Bonsoir ! Voici le nouveau chapitre de Nos liens (qui se rapproche un peu des anciens chapitres). N'hésitez pas à me donner vos avis, ça me fait toujours super plaisir !
Yull : Merci, j'espère que la suite te plaira !
Chapitre 6 - Letter
Le jour du match est enfin arrivé. Harry pensait naïvement que ça irait, que les autres – à l'exception évidente de Ron – prendrait ce match comme un simple entraînement étant donné qu'il n'était pas déterminant pour la coupe inter-maison mais il se trompait.
Depuis son arrivé dans le vestiaire de leur équipe, c'est le chaos. Ron est assis sur un banc, la tête plongé entre ses mains, à deux doigts de vomir, Ginny n'arrête pas de tourner en rond, grommelant des paroles sans queue ni tête, Katie et Demelza ont un teint maladif et Harry n'ose même pas regarder en direction de Ritchie et Jimmy. Lorsqu'il active les liens, le vestiaire se remplit de filament cuivre qu'Harry associe sans mal au stress. Au moins maintenant je connais la signification d'une des couleurs. Mais presque immédiatement, des nausées l'envahissent et il coupe court à son don. La sensation est différente par rapport à ce qu'il a ressentit avec le lien vaporeux, mais ça reste désagréable. Les liens à consonance négative doivent provoquer ce genre de désagrément. Au moins, peut-être que ça lui permettra de mieux cerner les couleurs associées au « mal » et celle plutôt positives. Mais l'heure n'est pas à ce genre de réflexion.
En tant que capitaine de l'équipe, il se doit de rassurer ses coéquipiers. Il tape dans ses mains, attirant l'attention de ses camarades sur lui, et une fois certains que tous l'écoutent et le regardent, il sourit. Un sourire doux et confiant.
« Je sais que pour le premier match de l'année, nous ne sommes pas tombés sur notre adversaire favori. J'ai conscience tout comme vous de l'importance du premier match, car c'est lui qui attirera les premières années destinées à un jour, nous remplacer. Mais ne vous mettez pas la pression. Je vous rappelle que la raison qui nous pousse la plupart à jouer au Quidditch est notre passion pour ce sport. Et quoi de mieux pour attirer les premières années que de leur montrer à quel point nous nous amusons ? »
« Mais Harry, » geint Ritchie en serrant sa batte. « Les Serpentards trichent toujours, chaque match qui nous oppose, on doit faire attention à ce qu'ils font pour ne pas se faire prendre en traître. On ne s'amuse jamais avec eux. »
« Leur capitaine a changé », rappelle Harry en tapant gentiment l'épaule de Ritchie. « Tu sais à quel point Urquhart aime le Quidditch. Avec lui, je suis presque certain qu'il n'y aura pas de triche, même si nos maisons sont en conflit évident. »
Bien que son équipe ne soit pas convaincue par ses paroles, ils semblent avoir repris du poil de la bête et ça suffit à Harry. Honnêtement, je sens que cette année ça sera différent. Si Malfoy veut vraiment nous prouver sa bonne foi, alors il n'aura aucun intérêt à tricher dans ce match, pense Harry en ajustant une dernière fois son équipement.
Un bruit retentit à l'extérieur, indiquant l'heure de leur entrée sur le terrain. Les conditions météorologiques ne sont pas optimales mais ils y sont habitués. Comme il est de coutume, les deux capitaines se serrent la main avant le match et Harry perçoit le regard franc d'Urquhart. Il a beau être un Serpentard, le Quidditch semble être quelque chose de particulièrement sérieux pour lui. Harry comprend pourquoi c'est lui qui a été désigné capitaine plutôt que Malfoy. Après avoir échangé une poignée de main, Harry se tourne vers son rival sur le terrain et en quelques pas, il se retrouve face à Malfoy. Un silence pesant s'élève entre eux et les spectateurs ainsi que leurs coéquipiers retiennent leur souffle. Ils s'attendent comme toujours à une salve d'insultes et de provocations de la part de chacun d'eux mais contrairement à d'habitude, les deux se serrent la main, ce qui a pour résultat de provoquer un brouhaha impossible entre les élèves.
