RIBBONS

NYX_AIRA

RÉSUMÉ
De temps en temps, Clarissa aime porter des rubans dans ses cheveux. Elle pense que c'est joli et aime vraiment les assortir à ses robes. Et bien, il s'avère que les rubans en soie peuvent également être utilisés pour autre chose.

INFORMATIONS
Personnages : Lady Lesso ; Clarissa Dovey
Catégorie : F/F
Fandom : The School for Good and Evil

RIBBONS

Il était tard lorsque les deux Doyennes ont ouvert la porte de leur bureau commun, dans la Tour du Maître d'École. La journée avait été stressante, et puis cette réunion du corps professoral a pris plus de temps que nécessaire. Et maintenant, les deux femmes voulaient simplement dormir. Mais les montages de contrôle à corriger semblait indiquer le contraire.

Avec un soupir, Dovey s'assit derrière son bureau, attrapant son stylo et la première évaluation de sa pile, et a commencé à lire. Du coin de l'œil, elle a vu Leonora s'assoir, mais elle n'a fait aucun mouvement pour commencer à corriger. Au lieu de cela, elle se pencha en arrière sur sa chaise et ferma les yeux. Clarissa secoua la tête et continua son travail, jetant des coups d'œil en direction de Leonora de temps en temps.

Clarissa venait de terminer sa dernière correction lorsqu'elle a regardé Leonora. La femme regardait la pile de papiers mais n'a pas fait un mouvement pour commencer à les corriger. Qu'avait-elle fait tout ce temps ?

Se levant, Clarissa se dirigea vers le milieu de la pièce et soupira. Même si l'autre femme était généralement très disciplinée, parfois elle n'arrivait pas à se motiver pour effectuer son travail.

« Tu sais, la pile ne va pas diminuer si tu continues de la jauger du regard. » elle dit, gagnant un regard mitigé de Leonora.

« Je sais. » elle a répondu. Elle s'est levée de sa chaise et s'est dirigée vers elle. « Je n'ai tout simplement pas hâte de faire des corrections après avoir dû sociabiliser pendant des heures avec tes collègues. »

« Ce sont aussi tes collègues. » lui a rappelé Dovey. Elle a ri de la tête que Leonora a faite après son commentaire.

« Putain, je souhaiterais que ce ne soit pas le cas. » a-t-elle dit.

« Ne soit pas grossière ! » la réprimanda Dovey, faisant rire Leonora.

« Généralement, tu aimes quand ce mot est utilisé. » a-t-elle plaisanté. Mais Dovey pouvait voir la tension de Leonora s'échapper d'elle comme des vagues.

« Peu importe si c'est le cas ou non, tu dois terminer ces corrections ou, devrais-je dire, les commencer. »

« Eh bien, fait une suggestion parce que je doute fortement que je retourne derrière ce bureau si personne ne m'y force. »

« Quoi ? Tu veux que je t'attache et que je te laisse ici ? » a plaisanté Dovey, mais le rougissement soudain sur les joues de Leonora et le regard qu'elle a détourné abruptement lui ont fait réaliser qu'elle aurait aimé ça.

Un petit sourire est apparu sur le visage de Dovey alors qu'elle se dirigeait vers l'autre femme, faisant entrer Leonora en collision avec son bureau alors qu'elle reculait également. Peut-être qu'une distraction était nécessaire.

« Alors, tu veux que je t'attache, mmh ? » demanda Dovey avec un sourire narquois, attrapant la cravate de Leonora pour la rapprocher.

Elle aimait voir l'agitation de l'autre femme qu'elle causait, quelque chose qu'elle ne pensait pas possible.

« Je ne savais pas que c'était quelque chose que tu aimais. » elle a continué de la taquiner en la repoussant davantage pour qu'elle soit coincée entre le bureau en bois sombre et sa silhouette dorée.

D'un mouvement rapide, elle a détaché le ruban doré qui tenait ses cheveux en place et sourit à la façon dont les yeux de Leonora étaient fixés sur ses cheveux. Dovey savait qu'elle avait un petit faible pour ses cheveux longs et elle comptait bien en profiter.

« Est-ce que tu es sûre de vouloir faire ça ? » elle a demandé et a vu Leonora hocher lentement la tête. Mais elle avait besoin d'une confirmation verbale.

« Oui, j'en suis sûre. » a dit Leonora en voyant que Dovey ne bougeait pas, sa voix craquée avec la perspective de ce qui allait arriver.

« Très bien. » a dit Dovey, le ruban tourbillonnant dans sa main, le faisant se détendre et s'agrandir jusqu'à ce qu'il ait une bonne taille.

Leonora n'a même pas haussé les sourcils en la voyant utiliser la magie, signe révélateur que ses pensées étaient ailleurs. Elle n'a jamais manqué une occasion de se renseigner sur un sort, surtout si elle pouvait le détourner pour l'utiliser à d'autres fins.

Enveloppant le ruban doré autour de sa main, Dovey a tiré son amante dans un baiser tourbillonnant, l'attrapant par sa cravate, appréciant les sons étouffés qui lui ont échappé. Son autre main a trouvé son chemin dans les boucles désordonnées de la rousse, les tirant, un gémissement s'échappant de la bouche de Leonora. Oh, Dovey adorait cette nouvelle facette d'elle-même.

