BONJOUR. On est en retard et c'est complètement ma faute jajajaja. J'étais un peu malade pour ma défense. Et puis 'fait chaud. Ça fait fondre le cerveau wsh

J'suis pas fan du résultat de ce texte, il aurait pu être trente fois plus fluff et cute mais bon... Je le retoucherai peut-être une autre fois.


Zoro & Usopp

« Frère »

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C'était perturbant parfois.

Un jour ils étaient amis depuis des années, compagnons d'une route qui semblait s'étendre à l'infini ; pièces d'un rouage d'amitié inespéré ; qu'importait la métaphore : Zoro considérait Usopp comme un merveilleux ami avant tout, presque un frère. Et c'était bien ainsi.

Mais un lendemain, Usopp était venu à lui, le nez tourné vers le sol, les yeux cernés par le doute et les lèvres tremblantes d'hésitation. Zoro reconnaissait bien volontiers qu'il n'avait pas vu arriver sa déclaration bancale, à grands renforts de « je te dis ça comme ça » ou autre joyeux « t'es pas obligé de me répondre ».

Bien sûr qu'il était obligé de lui répondre. Au moins au nom de cette douce amitié qu'ils avaient et qu'il aurait pourtant apprécié simplement continuer à chérir sans se poser de question.

Mais des questions, il avait pourtant dû s'en poser. À propos de sa vision de son ami, de ce qu'il pouvait et voulait envisager avec lui, mais surtout à propos de lui-même. Car même passé sa vingt-et-unième année, Zoro n'avait jamais été en couple. Cela n'avait jamais été quelque chose qui l'avait foncièrement attiré, lui qui s'accommodait si bien de la solitude. Les relations de couples avaient l'air tellement compliqué du peu qu'il en apercevait de son entourage (Franky et Robin mis à part, mais eux devaient probablement être nés avec un mode d'emploi dans les mains tellement ils s'en sortaient bien. Ou alors ils étaient destinés l'un à l'autre, une connerie du genre. Plutôt ça.) ; avait-il réellement envie de s'emmerder avec une relation pour quelques câlins et parties de jambe en l'air ? Lui qui appréciait traverser la vie en flânant plus qu'autre-chose, sans s'ennuyer à trop réfléchir et à prendre les choses comme elles venaient, il n'était pas certain de pouvoir supporter des prises de tête régulières.

Et oui, Usopp lui prenait la tête. Il le rabrouait régulièrement sur le fait qu'il ne prenait pas assez soin de lui-même, qu'il ne se responsabilisait pas sur certains détails ridicules, ou encore qu'il était justement trop nonchalant. Alors même que c'était l'un de ses principaux traits de caractère...

Mais parfois, Usopp le regardait également comme jamais personne ne l'avait regardé jusqu'alors. Il lui souriait de cette manière qui paralysait de plus en plus souvent le cœur de Zoro durant une petite seconde presque désagréable. Il lui offrait bon nombre de fou-rires lorsqu'il s'invitait dans son petit studio pour y passer des heures, parfois des jours. Il partageait avec lui ses passions, mais sans jamais trop en faire et en l'invitant toujours à parler des siennes en échange, alors même que ce n'était pas vraiment dans ses habitudes auparavant.

Il se surprenait alors à réaliser que s'ouvrir aux autres n'était pas si mal, en réalité. Tout comme le fait de pouvoir serrer quelqu'un longuement dans ses bras. Ou de sentir cette main chaude qui s'accroche à la sienne comme si sa vie en dépendait.

Luffy lui avait fait remarquer récemment qu'il le voyait beaucoup plus sourire et rire, depuis quelques mois. Zoro n'avait rien trouvé à répondre, car c'était peut-être bien vrai. Il s'était surpris à jeter un œil à Usopp mécaniquement. Celui-ci était en pleine conversation avec Chopper, mais ça ne l'avait pas empêché d'entendre la remarque et de se mettre à rougir furieusement.

Zoro avait cru prendre un sacré risque en répondant à ses avances. Mais finalement, maintenant qu'ils n'étaient plus que de simples amis, c'était tout aussi bien aussi.

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