« Je ne perdrais pas, » prévient Draco en relâchant la main d'Harry.
« C'est ce qu'on verra ! »
Harry sait que pour le coup, ça paraît un peu provocateur mais on ne change pas les vieilles habitudes. Malgré les questionnements visibles des membres de son équipe, tous se mettent en place et attendent le coup d'envoi. Celui-ci ne tarde pas à arriver et les poursuiveurs s'élancent. Comme toujours, Ginny est rapide et avec Katie et Demelza à ses côtés, marquer les premiers points ne présente pas de difficulté. Mais les Serpentards ne sont pas en reste et bientôt, le Souafle est projeté en direction de Ron. Son meilleur ami le bloque de justesse mais les acclamations qui résonnent dans les tribunes lui font reprendre un peu confiance en lui. Harry détourne son attention de ses coéquipiers pour éviter l'un des Cognards envoyé dans sa direction par Goyle et observe les alentours à la recherche du vif d'or. Il finit par le trouver, non loin du sol.
Il pique vers le vif d'or et tend la main pour l'attraper mais ce dernier lui échappe, sans grand étonnement. Malfoy semble l'avoir aussi remarqué et tous deux entament une course poursuite pendant que leurs coéquipiers continuent de marquer des points. Pendant l'espace d'un instant, cela rappelle à Harry leur premier duel pour le vif d'or et il sourit en voyant à quel point cette fois, le duel est fair-play. Bien sûr, chacun fait des coups bas à l'autre pour avoir une avance, mais ce n'est pas dans l'intention de nuire à l'autre, c'est simplement pour le jeu.
Seulement voilà, bien trop pris dans la confrontation, tous les deux volent à une vitesse bien trop excessive et au moment d'attraper le vif d'or, ils se percutent et se retrouvent projeter de leur balai. Ils s'écrasent violemment au sol et Harry grogne en espérant ne rien s'être cassé. Mais contre toute attente, il semble n'avoir aucune égratignure. Il jette un œil en direction des tribunes et se rend compte qu'il doit cela à un sort lancé en vitesse par Hermione. Un coup de sifflet indique la fin du match et Harry cligne des yeux, sans comprendre. Il desserre ses poings mais visiblement, ce n'est pas lui qui a le vif d'or. Ce qui signifie…
Il tourne son regard vers Malfoy et pour la première fois, le masque d'arrogance et de froideur du blond tombe. Le vif d'or se trouve entre ses doigts.
« J'ai réussi... », souffle Draco sans vraiment y croire.
« Ouais, tu m'as battu et ce, sans tricher. Je pense que tu peux être fier de toi, » sourit Harry en le relevant.
Et Harry se fige en voyant un sourire naître sur les lèvres de Draco. Jamais il ne l'a vu sourire aussi sincèrement. Harry s'éloigne d'un pas, puis de deux, lorsque l'équipe des Serpentards saute sur Malfoy pour le féliciter. Du côté des Gryffondors, Harry s'attend à devoir leur redonner le moral mais contrairement à toute attente, même si la déception peint leurs traits, ils semblent sereins.
« C'était un beau match », affirme Ginny et tous en conviennent.
« Vous avez été incroyable ! », s'exclame Hermione une fois les garçons changés.
« On a perdu malgré tout... »
« Oh Ron, ce n'est pas grave ! Tu as été vraiment stupéfiant dans ce match, tu as réussi à arrêter le Souafle à presque chaque tir ! »
« Elle a raison Ron, tu étais vraiment admirable sur ce match. Le meilleur gardien de Poudlard ! »
Ron rougit sous les compliments de ses meilleurs amis et il sourit. Un sourire franc et un peu soulagé. Ses amis paraissent sincères, le sont même assurément et de le savoir, ça le rend heureux. Il sait parfaitement que ses doutes referont surface tôt ou tard, que tout ça fait partit de lui et que même s'il le voulait, il ne pourrait rien changer concernant sa confiance en lui, mais il veut profiter de l'instant. Il veut croire en les paroles de Zabini et se persuader qu'il n'est en rien un boulet pour ses amis. Que, qu'importe ce qu'il se passe, ils continueront à l'aimer comme ils font. Alors il sourit pleinement et sert même Harry dans ses bras, étreinte que le brun lui rend avec affection.