Trainant ses ongles sur son cuir chevelu, elle a tiré une panoplie de gémissements et de soupirs de l'autre femme, sentant ses jambes commençaient à trembler alors qu'elle avait à peine commencer à la toucher.

Elle a lentement commencé à déboutonner le gilet gris foncé qui caché la silhouette si belle de son amante, les lèvres traînant le long de son cou alors que Dovey lui laissait des marques. Le gilet a été jeté quelque part sur le sol à côté d'elles, Dovey sourit en déboutonnant la chemise blanche, embrassant chaque centimètre de peau fraîchement exposée et faisant trembler Leonora sous ses baisers.

« Nous avons à peine commencé et regarde dans quel état tu es. » murmura-t-elle en laissant ses lèvres traîner sur ses seins exposés, heureuse que Leonora ait décidé de ne pas porter de soutien-gorge aujourd'hui.

Elle sentit les mains dans ses cheveux la tirer vers le bas.

« Oh non ma chère, tu ne fais rien. » dit-elle en attrapant les poignets pâles de Leonora, la poussant davantage sur le bureau.

Elle a entendu le froissement du papier et le bruit de quelque chose tombant sur le sol alors qu'elle la poussait contre le bureau, appréciant le contraste entre sa peau pâle et le bois sombre.

Les yeux bleus qui la regardaient ont allumé un feu dans le bas-ventre de Dovey alors qu'elle traînait une main sur son corps. De son estomac tonique à ses seins, passant par son cou et son menton qu'elle a attrapé avant de se pencher sur elle afin que Leonora puisse sentir son souffle chaud contre sa peau.

« Maintenant, qu'est-ce que je vais faire de toi ? » elle chuchota, pressant son corps vêtu sur celui de son amante.

« Et si pour commencer, nous mettons tes mains où elles sont censées être. » elle a répondu à sa propre question, prenant le ruban doré qui était toujours enroulé autour de sa main.

En quelques secondes, les bras de Leonora étaient attachés au-dessus de sa tête, maintenues ensemble par un ruban doré de la même teinte que sa robe. Elle a regardé Leonora se remuer et a vu la luxure dans ses yeux lorsqu'elle a réalisé qu'elle n'arriverait pas à les retirer sans utiliser sa magie.

Dovey a souri en voyant son travail et s'est reculée de quelques pas pour profiter de la vision face à elle. Devant elle, la méchante la plus puissante était allongée sur un bureau, les poignets liés ensemble par un ruban de soie, sa poitrine exposée et sa chemise a moitié ouverte. Ses boucles rousses étaient étalées sur son bureau et Dovey a envisagé pendant un instant de la laisser là, de prendre un livre et de la regarder devenir folle. Mais comme elle se sentait miséricordieuse aujourd'hui, elle a décidé de la torturer autrement.

Revenant vers le bureau, ses doigts ont trouvé la fermeture éclair du pantalon de Leonora et l'a retiré lentement jusqu'à ce qu'il soit au niveau de ses chevilles. Avec un sourire complice, Dovey s'est installée entre ses jambes et a entendu le souffle de Leonora devenir saccadé. Ses jambes tremblaient légèrement alors qu'elle commençait à traîner ses doigts le long de son ventre.

Pendant un moment, Dovey a joué avec le tissu de la culote noire jusqu'à ce qu'elle plonge ses doigts sous l'élastique. Elle a été accueillie par l'humidité alors qu'elle frôlait l'endroit qui faisait pleurnicher Leonora, jusqu'à ce qu'elle laisse échapper un gémissement.

« S'il te plaît. » a dit Leonora. C'était la première fois qu'elle parlait depuis qu'elle avait accepté de faire ça.

« S'il te plaît quoi, chérie ? » demanda Dovey d'une manière taquine, dessinant des cercles paresseux sur sa peau sensible, suffisant pour que le plaisir monte en elle mais pas assez pour lui donner une sorte de soulagement et de délivrance.

Elle aimait voir Leonora se tortillait, essayant de se débarrasser de ses liens, alors qu'elle gémissait lorsqu'elle appuyait davantage ses mouvements circulaires, voyant que le tissu ne bougeait pas. Dovey s'est rendue compte qu'elle adorait ça quand elle a glissé un doigt entre ses propres cuisses.

Glissant une main sous la culotte de Leonora, elle a fait glisser le vêtement le long de ses jambes et s'agenouilla au sol. Ses jupes faisant office de coussins.

« Voyons voir jusqu'où nous pouvons aller avant que quelqu'un ne vienne jeter un coup d'œil, avec tous ses bruits. » elle a dit, entendant le gémissement de Leonora avant qu'elle ne plonge entre ses jambes.

Le temps est devenu flou, Dovey était sûre que Leonora était sur le point de la faire suffoquer, ses cuisses serraient autour de sa tête. Elle était sur le point d'atteindre son troisième orgasme, la voix rauque alors qu'elle gémissait dans le besoin.

