Disclaimer : Les personnages n'appartiennent qu'à J.K Rowling. La seule qui m'appartient est Avalon, qui sort de mon imagination. Le quatrième et dernier tome des aventures de Avalon se déroule cinq ans après la fin du tome 3 et de leur victoire contre Voldemort !
Note de l'auteure : Je suis très contente de vous retrouver pour le dernier tome des aventures de Avalon et j'espère qu'elles vous ont plu… En tout cas, j'ai adoré les écrire et pouvoir les partager avec vous !
N'oubliez pas que les reviews sont le seul salaire des auteurs sur et que nous ne tirons absolument rien d'autre. Alors n'hésitez pas à laisser un petit commentaire, pour me donner votre avis !
Chapitre 7
Avalon était comme sur un petit nuage.
Pendant les trois semaines qui suivirent cette soirée, la jeune femme avait l'impression de pouvoir faire absolument tout ce qu'elle voulait. Elle se sentait invincible.
Elle travaillait, passait du temps avec sa famille et passait des nuits entières enfermées dans son appartement avec Drago. Etant donné que pour le moment, il vivait chez Blaise en attendant de trouver un appartement qui lui conviendrait, ils avaient décidé qu'ils seraient mieux chez elle, où ils pouvaient avoir une véritable intimité. Mais ils ne faisaient pas que rester cloitrés entre les quatre murs. Ils allaient au restaurant, étaient sortis danser dans le Londres moldus et Ava l'avait même emmené dans une fête foraine. S'il n'avait pas été très à l'aise avec les attractions, se demandant comme il pouvait survivre aux montagnes russes sans s'écraser au sol. Finalement, ils avaient passé un super moment et elle avait été heureuse de le voir rire et sourire comme ça.
Ils se comportaient comme des adolescents amoureux et elle adorait.
Un dimanche après midi où ils étaient dans son appartement, Ava réalisa qu'ils se comportaient comme un petit couple quand elle les observa. Elle était assise entre son canapé et la table basse, les papiers avec les informations sur le Japon étalaient devant elle et Drago était allongé sur le canapé à lire un livre, ses doigts jouant avec ses cheveux.
Elle était entrain de reconstituer un arbre généalogique quand la voix du blond s'éleva derrière elle.
- Quand est ce que tu vas devoir aller au Japon ?
- Ça dépendra de ce que Blaise trouvera, répondit elle. Je suis généalogiste, donc je ne vais sur le terrain que s'il trouve des choses intéressantes pour moi.
- Du style ?
- Des traces de lignées sorcières inconnues ou des signes que des sorciers ont vécu là alors qu'il n'y a aucun écrit à leur sujet. A ce moment là, j'entre en scène et je cherche des noms ou des objets leur ayant appartenus.
- Et tu en fais quoi quand tu les trouves ?
- Je les répertorie et je donne leurs noms aux registres internationaux pour qu'ils soient mentionnés. Ils peuvent servir pour remonter un peu plus haut dans les recherches généalogiques faites par certaines familles.
- Tu as avancé sur le tien ?
- Un peu, mais il reste des trous.
Quand ils avaient gagné la guerre, après avoir découvert qu'elle et Harry descendaient de Morgane et Merlin, elle s'était mise à retracer l'histoire de leur famille. Ce n'était pas facile était donné que de nombreux documents avaient été perdus ou détruits au cours des siècles et c'était un travail de fourmis, mais elle aimait bien et elle voulait pouvoir raconter d'où ils venaient aux enfants de Harry et aux siens, quand ils en auraient. A l'époque, Drago s'était moqué d'elle, lui disant qu'elle devenait légèrement obsessive, mais elle lui avait rétorqué qu'il ne pouvait pas comprendre. Lui, il savait d'où il venait, qui était ses ancêtres. Elle, pas du tout.
Cela lui prenait du temps, pas seulement parce que les sorciers n'étaient pas très soigneux avec leurs archives, mais parce qu'elle cherchait aussi du côté des moldus, pour retracer l'histoire de sa famille maternelle.
- Il est presque 18h, tu veux faire quoi ce soir ?
- 18h, tu dis ?
- Oui, presque.
- Oh bon sang, j'ai failli oublier !
- Oublier quoi ?
- La sœur de ma mère vient diner chez mes parents ce soir avec sa famille ! Ma mère veut que Harry et moi soyons là. Pour faire front commun, un truc comme ça.