« On dirait presque que c'est vous qui avez gagné ce match à vous voir ainsi ».
Le trio d'or se retourne et découvre une Pansy, les bras croisées contre sa poitrine et les yeux levés au ciel. Sans surprise, elle n'est pas seule, le reste du groupe l'accompagne. Ron glisse un instant son regard en direction de Blaise qui discute avec Draco, avant de détourner le regard. Peut-être qu'il devrait le remercier pour ses paroles de la dernière fois, mais hors de question de le faire en présence de tout le monde.
« On comptait fêter ça dans la salle sur demande », sourit Daphné en poussant légèrement Pansy pour lui dire de se taire. « Et on se demandait si vous vouliez venir avec nous. »
Les deux groupes se fixent sans un mot, bien trop stupéfiés par la proposition. Apparemment, seuls Daphné – Théodore qui n'a aucune réaction – semble être inclus dans le « on ». Ron ne sait pas quoi répondre à ça. Certes, ils ont accepté de faire une trêve, mais faire une soirée ensemble ? Ils n'étaient pas amis, loin de là. Arriveraient-ils à vraiment s'entendre ? Voyant les deux groupes plongés en pleine réflexion, Daphné perd son sourire.
« On peut… On peut faire ça plus tard ? Le temps que tout le monde se fasse à l'idée ? »
« Faisons ça, » dit précipitamment Hermione avec que Ron ou Harry n'ait le temps de parler. « Disons, le week-end qui arrive ? »
Daphné acquiesce vivement et Ron grimace, comprenant qu'ils n'auront pas le choix. Amis avec les Serpentards. Ça lui paraît presque impossible. Il n'a rien contre l'idée de ne pas leur faire la guerre mais… Il verra bien ce qui découlera de cette réunion.
« Ah au fait Granger, pense à me rendre mon parchemin un jour, j'y tiens. »
Tous les regards convergent vers Hermione qui s'empare de la main de chacun de ses amis avant de fuir.
« Ce ne serait pas le hibou rattaché à la banque de Gringotts ? »
Les Gryffondors observe le volatile qui s'est écrasé sur leur table alors qu'ils déjeunaient. Harry le redresse, prenant un peu en pitié le pauvre oiseau recouvert de marmelade et récupère la lettre coincée dans son bec. En vérifiant son destinataire, il fronce les sourcils. La lettre lui est adressée mais… Pourquoi la banque lui transmettrait un message ? Ce n'est pas non plus comme s'il avait fait une quelconque demande… Sans attendre, il ouvre l'enveloppe qui contient deux parchemins.
La première est celle de la Gringotts.
« Cher Monsieur Potter,
Comme votre mère a émis le souhait dans son testament, cette lettre vous ai adressé pour votre seizième anniversaire. Jusqu'à présent, elle se trouvait dans un coffre secret qu'elle avait ouvert chez nous. Nous sommes navrés du retard pris dans l'envoie mais le contexte actuel nous a obligé à revoir nos priorités et nombreuses demandes ont été retardée.
Bien à vous. »
Une lettre de sa mère ? Harry se jette sur le deuxième parchemin et sent les larmes poindre au coin de ses yeux.
« Mon bébé,
A l'heure où tu lis cette lettre, je ne dois plus être de ce monde, malheureusement. J'aurais tellement aimé pouvoir fêter tes seize ans avec toi. Je me demande à quoi tu ressembles, maintenant. Ton visage est-il toujours aussi rond et adorable qu'autrefois ? Ton sourire est-il toujours aussi lumineux ? Tes yeux… Tes yeux, sont-ils toujours semblables aux miens ? Tant de questions auxquelles je n'aurais jamais de réponses. Si tu savais combien j'ai prié pour pouvoir être à tes côtés, te voir grandir, tomber amoureux, peut-être même te marier et avoir des enfants. Mais mes souhaits n'ont pas été exaucés. Peut-être est-ce le prix de mes erreurs passées.
