VALENTINE
MISSJESSICAANDIE
RÉSUMÉ
Elle n'était pas le genre de personne à fêter la Saint-Valentin. Ça ne voulait pas dire qu'elle n'était pas cette fête, ça voulait juste dire qu'elle devait convaincre une personne en particulier.
INFORMATIONS
Personnages : Farah Dowling / Saul Silva
Catégorie : F/M
Fandom : Fate : The Winx Saga (TV)
VALENTINE
FARAH x SAUL
Les yeux bleu brillant, la directrice Farah Dowling pose la dernière banderole en forme de cœur sur le mur de pierre et recule pour admirer son travail. Elle aime cette fête humaine, sa préférée absolue étant Halloween, et la Saint-Valentin arrive en seconde position. C'est pourquoi, bien qu'il soit presque minuit, elle suspend des décorations partout dans l'école pour que les élèves les voient en se réveillant le lendemain matin. Satisfaite de son travail, elle se rapproche de son bureau et s'assoit derrière. Elle sait déjà que le sommeil n'arrivera pas de sitôt.
Remarquant une boîte familière en forme de cœur sur son bureau, elle a souri, sachant de qui elle venait, avant même de soulever le couvercle. Chaque année, aussi longtemps qu'elle s'en souvienne, Ben lui a laissé une carte avec des chocolats, parvenant toujours à se faufiler dans son bureau. Et malgré le fait qu'elle soit une fée de l'esprit et qu'il ne soit pas furtif, elle n'a aucune idée de la façon dont il parvient à y arriver.
Elle sait qu'il le fait avec amour, elle n'a jamais eu de Valentin, et elle n'en a jamais voulu, alors elle sait avec une certitude absolue qu'il le fait pour la faire se sentir mieux. Ben aime cette fête. Saul la déteste, et elle sait déjà à quel point il sera grincheux ce matin en voyant ses décorations, et il lui fera une accolade pour l'apaiser quand elle lui retirera lentement son aigreur.
Fermant les yeux, elle souhaite injustement plus qu'une accolade de sa part, pas forcément un cadeau, des cartes ou une romance. Elle voulait juste des sentiments. Ils dansaient autour l'un de l'autre depuis des décennies, ni l'un ni l'autre ne semblaient savoir comment faire le premier pas. Depuis sa disparition, aux mains de Rosalind, il y a quelques mois, ils s'étaient incroyablement rapprochés. Son besoin de la protéger et de la garder en sécurité l'a submergé, elle le sentait brûler dans son cœur.
Un coup à sa porte la fait sortir de ses pensées, essuyant à la hâte les larmes qui ont coulé le long de ses joues. Elle sait déjà qui ce sera, personne d'autre ne lui rendrait visite aussi tard.
« Entre Saul. » Elle lève légèrement la tête, cachant ses yeux, quand il entre, vêtu uniquement d'un t-shirt et d'un pantalon. Elle sait qu'il était parti courir, tard dans la nuit.
« Il y a trop de putains de décorations. » De toute évidence, il ne peut pas attendre le lendemain matin pour lui dire, étant donné qu'il est déjà debout. « Peux-tu imaginer combien de temps ça t'aurait pris sans magie ? Je – » Il s'interrompt et elle sait qu'il a senti son humeur. « Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui ne va pas ? »
Se levant de son siège, elle est allée à la fenêtre, regardant les étoiles, dos à lui. « Rien, tout va bien. » Elle peut entendre les larmes dans sa propre voix, maintenant qu'elles ont commencé à couler, elle ne semble pas pouvoir les arrêter. Elle n'a pas senti Saul s'approcher jusqu'à ce que ses mains soient sur ses épaules, la tournant vers lui. Sa main glisse sur son cou pour incliner son menton pour qu'il puisse voir son visage. « Farah. » Ses yeux sont pleins de préoccupations et ça lui fait mal au cœur. « Dis-moi. » Son pouce essuie ses larmes, ses yeux errent sur son corps, probablement à la recherche de blessures.
« Pourquoi ne veux-tu pas ? » elle n'a aucune idée d'où elle a trouvé le courage de lui poser cette question, elle n'avait aucun contrôle sur les mots qui sortaient de sa bouche. Elle ne s'est jamais sentie aussi vulnérable. Sa tête s'est relevée pour croiser son regard, abandonnant la recherche des blessures, un torrent d'émotions semble les traverser, mais elle ne comprenait pas ce qu'il ressentait.
« Vouloir quoi ? »
« Moi. » Il s'éloigne d'elle comme s'il avait été brûlé, la libérant immédiatement et commence à faire des allers-retours. Elle a franchi la ligne maintenant et avant de pouvoir s'en empêcher, les larmes ont recommencé à couler.
« Farah – »
« Embrasse-moi. » il se fige sur place, la tête tournant vers elle.
« Quoi ? »
« Embrasse-moi, ou part, et fait comme-ci cette conversation n'avait jamais eu lieu. » La proposition d'oublier n'était pas une option pour elle, c'était trop tard pour elle, mais s'il avait besoin d'une issue, elle allait lui en fournir une. Il était son meilleur ami, après tout.
« Farah... » C'est un murmure qui la fait trembler, mais elle voit son regard se diriger vers la porte ouverte.
« Je vois. » la douleur se propage à travers elle comme si elle était en feu, le rejet palpitait dans l'air. « C'est bon alors, si ça ne te dérange pas, je suis fatiguée et j'aimerais aller me coucher. » C'est un mauvais mensonge, et ils le savent tous les deux, mais elle doit se retirer dans ses appartements, elle doit s'empêcher d'afficher son cœur comme ça.