- Pourquoi le fait que ta tante vienne diner chez tes parents provoque une telle réaction chez toi ?
- La sœur de ma mère, Drago, répéta-t-elle en le regardant dans les yeux. La sœur moldue de ma mère.
- Tu veux dire, la tante chez qui ton frère a grandi ?
- Celle là même ! Et elle sera là ce soir avec son mari et son fils. Ils sont super mal à l'aise avec la magie, donc ça va être une soirée mer-vei-lleuse !
- Il faut que tu ailles alors ?
- Oui. Mais j'ai complètement oublié de t'en parler. Ma mère avait étendu l'invitation à toi.
- Ta mère veut que je vienne à l'un de vos diners de famille ?
- Plutôt à l'un de nos fiascos de famille. Allez, Drago, le supplia-t-elle. Je ne les ai vu que deux ou trois fois et il faut que tu sois avec moi.
- Je n'ai jamais dit que je n'allais pas venir, sourit il.
- Merci, merci, s'exclama-t-elle en se jetant sur lui pour le serrer dans ses bras. Il faut qu'on se prépare, on doit y être pour 18h30.
- Alors allons y.
Ils allèrent effectivement se préparer, mais cela leur prit un peu plus longtemps que nécessaire étant donné que Drago eut la merveilleuse idée de la rejoindre sous la douche.
Ses cheveux à lui étaient encore mouillés quand ils entrèrent dans la maison et que Harry les regarda de haut en bas, un sourcil levé.
- Ils sont déjà là ? demanda-t-elle avant qu'il ne fasse une remarque quelconque.
- Arrivés à l'heure avec une précision chirurgicale, répondit il. Maman est dans la cuisine pendant que Papa et Ginny essayent de leur faire la conversation.
- Et toi ?
- Moi, j'essaye de me convaincre que fuir, c'est lâche.
La jeune femme rit pendant que Drago serrait la main de son frère et ils entrèrent dans le salon.
Les Dursley au grand complet étaient assis sur le canapé, les uns contre les autres comme si le fait de se serrer pouvait les sauver d'un danger potentiel.
Vernon Dursley était toujours le même homme court sur patte avec une circonférence large et sa moustache touffue avait blanchi depuis la dernière fois qu'elle l'avait vu, quelques mois après le retour de ses parents. Pétunia était toujours aussi mince, les mains posées sur ses genoux en serrant son sac contre elle et Dudley avait perdu un peu de poids.
Quand ils étaient revenus, Lily avait voulu renouer avec sa sœur. Si son mari n'avait pas été très motivé par l'idée, Mme Dursley avait accepté, surement parce qu'elle ne voulait pas refaire les mêmes erreurs. Mais en tout état de cause, la tension était toujours excessivement présente quand ils se réunissaient et Ava aurait largement préféré se passer de ce genre de moment.
- Avalon, Drago ! s'exclama James en sautant sur ses pieds et faisant sursauter le blond qui ne s'attendait visiblement pas à un tel accueil.
- Salut, Papa.
- Qu'est ce que vous voulez boire ?
- Une bière-au-beurre, répondit elle et Drago hocha la tête.
James fuit littéralement vers la cuisine pendant que Harry prenait place sur l'accoudoir du fauteuil où était assise Ginny et Ava prit son courage à deux mains pour s'avancer dans la pièce en trainant le blond derrière elle.
- Bonsoir, les salua-t-elle.
- Bonsoir, Avalon, répondit Pétunia du bout des lèvres. Tu es ravissante.
- Merci.
Vernon se contenta de marmonner dans sa barbe et Dudley rougit si fortement qu'elle crut qu'il allait prendre feu.
- Je vous présente Drago Malefoy, dit elle en poussant Drago en avant. Il est mon…
- Son petit ami, répondit le blond pour elle. Ravi de faire votre connaissance.
- Drago Malefoy, marmonna Vernon. Un nom bizarre ça.
- Mes parents sont des originaux, rétorqua-t-il en souriant, ce qui fit glousser Ginny.
Ava serra les doigts de l'ancien Serpentard dans un signe de reconnaissance et le guida vers une méridienne où ils s'installèrent. Ils restèrent dans un silence gênant pendant plusieurs minutes jusqu'à ce que Ginny finisse par le rompre.
- Harry et moi nous sommes mariés.
