Hello ~ Je reviens sur ce fandom avec un OS disons... un peu particulier :p Parce que, clairement, malgré la date à laquelle je le publie, il n'a rien de romantique xD Ceci dit, ça faisait très longtemps que ce texte traînait dans mes dossiers. Je suis donc super contente d'avoir réussi à enfin le finir !

Ceci dit, attention, ce texte n'est pas classé M sans raison. TW donc pour : torture explicite, mutilation de cadavre, rapport sexuel violent et sanglant (mais consenti !). Que du joyeux, donc ;p Mais sérieusement, prenez soin de vous et ne lisez pas ce texte si ces thèmes vous mettent mal à l'aise.

J'en profite également pour remercier ma fantastique bêta, Moira-chan ! Merci pour tous tes encouragements, ton soutien sans faille et ta merveilleuse correction ! Tu es la meilleure, comme toujours :)

Je vous souhaite une belle lecture !

Attirance meurtrière

De faibles râles venaient briser le silence de la pièce, à intervalles réguliers. Ils s'échappaient de la gorge d'un homme, assis sur une chaise, les poignets et les chevilles solidement attachés. Au fil des secondes, son souffle se faisait plus court. Il n'en avait plus pour longtemps. Installé un peu plus loin, Feitan gardait les yeux fixés sur son livre. Il attendait. Il aurait pu mettre fin à ses souffrances, bien entendu. D'autant plus que l'homme lui avait donné toutes les informations qu'il lui avait demandées. Mais, dans les moments de calme comme celui-ci, Feitan aimait entendre ce son. Celui d'un humain à l'agonie. Comme une douce mélodie, ça le détendait.

Il se sentait donc parfaitement bien en cet instant. La pièce dans laquelle ils se trouvaient était certes insalubre, mais ça n'avait pas d'importance pour lui. Après tout, ce n'était pas le pire endroit que Feitan ait connu. Il avait l'habitude de mener ses interrogatoires dans des immeubles abandonnés comme celui-ci. Et puis, la fenêtre fissurée laissait passer une légère brise qui était plus qu'appréciable. Non, vraiment, il était bien, là. Il était même dans d'excellentes dispositions pour faire durer un peu le plaisir. Sur cette pensée, Feitan tourna une nouvelle page de son livre. Son regard s'attarda ensuite sur l'illustration qui y était présentée. Le trait de Trevor Brown le fascinait. Il avait déjà essayé de reproduire ses dessins avec un modèle réel de nombreuses fois, mais il n'en avait jamais été satisfait. Il espérait donc avoir plus de succès, aujourd'hui.

Lorsque le silence finit par retomber, Feitan releva la tête. L'homme était mort, aucun doute là-dessus. Ses yeux mi-clos fixaient le sol d'un regard vide. Feitan ressentit de la déception. Il aurait aimé être bercé par sa mélodie préférée un peu plus longtemps. Mais soit. Il était donc temps de passer à la suite. Il fixa un moment l'illustration qu'il avait choisie pour son nouvel essai, en mémorisant chaque détail dans son esprit. Puis, il referma son livre et s'avança vers le corps. Il retira aisément les liens, avant de faire glisser le cadavre sur le sol. Il bougea ensuite ses membres pour les mettre dans une meilleure position, se délectant du moindre craquement. Le sang s'écoulait lentement des plaies de sa victime. La couleur devint plus sombre lorsqu'elle rencontra le bitume froid qui reposait sous le corps. C'était plaisant.

Feitan se mit alors au travail. Il tâcha d'être minutieux lorsqu'il ouvrit plus profondément la peau du mort pour en sortir ses organes. Très vite, il se perdit dans sa concentration, tout affairé à son œuvre d'art. Ses yeux semblaient flous. Il était en transe. Il ne voyait plus que du rouge. Le cadavre n'avait plus rien d'un homme pour lui. Il le traitait comme une poupée qu'il pouvait dépecer à sa guise, dans l'unique espoir de lui donner une forme plus gracieuse.

Il y était presque. Il le sentait. Il touchait du doigt ce moment de grâce où il serait enfin satisfait. Oui... Juste encore un peu et- Et tout s'arrêta net. Tout s'arrêta net lorsqu'un nen désagréable envahit sa bulle créative, le sortant brutalement de son extase. C'était foutu, maintenant ! Feitan tiqua et regarda le corps. Non, ça ne ressemblait pas à ce qu'il voulait. C'était comme un tableau inachevé. Ça ne lui convenait pas. C'était juste grossier, inutile. Fronçant les sourcils, il se redressa et se tourna vers la porte. Sans surprise, il vit Hisoka, appuyé nonchalamment contre l'encadrement. Avec un nen aussi exécrable, ça ne pouvait être que lui.

