« Tch... » Était le mot d'une soirée bizarre. Un soupir qui en disait long sur ce début de soirée.
Un homme à la chevelure vert foncé avait passé son pouce sur ses doigts cicatrisés et calleux, libérant un frisson froid. Son regard suspicieux s'était tourné sur la voiture qui s'était arrêtée juste devant lui. Il était finalement venu. Le visage pâle de l'homme se reflétait sur la vitre teintée de la voiture.
« Oi, je suis la ! » C'était dans une ruelle sombre, à l'abri de tout regard. Un homme assez petit avec une voix éraillé interpella un jeune homme blondinet et l'homme au cheveux verts. Le petit homme était sorti de cette voiture et prenait un ton familier avec eux.
« Tu as ce que je t'ai demandé ou tu vas encore nous prendre pour des cons ? » Dit le jeune homme blond assez impatient dans son intonation de voix.
« Oh, mon petit, bien sûr que j'ai tout, venez ! » Déclarait l'homme en se déplaçant vers le coffre de sa voiture.
"J'espère qu'il y'a le compte cette fois ! Si tu nous sors encore une de tes excuses... » Avertissait le blond tout en lançant un regard à son acolyte à la chevelure vert foncé. Il était légèrement agacé comme si c'était une action redondante.
« Votre réputation vous précède, vous le savez, Zoro et Sanji ? »
Zoro et Sanji était des tueurs entraînés. Après tout, ils devaient l'être. Dans leur vie de tout les jours, Zoro était un serveur et Sanji un cuisinier dans l'un des plus grand restaurant de la ville. Mais en réalité, le chef du restaurant était l'un des plus grands trafiquant de la ville. Les deux acolytes avaient rendez-vous avec l'homme pour récupérer de la marchandise.
Sanji soupirait lourdement. « Arrête de faire des formalités avec nous. »
« Comme je te disais... » Murmurait l'homme en se raclant la gorge « On est collègue depuis plus d'une année avec votre patron et c'est rare de garder une clientèle comme la vôtre pour nous, nous-nous ne voulons pas de problème. » L'homme semblait être fébrile dans son intonation de voix
« J'espère seulement qu'il y'a tout ce qui est demandé. Vous avez une mauvaise réputation auprès de notre chef. » Le blond était toujours aussi sérieux dans ses propos, son intonation de voix paraissait comme une menace que l'homme prenait au sérieux. Glissant sa main dans sa poche, Le blond avait sorti une cigarette, éclairant la fin avec un briquet alors qu'il prenait une longue traînée satisfaisante, desserrant sa cravate de sa chemise.
« Et ben mon vieux... cette merde te tuera un jour. » Disait l'homme en rigolant et en tapant l'épaule de Sanji, celui-ci n'aimait pas cette tape un peu trop amicale a son gout.
« Qu'est-ce que je fous ici...? Je suis censé être un cuisinier de haut rang et je me retrouve à récupérer de la drogue pour sois disant 'développer le restaurant' » Tirant un peu plus sur sa cigarette, Sanji.
Zoro continuait de surveiller les deux hommes discuter de la transaction, mais n'écoutait pas vraiment leur conversation.
« Ton gorille à côté de toi, il est muet ? Son chef lui a coupé la langue ? » Déclarait le petit homme en s'amusant et fixant le jeune homme juste à côté de Sanji.
« Hum...? Une mousse vert n'est pas censé parler. » Dit Sanji amusé de sa propre blague. Le jeune homme a la chevelure vert envoyée un coup de poing dans l'épaule du blondinet, celui-ci le faisait rire encore plus.
Le petit homme déglutissait en dévisageant le grand homme devant lui. « Je n'arrive toujours pas à croire que vous êtes devant moi... C'est le chasseur. Roronoa Zoro ! Et Sanji, la jambe noire. » Dit l'homme toujours autant impressionné par les deux hommes. « Vous savez que vous êtes célèbre maintenant dans ce milieu ? »
« Tu m'en diras tant... » Sanji soupirait, il avait déjà entendu ses surnoms pour les représenter « Être célèbre dans ce milieu, c'est comme ce tiré une balle dans le pied, non ? »
« Pas forcément... Vous êtes craint parmi d'autres réseaux, c'est votre patron qui doit être fière » Indiquait l'homme avec un grand sourire.