- Toutes nos félicitations, s'exclama Dudley qui semblait aussi mal à l'aise qu'eux. Ça devait être un beau mariage.
- Magnifique, confirma Drago.
- Notre invitation a dû se perdre dans le courrier, marmonna Vernon encore une fois.
- Tu n'as jamais aimé les hiboux, rétorqua Harry, faisant sursauter Pétunia.
- Tu es tout à fait capable de coller un timbre sur une enveloppe, rétorqua le moldu. Un seul timbre, précisa-t-il en posant ses petits yeux porcins sur Ginny.
Drago fronça les sourcils vers Ava et elle lui fit un petit hochement de tête pour lui signifier qu'elle lui raconterait plus tard.
Harry lui avait déjà raconté la fois où les Weasley avaient voulu utiliser la poste moldue pour envoyer une lettre aux Dursley et qu'ils avaient littéralement recouvert l'enveloppe de timbre, ne laissant que l'endroit de l'adresse vierge. Autant dire que le facteur avait remarqué l'anomalie et que cela avait fait jaser dans le quartier, ce que les Dursley détestaient.
- C'était un mariage sorcier, intervint Avalon, lui clouant le bec.
- Le diner est prêt ! s'exclama Lily en entrant dans la pièce, un plat de gigot dans les mains.
Si Drago remarqua qu'elle n'utilisait pas la magie, il ne fit aucune remarque et ils s'installèrent autour de la table dans un silence quasiment religieux.
- Dudley, l'appela Lily. J'ai entendu dire que tu avais trouvé un emploi dans la même société que ton père ? C'est une superbe nouvelle.
- Oui, je suis très content, répondit son neveu.
- Dudley a les perceuses dans le sang.
- Des perceuses ? chuchota Drago en se penchant vers Ava.
- Je t'expliquerai.
- Et tu as une petite amie ?
- Dudley a rencontré une très gentille fille à son travail, intervint Vernon. Bien sous tout rapport, tout à fait normale.
Normale…
Avalon connaissait la vision de la normalité des Dursley et elle savait que pour eux, les Potter étaient des anomalies.
Croisant les jambes sous la table, elle se mit à pianoter sur la table jusqu'à ce que Drago l'enveloppe.
- Et vous, Drago, dit Pétunia pour détourner l'attention. Que faites vous dans la vie ?
- Je suis professeur d'histoire.
- Oh, c'est super. Vous avez beaucoup de points communs avec Avalon alors.
- Vous n'avez pas idée. (La rousse lui donna un coup de pied dans le tibia). Oui, nous avons beaucoup de points communs, Madame Dursley.
- Où enseignez vous ? questionna Vernon. (Il observa les vêtements de qualité du blond et plissa les paupières). Dans une école privée ?
- En quelque sorte.
- Il va enseigner à Poudlard, répondit Harry. Il enseigne l'Histoire de la Magie.
Apparemment, Harry avait décidé de mettre les pieds dans le plat, ce soir !
La jeune femme le regarda comme si une seconde tête lui poussait, ne comprenant pas ce qui lui prenait. D'habitude, c'était elle qui cherchait à les mettre mal à l'aise et à titiller, jusqu'à ce que l'oncle Vernon ne ressemble à un morse moustachu ayant pris un coup de soleil.
Pour la première fois depuis qu'elle le connaissait, Ava sentit Drago se tortiller sur sa chaise comme s'il était mal à l'aise et elle le comprenait parfaitement.
- Dis moi, Dudley. (Son cousin tourna brusquement la tête vers elle, les yeux écarquillés, surpris qu'elle ne s'adresse à lui). Comment s'appelle cette jeune femme que tu fréquentes ?
- Ashley.
- C'est un très joli prénom, enchaina Lily en lançant un regard reconnaissant à sa fille.
- Et que fait elle dans l'entreprise ? Elle est cadre ? continua Ava.
- Bien sûr que non ! s'écria Vernon, faisant grincer des dents Harry. Elle n'est que secrétaire. Aucune femme n'est cadre dans notre entreprise, ce n'est pas leurs places.
Ok, Avalon commençait à comprendre pourquoi Harry semblait prêt à pendre leur oncle. Tel qu'elle connaissait le bonhomme, il avait du faire une remarque à Ginny quand ils étaient arrivés, mais c'était probablement une remarque bien misogyne qui avait mis tout le monde sur les dents.
