LET ME LOOK AFTER YOU
FILAVANDRELS_LUTE

RÉSUMÉ
Quand Dovey trouve Lesso au milieu d'une dépression nerveuse après les évènements du film, elle est déterminée à aider sa femme de toutes les manières dont elle a besoin.

NOTES
Cette histoire se base sur le film. Dovey et Lesso sont mariées.

INFORMATIONS
Personnages : Leonora Lesso ; Clarissa Dovey
Catégorie : F/F
Fandom : The School for Good and Evil / L'École du Bien et du Mal

LET ME LOOK AFTER YOU

« Leonora ? » une voix surprise a résonné dans la pièce alors que Clarissa se figeait sous le choc en voyant sa femme sangloter dans leur chambre. Lesso s'est essuyée frénétiquement les yeux, effrayée comme un lapin pris dans les fars d'une voiture.

« Princesse, qu'est-ce que tu fais ici ? » a-t-elle demandé d'une voix rauque, les joues rouges de honte.

« Mon cours s'est terminé plus tôt. Mais peu importe. Que s'est-il passé pour que tu sois bouleversée à ce point ? » a demandé la doyenne du bien avec inquiétude alors qu'elle se dirigeait vers Lesso, qui était recroquevillée sur une chaise.

« Je vais bien. » a-t-elle répondu. Son ton donnait l'impression qu'elle essayait de se convaincre elle-même, et pas seulement Dovey.

« Ce sont des foutaises, Leonora. Est-ce que c'est un étudiant ? Un membre du personnel ? Quelqu'un d'autre ? » elle s'enquit désespérément, sachant à quel point sa femme pouvait être têtue en ce qui pouvait concerner ses vulnérabilités.

« Laisse tomber ! » a répondu la rousse, se redressant pour pouvoir dominer sa femme.

« Je ne laisserai pas tomber. » a claqué Dovey avant de prendre une profonde inspiration et de se calmer. « J'essaie de t'aider. S'il te plaît, chérie. »

Dovey s'est penchée vers sa femme, sa main caressant doucement son visage. Lesso se pencha légèrement au contact de la doyenne. En regardant dans ses yeux, une idée a frappé Clarissa alors qu'elle réalisait la date de la journée qui venait de s'écouler.

« C'est Rafal, n'est-ce pas ? » elle a murmuré, et le regard brisé dans les yeux de Lesso lui a fendu le cœur. Ça faisait un an qu'il était revenu avant d'être tué, comment avait-elle pu oublier ?

« Je l'aimais, je pensais que je l'aimais. » la voix de la doyenne du mal était remplie de fatigue. « Pendant tout ce temps, il ne faisait que m'utiliser. »

« Chérie... Il était une personne vraiment méprisable. Et tu n'étais qu'une enfant. Comment aurais-tu pu savoir ? » Dovey a répondu de manière apaisante, prenant la main tremblante de Lesso dans la sienne.

« J'étais stupide, Clarissa. Si j'avais réalisé plus tôt, alors rien de tout cela ne serait arrivé. Sophie n'aurait pas été tuée puis ramenée d'entre les morts. Merde, même l'école serait toujours comme avant. »

« Ce n'était pas ta faute. Si ça n'avait pas été toi, ça aurait été quelqu'un d'autre. »

Lesso l'a regardé avec – ce qui semblait être – de l'incrédulité.

« J'aurais dû savoir que je n'étais pas digne d'amour. C'est ce que nous sommes, nous les Jamais. Nous sommes incapables d'aimer et nous ne pouvons certainement pas être aimé en retour. » sa voix était à peine plus haute qu'un murmure alors que des larmes salées coulaient le long de ses joues. « Après tout, nous ne sommes que les méchants dans l'histoire de quelqu'un d'autre. »

« Ce n'est pas vrai, Leonora. Tu es certainement le héros de mon histoire. Je t'aime de tout mon cœur, que tu sois une Jamais ou non. » elle a répondu avec passion. « Je t'ai toujours aimé, ma chérie, et je sais que c'est une vérité. »

Dovey l'a tirée dans une étreinte serrée et a pressé un doux baiser sur son front. Ensuite, c'était comme-ci quelque chose s'était déclenché tandis que Lesso a serré ses épaules en sanglotant, sa poitrine se soulevant avec des hoquets. Dovey a cligné ses yeux pour ne pas pleurer à son tour pendant qu'elle caressait les cheveux roux de sa femme.

« S'il te plaît, j'ai besoin de toi. » a dit Lesso une fois que les larmes se sont arrêtées. Sa voix n'était rien qu'un murmure. Les larmes brillaient dans ses yeux et ça suffisait pour briser le cœur de Clarissa.

« J'ai besoin de ton toucher. J'ai besoin de quelque chose de réel, princesse. » Dovey a embrassé la joue de sa femme, avant de masser son dos à travers son manteau gris.