• SAUL •
Il peut voir les murs monter derrière ses beaux yeux et il réalise qu'il a tout gâché, ne s'attendant pas à avoir cette conversation quand il est entré. Il a failli la perdre récemment, et il ferait tout pour la protéger, même de lui-même. Peut-il lui donner ce qu'elle veut ? L'aimer pour l'éternité lui a déjà donné plus bonheur qu'il ne l'avait prévu initialement, et il ne peut pas être sans elle. Elle doit comprendre ça. Son corps est plaqué contre le mur avant qu'il ne réalise qu'il avait pris une décision, ses lèvres descendaient pour rencontrer les siennes. Doux enfer, ses lèvres sont douces, et elle place ses bras autour de son cou. Il la soulève, les jambes encerclant sa taille. Elle libère un gémissement et il s'éloigne en essayant de respirer.
« Ferme la porte. » Ses yeux brillent et il entend la porte se verrouiller. Se penchant en avant, il murmura dans son oreille. Il devait lui dire. « Tu penses que je ne veux pas de toi ? Je te veux depuis que je t'ai rencontré, je veux passer mes mains sur ta peau, te plaquer contre un mur et te baiser, Farah. » Elle gémit en l'entendant jurer.
« Qu'est-ce que tu attends alors ? » ses yeux sont remplis de défis, et ils ont chaud comme l'enfer.
« Laisse-moi être clair. Il n'y aura pas de retour après ça, sache que si nous franchissons cette ligne, je ne pourrai plus jamais me contrôler autour de toi. »
« Bien, parce que je t'aime. » Sa confession le fait presque vaciller, faite comme si elle parlait de la météo.
« Je t'aime aussi. » Ses yeux se ramollissent et elle sourit, rayonnant vraiment alors que ses lèvres se pressent sur les siennes avec urgence. Une main glisse devant l'ourlet de sa robe pour saisir sa cuisse. Elle pousse son corps contre le sien, ses yeux roulant en arrière à la sensation, la bouche ouverte. Il plonge sa langue dans sa bouche, la rapprochant incroyablement, sa main lâchant sa cuisse pour voyager à l'intérieur de sa robe pour attraper sa poitrine, son pouce frotta son mamelon à travers le tissu. Son dos se cambre et elle lui donne accès à son cou, ses lèvres profitent de l'étendue de sa peau. La soulevant dans ses bras, il l'éloigne du mur pour la déposer sur son bureau, sa magie rangea son bureau avant qu'elle ne le touche. Les yeux sombres, elle halète alors qu'il atteint et glisse son sous-vêtement le long de ses jambes, les doigts rencontrant son sexe. Se couchant à plat, les jambes allongées, elle frissonne alors qu'il s'accroupit devant elle, la tête entre ses cuisses. Son corps se tort sous lui, une main sur sa hanche, la gardant aussi immobile que possible alors que sa langue léchait chaque centimètre de son corps. Elle avait le même goût que le paradis, et il n'est pas surpris pas ça. Il voulait la faire atteindre le sommet, alors il met ses doigts à l'entrée de son vagin, quand elle met sa main dans ses cheveux pour l'éloigner.
« Je n'avais pas fini. »
« Plus tard, je te veux maintenant. » souriant, il retire ses vêtements et son boxer, et la tira vers l'avant pour que son corps soit contre le sien. Elle est radieuse, les jambes autour de sa taille, les yeux sombres, ses boucles s'échappant de son chignon. Levant les yeux, il a rencontré son regard en cherchant la permission de continuer, et il l'a trouvé, alors il a continué. C'était incroyable, elle était serrée et mouillée, et il se demande comment ils avaient fait pour ne jamais se connecter de cette façon.
« Saul. » s'échappe de sa bouche, un gémissement, un halètement, et la chaleur monte en lui alors que ses hanches rencontrent les siennes, poussant son membre en elle. Il la pénètre avec force et rapidement, ce n'est pas ce qu'il imaginait quand il a dit qu'ils allaient franchir cette ligne, et il sait avec certitude qu'il ne pourra plus jamais regarder son bureau sans se souvenir de leur action. Il sent que ses parois se resserrent autour de lui alors il glisse son pouce contre son clitoris, se penchant pour chuchoter à son oreille.
« Viens pour moi, Farah. » Elle s'effondre autour de lui, le tirant sur le bord avec elle. S'allongeant à côté d'elle sur le bureau, elle s'enroule immédiatement autour de lui, lui faisant face si près qu'il peut sentir son souffle sur sa peau. Elle touche sa joue alors qu'elle se redresse, l'embrassant légèrement sur les lèvres.
« Emmène-moi au lit ? »
« Oui, cheffe. » Elle sourit alors qu'il se lève, la tirant pour qu'elle le suive.
•
Des heures plus tard, au lever du soleil, elle est fatiguée, mais délirante de joie.
« Farah ? »
« Mmm. » il frisonne alors qu'elle fredonne contre sa poitrine.
« Veux-tu être ma Valentine ? » il grimace, c'est ringard, et il sait avec certitude qu'elle va se moquer de lui jusqu'à la fin des temps, mais il sait aussi qu'elle veut l'entendre.
« Pour toujours. » son sourire est lumineux, plus qu'il ne l'a jamais vu, et il décide que, peut-être, la Saint-Valentin n'est pas si horrible que ça, après tout.