« Oi, Oi ! Ne t'habitue pas à nous voir ! Le patron a dit que c'était juste temporaire... nous remplaçons juste les anciens livreurs de notre restaurant. » Finissait sa clope le blond.
« Ah, mystérieusement disparu ? Et si ça vous arrive à vous ? » Demandait l'homme spontanément.
« Oí, tu commences à me fatiguer avec toutes ses questions, le vieux. » Écrasait sur le sol sa cigarette brusquement, le bruit résonnait dans cette petite ruelle silencieuse.
Le froid imprégnait le noir de leur costume, s'accrochant aux fibres alors qu'il s'infiltrait dans leur os, mais Zoro et Sanji ne sentait plus le froid. Zoro rompait le silence qui s'était introduit « Oi, fait ce qu'on te dit, montre nous la marchandise, Garland. »
« À vos ordres, mes amis » Dit le petit homme. Garland finissait par ouvrir le coffre de sa voiture.
Zoro et Sanji n'en croyait pas leurs yeux, La quantité de la livraison n'avait jamais été aussi grande. À première vue, Garland qui avait pour habitude de ne pas fournir la marchandise complète, avait cette fois si remplie sa part du contrat et bien plus.
« Tu as de la chance, tu pourras vivre une semaine de plus. » Dit Zoro de manière amical. De son côté, Sanji inspectait le camion de fond en comble, il remarquait à l'avant du coffre, un sachet en plus de la marchandise.
Le blond tapait sur le pare-brise de Garland. « Oi, c'est quoi le sachet devant le... »
Soudainement, Garland balançait un coup avec sa gauche. Le blond l'a lu sans problème et la paraît avec sa jambe. Garland s'était pris d'un fou rire nerveux.
« Même le dos tourné, tu as réussi à me bloquer... » Disait nerveusement Garland.
« Sourcil, un problème ? » Exprimait Zoro limite sans intérêt particulière, il savait que Sanji pouvait régler ce genre de problème
« Non, ce n'est rien. » Souriait de confiance Sanji toujours en train de parer le poing de Garland.
"Excusez-moi d'avoir essayé de vous blesser... je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête ! »Garland semblait gêné à l'idée d'avoir attaqué Sanji par derrière et encore plus parce qu'il n'a même pas réussi à l'endommager. Il s'attendait à des représailles de la part de ses monstres.
« Vu que la cargaison est vraiment belle ce soir, je semble prêt à te laisser une faveur pour ce soir. » Lui disait Sanji.
Garland le remercier en se mettant à genoux. Zoro chargeait la marchandise avec Garland pendant que Sanji lui faisait les comptes
« 20 Kilos de Jolia rouge » Une drogue douce mais très addictif, les pupilles des consommateurs de cette drogue virent au rouge.
« 3 Kilos de Armor Noir » Une infime quantité de cette drogue peut plongé n'importe quelle consommateur dans la folie.
« Le compte y est. » Dit Sanji en regardant Zoro déposait le dernier Paquet et refermait les portes du camion, le patron m'a dit que tu avais une vie de famille malgré ton travail de trafiquant. Ta femme et tes enfants, comment vont-ils ? » Sanji semblait s'intéresser à ces choses-là, Zoro le savait à son expression de visage
« Mes enfants sont des anges, si tu savais... Quand je vois leurs têtes, je me dis qu'ils restent de l'espoir dans ce petit monde, mais bon, si je veux qu'ils vivent bien, il me faut ce boulot... Ma femme se demande souvent pourquoi je rentre tard le soir après mon boulot, si elle savait tout ce que j'ai fait... Je n'aime pas leur mentir » Il regardait longuement vers le ciel. « Mais bon, tout va bien pour moi, je suis heureux grâce à eux »
Sanji, après l'avoir écouté, était touchait par cette bonté, même si il n'appréciait pas forcement le personnage. Mais il était l'heure de revenir a la réalité
« Oi, toi. Tu devrais arrêter de jouer l'homme sensible, tu as déjà tué des gens juste pour de l'argent. » Zoro le fixait d'un regard glaçant. Il savait que l'homme voulait les avoir à la bonne, il n'aimait faire confiance à personne.
