LITTLE MISHAPS AND GENTLE HANDS
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RÉSUMÉ
Farah et Saul font une petite randonnée et Farah fait une petite chute. Découvrez ce qui va se passer...
INFORMATIONS
Personnages : Farah Dowling / Saul Silva
Catégorie : F/M
Fandom : Fate : The Winx Saga (TV)
LITTLE MISHAPS AND GENTLE HANDS
FARAH x SAUL
C'était à ce moment que Farah regretta de s'être levée ce matin.
Assise ici, dans le sous-bois, dans le froid et la boue, derrière une petite colline, au milieu de nulle part, la fée de l'esprit a commencé à réfléchir à ses choix de vie qui l'ont emmené ici.
Était-ce au moment où elle s'était empêtrée dans ses bras, en sortant du lit ce matin ?
Ou était-ce quand elle a presque raté une marche en descendant les escaliers du hall ?
Elle n'en savait rien.
Tout ce qu'elle savait, c'était que ses fesses devenaient de plus en plus humides, de seconde en seconde.
Et tout ce qu'elle pouvait entendre, c'était le cri de Saul, descendant la pente, se dirigeant vers elle, dans une hâte qui manquait de sa grâce habituelle.
« Je vais bien Saul ! » elle aurait pu essayer de crier mais il n'écouterait pas. Il descendait la pente qui devenait de plus en plus inclinée, plus vite encore.
Elle savait quand elle le vit descendre ce qui avait causé sa chute, la faisant tomber en bas de la colline.
Son pied s'était coincé dans une petite racine dépassant du sol. Le feuillage coloré couvrait suffisamment le sol pour qu'elle ne la remarque pas. Et le duo ''racine'' et ''pente glissante'' l'ont fait tomber. Ne pouvant pas se rattraper à cause du sol humide, elle a chuté sur le côté avant d'être entraînée dans la pente.
Qui aurait pu penser qu'une simple racine pouvait abattre la directrice d'Alféa. Pas elle, en tout cas.
Alors qu'il s'arrêtait précipitamment à côté d'elle, le spécialiste est tombé à genoux – à côté d'elle – avant de lui demander : « Farah, ça va ? Est-ce que tu es blessée ? » a-t-il continué, posant sa main sur son épaule avec douceur.
Sa voix semblait agitée et tendue après qu'il est essayé de la rejoindre le plus rapidement possible. En y réfléchissant maintenant, c'était probablement stupide de sa part de descendre cette colline à la vitesse qu'il a été. Il aurait pu se blesser dans le processus. Sachant que lui dire cela ne la mènerait nulle part, elle se mordit la langue, essayant de se concentrer sur quelque chose d'autre à répondre.
« Je vais bien. La seule chose qui me fait mal est ma fierté, si tu veux tout savoir. » marmonna-t-elle, essayant de dégager des feuilles de sur ses jambes.
Elle était plus ennuyée que blessée pour être tout à fait honnête. Ce n'était rien de plus qu'un simple trébuchement – un mauvais mouvement de son pied – qui l'avait fait arriver dans cette situation.
« Tu es tombée si vite que je n'ai même pas eu le temps de réagir. Un instant, tu étais juste à côté de moi et la prochaine chose que je sais, c'est que tu as laissé échapper un glapissement surpris tout en glissant sur la pente. Je ne pouvais même pas t'attraper, tout s'est passé si vite. » expliqua-t-il rapidement tout en tenant son épaule. Son autre main avait trouvé son chemin vers sa cuisse.
Elle s'est maudite pour l'avoir tellement inquiété. Ils étaient ici à cause d'elle - et de sa tête de mule - aujourd'hui.
Elle voulait juste faire une petite randonnée à travers les sous-bois, près de l'école et de ses bois environnants, pour s'assurer qu'il n'y avait rien de mal.
Ce qui était arrivé à Bloom l'empêche encore de dormir la nuit. Cela l'inquiétait de ne pas avoir une preuve tangible que ce n'était qu'un seul Brûlé.
Et elle n'était pas du genre à rester sagement assise alors que le danger pouvait se cacher en dehors de sa barrière protectrice autour de l'école.
Elle avait donc décidé de jeter un coup d'œil, rapide, et Saul étant un protecteur galant avait proposé de l'accompagner lors de sa marche.
Essuyant rapidement ses mains sales sur son pantalon ruiné, la fée a bougé ses mains pour couvrir celle de Saul, qui était sur sa jambe, doucement. « Je vais bien Saul, vraiment. C'était juste une petite chute. Rien de cassé. Et regarde ! » Bougeant les mains pour toucher ses cheveux, Farah a touché les boucles encadrant son visage pendant une seconde et lui sourit. « Je n'ai même pas gâché ma coiffure en tombant. » Elle a continué avec ironie.
Laissant échapper un rire, l'homme devant elle a secoué la tête. « Tant que tes cheveux ne sont pas ruinés, tu es heureuse. C'est typique. Tu es incorrigible, tu le sais ? » il s'émerveilla avec une lueur heureuse dans les yeux.
Riant de l'absurdité de la situation, Farah a commencé à prendre appui sur le sol pour se relever. Saul s'accroupit, prêt à suivre son mouvement.
Une fois suffisamment redressée, la fée de l'esprit siffla à voix haute alors que sa jambe gauche a lâché sous son poids.
Sans son spécialiste, elle se serait probablement affalée par terre, retombant de tout son long. Mais il l'a retenu, rapidement et fortement, avant de la rapprocher de sa poitrine avec une expression inquiète sur le visage.