J'ai fait des choses dont je ne suis pas fier, mon Harry. Des choses que je regrette toujours profondément. J'ai trahi la personne que j'aimais et j'ai fait souffrir de nombreuses personnes autour de moi. J'ai… J'ai menti et trompé. Et voilà le résultat de mes fautes. A écrire ma dernière lettre pour la personne que j'aime le plus en ce monde. Toi, mon enfant.
Tu as toujours été mon rayon de soleil, l'espoir qui m'a fait tenir jusqu'à présent. En ce moment même, tu te trouves allongé à côté de moi. Tu as commencé à faire tes dents il y a quelques jours et t'endormir est devenu une véritable épreuve. Mais une fois tes yeux clos, toute la souffrance que tu endures semble s'envoler. Tu es si beau ainsi, si apaisé. Ton père aussi paraît bien plus apaisé une fois endormi. En ça, vous vous ressemblez, lui et toi. En fait, tu tiens bien plus de lui que de moi. Aussi têtu l'un que l'autre mais aussi extrêmement demandeur d'affection – même si ton père le niera toujours. Tu sais Harry, nous nous aimions réellement, ton père et moi et quand tu es né, je savais que tu étais la conséquence de cet amour véritable que nous gardions secret.
J'aimerais tant lui dire pour toi, mais ce serait vous mettre en danger, tous les deux. Alors je garde ce pesant secret pour moi-même. J'espère que tu le découvriras un jour mais le dire dans cette lettre serait trop risqué. On ne sait pas entre les mains de qui elle peut tomber.
Mais je m'égare. Ce n'était pas l'objet premier de cette lettre. Je tiens à te présenter des excuses Harry car je n'étais pas présente pour la découverte de ton don. Je me rappelle à quel point j'ai été désemparée lorsqu'il s'est activé la première fois. Mais d'un autre côté, j'étais fascinée. C'est magnifique, n'est-ce pas ? Cet océan de couleur qui nous entoure.
J'aurais aimé partagé le moment de la découverte de ton don avec toi.
Je ne peux pas t'en dire plus, ce n'est pas mon rôle, mais sache qu'une fois que tu connaîtras la signification des liens, toutes tes croyances seront chamboulées. Des personnes que tu pensais tes alliés s'avéreront être des ennemis et le contraire est tout aussi vrai. Mais Harry… N'aies pas peur d'utiliser les liens. Mon erreur a été de vouloir faire confiance aux autres plutôt que de les utiliser et aujourd'hui… Je pense que je le regrette, profondément. Vois ça comme une garantie de pouvoir rester auprès de ceux qui t'aiment réellement plutôt que de t'entourer de relations artificielles.
J'ai tellement de choses à te dire Harry, mais le temps est mon ennemi. S'il me surprend en train d'écrire, alors tout sera fichue. Il ne doit rien découvrir de tout ça…
Il y a une chose que j'aimerais tout de même te demander. Il y a deux personnes qui me sont chères et j'aimerais que toi et elles vous vous entendiez. J'ignore ce qu'on dira sur eux à ton époque mais sache que, quelques soient les rumeurs qui courent à leur sujet, la moitié d'entre elles sont assurément fausses. Ils… Ils appartiennent juste au mauvais camp mais ne sont pas mauvais.