- Elle est secrétaire, répondit Dudley, mais elle espère devenir assistante de direction à l'avenir.
- Assistante de direction, pouffa son père comme s'il s'agissait d'une bonne blague tout en enfournant un morceau indécent de gigot dans sa bouche.
- Ava vous a parlé de son prochain voyage au Japon ? demanda Drago pour détourner l'attention de tous.
- Tu vas aller au Japon ? la questionna Pétunia.
- Ce n'est pas encore certains, mais nous avons eu des informations concernant des familles de notre communauté ayant vécu là bas. Si cela s'avère exact, je m'y rendrais pour dénouer le vrai du faux.
- Ton travail doit être vraiment passionnant, la complimenta sa tante, ce qui était bien la première fois, surtout devant son époux.
- C'est beaucoup de recherches mais quand j'obtiens enfin les informations, c'est toujours très satisfaisant.
- Tu travailles toujours sur ton arbre généalogique ? demanda Ginny, surfant sur la vague que Drago avait lancé.
- Oui. Je suis un peu bloquée du côté Potter, mais j'avance plutôt bien du côté Evans.
- Tu travailles également de notre côté de la famille ? s'étonna la tante Pétunia comme si c'était étonnant que la jeune femme s'intéresse au côté moldu de sa famille.
- Oui, bien sûr. Je suis remontée jusqu'au XIXème siècle. A l'époque, nos ancêtres s'appelaient les Prewett. Une certaine Annabelle Prewett, qui aurait épousé Norbert Evans, orphelin de son état. J'ai un peu de mal à partir de là.
- Les Prewett, tu dis ? demanda Ginny.
- Oui, pourquoi ?
- Le nom de jeune fille de ma mère, c'est Prewett. C'est une très ancienne famille de… hésita-t-elle en jetant un regard en coin aux Dursley.
- De Sangs Purs, finit Drago à sa place en croisant le regard de l'autre rousse. L'une des plus anciennes en Angleterre en réalité. Aussi ancienne que les Potter, les Black et les Malefoy.
- Ça voudrait dire que nous avons des… des sorciers dans notre famille ? demanda Pétunia, prononçant le mot en S pour la première fois depuis qu'elle la connaissait.
- Ça n'a rien d'étonnant, répondit Drago. Après les guerres napoléoniennes, les sorciers avaient subi de grandes pertes et il y en a beaucoup qui ont épousé des moldus. (Vernon semblait sur le point de faire une syncope). Il est également possible que votre ancêtre Prewett soit une cracmole et qu'elle a épousé un moldu. Ça arrivait très souvent.
- Tu devrais parler avec ma mère, continua Ginny. Elle a pleins d'informations concernant sa famille.
- J'irai lui demander.
- Ça m'intéresserait de voir ce que tu as trouvé sur notre côté commun de la famille, dit Dudley.
- Vraiment ?
- Oui. (Il jeta un regard à son père). Ça m'intéresserait beaucoup.
- C'est complètement insensé ! s'exclama l'oncle Vernon, plus rouge que jamais. Je ne peux tolérer ce genre de conversation plus longtemps !
- Mais enfin, Papa…
- Ce n'est pas NORMAL !
- Aussi normal que de faire dormir mon fils dans le placard sous l'escalier ?
La participation de James à la conversation jeta un froid polaire sur la table et Ava comprenait mieux maintenant pourquoi son père n'avait pas ouvert la bouche depuis le début du diner. Visiblement, même si Harry lui avait dit que c'était du passé et que ça ne servait à rien de revenir dessus, James avait toujours du mal à digérer comme son fils avait été traité durant les dix premières années où il avait vécu chez les Dursley. Jusqu'à présent, il avait réussi à ronger son frein mais le fait que Vernon fasse remarquer ce qui n'était pas normal était, apparemment, la goutte d'eau qui faisait déborder le vase.
Pétunia blêmit et Dudley avait l'air d'avoir envie que le sol s'ouvre sous ses pieds pour l'engloutir. Même Drago se tendit.
- Je vous demande pardon ? s'insurgea oncle Vernon, comme s'il avait mal entendu.
- C'est vrai que c'est normal de faire dormir un petit garçon innocent dans un cagibi. Tout le monde fait ça. Auriez vous trouvé ça aussi normal que je fasse de même si votre fils m'avait été confié ?