Feitan lui lança un regard froid. Il ne l'aimait pas du tout, celui-là. Ça faisait un peu plus d'un an que Hisoka avait rejoint la Brigade, mais Feitan ne l'acceptait toujours pas. Il ne venait que quand ça lui chantait et n'en faisait qu'à sa tête. Feitan ne comprenait pas pourquoi le chef lui passait tous ses caprices. D'ailleurs, c'était étonnant que Hisoka soit là aujourd'hui. Ce n'était pas une grosse réunion. Leur présence n'avait rien d'obligatoire. Phinks n'était pas là, par exemple, parti en mission dans un autre pays.

« Quel beau spectacle ~ On m'a dit que tu étais en pleine séance de torture et j'avais hâte de voir ça, hmm. »

La langue de Hisoka glissa sur ses lèvres. Ses yeux intéressés balayèrent un instant le cadavre, avant de revenir sur Feitan.

« Qui aurait cru que d'aussi petites mains puissent faire autant de dégâts ? »

Hisoka semblait se réjouir. Feitan, lui, bien que calme, restait sur ses gardes. Il ne craignait pas ce clown raté, mais il ne le sous-estimait pas pour autant.

« Ce n'est pas fini.

—Je sais ~ Tu n'as pas atteint tout ton potentiel. Mais tu es si délicieux à observer. Presque à maturité. »

Les lèvres de Hisoka restèrent entrouvertes après ces mots et laissèrent passer un long gémissement. L'ambiance dans la pièce devenait de plus en plus pesante. Hisoka ne le quittait pas du regard. Ses yeux de prédateur se plissaient sous le plaisir que lui offrait ce spectacle. Hisoka s'approcha ensuite de lui. Ses talons se mirent à résonner sur le sol froid.

Feitan ne recula pas. Il était prêt à trancher Hisoka avec sa lame, à tout moment. Le sourire du magicien s'agrandit. L'air autour d'eux se fit encore plus lourd. Ils le savaient très bien tous les deux. Ils étaient deux prédateurs qui se jaugeaient du regard.

« Comment l'as-tu torturé ? chantonna Hisoka. Je veux tous les détails.

—Non. Tu n'avais qu'à être là.

—Ah, si cruel, Fei~tan. »

Feitan afficha alors un sourire amusé. Il avança ses doigts ensanglantés et les posa sur le torse de Hisoka. Il le poussa, ensuite, le forçant à reculer tout en laissant une trace rouge sur son haut blanc.

« Si tu y tiens tant, je peux continuer. »

Les yeux de Feitan s'étirèrent dans un regard sadique. Si Hisoka la fermait, il arriverait peut-être à se replonger dans l'état de transe nécessaire pour finir son œuvre.

« Les morts ne m'intéressent pas, répliqua Hisoka avec un sourire mauvais. Leurs yeux vides n'ont rien d'alléchant. Si on ne peut même pas lire la douleur sur leur visage, quel est l'intérêt ? »

Sur ces mots, Hisoka attrapa le bras de Feitan, le forçant à se rapprocher. Il amena ensuite les doigts du plus plus petit jusqu'à sa bouche. Puis, sa langue glissa le long de ses phalanges, passant longuement sur le sang frais, sous le regard fasciné de Feitan.

« Aah, gémit Hisoka lorsque les doigts de Feitan furent propres. Les gens de la transformation sont si fascinants ~ Instables et menteurs... Tout ce que j'aime ~ »

Feitan regarda le sang couler sur le menton de Hisoka. Ce dernier n'avait pas tort. Le cadavre à ses pieds n'avait plus d'importance. En revanche, son intérêt pour le magicien s'éveillait de plus en plus. Il détestait Hisoka, mais peut-être que celui-ci pourrait le divertir un peu. Le clown n'était sûrement pas du genre à crier facilement.

Une lueur sadique brilla, à nouveau, dans le regard de Feitan. Il avait désormais une autre victime en vue. Une victime qui était aussi un prédateur. L'effervescence commença à le gagner. Depuis qu'il était entré dans la pièce, Hisoka avait à peine détaché son regard de lui. Il le fixait comme un rapace qui avait repéré sa proie. Feitan sentit un frisson d'excitation le parcourir. Personne ne le regardait jamais comme ça bien longtemps. Aucune de ses victimes ne l'avait jamais autant défié. Même Phinks n'osait pas le fixer de cette façon-là. Ça avait un côté si enivrant.