Les ongles de Dovey étaient sur ses cuisses pâles alors que sa langue continuait son travail, même si Leonora se battait presque pour retirer ses liens, gémissant « plus », « s'il te plaît », « Clarissa, ne t'arrête pas, mon dieu, ne t'arrête pas ».

Entendre Leonora mendier ne l'a pas laissée de marbre et Clarissa a serré ses cuisses, essayant de soulager une partie du plaisir qui s'accumulait de plus en plus alors qu'elle avait Leonora sous sa merci.

Elle retira la tête d'entre les jambes de Leonora, haletant pour prendre de l'air, sachant que la force de Leonora était tout de même impressionnante.

Elle a écarté quelques mèches de cheveux loin de son visage et a regardé son amante, les yeux fixaient sur le plafond, haletant comme si elle venait de courir un marathon. Les jambes de Clarissa tremblaient alors qu'elle se levait, s'appuyant sur le bureau, toujours entre les jambes écartées de Leonora.

« Comment tu te sens, mon amour ? » elle a demandé, pressant un doux baiser sur le front de Leonora.

« Tu es méchante, Clarissa. » elle a pris une grande inspiration et ferma les yeux sentant les doigts de Clarissa glisser dans ses cheveux.

« Tu es prête pour le quatrième round ? » elle a demandé, gloussant à la façon dont les yeux de Leonora ont rencontré les siens.

« Va te faire foutre. » a-t-elle dit, séparant chaque syllabe.

« Oh mais c'est mon travail. » a taquiné Clarissa, glissant sa main entre ses cuisses, gagnant un sifflement et un petit gémissement.

Elle a retiré sa main en voyant Leonora tressaillir violemment à cause de la surstimulation, se penchant pour l'embrasser à la place.

Ce n'était pas comme les baisers qu'elles ont partagé ce soir, mais il les a fait soupirer toutes les deux. Clarissa l'approfondit avant de se reculer. Ses yeux erraient en direction des poignets de Leonora, rouges à force d'être bougés.

« Est-ce que ça va ? » demanda Clarissa en desserrant le ruban, s'assurant d'être prudente et éviter de blesser les poignets de Leonora, déjà sensible.

« Je vais bien. » chuchota Leonora, épuisée, avant de fléchir ses doigts, déplaçant ses poignets, se redressant sur ses coudes.

« Je ne savais pas que tu aimais ce genre de chose. » dit Clarissa en pressant des baisers papillons sur la poitrine et le visage de Leonora. Même si elle le nierait, Clarissa savait à quel point Leonora aimait ce genre d'attention.

« Parfois, lâcher prise est libérateur. »

Clarissa sourit à ses paroles, sachant que Leonora avait confiance en elle, et a mis cette information dans un coin de sa tête.

En regardant le bureau, désormais en désordre, les yeux de Clarissa ont atteri sur les évaluations qui devaient encore être notées. Les yeux de Leonora ont suivi les siens et elle gémit en voyant la montagne de papiers sur le sol.

« Oh bon sang, va te faire foutre. » chuchota Leonora, pinçant son nez alors qu'elle se laissait retomber sur le bureau dans un bruit sourd.

« Je viens de te faire foutre, mon amour. » plaisanta Clarissa, gagnant un regard noir, avant de ramasser les évaluations.

S'installant sur le canapé, elle en a pris une. Cours de potions avancés, semblait-il. En ramassant un stylo, elle a commencé à noter cette évaluation comme Leonora lui avait appris. Elle sentit Leonora s'installer entre ses jambes, assise sur le tapis.

Elle a évalué chaque évaluation, une main nichée dans les boucles de Leonora, sentant sa tête s'installer sur ses genoux.

L'horloge a sonné annonçant trois heures, alors elle posa le stylo, étirant ses mains au-dessus de sa tête, entendant le bruit de protestation alors qu'elle a arrêté de masser la tête de Leonora.

Elle entendit le cou de Leonora craquer lorsqu'elle l'étira, inclinant la tête pour regarder Clarissa.

Elle se pencha et embrassa les lèvres violettes de la femme, bien que le rouge à lèvres ait été légèrement retiré à cause de leurs activités précédentes.

« Nous devrions y aller, il est tard. » dit Clarissa lorsqu'elles se sont séparées, regardant le ciel étoilé.

« Eh bien, qui a décidé de découvrir son côté sadique ce soir pour me baiser. » a plaisanté Leonora, un sourire sur le visage.

« Eh bien, je ne t'ai pas entendu te plaindre, mon amour. » dit Clarissa, lui adressant un clin d'œil, se levant lentement du canapé.

Personne n'a fait de commentaire en voyant la Doyenne du Bien portait des rubans de soie plus souvent. Personne n'a rien dit lorsqu'ils ont remarqué que Dame Lesso ne retroussait plus ses manches par moment, généralement après une réunion privée avec le professeur Dovey.

Emma Anemone a roulé des yeux tandis que Clarissa entrait dans la pièce, l'air primitive, avec une Dame Lesso légèrement ébouriffée derrière elle.

Clarissa avait vraiment besoin de contrôler son côté sadique.