Garland irrité après la prise de parole de l'homme aux cheveux vert foncé. Sur ses mots, montait dans sa voiture et allumait le moteur. « Sanji, Zoro, partaient de ce monde tant que vous le pouvez encore. »
Le blondinet lui tendait l'enveloppe remplit d'argent, et ils le regardaient partir en silence. Après quelques minutes a fumé une autre cigarette, le blondinet et le musclé montaient à leur tour dans leur voiture, Zoro conduisait et Sanji s'était placer sur le siège passager. Ils prenaient la route pour rentrer à leur prochain lieu de rendez-vous. Ils en profitaient pour échanger quelques mots
« J'en ai marre de ces conneries, à ce compte, je serai plus connu en tant que trafiquant plutôt que cuisinier. » Soupirait Sanji en regardant les différends gratte-ciel de la ville défilé sous ses yeux. Il n'avait pas tort dans un sens. La fatigue commençait à s'accumuler avec ces deux boulots.
"On aurait dû tuer cet enfoiré directement à la suite de ton altercation. On en a tuer pour moins que ça. » Zoro était glacial comme son habitude
« Oi, la mousse ? Tu ne voudrais pas qu'on aille boire un verre au restaurant ? Il est 23 h, le restaurant ne devrait pas être fermé, il doit encore y avoir les serveuses... » Avait un sourire niais Sanji sur le visage.
Zoro soupirait, mais avait vraiment soif ses derniers temps, lui aussi avait accumulé de la fatigue. Ces yeux enfoncés pouvaient en témoigner. Sanji savait que Zoro ne refuserait pas un verre « Va pour le verre. »
Le blondinet rigolait à la dernière phrase du jeune bretteur, il en était sûr. Ils se dirigèrent vers le restaurant, là où ils étaient attendus. Le blondinet prenait une énième fois une cigarette dans les mains et sortait son briqué de sa poche
« Il faudrait dire au patron qu'on arrête ces livraisons à la con... La marine pourrait nous capturer un jour, et je devrais dire adieu de devenir un grand chef cuisinier. » Disait Sanji un peu inquiet de leur situation.
« Tout ce qui compte, c'est l'argent que ça me procure. Et puis normalement, nous sommes censés arrêter à la fin de l'été. » Lui rappelait Zoro.
« Mademoiselle Viola doit m'attendre avec impatience au restaurant... » Rêvassait Sanji dans son coin, n'écoutant pas son acolyte.
« Tu ne penses qu'à ça à longueur de journée, putain de pervert. Je suis sûr qu'elle te trouve lourd de toute façon. » Chambrait Zoro en allumant la radio de la voiture, il lui lâchait un sourire moqueur.
« Elle apprécie ma compagnie ! D'ailleurs, Viola pense que tu as un gros problème avec l'alcool et elle n'a pas tort... » Rétorqua Sanji tout en ce marrant à son tour.
« Oi ! Répète un peu ça ! » Zoro avait lâché le volant pour sen prendre a son acolyte alors que la voiture commencait a partir sur le bas côté de la route.
« Regarde la route, enfoiré ! »
Apres quelques disputes, ils finissaient par arrivée à leur lieu de travail, l'Azur Restaurant. C'était le restaurant le plus réputé de toute la ville. Sa réputation venait de son luxe et son service irréprochable. Mais l'atout principal était ses plats d'exception et la qualité des aliments... La quantité de clients pour ce restaurant était tel qu'il fallait réserver trois semaines à l'avance pour espérer avoir une table libre. Cet établissement était composé quatre étages, d'un bar, d'une pièce spacieuse.
Des hommes bruyants et complètement ivres était en train de se battre à l'entrée du restaurant, mais vite écarté par la sécurité. En effet, ce restaurant était lourdement surveillé et protégé par des systèmes de sécurité hors pair.
Zoro et Sanji s'étaient garé derrière dans le garage du restaurant réservé au personnel afin que les responsables du restaurant puissent vérifier leurs cargaisons en toute discrétion. Les deux jeunes compagnons remarquaient leur chef arrivé lentement vers eux