Oh, bien sûr, Feitan n'était pas idiot. Il pouvait voir le défi que lui lançait Hisoka. L'amusement se refléta dans ses propres yeux. Feitan avait toujours été du genre joueur. Peu importe à quel point le jeu était dangereux. Enfin, non. C'était le contraire. Plus le jeu était dangereux, plus Feitan y prenait son pied. Il n'allait donc clairement pas passer à côté de ce nouvel amusement qui lui semblait plus qu'alléchant.

« Assieds-toi », lui ordonna-t-il d'une voix ferme.

Il observa, avec joie, Hisoka faire ce qu'il lui demandait. Un petit sourire de satisfaction s'afficha même sur son visage. Il s'avança ensuite vers lui, sûr de lui. Il savait exactement ce qu'il voulait. Feitan se pencha pour récupérer les cordes et commença à attacher solidement les bras de Hisoka au dossier de la chaise. Cette vision était très plaisante. Hisoka ne le lâchait toujours pas du regard. La lueur prédatrice qui y régnait fit frissonner Feitan d'impatience.

« Mon jeu, mes règles, le prévint alors Feitan.

—Il va falloir que tu sois à la hauteur ~ »

Feitan ricana et resserra ses liens. Il s'installa ensuite à califourchon sur lui. L'odeur de Hisoka était enivrante. Il sentait la mort et la douleur. Il le tentait tellement. Si Hisoka voulait qu'il cède à ses pulsions, il n'allait pas être déçu. Feitan sortit sa lame de sa poche. Il déchira le t-shirt horrible du clown. Ses yeux trainèrent ensuite sur son torse. Ses doigts ne tardèrent pas à glisser sur sa peau. Elle était étrangement froide. Mais il n'avait aucune marque sur le corps. Feitan tiqua. Il allait devoir changer ça. Avec sa lame, il fit une large entaille tout le long de sa poitrine. Le sang se mit aussitôt à couler. Feitan le regarda avec ravissement. Le sang de Hisoka était comme tous les autres. Feitan le toucha, l'étalant sur ses doigts. Hisoka l'observait, avec un sourire de plus en plus délirant sur les lèvres. Aucun son de douleur ne sortit de sa bouche, évidemment. Il devait avoir une grande résistance à la souffrance. Ce serait si fascinant de voir jusqu'où Feitan pourrait l'emmener.

Feitan se mit donc à promener sa lame sur son torse, le tranchant par endroits. Il appréciait la vision du sang qui coulait sur cette peau trop pâle. Hisoka ne faisait pas un bruit. Il n'était décidément pas du genre à crier facilement. Ça aurait dû énerver Feitan. Ça aurait même dû le lasser. Mais, étrangement, ça le fascinait. Sans hésiter, Feitan coupa ensuite son pantalon. Il ne fut pas surpris de constater que Hisoka ne portait pas de sous-vêtements. Il afficha un sourire narquois, avant qu'une lueur intéressée ne traverse ses pupilles. L'entrejambe de Hisoka lui semblait particulièrement délicieuse. Avec envie, il fit glisser sa lame sur cette chair si sensible. Il pourrait le faire saigner à cet endroit. Il réfléchit un moment à cette possibilité, mais il finit par se dire que ce serait du gâchis. Peut-être qu'il s'en occuperait après s'être fait plaisir. Mais en la voyant grossir, il savait qu'une toute autre utilisation serait bien plus satisfaisante pour lui.

Feitan rangea alors sa lame et fit de nouveau parcourir ses mains sur le torse de Hisoka. Il s'approcha de ses plaies puis, sans hésiter, fit glisser un doigt sous sa peau. Ses yeux ne quittaient pas ceux de Hisoka. Mais ce sale clown semblait juste amusé par ses jeux. Pas un seul gémissement de douleur ne franchit ses lèvres. Et Feitan... Oh, Feitan se sentit terriblement excité. Il se pencha et lécha le sang qui coulait sur sa peau froide alors que ses doigts continuaient à pénétrer dans sa chair. Feitan se sentait transporté par cette délicieuse sensation, par la chaleur de l'intérieur de Hisoka.

Mais soudain, Feitan se retrouva plaqué au sol. En une fraction de seconde, Hisoka était parvenu à se libérer des cordes. Il était désormais au-dessus de lui, le fixant tel un faucon s'apprêtant à fondre sur sa proie.