- Harry était un garçon difficile, qu'il fallait éduquer !
- En l'enfermant dans un placard ?! s'écria Lily. (Si elle s'y mettait aussi, ils n'étaient pas sortis de l'auberge). Vous étiez censés prendre soin de lui et vous l'avez maltraité.
- Tout de suite les grands mots !
- Ok, je crois que ça ne sert à rien de ressasser le passé, intervint Ava pour tenter de calmer les esprits.
- Ça te va bien de dire ça, ce n'est pas toi qui y étais, rétorqua Harry.
- Je te demande pardon ?
Ginny et Drago semblaient se demander ce qui se passait et franchement, Ava aurait bien aimé le savoir aussi. Même si son frère n'aimait pas parler de sa vie chez leur oncle et leur tante à cause de la manière dont ils l'avaient traité, il n'avait jamais été aussi ouvertement vindicatif. Et surtout, il n'avait jamais fait croire à sa sœur qu'elle ne comprenait pas tout simplement parce qu'elle n'avait pas été là. Ce n'était pas parce que quelqu'un avait veillé sur elle à l'orphelinat que la vie y avait été plus facile pour autant et il le savait très bien.
- Tu as très bien entendu ce que je viens de dire, se contenta de répondre Harry.
La colère monta si vite et si fort qu'elle ne réalisa même pas ce qu'elle faisait avant que ça ne soit fait. Ce fut comme si quelqu'un avait brusquement appuyé sur la tête de son frère pour lui écraser le visage dans son assiette. Les Dursley sursautèrent violemment, l'air de croire que le jeune homme était devenu fou, Ginny eut un mouvement de recul, Lily hoqueta et James tourna brusquement la tête vers elle. Le seul qui n'eut aucune réaction fut Drago, qui se contenta d'enfourner un morceau de pomme de terre comme si de rien était.
Fusillant toujours son frère du regard, Ava jeta sa serviette sur la table et attrapa Drago, le forçant à lâcher sa fourchette.
- Je crois que nous allons y aller. Maman, c'était délicieux, comme toujours. (Elle se pencha vers sa mère pour l'embrasser sur la joue et en profitant pour murmurer à son oreille). Désolée.
Trainant le blond derrière elle qui ne semblait pas comprendre cette fuite, la jeune femme sortit de la maison et du périmètre qui l'entourait avant de transplaner. Elle pouvait sentir l'incompréhension suinter par tous les ports de la peau de Drago et elle savait qu'elle allait devoir lui donner une explication. Mais avant ça, la rousse avait besoin d'un verre.
Ce ne fut qu'une fois qu'elle eut englouti un whisky qu'elle se mit à parler.
- Je n'ai plus utiliser la Légilimencie depuis la fin de la guerre.
- Pourquoi ça ?
- Quand les autorités ont découvert les circonstances exactes de la mort de Greyback et qui en étaient la responsable, ils n'ont pas vraiment pu me faire de procès étant donné qui j'étais et qui était la victime. Du coup, elles ont décrété que ma capacité innée de Légilimens s'apparentait à l'utilisation du sortilège Impero. J'ai interdiction formelle d'y avoir recours.
- Mais c'est comme interdire à un sorcier d'utiliser la magie.
- Je n'ai pas vraiment eu le choix. (Elle se frotta le front). Jusqu'à maintenant, j'avais réussi à suffisamment contrôler mes émotions pour ne pas en faire sans le vouloir.
- Mais ton frère t'a fait sortir de tes gonds.
- Je ne sais pas ce qu'il avait ce soir. D'habitude, c'est moi qui dis ce genre de choses.
- Il avait peut être passé une mauvaise journée.
- Ouais, ça doit être ça. (Elle sourit en le regardant s'approcher d'elle). Je suis sûre que tu croyais que ta famille était plus cinglée que la mienne.
Drago explosa de rire et glissa ses bras autour de sa taille.
Peut être que les Malefoy étaient cinglés. Mais les Potter l'étaient tout autant, dans un autre style, c'était certain.
Note de l'auteure : chapitre 7 done !
Je dois vous avouer que je ne suis pas super satisfaite de ce chapitre, mais je ne sais pas trop quoi faire de différent…
Un rebondissement vous attend dans le prochain chapitre, alors soyez au rendez vous !
Je vous dis à très vite et laissez une petite review !
Bye !
