvoir te couler, pour sentir leur douceur sur les tiennes.

Tu es aimé.
Des cheveux rouges envahissent tes pensées, véritable crinière dans laquelle tu aimerais pouvoir plonger tes mains pour mieux t'agripper à lui et ne plus jamais le relâcher.

Tu es aimé.
Tu repenses à son petit tic de venir mordiller son crayon lorsqu'il réfléchit intensément à ce qu'il va écrire dans sa dissertation, totalement absorbé par ce qu'il fait.

Tu es aimé.
À son sourire et à ses yeux qui s'illuminent lorsqu'il parle de quelque chose qu'il adore avec un de ses amis - probablement Demyx - et que tu accroches son regard, de l'autre côté d'un couloir.

Tu es aimé.
Ses gestes doux et tranquilles lorsqu'il s'occupe d'un animal blessé, comme cet oiseau qu'il avait trouvé un jour dans un des parcs du campus. Tu n'avais pu que l'observer faire, totalement fasciné.

Tu es aimé.
Son incroyable intelligence, que tu admires sans le dire, chaque fois que tu le vois recevoir une note saluée de commentaires élogieux par le professeur. Il joue les modestes, mais tu sais bien qu'il pourrait être dans un niveau bien plus élevé s'il le voulait.

Tu es aimé.
Son sens de l'humour, que tu sais déplorable mais qu'il assume quand même sans en avoir honte.

Tu es aimé.
Tout ce qu'il assume, à vrai dire, sans jamais flancher, jour après jour. Cette force qui le caractérise, et pour laquelle tu l'envies parfois, toi qui es si timide, discret et lâche, caché derrière ta frange.

Tu es aimé.
Oh oui, tant, tant, tant aimé…

.oOo.

Tu continues ce florilège de pensées durant tout le cours, toute l'heure… toute la journée. Tu t'arrêtes à peine pour manger, égrenant chaque détail de sa silhouette, de son caractère, de son esprit et de son âme. Ta sœur ne te pose aucune question face à ton mutisme ce soir-là, bien consciente que tu es totalement concentré sur autre chose.
Tu ne pensais pas te rappeler autant de détails sur lui, à vrai dire. Mais tu es content de pouvoir le faire. Tu espères vraiment que cela suffira à faire une différence.

Une différence que tu comptes bien graver à la force de tes pensées dans son épiderme.
Durant, s'il le faut, tout le week-end.

.oOo.

Le lundi matin, tu as si mal au ventre, d'inquiétude, de stress et d'anticipation, que tu hésites à te faire porter malade.
Mais quelque part au fond de toi, tu sais que la curiosité te tuera si tu ne vérifies pas.
Alors, tu y vas. Les mains tremblantes, les genoux en guimauve et le cœur en trémolo.

Lorsque vient l'heure du cours de français, tu éclipserais sans problème un hyperactif bourré aux boissons énergétiques. Tu fais tomber trois fois certaines de tes affaires de ta table avant même que tous les élèves - et donc lui - ne soient entrés en classe.
Quand il vient s'asseoir à sa place habituelle, tu sursautes et tapes ton genou contre la table. Tu étouffes un grognement de douleur, qui le pousse à se retourner.
Et tu oublies le monde qui t'entoure.

Parce que tu les vois.
Là, qui partent de son poignet jusqu'à disparaître sous sa manche - et tu en es sûr, recouvrir tout son bras. Ces trois mots, que tu as passé trois jours à penser, sans relâche, sans arrêt, sans repos.

Tu
es
aimé.

Tu relâches un souffle que tu n'avais pas conscience d'avoir retenu.
Lorsque tu relèves les yeux, c'est pour tomber dans deux pupilles félines qui te fixent sans mot dire, comme si elles cherchaient à comprendre une énigme plutôt difficile.
Ironique.

Ta timidité prend le dessus plus vite qu'un catcheur sur son adversaire, et avant d'avoir pu comprendre ce qu'il se passait, tu as arraché tes yeux des siens - ton âme de la sienne. Tu l'entends se retourner avec quelques secondes de décalage, comme si son regard s'était arrêté sur toi.
Tes joues restent rouges tout le reste du cours.
Et ta bouche, elle, ne peut se départir d'un immense sourire.

Parce que tu le sais, même sans l'avoir forcément vu.
Si les mots descendent jusqu'à son poignet…
… Alors ils remontent, envahissent, serpentent sur tout son bras. Cachant le reste.
Tout le reste.

Tu pousses un soupir de soulagement.
Tu as réussi.
Tu peux retourner à ton anonymat.

.oOo.

Oui…
… Sauf que quelqu'un n'était pas d'accord avec toi sur ce point-là.

Et c'est avec une stupeur mêlée d'incrédulité que tu les découvres, la semaine d'après.
Discrets. Bien, bien plus discrets que les tiens qui envahissent, recouvrent, ne laissent pas le choix. Non, eux ? Eux sont la délicatesse même.

Juste deux mots.
Inscrits dans le creux de ton poignet, là où tu peux les cacher si tu le souhaites, avec un de tes bracelets en damier.
Sauf que tu ne veux pas les cacher.
À vrai dire, tu préfèrerais plutôt passer ta vie à les observer, les regarder, les détailler.

Parce que tu sais.
Tu n'as pas besoin de poser de questions, de formuler d'hypothèses de quelque sorte que ce soit.
Tu sais.
C'est lui.

Ça ne peut être que lui.

« Roxas ? »

T'arrachant à la contemplation de cette incroyable nouveauté, tu lances d'une voix forte :

« J'arrive ! »

Oui.
Hors de question de rater les cours aujourd'hui.
Pas quand tu as ça sur le poignet.

Et un sourire sur les lèvres, le cœur pépiant d'impatience à l'idée du cours de français, tu rabats ta manche sur ton poignet.
Là où sont maintenant inscrits deux mots à l'écriture élégante.

Toi aussi.


Merci d'avoir lu ce petit OS, j'espère qu'il vous aura plu même s'il date un peu. N'hésitez pas à laisser une review, ça fait toujours plaisir. A bientôt j'espère !