« Tricheur. »

Malgré ses dires, Feitan afficha un sourire amusé. C'était bien plus plaisant comme ça. Il pouvait sentir le souffle chaud de la respiration de Hisoka sur son visage. Ce dernier était si grand que Feitan avait l'impression qu'il le recouvrait entièrement. Puis, d'un geste ample, Hisoka retira le bas de la tunique de Feitan. Ses mains meurtrières se posèrent ensuite sur ses cuisses nues. Feitan en frissonna d'excitation. La situation était si dangereuse que ce simple toucher le faisait presque jouir. Les ongles du clown s'enfoncèrent dans sa chair, à l'endroit même où se trouvait son tatouage de la Brigade Fantôme. La sensation était enivrante. Mais Feitan n'était pas connu pour sa docilité. Il se servit alors de sa force pour renverser leur position. La tête de Hisoka heurta violemment le bitume, faisant sourire Feitan. Ce dernier mit ses jambes de chaque côté de son corps, puis s'assit sur lui.

Ses yeux se plissèrent de joie en voyant le sang couler sur le sol. Le rouge était si beau, si intense. Feitan retira rapidement les derniers vêtements qui lui restaient, avant de replonger ses doigts dans les magnifiques plaies de Hisoka. Il pouvait sentir, en même temps, les mains de ce dernier remonter sur ses hanches, glisser entre ses fesses. Il ne fallut pas longtemps avant que tous les deux n'explorent l'intérieur de l'autre d'une façon bien différente, mais si plaisante dans les deux cas. Feitan était détendu, totalement transporté par la situation. Il ne broncha même pas lorsque Hisoka retira ses doigts pour présenter son sexe à son entrée. Feitan l'avait voulu dès qu'il l'avait vu, après tout. Quand il le sentit pénétrer en lui, il ferma les yeux un instant, appréciant la sensation.

« Dis-moi..., finit-il par exiger, dis-moi comment tu torturerais quelqu'un. Comment tu me torturerais, moi ! »

Feitan rouvrit les paupières juste à temps pour croiser le regard vicieux de Hisoka. Les mains de ce dernier se resserrèrent aussitôt sur ses hanches. Il le fit descendre le long de son sexe. Puis, lorsqu'il fut bien au fond de lui, il afficha un large sourire dérangé sur son visage et se mit à murmurer des phrases si horribles que Feitan en gémit.

Feitan se mit même à haleter. Ses doigts teintés de sang se crispèrent sur les plaies de Hisoka, tandis qu'il entamait de longs va-et-vient. Feitan le sentait si bien en lui. Et, oh... les mots qu'il lui disait... Feitan pouvait sans peine se représenter les scènes dans sa tête. Le plaisir l'enflammait totalement.

« Continue ! »

Sous lui, Hisoka se plut plus que de raison à accéder à sa demande. Les mouvements s'intensifièrent tandis que les tortures décrites par Hisoka devenaient de plus en plus abjectes. Ah... Jamais encore Feitan n'avait ressenti de telles sensations. C'était juste... parfait. Les scénarios qui défilaient dans son esprit étaient bien meilleurs que toutes les représentations des œuvres de Trevor Brown qu'il avait tenté de faire jusqu'ici.

Gémissant, Feitan amena ensuite ses doigts jusqu'à la bouche de Hisoka. Il le vit alors lécher son propre sang, avec ravissement. Feitan se délecta de cette image. Il avait beau détester Hisoka, il ne pouvait nier que leurs fantasmes s'emboitaient à la perfection. Peut-être que Feitan avait enfin trouvé un partenaire de jeu qui ne le lasserait pas. Peut-être... Il y songerait plus tard. Mais, en attendant, Feitan comptait bien profiter le plus longtemps possible des délicieuses sensations que ce clown raté lui offrait...

Délaissant complètement le cadavre à quelques mètres d'eux, abandonnant même ses désirs d'œuvres d'art, Feitan se laissa donc totalement transporter par le plaisir intense que lui procurait cette situation ô combien dangereuse. Et c'était bien tout ce qui importait, en cet instant...

(Ce texte reste une fiction. Dans la réalité, pensez à vous protéger quand vous avez des rapports sexuels avec quelqu'un... et éviter de jouer avec son sang, mais ça, ça me semble assez évident ;pp)

Merci de m'avoir lue ! N'hésitez pas à me laisser votre avis :)