Disclaimer : Les personnages n'appartiennent qu'à J.K Rowling. La seule qui m'appartient est Avalon, qui sort de mon imagination. Mon histoire commence durant l'été entre La Coupe de Feu et L'Ordre du Phénix. A partir de ce moment là, je remanie l'histoire à ma sauce...
Note de l'auteure : N'oubliez pas que les reviews sont le seul salaire des auteurs sur et que nous ne tirons absolument rien d'autre. Alors n'hésitez pas à laisser un petit commentaire, pour me donner votre avis !
J"avais initialement prévu d'attendre une semaine avant de publier le chapitre 1, mais étant donné que je déteste moi même quand il n'y a que le prologue sur une fanfiction que je commence à lire, je vous publie le premier chapitre ! Enjoy !
Chapitre 1
Les rues de Londres étaient bondées et la chaleur était étouffante.
Exactement l'ambiance qu'il fallait pour mettre tout le monde sous tension.
Il suffisait d'une petite bousculade, d'un mot plus haut que les autres, et cela pouvait très rapidement dégénérer.
Une jeune femme marchait parmi la foule, la tête baissée, son visage camouflé par ses cheveux auburn. Charing Cross Road était étonnement animé pour un jour de semaine aussi chaud. Elle enfonça les mains dans les poches de son short en jean et continuait d'avancer, ne voulant surtout pas se faire remarquer.
Elle se glissa dans un pub délabré, sous les regards désapprobateurs de deux petites vieilles assises devant la librairie, juste à côté. La jeune femme savait ce qu'elles se disaient, ces vieilles biques. Elles se disaient que c'était honteux qu'une aussi jeune fille se rende dans un pub, que c'était malheureux et désolant que les futures générations soient aussi dérangées.
La rouquine se déplaça entre les tables, essayant de ne bousculer personne pour ne surtout pas être alpagué par un des clients. Elle voulait juste aller faire ses courses et en finir au plus vite.
La période n'était pas propice aux esclandres et au fait de se faire remarquer par qui que ce soit.
En arrivant dans l'arrière salle du Chaudron Baveur, elle se retrouva face à un mur de briques. Sortant sa baguette de la poche arrière de son short, elle tapota le bout contre certaines briques. Ces fameuses briques se déplacèrent, jusqu'à laisser un passage assez large pour trois personnes côtes à côtes, donnant sur une allée animée et pleine de lumière. Mais même avec toute cette luminosité, la jeune femme pouvait sentir l'ambiance pesante qui régnait, vestiges des événements qui étaient survenus à la fin de l'année scolaire précédente.
La jeune femme s'en souvenait comme si c'était hier et n'était pas prête de l'oublier. Elle pressentait que cette nouvelle rentrée scolaire serait encore plus sombre que les années précédentes et cela devait bien être la première fois qu'elle n'avait pas envie de retourner à l'école.
Quand elle avait découvert qu'elle était une sorcière, elle avait eu l'impression qu'elle allait enfin pouvoir obtenir les réponses à toutes les questions qu'elle se posait sur elle-même. Mais elle n'avait rien obtenu du tout, sauf encore plus de questions. Mais pas l'ombre d'un embryon de réponse. Rien du tout. Tout ce qu'elle avait, c'est un compte bancaire à son nom sur lequel elle pouvait prélever de l'argent pour ses fournitures scolaires.
Armée de sa liste de fournitures, elle en était à la moitié quand quelqu'un attrapa son poignet par derrière, la faisant se retourner. Quand elle pivota, la jeune femme rencontra les yeux bleus de sa meilleure amie. Et même si son humeur était plutôt morose, elle ne put s'empêcher de sourire.
- Salut, Ginny.
- Ava, je suis tellement contente de te voir.
Avalon avait rencontré Ginny Weasley lors de leur première année. Etant donné qu'elles étaient toutes les deux à Gryffondor, dans la même année, elles avaient partagé le même dortoir. Mais ce n'était pas à ce moment là qu'elles étaient devenues amies. La jeune femme avait fini par découvrir que Ginny avait eu de très gros problèmes durant leur première année et qu'elle n'avait pas été elle même. C'était durant leur deuxième année qu'elles avaient vraiment fait connaissance et qu'elles étaient devenues amies. Très rapidement, elles étaient même passées au stade de meilleures amies.