L'une de ces personnes est une de mes aînées de Poudlard, la fille que j'admirais le plus dans ma jeunesse. Elle m'a prise sous son aile, moi, la pestiférée, la « sang-de-bourbe », et m'a appris tout ce qu'il y avait à savoir sur ce monde rempli de magie. C'est ma meilleure amie mais j'ai été obligée de mettre de la distance entre nous, contre mon gré. J'ai appris qu'elle avait eu un fils récemment, j'espère que dans le futur, lui et toi pourraient être également de bons amis, comme elle et moi l'avons été. Son nom est Narcissa Black, enfin, sûrement Malfoy à l'heure qu'il est. J'aimerais te parler d'elle plus longuement, te montrer à quel point c'est une bonne personne, mais il ne faut pas que je m'éternise. Juste, Harry, je t'en prie, si tu en as l'occasion, dis-lui à quel point elle comptait pour moi.
Je ne te fais pas la même demande pour le second, c'est inutile. Mais juste, si tu rencontres un jour Severus Snape, ne le hait pas, d'accord ? Je ne sais pas comment il réagira en te voyant, ton visage est si semblable à celui de James. Il… Il ne te traitera sûrement pas gentiment mais… Sous ses airs hautains et grincheux, c'est un homme admirable, crois-moi. Ne le déteste pas, il compte tellement pour moi, c'est mon meilleur ami. Essayez de bien vous entendre. C'est tout ce que je souhaite.
Il est l'heure, je dois mettre un point final à cette lettre.
N'oublie pas Harry, tu es ce que j'ai de plus cher en ce moment, mon trésor, et je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne. Tu es ma plus grande fierté.
Ta maman. »
« Harry, tout va bien ? »
Harry ne répond pas à Hermione et se lève brusquement pour quitter la grande salle. Il ne veut pas que les autres le voit en train de pleurer parce que… Parce que pour la première fois, il se rend compte combien sa mère l'aimait. Oh bien sûr, on le lui a répété de nombreuses fois. « Lily t'aimait », « Elle était tellement heureuse quand tu es né », mais c'est différent quand les mots viennent de la personne elle-même. En cet instant, une seule pensée traverse son esprit. Une pensée enfantine mais dont il ne ressent aucune honte.
Il glisse contre l'un des murs, à l'abri des regards, et laisse couler ses larmes.
« Je voudrais tellement te voir maman. »
« Monsieur Potter ? Puis-je vous aider en quoi que ce soit ? »
McGonagall fixe le parchemin entre les mains d'Harry, les sourcils froncés. Elle a eu vent des événements de la matinée, bien évidemment mais comme tous les autres, elle ignore ce que contient la lettre. Elle suit du regard Harry et constate avec une certaine tristesse qu'il est dans un sale état. Ses cheveux sont sans dessus dessous, ses yeux sont bouffis et son expression oscille entre le chagrin et un autre sentiment incompréhensible.
Il n'est pas beau à voir et ça, Harry en a conscience. La moue inquiète de son professeur en est la preuve parfaite. Il a passé des heures à pleurer comme un gosse pour une simple lettre de sa mère mais… Il a toujours voulu entendre tout ces mots de la part de sa mère. Néanmoins, après s'être calmé, il a relu la lettre et a rassemblé un certain nombre d'informations. Narcissa Malfoy et Severus Snape étaient des proches amis de Lily. Il l'avait déjà compris pour Snape mais pour la mère de Draco, c'était plutôt surprenant. Mais Harry avait rapidement laissé cela de côté car tout dans la lettre de sa mère lui indiquait deux choses : elle ne parlait presque jamais de James Potter et lorsqu'elle parlait de son père, il était évident qu'il n'était pas question de James.
Alors pourquoi lui ressemble-t-il autant ?
D'après les paroles de Lily, personne ne semble au courant que James n'est pas le véritable père. Il a besoin de comprendre, besoin d'en savoir plus sur le passé de sa mère. Car si James n'est pas son véritable père, c'est que sa mère a eut une relation adultérine étant donné qu'elle était bel et bien en couple avec James au moment où il est né.
« Professeur, qui étaient vraiment ma mère et mon… Père l'un pour l'autre ? »
McGonagall soupire à sa question et l'invite à s'asseoir. La discussion promet d'être longue.
J'hésite à faire un ou deux bonus sur Lily et sa relation avec Cissy et Severus quand elle était élève à Poudlard, ça vous dirait ?
