PRIVATE MATTERS
NYX_AIRA
RÉSUMÉ
Professeur Dovey et Dame Lesso sont respectivement Doyenne de l'école du Bien et de l'école du Mal. Elles ne sont définitivement pas secrètement mariées, elles ne font pas un coup rapide avant leur prochain cours.
INFORMATIONS
Personnages : Leonora Lesso ; Clarissa Dovey
Catégorie : F/F
Fandom : The School for Good and Evil / L'École du Bien et du Mal
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PRIVATE MATTERS
Des voix étouffées et des regards la suivent alors que Dame Lesso traverse le couloir en direction de sa collègue. Certains Toujours la regardent avec peur et elle leur lance un sourire des plus mauvais, avant de traverser un autre couloir, encore plus rose que le précédent à son goût. Ses talons résonnent sur le sol parfaitement poli. Elle frappe brusquement à la porte du bureau du professeur Dovey avant d'entrer.
La doyenne est assise derrière son bureau et s'occupe de la paperasse lorsqu'elle entend quelqu'un entrer. Elle lève les yeux. Presque instantanément, un grand sourire se forme sur son visage et elle pose son stylo pour consacrer toute son attention à l'autre femme.
« Dame Lesso, quelle belle surprise. Qu'est-ce qui t'amène ici ? »
La sorcière lui fait un sourire narquois alors qu'elle se retourne pour verrouiller la porte du bureau et ranger la clé dans sa poche.
« Je dois discuter de choses privées avec toi, Professeur. » dit-elle d'une voix basse en se dirigeant lentement vers le bureau, sa canne en synchronisation avec ses talons.
Dame Lesso pose sa canne contre le bureau et est venue se tenir derrière le professeur Dovey. Quelque chose de normale pour des professeurs, comme diraient certains élèves.
Elle voit les frissons qui traversent le corps de l'autre femme et se penche en avant, ses lèvres frôlent l'oreille de Dovey.
« Reste silencieuse, ma chère, ou nous devrons changer de pièce, là où tu pourras être aussi bruyante que tu le souhaites. » chuchote-t-elle, plaçant un baiser sur son oreille, obtenant un frisson de la femme qui rougissait fortement.
Clarissa aimait ce côté de sa femme, mais il la faisait toujours rougir comme une adolescente naïve. On ne peut jamais savoir ce qui se passait dans l'esprit de cette femme.
Dame Lesso embrasse son cou et enfonce ses dents dans sa peau délicate, juste au-dessus de sa clavicule. Ça allait laisser quelques marques. Le professeur Dovey incline la tête en arrière pour donner un meilleur accès à l'autre femme. Elle sent une main froide dans son dos, où des doigts agiles trouvent l'accès des lacets de son corset. Pourquoi cette femme avait toujours froid ?
Elle sent Leonor – non, Dame Lesso – s'agacer alors qu'elle lutte avec les lacets de son corset.
« Lève-toi ! » ordonne-t-elle avant de tirer Dovey hors de sa chaise et d'aller vers le canapé qui se trouvait au milieu de la pièce.
Le professeur Dovey sent deux bras forts s'enrouler autour d'elle avant de la pressait contre son corps. Son cœur bat de plus en plus vite alors qu'elle sent le corps de l'autre femme contre le sien, qui utilise une main pour ouvrir les lacets alors qu'elle la tient fermement de l'autre. Pendant tout ce temps, ses lèvres continuent d'embrasser son cou et sa peau exposée, laissant des traces rose et violet, jusqu'à la rendre folle.
Couche après couche, sa robe dorée est tombée au sol alors que Dame Lesso utilise sa magie pour l'enlever. Dovey est aussi rouge que possible alors qu'elle commence à peine à la toucher.
« Le canapé. » ordonne-t-elle entre deux baisers. Clarissa est presque tombée en arrière sur la masse de coussins qui décorent ledit canapé lavande.
« Qu'est-ce que je vais faire de toi, ma chère ? » dit Dame Lesso d'une voix sensuelle en retirant son manteau alors qu'elle regardait sa femme avec une lueur espiègle dans les yeux. Oh, elle pourrait faire tellement de chose avec cette déesse.
Ses cheveux sont ébouriffés, ses jupons sont négligemment tombés sur le sol et seule une mince sous-robe jaune cachait son corps.
Dame Lesso s'est agenouillée sur le canapé, dominant la femme qui regardait chacun de ses mouvements avec des yeux remplis d'innocence. Elle glisse une mèche de cheveux, tombée de son chignon élaboré devant ses yeux, derrière son oreille. Elle caresse sa joue chaude qui contraste tellement avec ses doigts froids avant de l'attirer dans un baiser.
Dame Lesso sent une main se glisser sous son gilet et rompt le baiser.
« Qui a dit que tu pouvais me toucher, Princesse ? » demande-t-elle, la taquinant et épinglant ses mains au-dessus de sa tête.