Ginny avait exactement tout ce qui faisait rêver Avalon. Une famille aimante, qui lui apportait tout ce dont elle avait besoin en amour et affection. Totalement tout ce qui manquait à l'autre jeune fille.
Ava s'était retrouvée dans un orphelinat quand elle avait deux mois et y avait grandi jusqu'à ses onze ans, où le professeur MacGonagall était venue la trouver pour lui annoncer qu'elle était une sorcière et qu'elle allait faire sa prochaine rentrée à l'école de sorcellerie Poudlard.
Cela avait été l'événement de son existence.
Avalon ne savait absolument rien de ses origines. La seule chose que la directrice du foyer avait pu lui apprendre, c'était qu'une carte avait été déposée avec elle, avec deux lignes inscrites dessus.
AVALON
NEE LE 31 AOUT 1981
A l'époque, la directrice n'était qu'une employée, et elle n'avait pas été capable de savoir si c'était son prénom ou son nom de famille, alors elle le lui avait donné comme prénom. C'était ainsi qu'Avalon Smith était arrivée à l'orphelinat.
Après son entrée à Poudlard, elle avait continué ses recherches pour tenter de retrouver ses parents. Elle était même allée demander de l'aide au Professeur MacGonagall pour que cette dernière intervienne auprès du Directeur, Albus Dumbledore, mais même ainsi, elle n'avait rien trouvé. Comme si ses parents n'avaient jamais existé. Qu'ils n'étaient pas réels.
- Tu as fini tes courses ? lui demanda Ginny.
- J'ai encore certaines choses à acheter, mais j'ai presque terminé.
- Tu devrais me rejoindre pour le reste des vacances.
- Ginny...
- Je sais que tu ne veux pas déranger, mais ça me ferait vraiment plaisir ! Hermione est déjà là et Harry ne devrait plus tarder. Ron invite toujours ses amis. Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas inviter la mienne.
- Justement. Vous allez déjà être nombreux et...
- Ecoute, je culpabilise à mort de te savoir coincée dans cet orphelinat tous les étés.
- Tu me proposes à chaque fois. C'est moi qui refuse.
- Je sais bien, mais s'il te plait, est ce que tu peux accepter ? Au moins pour cette fois... Si nous ne nous amusons pas comme des folles, tu n'auras qu'à me le dire et je ne te le proposerais plus jamais. Marché conclu ?
- Ok, très bien. Mais un adulte doit contacter la directrice de l'orphelinat pour la prévenir.
- Je vais demander au Professeur Lupin. Enfin, à Remus. La dernière fois que l'un de mes parents a tenté d'envoyer du courrier par la poste moldue, l'oncle et la tante de Harry ont mis des mois à s'en remettre.
- D'accord, sourit elle, s'imaginant la scène
- Je lui dirais de le faire le plus rapidement possible. Ça me tue vraiment de te savoir là bas.
- Tu sais, ce n'est pas aussi terrible que tu te l'imagines.
- Quand même. Je dois rejoindre mes frères avant qu'ils ne mettent le feu au Chemin de Traverse.
Avalon rit en repoussant une mèche de cheveux. Son amie s'éloigna en agitant la main et la jeune femme continua ses achats. Quand elle eut terminée, elle repassa par le Chaudron Baveur pour retourner dans le Londres Moldu.
Comme elle l'avait dit à Ginny, l'orphelinat n'était pas aussi terrible que son amie semblait le penser. Les personnes qui y travaillaient été plutôt gentilles et elles avaient toujours pris soin d'elle. Etant la pensionnaire la plus ancienne, elle avait certains privilèges que les autres n'avaient pas, comme le droit de sortir comme elle le voulait. Le fait qu'elle n'était pas là dix mois dans l'année jouait beaucoup.
Alors qu'elle était retournée dans sa chambre – qu'elle avait pour elle seule, un autre privilège – quelqu'un toqua à la porte, la faisant se retourner. La directrice se tenait là, les mains unies devant sa taille, toujours parfaitement mise dans son petit tailleur. Ses cheveux bruns grisonnants étaient réunis en un chignon parfait et son maquillage ne bavait pas, même si elle passait ses journées à courir partout.