La tenant plus fermement contre lui, il regarda tout son corps pour finir par regarder sa jambe blessée, et demanda à voix haute : « Est-ce que tu penses qu'elle est cassée ? » tout en enroulant ses bras autour de sa taille pour la maintenir droite.
En soufflant, exaspérée, la femme dans ses bras a mis ses mains sur sa poitrine et son épaule pour le repousser un peu pour voir par elle-même l'état de sa jambe. Pliant le genou pour rapprocher son membre pour l'inspecter, elle n'a pas pu distinguer de déformations extérieures qui indiqueraient une quelconque fracture.
« On ne dirait pas, c'est sûrement une entorse. » réfléchit-elle.
Fredonnant pour lui-même, Saul lève les yeux, loin de sa jambe, pour regarder son visage. « Tu penses pouvoir marcher ? » il a demandé avec inquiétude. Une inquiétude complètement inutile, selon elle. Pour l'amour de Dieu, ce n'est pas comme si elle allait mourir après s'être foulée la cheville, pensa-t-elle.
Grognant pour elle-même, la fée de l'esprit a essayé de poser son pied avant de répondre. « Évidemment que je peux marcher, Saul. Ne sois pas stupide. » Mais avant qu'elle ne puisse mettre le moindre poids sur sa jambe, sa cheville l'a fait haleter de douleur. Saul la tenait plus fermement autour de la taille, et Farah a attrapé sa veste fermement pour ne pas tomber.
« Ou pas. » a dit la directrice avec une grimace.
Sans lui laisser le temps de réfléchir, Saul a plié les genoux pour la soulever, d'un mouvement rapide, surprenant Farah.
Laissant échapper un halètement, elle a craché : « Saul, repose-moi tout de suite, espèce de stupide mule, ou je te jure sur tous les royaumes que tu vas le regretter ! »
Le tenant plus fermement dans ses bras, et réajustant sa prise sur son dos et l'arrière de ses genoux, le soldat a juste ri à haute voix avant de commencer à marcher.
Souriant toujours, il a répondu : « Ah oui ? Et comment comptes-tu revenir à l'école avec ta jambe ? » tout en remontant la pente glissante.
En déplaçant un peu son corps, Farah a essayé de trouver une solution raisonnable pour la sortir de ce gâchis. « Nous pouvons appeler Ben et lui demander d'envoyer de l'aide ou une voiture pour nous ramener... » elle répond. « ...ou peut-être que nous pouvons juste nous reposer, je suis sûre que ça ira mieux avec un peu de repos et des bandages pour stabiliser ma cheville. »
Secouant la tête, l'homme qui la portait a continué à marcher, prenant soin d'éviter les racines et les branches. « Il fera bientôt nuit Farah et je n'ai pas de réseau depuis plus d'une heure. Nous ne pouvons pas appeler Ben, même si on le voulait. Et veux-tu ajouter l'hypothermie à ta liste de blessures ? » lui a-t-il demandé.
Ne lui donnant pas la satisfaction de répondre, elle a gardé le silence. Un léger rougissement a commencé à se glisser sur son visage en comprenant qu'il était prêt à la porter pendant tout le chemin du retour. Même s'il s'agissait d'une randonnée de quatre heures dans les bois.
La pensée la fait se tortiller légèrement, au grand dam de l'homme qui la tenait. « Peux-tu arrêter de te tortiller, Farah. Sérieusement. » souffla-t-il, ajustant sa prise sur elle.
Abandonnant ses tentatives pour qu'il la pose, elle a rejeté sa tête en arrière, laissant échapper un grand gémissement de frustration, clairement ennuyée par la situation et son rôle dedans.
« Allez, ce n'est pas si mal. Tu as mal ? » il s'enquit doucement, ralentissant ses pas pour la regarder avec inquiétude.
Levant les yeux dans sa direction pour la première fois depuis qu'il l'a porté, elle a admiré son front et sa mâchoire tranchante avant de regarder profondément dans ses yeux gris orageux, ne voyant que de la pure dévotion.
Elle n'avait pas besoin d'utiliser sa magie pour savoir que cet homme l'aimait inconditionnellement et la porterait probablement jusqu'au bout du monde s'il en avait l'occasion.
Se penchant plus profondément dans ses bras, elle se blottit plus près et passa ses bras autour de son cou pour se rapprocher encore plus. Laissant échapper un soupir, Farah pencha son visage dans la jonction où son cou rencontrait son épaule et plaça un doux baiser sur la peau sensible de l'homme.
En pressant sa joue dans ses cheveux de soie, elle pouvait sentir – plus qu'elle n'attendit – son bourdonnement de contentement alors qu'il déposait un doux baiser sur la couronne de sa tête.
« N'ose pas te montrer fleur bleue. J'ai une réputation à tenir, Silva. » plaisanta-t-elle légèrement, souriant, le visage toujours pressé dans son cou, son ton dépourvu d'animosité.
En gloussant, son spécialiste a de nouveau accéléré le rythme. « Bien sûr, Madame la Directrice Dowling. Je n'en rêverais pas. » répondit-il sur le même ton.
Cela lui valut un petit coup sur la poitrine et un grognement amusé dans son cou. Son souffle chatouillait sa peau. « Ce genre de sarcasme te conduira en détention, Directeur Silva. » gloussa-t-elle en retour.
Elle pouvait sentir son sourire dans ses cheveux.
« Oh, je compte bien là-dessus. »