« Elles restent là. » ordonne-t-elle avant de commencer à laisser une traînée de baisers dans son cou et son décolleté, faisant soupirer de plaisir le professeur Dovey. La fine soie de la sous-robe n'empêche aucune sensation de passer.
Clarissa regarde sa femme s'installer entre ses jambes, un sourire sur son visage alors qu'elle retire le tissu, la laissant complètement à la merci de Dame Lesso, Doyenne de l'école du Mal, sa femme incroyablement mauvaise.
« Reste silencieuse, mon amour, à moins que tu ne veuilles que tes élèves sachent à quel point le Mal peut être bon ? » dit Dame Lesso avant d'écarter les jambes de Dovey.
Ses doigts froids caressent les cuisses de Clarissa, qui sait à quel point sa femme aime la taquiner mais ce n'est pas le moment. Elles n'ont pas beaucoup de temps car le prochain cours commence bientôt et tout ce qu'elle veut, en ce moment, c'est que sa femme cesse de la taquiner et passe à la vitesse supérieure.
« Leonora ! » elle gémit en sentant un doigt la frotter exactement où elle veut qu'il soit, avant qu'elle ne recommence à la taquiner.
« Tu utilises le mauvais nom, ma chère. Tu veux que je prenne ma canne ? » dit la femme d'une voix basse. Elle a sûrement dû sentir le cœur du professeur Dovey manquer un battement.
« Non, Dame Lesso. » répond-t-elle, une vague de plaisir pulse à travers son corps. Sa femme adore ce jeu de pouvoir, et elle l'adore aussi.
« Bonne fille. »
Le souffle de Clarissa est devenu haletant alors qu'elle sent ses doigts froids en elle, se déplaçant dans un rythme lent et régulier, frappant son point G. C'était dur de rester silencieuse comme elle l'avait ordonné. Le pouce de Dame Lesso fait des mouvements circulaires sur son clitoris, une stimulation supplémentaire qui lui donne envie de gémir et d'agripper sa femme. Les deux choses qu'elle ne peut pas faire.
Clarissa agrippe l'un des coussins alors que Dame Lesso accélère son rythme et se penche vers elle, la rendant folle avec sa langue. Ses doigts et sa langue l'approchent de l'orgasme, ses jambes tremblent et de petits gémissements s'échappent de ses lèvres.
« S'il te plaît ! » elle gémit alors que le plaisir est de plus en plus présent, son cœur bat plus vite et la chaleur dans son ventre se transforme en enfer.
Elle entend – et sent – Dame Lesso glousser contre elle et d'un coup de langue et de la bonne inclinaison de ses doigts, elle pousse Clarissa à l'orgasme.
Elle essaye d'étouffer ses gémissements dans l'un des coussins mais elle est certaine que son plaisir peut être entendu depuis l'extérieur de son bureau. Elle espère que les étudiants sont tous partis vers leur prochain cours. Elle sent Dame Lesso sortir ses doigts et la regarde lécher la preuve de son plaisir. La sorcière la fixe dans les yeux tout en léchant ses doigts.
Dame Lesso se penche en avant et presse un doux baiser sur son front, brillant d'épuisement, avant de prendre son visage entre ses mains.
« Je pense que nous devons pratiquer un peu plus cette histoire de silence, qu'est-ce que tu en penses chérie ? » demande-t-elle avant de redresser son gilet et de lisser des plis imaginaires.
Le professeur Dovey tend la main et Dame Lesso entrelace leurs doigts alors qu'elle presse de doux baisers sur son visage. Sa femme peut parfois se montrer dur, mais elle s'est toujours assurée qu'elle allait bien. Si vous ne la connaissez pas, vous ne penseriez jamais de Dame Lesso était une personne qui prenait soin des autres. Mais Clarissa a arrêté de compter le nombre de fois où elle s'est endormie dans ses bras, sur le canapé, pour se réveiller dans son lit avec une couverture chaude.
Le professeur Dovey s'est levée, les jambes encore tremblantes, pour aller récupérer ses jupons et sa robe, le tout sous les yeux de sa femme, qui avait récupéré sa canne et son manteau. Dame Lesso la regarde alors qu'elle se rhabille et recoiffe ses cheveux.
« Arrête de me regarder. » dit-elle en attachant le dernier lacet de son corset. Elle se dirige vers sa femme et l'embrasse.
« Jamais. » répondu Dame Lesso avant de déverrouiller la porte, la tenant ouverte alors qu'elle entend des pas dans le couloir. Eh bien, les élèves sont en route pour les cours.
« Ne t'inquiète pas chérie. Ils ont trop peur de moi pour te poser des questions. »
Et avec ces derniers mots, Dame Lesso retourne à son école pour faire ses cours, avec un grand sourire.
Oh, elle adorait rendre Clarissa folle.