- Madame Dowlings.
- Miss Smith. Comment allez vous aujourd'hui ? Avez vous terminé vos achats ?
- Oui, tout est prêt, merci.
- J'ai reçu un appel d'un de tes professeurs, qui demandait s'il t'était possible de passer le reste des vacances chez ton amie de ton pensionnat.
- Si ce n'est pas possible, ce n'est pas grave et je le comprends. Je ne veux pas vous...
- Bien sur que c'est possible, Ava. (La Directrice s'approcha de la jeune fille). Je suis contente de voir que tu as des amis dans ton pensionnat. Je sais que ça a toujours été compliqué pour toi de t'intégrer ici... Prépare bien toutes tes affaires, y compris celles pour aller dans ton pensionnat. Tu vas rester chez ton amie jusqu'à la rentrée.
- Merci, Madame Dowlings.
- Tu n'as pas besoin de me remercier. (Elle repoussa les cheveux devant le visage de l'adolescente). Tu as tellement grandie... Les années sont passées si vite...
- Pas assez.
- Ne t'inquiète pas, tu seras adulte bien assez tôt.
Avalon sourit à la directrice et la regarda sortir de sa chambre, la laissant préparer ses affaires. C'était Claudia Dowlings qui l'avait retrouvé devant la porte de l'orphelinat, un petit bébé sans défense, qui ne pleurait même pas. C'était elle qui avait pris soin de ce petit être. Elle s'était inquiétée au début. C'était une enfant très calme et silencieuse, qui ne pleurait jamais la nuit. Elle ne se souvenait pas du nombre incalculable de fois où elle s'était rendue dans la nurserie en étant terrorisée à l'idée de la retrouver morte. Mais Ava n'était pas seulement une enfant calme. Elle était forte, une vraie force de la nature.
Beaucoup d'enfants avaient été adoptés au fil des années, mais pas elle, alors qu'elle était absolument ravissante. Comme si les familles sentaient que cette enfant là était différente.
Claudia n'était pas la mère d'Ava, mais elle avait toujours pris soin d'elle et cela la réjouissait sincèrement de la voir s'épanouir enfin, de se faire des amis.
Pendant ce temps là, la jeune fille mettait toutes ses affaires dans sa malle, se demandant qui allait venir la chercher. Malgré toutes les invitations de Ginny, elle n'avait jamais accepté et ne savait donc pas comment les choses allaient se passer. Alors qu'elle retirait les derniers vêtements suspendus dans son armoire, l'adolescente avisa son reflet dans le miroir qui recouvrait l'intérieur de l'une des portes. Ses cheveux roux descendaient jusqu'à sa taille en ondulations légères et ses yeux marron étaient légèrement cernés à cause des cauchemars qu'elle avait fait ces dernières semaines. Ses vêtements n'étaient pas de grandes marques et son pantalon était un peu court au niveau des chevilles. Ses baskets étaient usées et il restait des traces du marqueur qu'elle avait utilisé pour dessiner dessus.
Repoussant une mèche qui tombait devant ses yeux, elle alla fermer sa malle en s'assurant qu'elle n'avait rien oublié. Avalon venait de terminer de faire son sac à dos quand on toqua à nouveau à sa porte. Elle fut surprise de voir son ancien professeur de Défense Contre les Forces du Mal, Remus Lupin, accompagné d'une femme aux cheveux roses, qu'elle ne connaissait pas.
- Bonjour, Professeur, dit elle.
- Ava, sourit le loup-garou. Je ne suis plus ton professeur. Tu n'es plus obligée de m'appeler ainsi.
- Désolée. Vous êtes toujours mon professeur, pour moi. Et je ne sais pas comment vous appeler.
- Tu peux m'appeler Remus. (Il se tourna vers la femme qui l'accompagnait). Je te présente Nymphadora Tonks. Elle va nous accompagner.
- Je suis contente de te rencontrer, Ava. Mais je t'en supplie, appelle moi Tonks.
