TU PEUX TOI AUSSI COMMANDER TA FICTION
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Charlie n'est pas que dragonnier. C'est aussi un véritable cordon bleu. Même plus que sa propre mère. Harry est devenu un écrivain pour le monde moldu super connu. Tellement qu'il décide partir vivre loin de tous. Il n'avait jamais imaginé que ces livres deviendraient un chef-d'œuvre. C'est en faisant les courses dans un marché qu'il revoit Charlie. Charlie l'invite et Harry tombe d'abord amoureux de sa cuisine. De ce fait il trouvera toujours une excuse pour passer manger. En ce découvrant ils tombent amoureux. Mais ce qu'il ne s'attendait pas c'est que Molly n'accepte pas cette relation du tout. Harry doit faire des enfants à Ginny.
Harry termina sa phrase, sauvegarda son fichier et sourit, encore un roman d'achevé ! Le sorcier était devenu écrivain dans le monde moldu, et ses ouvrages avaient rencontré un franc succès, ils étaient même devenus des best-sellers, qui allaient bientôt être adaptés au cinéma. Le jeune homme en était ravi, mais en même temps, cela l'avait un petit peu refroidi, ce qu'il avait d'abord pris comme une thérapie était devenue source de célébrité, et à force, l'auteur avait décidé de s'isoler. Il vivait désormais dans une petite cabane, perdue dans les bois, où il ne voyait presque jamais personne. Son premier roman était une sorte d'autobiographie, mais qui passait en réalité pour une fiction, puisque pour les Moldus, la magie n'existait pas réellement, c'était de la fiction.
Alors cette histoire de jeune orphelin qui grandissait élevé par son oncle et sa tante, qui découvrait qu'il était en réalité un sorcier voué à une grande destinée, car devant affronter le Maître des Ténèbres en personne, ça s'était vendu comme des petits pains. Les lecteurs raffolaient de ce genre de récits, et Harry avait vu sa vie être vendue à des milliards d'exemplaires, et plusieurs studios de cinéma l'avaient contacté pour acheter les droits afin d'adapter son histoire au cinéma. Toutefois Harry avait hésité, il n'était pas sûr de vouloir voir sa vie être jouée par des acteurs qui, peut-être, en feraient trop, ou rendraient la chose ridicule. De plus, il n'avait pas envie que certaines choses soient changées, comme par exemple des romances ajoutées, ou au contraire, des choses importantes passées à la trappe.
Harry ne sortait de chez que lorsque c'était nécessaire : faire ses courses ou des rendez-vous importants. D'ailleurs, le sorcier avait décidé d'aller sur le marché aujourd'hui, car il aimait utiliser des produits frais pour cuisiner. Il prit donc sa voiture et conduisit jusqu'à la ville la plus proche, Winchcombe dans les Costwolds. Cet endroit était magnifique, petite ville dans la vallée entre Broadway et Cheltenham. La bourgade comprenait beaucoup d'anciennes maisons typiques, de l'église St Peter ainsi que les ruines de l'Abbaye de Hailes. Harry aimait s'y promener parfois, car cette magnifique région rurale était propice à l'inspiration pour un auteur de fantasy, comme c'était son cas.
L'auteur se gara dans un coin de la ville, puis se dirigea tranquillement vers le marché, tout en admirant la beauté de la ville. Il arriva bientôt sur la place où se tenait le marché, et il commença à flâner à travers les étalages. Comme toujours, quelques personnes lui demandèrent une photo ou un autographe, sûrement des gens de passages qui espéraient le croiser, car la plupart des habitants de Winchcombe savaient qu'il habitait non loin, et par conséquent, ne le harcelaient pas chaque fois qu'il venait. Harry accepta donc les demandes des fans qui le sollicitèrent, puis se remit à l'exploration du marché. Il fit la queue devant l'étalage du boucher-charcutier et écarquilla les yeux. Là, trois personnes devant lui, il était sûr de reconnaître Charlie Weasley, le frère aîné de son meilleur ami Ron ! Le roux passa sa commande, paya, se détourna avec son sac et ses yeux se posèrent sur Harry. Il sourit :
-Harry c'est bien toi ?
-Charlie, ça alors !
L'aîné s'approcha et fit une rapide accolade au brun :
-Ca fait longtemps dis moi, comment vas-tu ?
-Ecoute ça va, et toi ? Je suis surpris de te voir ici, je pensais que tu étais toujours en Roumanie.
-Oh tu sais, je ne m'occupe pas que des dr...
