Disclaimer : Magnificent Century Kösem est l'oeuvre de Yılmaz Şahin .

Résumé : Osman l'aimait. Cette certitude soulagea tous ses maux. [Magnificent Century : Kösem]

Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances d'Osman et de Meleksima (47/50) + Roulette Surprise 2 : Magnificent Century : Kosem – Meleksima + Meleksima (Secondaire) + Drabble 581 : Osman et Meleksima + Personnage historique du 17/02/2023 au 24/02/2023 : Meleksima Hatun, favorite d'Osman II + M : Meleksima + Lion : Meleksima + Prénom 272 : Meleksima

La certitude de l'amour

Ses lèvres s'approchèrent des siennes, juste assez pour sentir son souffle, mais pas assez pour les effleurer. Il s'était reculé. Meleksima l'admettait : cela faisait mal. Même si Osman avait aussitôt pris soin de lui dire que ce n'était pas elle, ce n'était pas de sa faute, cela piquait. Elle avait un peu mal à l'ego mais surtout mal au coeur.

Pourquoi Osman avait-il refusé ce baiser ?

Pourquoi l'avoir renvoyée alors que la sultane Kösem l'envoyait pour son premier halvet ?

Avait-elle commis une erreur ? Un impair ? L'avait-elle froissé ? Ou bien, peut-être n'était-elle pas assez jolie ?

Avait-elle rêvé cette électricité qui avait parcouru son corps quand il lui avait pris la main ?

Cette étincelle quand leurs regards s'étaient croisés ?

Les caresses de ses yeux ?

-Ne t'inquiète pas, Meleksima. Lui dit la mère de son prince. Osman t'aime beaucoup.

-Mais il m'a renvoyée…

La favorite du padichah frotta son bras avec douceur.

-Ce que je vais te dire, tu dois le garder secret. Mais un peu avant que je ne t'envoie pour le halvet, Osman a appris que tu plaisais à Mehmed. Son frère lui a ouvert son coeur et il ne voulait pas que Mehmed croit qu'il trahissait sa confession. Et puis, j'ai peut-être eu tort. Vous êtes encore bien jeunes. Il y a des choses à ne pas précipiter.

Osman l'aimait beaucoup.

Et s'il l'avait rejetée, c'était par amour fraternel.

Il ne lui avait pas menti, ce n'était pas elle.

Le souvenir du souffle de son sehzade sur ses lèvres la fit frissonner. Le souffle était déjà un baiser en soi.

Osman l'aimait.

Cette certitude soulagea tous ses maux.

Tant qu'il l'aimerait, alors son monde continuerait à tourner.

FIN