- Ça marche, sourit l'adolescente qui décida qu'elle aimait bien la jeune femme. Mes affaires sont prêtes. La malle et le sac à dos.
- Parfait, dit Tonks avant d'agiter sa baguette pour faire rétrécir ses affaires qu'elle glissa dans sa poche. Tu as des amis à saluer ?
- Non, c'est bon. Nous pouvons y aller.
Les deux adultes prirent la tête du cortège et ils sortirent de l'orphelinat. Ava attrapa le bras tendu de Tonks et s'y accrocha pendant que cette dernière les faisait transplaner.
Elle n'avait jamais fait de transplanage d'escorte, c'était la première fois et honnêtement, elle n'était pas certaine d'apprécier la sensation. Ils avaient atterri dans une sorte de parc municipal, entre les arbres et les buissons, à l'abri des regards d'éventuels moldus. Remus ouvrit un petit portillon et regarda de chaque côté de la rue avant de traverser.
La première chose qu'Ava remarqua était qu'il n'y avait pas de maison numéro 12. Les maisons 11 et 13 étaient collées l'une à l'autre. La jeune fille fronça les sourcils en levant la tête et sursauta quand un grondement s'éleva. Elle fit un pas en arrière et fut arrêter par les mains de Tonks sur ses épaules.
- Tout va bien, ne t'inquiète pas, lui murmura-t-elle.
Même si elle vivait dans le monde de la magie depuis trois ans, presque quatre, elle avait encore du mal à réaliser tout ce que la magie et les sorciers pouvaient faire. Cacher une maison était probablement l'une des choses les plus exceptionnelles qu'elle ait vu, avec le Chemin de Traverse et le Quai 9 ¾.
Bouche bée, Ava se laissa guider à l'intérieur de la maison, ses yeux ne pouvant s'empêcher de regarder absolument partout, avide de toutes ces nouvelles expériences. Peut être était ce parce qu'elle n'avait découvert sa condition de sorcière que depuis trois ans, mais elle était totalement obsédée à l'idée de découvrir de nouvelles facettes de la magie.
Mais le charme fut rompu quand des rideaux s'ouvrirent brusquement sur sa gauche, révélant un tableau dans lequel se trouvait une femme au visage tordu par la rage et qui hurlait des insanités.
- SANG IMPUR ! TRAITES ! INFAMES CREATURES ! IMMONDICES DE L'ESPECE ! SANG DE BOURBE !
Et ce n'était qu'un petit échantillon des insultes proférées. Les yeux écarquillées, Avalon l'écouta cracher son venin en s'agitant comme une possédée dans son cadre et elle eut l'étrange pensée que cette femme lui faisait penser à l'ancienne directrice de l'orphelinat, qui ressemblait un peu à ça avant de prendre sa retraite.
Un homme à la chevelure noire et mi longue arriva en courant d'une pièce au fond du couloir et se mit à tirer sur les rideaux en insultant la femme d'une tripotée d'autres noms d'oiseaux
- Vas-tu la boucler, espèce de sale mégère ! Comme si tu n'avais pas déjà été assez insupportable de ton vivant ! (Il finit par réussir à fermer les rideaux et se tourna vers eux, ses yeux bleus se posant sur elle). Bienvenue dans l'illustre maison des Black, dit il avec ironie.
- Vous êtes Sirius Black, dit elle simplement sans bouger.
- Je vois que tu lis les journaux, répondit il.
- Pas vraiment. Mais il aurait été difficile de passer à côté de votre visage après votre évasion. Vous étiez absolument partout.
- Et qu'en penses tu ?
- Je pense qu'il ne faut pas toujours croire ce que nous lisons dans les journaux. Et que les apparences sont parfois trompeuses.
- Je vois. (Il tourna son regard vers Remus Lupin et eut un petit sourire en coin). Elle me plait bien, cette gamine.
- J'aurais dû m'en douter, répondit celui ci en levant les yeux au ciel. Viens, Ava. Je vais te conduire à Ginny.
- Elle est dans la cuisine, dit le fugitif avant de la regarder de nouveau. Bonne chance avec Molly, gamine.
Il s'engagea dans les escaliers et Ava le regarda disparaître dans les étages, fronçant les sourcils en remarquant son pas lourd et ses épaules tombantes.