Charlie se souvint qu'il était dans le monde Moldu, il sourit et se rattrapa :
-Je ne m'occupe pas que des recherches et de l'élevage, il m'arrive de faire des pauses parfois.
-C'est super !
-Oui, et toi alors ?
-J'habite près d'ici, isolé de tout, ça m'aide à écrire.
-Que dirais-tu de venir déjeuner chez moi ? On pourrait discuter plus longuement, sans être écoutés.
Harry hocha la tête, en effet, tous les gens alentours ne loupaient pas un mot de la discussion entre les deux hommes, même si ils prétendaient ne pas écouter. L'écrivain sourit :
-Bonne idée, je fini mon marché, je vais aller déposer mes achats chez moi et je passe après, ça te convient ?
-Bien sûr ! Tiens, je vais t'écrire mon adresse sur un papier, ce sera plus simple.
Charlie sortit un petit carnet et un crayon de sa poche, griffonna rapidement dessus et le tendit à Harry :
-Je t'attends pour disons... 13h, ça te va ?
-Parfait, à tout à l'heure.
-A tout à l'heure l'ami.
Charlie fit un clin d'œil amusé à Harry et partit. L'auteur passa sa commande au boucher, puis continua ses achats avant de rentrer chez lui.
Après avoir rangé ses achats au frais, Harry partit pour l'adresse que Charlie lui avait donnée. Il avait hâte de retrouver son ami pour discuter avec lui, savoir ce qui lui était arrivé plusieurs années plus tôt, à un Noël chez les Weasley.
Harry se gara devant chez son ami et coupa le moteur avant de descendre et de toquer à la porte. Charlie ouvrit et sourit :
-Je suis content que tu sois là, tu as trouvé facilement ?
-Oui merci, tiens, j'ai ramené ça.
-Oh merci c'est gentil.
Harry tendit une bouteille de vin d'Atlantic Dry, un vin produit dans les Cornouailles qu'il avait acheté sur le marché. Charlie alla mettre la bouteille un peu au frais et regarda Harry :
-Une petite bière en apéritif ?
-Avec plaisir.
-J'ai de la blonde, de l'ambrée, de la brune ou de la bière aromatisée aux fruits rouges.
-Je vais prendre une ambrée s'il te plaît.
Charlie retourna dans la cuisine et revint dans le salon près d'Harry :
-C'est assez amusant de se croiser par hasard sur un marché dans le monde Moldu !
-A qui le dis-tu ?! J'ai été très surpris, personne ne m'avait dit que tu vivais ici, alors que pourtant ta famille sait très bien que j'habite là.
-Je sais, je ne me suis installé que récemment, et je ne vis pas tout le temps ici, disons que c'est mon pied à terre quand je rentre en Angleterre.
-Excellent choix, c'est une région magnifique.
Ils trinquèrent à cela et commencèrent à se raconter leurs vies depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Harry finit par lancer :
-En tout cas ça sent très bon !
-Merci, j'ai fait simple : des mini puddings de saumon en entrée, ensuite du poulet rôti avec purée de pomme de terre maison et ballotins de haricots verts et carottes.
-Miam, j'adore !
-Tant mieux. En dessert j'ai fait du cheesecake.
-Oh, c'est un des gâteaux les plus compliqués à réaliser car c'est difficile qu'il soit bon.
-En effet, mais j'aime me mettre des challenges.
Charlie sourit d'un air espiègle et alla vérifier la cuisson du poulet puis revint dans le salon. Harry trouvait très intéressant d'entendre les différents récits de Charlie, et le hasard qu'ils vivent à quelques kilomètres l'un de l'autre l'amusait beaucoup. Après tout, ils n'avaient jamais parlé de cette région avant, puisque Harry lui-même ne savait pas qu'il tomberait amoureux de cette région, quand il avait quitté Poudlard et qu'il avait décidé de faire le tour de l'Angleterre pour se trouver. Après tout, le jeune sorcier était en quête identitaire après la Bataille de Poudlard, il avait besoin de savoir qui il était, ce qu'il allait faire à présent, et ce que l'avenir allait lui apporter. Et en chemin, il avait découvert cette magnifique région et en était tombé amoureux.
Les deux hommes passèrent à table, et Harry dut avouer que chaque plat était plus délicieux que le précédent. Il lança après avoir prit une cuillère de cheesecake :
-C'est délicieux, Charlie tu es un véritable cordon bleu, j'étais loin de m'en douter ! Chaque plat est plus délicieux que le précédent, je te jure, j'ai des orgasmes dans la bouche depuis tout à l'heure !