« Dis-moi ce dont tu as besoin. » a murmuré Clarissa à son oreille.

« J'ai besoin de ta bouche, s'il te plaît. » fut la réponse qu'elle obtient, une main se posant sur son épaule alors que les ongles argentés de sa femme l'ont serré, comme pour s'ancrer.

« Bien sûr, chérie. Dit-moi si c'est trop pour toi. » a convenu Dovey, ne voulant rien de plus que de montrer à sa femme à quel point elle est aimée. Elle a aidé Lesso à retirer ses vêtements et a placé de doux baiser le long de sa clavicule. La rousse a haleté légèrement, la main de sa femme se posant derrière son cou.

Clarissa tenait toujours la main de Leonora, la dirigeant vers leur lit avant d'allonger Lesso sur son dos. Dovey a retiré ses propres vêtements d'un mouvement de poignet, sachant que le contact de sa peau sur celle de sa femme pouvait l'aider de façon inestimable à surmonter sa vulnérabilité.

Elle s'est installée sur le lit, allongée à côté de la doyenne du mal, l'embrassant sur toutes les parcelles de son corps. Elle fit une pause quand elle a atteint une zone sensible entre son cou et sa clavicule avant de continuer sa descente.

Elle s'est arrêtée au niveau de ses seins et les a léchées avec sa langue. Ce n'était pas souvent qu'elle faisait l'amour doucement avec Lesso, mais elle savait que quand elle était bouleversée, ce n'était pas une bonne idée d'aller vite et fort. Au lieu de cela, elle s'est redressée pour pouvoir embrasser et lécher ses mamelons. La rousse a laissé échapper un gémissement, ses mains se déplaçant le long du dos de Dovey. La brune ressentait des vagues de plaisir la traverser alors que sa femme jouait avec ses cheveux, les tirant légèrement.

Clarissa s'est déplacée à nouveau pour pouvoir embrasser son ventre avant de s'arrêter au niveau de ses boucles rousses pour jeter un coup d'œil à sa femme.

« Est-ce que tu es sûre de vouloir faire ça ? » elle a demandé doucement, préoccupée par les larmes qu'elle pouvait voir couler le long de ses joues pâles et par le tremblement de ses épaules.

« Oui, plus que tout, chérie. » sa voix vacillait. « Vraiment. Si j'ai besoin d'arrêter, je promets que je te le dirai. »

Dovey s'est concentrée sur sa tâche, sachant que la doyenne du mal commençait à se sentir mieux. Elle n'a jamais rien pris contre son gré.

Elle a séparé les plis inférieurs de sa femme avec ses doigts, satisfaite de trouver son excitation. Elle les a léchés avant de se redresser pour placer un baiser sur le clitoris légèrement gonflé de sa femme, sa langue glissait entre ses lèvres vaginales. Elle a continué pendant quelques minutes avant qu'elle ne sente une main se glisser dans ses cheveux pour l'inciter à continuer.

Elle a compris et a accéléré le rythme en continuant de lécher et sucer son clitoris, sa langue continuant de travailler sur le vagin de sa femme. Ses mains se sont déplacées vers ses cuisses pour les caresser. Des halètements et des gémissements se faisaient entendre, ainsi que le sanglot occasionnel, alors qu'elle sentait son orgasme arriver.

« Je t'aime tellement. » murmura-t-elle contre la cuisse de sa femme, espérant qu'elle pouvait transmette dans son regard tout son amour. « Tu es vraiment importante pour moi. »

Lesso lui sourit doucement, sa main se déplaçant pour essuyer ses larmes qui avaient recommencé à tomber. « Je t'aime aussi, princesse. »

Dovey sourit avant de baisser à nouveau la tête, sa bouche se déplaçant légèrement plus rapidement et sa langue appliquant plus de pression sur l'organe. Ses hanches se sont soulevées sur sa bouche avec un grognement rauque.

« Putain, je pense que je suis proche, chérie. » elle a gémi, ses ongles argentés ont commencé à jouer avec ses mamelons. Dovey a pris cela comme un encouragement et à appliquer un peu plus de pression, ses mains se déplaçant pour maintenir ses cuisses séparées alors que Lesso commençait à trembler.

« Putain, Clarissa. » a-t-elle crié sous la femme tandis que ses hanches continuaient ce mouvement de va-et-vient dans sa bouche. Ses yeux se fermèrent pendant une seconde. Sa main est venue saisir la tête de Dovey alors qu'elle sentait son orgasme arriver, une série de gémissements pécheurs sortant de ses lèvres.

Après quelques instants, elle a libéré sa prise la tête de la brunette et a aidé sa femme à se relever pour qu'elle soit assise à côté d'elle.

« Merci. » dit-elle doucement avant de la prendre dans ses bras.

« Tout va bien, chérie. Je suis là. » murmura-t-elle en pressant un doux baiser sur sa joue et prenant une couverture pour les couvrir tous les deux.