Coucou tout le monde !
Je sais... c'était inespéré ! Même pour moi... je ne peux pas vraiment vous résumer l'année qui vient de passer mais, pour le faire quand même rapidement : le temps passe beaucoup trop vite et l'année à été plus que remplie. J'me suis retrouvée à ne plus avoir un seul moment pour écrire, ni même pour penser à une quelconque reprise de publication ! Je ne pensais vraiment pas arrêter d'écrire aussi longtemps... et pourtant. J'ai cligné des yeux et... voilà, presque un an plus tard je publie à nouveau. Je m'excuse pour... pour la vie, enfaite ^^' J'espère que désormais le temps me laissera un peu tranquille et que je pourrais écrire/publier comme j'en ai envie (et vous aussi ahah !)
Et sinon, concernant cette nouvelle (ou non) fiction que je vous publie ce soir... j'me doute que pour certaines (celles qui sont là depuis... très longtemps) vous devez vous demander ce que je fiche ! Promis (normalement) pas trop de bêtises...
"Respire" ! est une FF qui existe depuis... 2013. Oui oui, vous avez bien lu. 2013. Ca a été un gros projet, un gros bébé et beaucoup, beaucoup de temps, d'investissement, de recherches, de crises de nerfs... mais surtout beaucoup d'amour. Pour celles qui me suivent depuis le début (ou depuis quelques années maintenant) savent que cette histoire, je l'ai écrite (même si pas terminée) et publiée à l'époque en étroite collaboration avec mon Amie Nic Cullen qui a malheureusement disparue ici aussi.
Nous ne l'avions pas terminée, nous n'en avions pas eu le temps... et je l'ai toujours regrettée. Je lui ai promis, un soir comme celui-ci, que je finirais cette histoire, peu importe quand, comment ou dans quelle circonstance.
J'espère sincèrement arriver au bout, et je sais que, quelque part, elle sera avec moi pour le faire.
J'ai également besoin de vous pour y arriver... sans vos mots, sans votre lecture et vous encouragements, je sais que je n'y arriverai certainement pas.
Merci pour tout, encore une fois, pour tout ces mois à m'encourager, me laisser un petit mot, un petit sourire. Vous me faites toujours du bien... toujours.
Je vous laisse donc (après cet interminable monologue) lire le prologue de la réédition de Respire !
J'espère que ça vous plaira...
On se retrouve en bas.
Pour Nicole
Disclaimer
Les personnages de Twilight appartiennent à Stephanie Meyer, seule l'histoire et ce que j'en fais m'appartiens.
Playlist : The Crow - Color Me Once - Violent Femmes
PROLOGUE
NEW YORK- 15 décembre
Il fait nuit. Ses pas résonnent à peine sur le trottoir.
D'une démarche lente, mais assurée, il avance seul dans la nuit noire.
Les mains dans les poches de son jean, perdu dans ses pensées, il semble isolé et soulagé de l'être. Les passants, rares vu l'heure tardive, se détournent et s'écartent de sa route lorsqu'ils doivent le croiser, comme s'il n'était pas possible de l'aborder, comme si une distance devait exister pour les protéger d'une explosion de rage.
Sa silhouette se voute comme sous l'effet d'une douleur sourde.
Color me once color me twice
(Colorie-moi une fois, colorie-moi deux fois)
Everything gonna turn out nice
(Tout ira bien au final)
Alarm, alarm I see you so sad
(Alerte, alerte je te vois si triste)
Pendant une demi-heure, il s'éloigne peu à peu du club où ses proches l'ont attiré pour passer la soirée, sans prêter la moindre attention à ce qui l'entoure. De l'allure calme et désinvolte qui est la sienne depuis plusieurs années, il déambule dans la nuit froide de décembre.
Les rues proches de Central Park sont quasiment désertes à cette heure de la nuit et rien, ni personne, ne parait pouvoir retenir son attention.
Maybe I see you I'm glad
(Peut-être que quand je te vois je suis heureux)
Maybe maybe the fire of her desire
(Peut-être, peut-être le feu de son désir)
Comme attentif à un souvenir fugitif qui le caresse mais s'évapore en même temps, ses mouvements s'arrêtent, l'immobilisant presque. Il semble à l'écoute, en attente... de quelque chose, de quelqu'un... Son attitude devient plus détendue, son corps se redresse lentement. C'est presque comme s'il pouvait respirer, à nouveau...
Patience, patience said the man
(Patience, patience m'a dit l'homme)
Patience, patience I can't understand
(Patience, patience je ne peux pas comprendre)
Il laisse échapper une toux brève qui brise le silence.
Ses bras se resserrent vivement autour de son torse, comme si cela pouvait l'empêcher d'imploser, puis il reprend sa marche dans le silence qui l'entoure.
Le froid de cette soirée de décembre parait enfin l'atteindre à travers la fine chemise de coton bleu nuit qui recouvre son corps.
Aucun bruit ne trouble les environs, alors que, paradoxalement, Manhattan vibre sous ses pieds.
Sans s'en rendre vraiment compte, il passe sa main nerveusement dans sa chevelure indomptée, comme s'il souhaitait écarter ainsi des pensées trop encombrantes.
Oh you gotta help my body heal my soul
(Oh tu dois aider mon corps à guérir mon âme)
We gotta go on you gotta go on
(On doit continuer, on doit continuer)
Après quelques secondes de silence, il enfonce à nouveau rageusement ses poings dans ses poches et repart cette fois d'un pas plus décidé. Il refuse malgré lui de jeter un œil à la silhouette massive de la Faculté de Médecine du Mont Sinaï et de l'hôpital du même nom.
Il marche longtemps, le pas aussi rapide que ce dont il est capable. L'air glacial lui fouette le visage, semblant accentuer la brûlure dans sa bouche, sa gorge. Il finit par s'arrêter à l'angle de la 101ème et de la 5ème avenue.
Son regard de jade balaye les rues avoisinantes pendant qu'il reprend son souffle maladroitement.
D'un geste de la main, il hèle un des taxis qui roulent encore à cette heure dans les rues de New York, à la recherche d'un pauvre type perdu.
You gotta go on
(On doit continuer)
D'un mouvement élégant, presque félin, il pli sa longue silhouette pour entrer dans le yellow cab, indique de sa voix rauque sa destination en quelques paroles brèves, peu avare d'échanges futiles.
Go on
(continuer)
Go on...
(continuer...)
Le taxi s'éloigne dans l'obscurité, s'engouffrant dans le trafic fluide de la nuit et emportant avec lui le souvenir d'une silhouette dans l'ombre, à l'odeur entêtante et fragile.
Try and live life like I couldn't...
(Essaie de vivre ta vie comme je n'ai pas pu...)
Vous me dites ce que vous ressentez, là, maintenant ?
Moi j'me sens bizarre... et émue.
J'ai hâte de vous lire, à nouveau.
Je vous embrasse.
On se retrouve ici, ou ailleurs.
Tied