L'aîné Weasley éclata franchement de rire :
-Merci, ravi de cette comparaison. C'est vrai que peu de personnes savent que je sais cuisiner, mais j'avoue que c'est ma deuxième passion après l'étude des dragons.
-Bah tu t'en sors comme un chef. Ta mère cuisine très bien, mais tu la surpasses !
-Par pitié ne le lui dis pas, sinon elle risque de me faire la tête.
Harry se mit à rire et hocha la tête :
-Promis, je garderai ton secret.
-Merci.
-Mais tu pourras revenir manger, ce sera une joie pour moi de cuisiner pour toi à nouveau. J'avoue que j'ai rarement l'occasion de cuisiner pour quelqu'un.
-Attention, je risque de prendre ton invitation à la lettre.
-Tu peux, j'étais sérieux.
-Merci beaucoup, alors j'accepte avec joie de revenir chez toi la prochaine fois.
Charlie sourit d'un air satisfait, puis ramena le service à thé. Harry s'était régalé, il avait rarement aussi bien mangé de sa vie. Ils discutèrent encore un moment, d'ailleurs ce cachottier de Charlie lui avoua qu'il avait dévoré tous ses romans et qu'il avait hâte de lire le prochain. Il avoua aussi qu'il avait été particulièrement touché par son autobiographie, car bien sûr, lui avait bien compris que ce n'était pas un roman, mais bel et bien la vie du jeune homme exposée dans sa plus grande sincérité aux yeux de tous. Harry fut touché par la révélation de Charlie, car même ses propres amis n'avaient pas forcément pris la peine de lire ses œuvres. Le roux parla aussi de son célibat, qui jusque-là lui convenait, mais aussi du fait que sa mère lui mettait de plus en plus la pression pour qu'il trouve enfin une femme et qu'il fonde une famille. Harry hocha la tête et se frotta la nuque en grimaçant :
-Ouais, je connais ça. Molly est gentille, mais elle me harcèle constamment pour que je me mette avec Ginny et que je lui fasse des enfants. Elle insiste sur ça avec beaucoup de régularité, je reçois au moins une lettre par semaine dans laquelle elle me donne des nouvelles et me vante toutes les qualités de Ginny, que ce soit son physique, son intelligence, son caractère... j'avoue que ça devient un peu lourd. J'apprécie ta petite sœur, mais je n'ai aucune envie de me mettre en couple avec elle.
-Oui, Maman sait être très insistante quand elle veut, et elle est très obstinée, elle ne lâchera pas l'affaire.
-Je sais, mais je n'ai pas envie de la repousser ouvertement, car je ne veux pas non plus faire de peine à Ginny, mais... j'ai réalisé avec le temps que je ne suis pas attiré par les femmes, au final.
Charlie hocha la tête :
-Je comprends, j'en suis venu à la même conclusion, pourtant j'ai essayé de sortir avec plusieurs femmes, toutes très différentes, mais chaque fois ça a donné le même résultat : le néant, je ne ressentais rien.
-Ce n'est pas si facile hein.
Ils ricanèrent et Harry finit par regarder l'heure avant de grimacer :
-Oh mince, il est tard, il faut que j'y aille, je dois commencer la relecture de mon dernier roman.
-D'accord, en tout cas merci beaucoup, ça m'a fait très plaisir de te revoir et ça m'a fait du bien de pouvoir me confier à quelqu'un sans être jugé.
-C'est réciproque, merci pour tout Charlie, et encore une fois, c'était délicieux !
-C'est gentil. Tiens, voilà mon numéro, n'hésite pas à m'envoyer un message quand tu voudras revenir manger, ma porte te sera toujours ouverte.
-Merci c'est gentil.
Harry enregistra le numéro de Charlie sur son portable et lui envoya un message pour qu'il ait son numéro lui aussi. Après ça, il se leva, salua son ami et rentra chez lui.
Quelques jours plus tard, l'auteur décida de faire une pause dans sa relecture, il avait l'impression de ne plus avancer. Il envoya un message à Charlie pour prendre de ses nouvelles, et celui-ci l'invita à venir dîner. Harry accepta, et en attendant l'heure du rendez-vous il décida d'aller se promener dans la campagne, profitant du bon air d'été pour se vider la tête. Finalement, il partit chez Charlie à l'heure du rendez-vous. L'aîné Weasley avait préparé de la jelly au homard en entrée, de la tourte au poisson et en dessert de la gelée de fruits rouges. Harry se régala à nouveau, Charlie avait véritablement un don pour la cuisine ! Le roux sourit :
-Alors, ce repas t'a plu ?