- Ne t'inquiète pas, la rassura Remus. Molly est très gentille et elle a hâte de faire ta connaissance.
- Et lui ? demanda-t-elle en faisant un signe de tête en direction des escaliers. Il va bien ?
- Oui. Disons que de rester enfermé ici commence à lui peser. Viens.
L'adolescente le suivit dans le couloir étroit dont les murs étaient recouverts de tableaux plus sinistres les uns que les autres et entra dans une grande cuisine toute en longueur. Ginny était assise à la table, un parchemin devant elle et un livre scolaire ouvert juste à côté, visiblement occupée à faire ses devoirs de vacances. Une femme rousse un peu replète se tenait debout devant la cuisinière, des casseroles s'agitant autour d'elle, visiblement occupées à faire mijoter le diner de ce soir. En les entendant entrer dans la pièce, elle se retourna vers l'adolescente et un immense sourire fendit son visage.
- Par Merlin, que tu es jolie ! s'exclama-t-elle, faisant sursauter sa fille. Tu dois être Avalon. Ginny m'a tant parlé de toi ! Je suis ravie de te rencontrer aussi.
- Moi aussi, Madame Weasley.
Avalon ne put s'empêcher de se tendre quand Madame Weasley l'attrapa pour la serrer dans ses bras, la compressant contre sa poitrine volumineuse.
Ce n'était pas qu'Ava n'aimait pas les accolades. Elle n'était juste pas habituer aux marques d'affection en tout genre. Même si Madame Dowlings s'était bien occupée d'elle, l'ancienne éducatrice ne pouvait se permettre de montrer un attachement plus important à l'un ou à l'autre des orphelins et n'avait jamais serré la jeune fille dans ses bras, pas même à ses anniversaires ou aux fêtes de fin d'année. Ginny avait été la première personne à l'avoir serrée dans ses bras. Elle était même la seule.
Quand la matriarche la relâcha enfin, Ava prit la peine de faire un grand pas en arrière pour être certaine de voir venir la prochaine étreinte, et éventuellement l'éviter.
- Merci beaucoup de m'accueillir, Madame Weasley. C'est très gentil à vous.
- Depuis le temps que j'attends de te rencontrer, tu n'as pas besoin de me remercier. Ginny, et si tu montrais votre chambre à ton amie en attendant que le diner soit prêt ? Tonks y a déposé les affaires d'Ava avant de repartir avec les autres.
- Bien sûr, Maman. (Ginny ramassa ses affaires et sourit à son amie). Viens, suis moi. (Elles traversèrent le couloir et commencèrent à gravir les marches). Tu vas partager ta chambre avec Hermione et moi. Ça ne te dérange pas ?
- Nous partageons la même chambre à Poudlard.
- C'est vrai.
- Les amis de ton frère sont là ?
- Juste Hermione. Harry devrait arriver dans la soirée.
- Comment il va ? Avec les événements survenus à la fin du Tournoi...
- Je ne sais pas... Nous n'avons pas eu le droit de lui écrire.
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas. Ordre de Dumbledore.
Ordre de Dumbledore...
Il y avait une chose que Avalon se demandait...
Combien Dumbledore avait-il donné d'ordres qui avaient été suivis aveuglément, sans que personne ne pose de questions ?
Et à combien de personne cela avait-il couté la vie ?
Note de l'auteure : et voilà pour ce premier chapitre des aventures de Avalon !
Comme vous pouvez le deviner à la fin de ce premier chapitre, Avalon se pose beaucoup de questions concernant Dumbledore, qui, je l'avoue, reflète un peu les questions que je me suis longtemps posée pendant mes nombreuses lectures des livres de J.K Rowling…
Je me suis toujours demandée, comme le soulignait Alberforth dans le dernier livre des aventures de Harry, tout le monde a tendance à suivre ce que dit Dumbledore sans trop se poser de questions et ça m'a toujours paru dingue… Après, je n'oublie pas que ce sont des livres et que cela fait partie de l'histoire… Mais bon…
Je vous dis donc à la semaine prochaine pour le second chapitre de ce tome 1 et j'espère que vous serez toujours là !
A très vite
Bye