-Oui, c'était délicieux. Je crois que je pourrais très vite m'habituer à ta cuisine.
-Mais ce serait avec plaisir.
Charlie sourit et déposa du thé avec des scones un peu plus tard :
-J'adore cuisiner, vraiment, ça me détend. Et qui sait, la prochaine fois je pourrais peut-être venir cuisiner chez toi ?
-Avec plaisir, mais il faut que tu saches que ma cuisine est beaucoup moins bien équipée que la tienne, et que c'est perdu au milieu des bois.
-Tant mieux, comme ça on sera au calme.
-C'est bien vrai.
Ils continuèrent de discuter, Charlie allait retourner en Roumanie le mois suivant pour quelques semaines, puis il reviendrait après. Ils décidèrent donc de se revoir avant son départ, pour partager un autre repas.
Les deux hommes se revirent donc régulièrement pour dîner, alternant chez l'un ou l'autre. Charlie semblait vraiment apprécier la maison d'Harry, il aimait qu'elle soit isolée. Ils passaient des heures à discuter, le jeune écrivain avait même fini par demander à Charlie son avis sur son prochain roman. L'aîné Weasley avait été honoré par la confiance qui lui accordait son ami, et il lui fit une critique constructive de ce qu'il pensait. Harry au fil des rencontres réalisa qu'il était tombé fou amoureux de la cuisine de Charlie, la preuve, il avait même pris un peu de poids depuis qu'ils avaient commencé à dîner ensemble régulièrement. Il était devenu addict à cette cuisine à la fois raffinée et chaleureuse. De plus, il avait fini par développer des sentiments tendres pour Charlie sur le plan émotionnel, car les deux hommes se comprenaient. Ils étaient toujours heureux de se retrouver et pouvaient discuter de tout sans la moindre gêne, sans la moindre hésitation. Toutefois, Harry ne voulait pas en parler, car il savait que Charlie allait repartir en Roumanie, et que le fait de vivre constamment entre là-bas et l'Angleterre, était compliqué pour fonder une relation. Alors Harry préféra garder son attachement pour lui, et se contenta de profiter au maximum du dernier repas qu'ils échangèrent avant le départ de Charlie. C'était chez le Weasley d'ailleurs, il avait fait des cassolettes de gratin d'aubergines en entrée, des lasagnes et du tiramisu. Ce thème italien avait bien plu à Harry qui s'était une fois de plus régalé. Il salua son ami avant de partir, lui faisant une rapide accolade, et partit. Juste avant qu'il ne franchisse la porte, Charlie demanda :
-On reste quand même en contact malgré mon départ ?
-Bien sûr.
-Cool, alors à bientôt.
-A bientôt, amuse-toi bien en Roumanie, essaye de faire une découverte révolutionnaire.
-Je vais faire de mon mieux.
Les deux hommes échangèrent un sourire et Harry partit pour de bon.
Les deux hommes échangèrent régulièrement des messages, mais chacun était occupé. Harry par la relecture et la correction de son roman, Charlie par ses recherches, toutefois, ils trouvaient toujours un peu de temps pour discuter. Harry devait avouer que son alimentation était bien plus terne depuis qu'il ne mangeait plus avec Charlie. L'écrivain soupira en recevant une nouvelle lettre de Molly qui faisait l'éloge de Ginny. Harry grommela, écrivit une réponse banale et l'envoya à la mère de famille.
Charlie revint et les deux hommes se remirent à se voir régulièrement. Chaque fois ils se régalaient, et commencèrent à vraiment se rapprocher. Charlie avait avoué à Harry qu'il lui avait beaucoup manqué durant son séjour en Roumanie, et qu'il était heureux de le revoir. Ils finirent par se mettre d'accord pour dîner ensemble tous les soirs.
Les deux sorciers se rapprochèrent de plus en plus, et un mois plus tard, ils échangèrent leur premier baiser. De là, une véritable relation se noua entre eux, ils se rejoignaient sur tant de sujets et sur ceux sur lesquels ils étaient différents leur permettait de se compléter. Ils se voyaient donc tous les jours, et leur amour commençait à prendre forme.
Les mois passèrent, et leur amour continuait de grandir. Les deux hommes décidèrent qu'il était temps d'en parler aux Weasley, puisqu'Harry n'avait plus de familles. Ils partirent donc au Terrier pour l'anniversaire d'Arthur. Harry était très nerveux, il observa Charlie :
-Tu penses vraiment que c'est le bon moment pour l'avouer à ta famille ?
-Bien sûr ! Je ne vois pas l'intérêt d'attendre des années pour finalement le dire. Le plus important c'est qu'on ne laisse pas leurs réactions impacter notre relation.
-Comment ça ?
-Ils ne seront peut-être pas ravis, mais on doit tenir bon.
-Oui, tu as raison.
Harry hocha la tête et ils toquèrent à la porte du Terrier. Molly avait invité Harry pour l'anniversaire d'Arthur car elle espérait à nouveau jouer les entremetteuses pour Ginny. Molly vint ouvrir et sourit :
-Les garçons, vous voilà !
Elle les serra dans ses bras et les fit entrer. Toute la famille Weasley les salua et ils s'installèrent tous à table. Le dîner commença dans la bonne humeur, Molly avait préparé un véritable banquet pour l'anniversaire de son mari. Le repas allait bon train, et discrètement, Charlie prit la main d'Harry dans la sienne et lança :
-S'il vous plaît tout le monde, j'ai quelque chose à vous annoncer.
Tout le monde tourna la tête vers lui, et Charlie continua :
-Voilà, Harry et moi sommes en couple. Nous nous voyons depuis quelques mois maintenant.
Molly poussa une exclamation de colère :
-Hors de question ! Je refuse que vous soyez ensemble ! Harry doit être avec Ginny, et lui faire des enfants !
-Maman non, Harry n'aime pas les filles, il m'aime moi. Il apprécie Ginny mais ça n'ira jamais plus loin ! Il faut te faire une raison, tu ne peux pas contrôler qui il aime !
-Je me moque de ton avis, je te dit que vous ne resterez pas ensemble, qu'il va épouser Ginny et lui faire des enfants.
-Maman, soit tu abandonnes cette idée et tu finis par accepter notre relation, soit nous ne nous verrons plus. Tu as tout ton temps, on ne te demande pas de l'accepter maintenant, mais il faut que tu te sortes de la tête ton projet stupide d'Harry et Ginny ensemble, qui feront des enfants. Harry ne le veut pas et as-tu seulement demandé à Ginny si c'est ce qu'elle voulait, elle ? Tu ne peux pas choisir le destin de deux personnes, simplement parce que c'est ce que toi tu aimerais.
-Mais pas du tout je...
-Molly, Charlie a raison. Tu veux leur imposer ce que toi tu souhaites, mais tu ne leur a smême pas demandé leur avis, à ces pauvres enfants. Si Harry et Charlie s'aiment, qu'il en soit ainsi, c'est leur vie, nous ne pouvons pas rien y faire. Moi je suis heureux, si ils ont trouvé l'amour et qu'ils sont heureux ainsi, alors tant mieux. Et notre Ginny, il faut qu'elle trouve elle-même qui elle va aimer et avec qui elle voudra faire sa vie. Dit Arthur
-Hors de question !
Charlie se leva :
-Très bien, Harry et moi partons dans ce cas, et tu n'es pas prête de nous revoir tant que tu ne changeras pas de comportement. Il va falloir te faire une raison, Harry ne se mettra pas avec Ginny et ne lui fera pas d'enfants. Nous allons retourner dans le monde moldu, où nous sommes très heureux. Merci de ne pas nous envoyer de lettres pour nous harceler, car ça ne changera rien à notre décision. Nous voulons vivre notre vie comme nous l'entendons et rien de plus. Au revoir. Papa, content de t'avoir vu, et tu seras toujours le bienvenu chez Harry et chez moi, mais sans Maman.
Charlie serra son père dans ses bras, puis prit Harry par la main avant de sortir du Terrier. Ils activèrent leur Portoloin et rentrèrent chez eux. Charlie savait qu'il ne reverrait peut-être jamais sa mère, mais il n'avait plus besoin d'elle pour faire sa vie, il n'était plus un enfant. Si elle n'était pas capable d'accepter leur amour et qu'elle se raccrochait à cette stupide idée de voir Harry et Ginny faire des enfants, alors il était préférable qu'elle sorte de leur vie. Harry sourit à son petit-ami, il lui était reconnaissant d'avoir tenu tête à Molly et de lui avoir dit la vérité. Ainsi, ils pourraient se concentrer sur leur relation, et être heureux dans le monde Moldu.
Fin.
