Coucou tout le monde, j'espère que vous allez bien !
Comme c'est un x reader, j'utiliserai quelques codes de base, si vous ne comprenez pas, vous pouvez me demander.
Je ne compte suivre l'histoire originale que jusqu'à l'arc des fourmis chimères du coup après ça, pas de spoil (de toute façon, j'ai pas lu le manga).
Je l'ai rédigé d'un point de vue externe, c'est plus compliqué pour s'identifier mais ça collait mieux à l'histoire, j'espère que ça vous ira.
Aussi, il y aura des scènes un peu choquantes je pense (c'est quand même de Feitan qu'on parle) donc si vous n'aimez pas ça, ne lisez pas.
Et la lectrice est la sœur de Kuroro.
Voilà voilà, j'espère que ça vous plaira. Prenez soin de vous, bye-bye !
Chapitre 1
Kurapika arrivait aux abords du jardin. Il avait mis un temps fou à trouver cette maison et souhaitait maintenant y entrer le plus discrètement possible. Il avait demandé à quitter son poste quelques jours afin de partir à la recherche de cet endroit et les renseignements à son sujet lui avaient couté un bras pour se révéler n'être que de simples rumeurs.
Sur le site réservé aux hunters, il a pu apprendre, en déversant une somme joliment rondelette, que certains témoins auraient vu la brigade fantôme se diriger vers cette grande demeure. Officiellement, il s'agissait d'un orphelinat tout se qu'il y a de plus banal. La directrice, une jeune femme prénommée (T/P) (T/N) n'était connue d'aucuns registres jusqu'à ce que ces rumeurs apparaissent. On ignorait beaucoup de choses à son sujet. A commencer par son âge et l'endroit d'où elle venait. Elle avait tout simplement un jour décidé de racheter cette vieille bicoque pour en faire le lieu de vie des enfants abandonnés de la région. Aujourd'hui, elle comptait une cinquantaine de protégés et il était impossible de savoir avec quel argent ils se nourrissaient. Mais les faits étaient là. Qui plus est, elle avait réussi à réintégrer dans la société une bonne vingtaine d'enfants, tandis que d'autres avaient décidé de rester s'occuper des nouveaux arrivants avec elle. Voilà tout ce qu'on savait de ce lieu. Si on ne cherchait pas à se renseigner, les informations paraissaient nombreuses mais quand comme Kurapika, on cherchait à infiltrer les lieux alors beaucoup de questions restaient sans réponses.
Qui était cette jeune femme ? Où obtenait-elle ces ressources ? Pourquoi était-il si compliqué d'accéder à la maison ? Et surtout, pourquoi une quantité importante de nen émanait des lieux ? Voilà ce qui trottait dans la tête de notre ami hunter à l'heure actuelle. Il décida finalement d'entrer. Si l'araignée était présente, il pourrait utiliser ses capacités contre elle et si non, il pourrait effrayer la directrice afin qu'elle lui donne les informations qu'il recherchait. C'était en tout cas ce qu'il croyait en entrant dans le périmètre de l'aura de cette maison.
Dès lors, sans qu'il le sache, des yeux se mirent à l'observer tranquillement, cherchant à savoir ce qu'il venait faire en ces lieux. Ils le laissèrent avancer encore un peu. Kurapika, en approchant senti petit à petit la présence d'une partie des membres de la brigade. En lui, sa soif de sang et de vengeance se firent sentir. Impossible de passer à coté de ces envies de meurtre. Évidemment, ses yeux avaient changé pour la couleur rouge caractéristique des membres de son clan.
Les yeux qui jusqu'à lors l'observaient sans agir bougèrent finalement. Des animaux pratiquement transparents firent leur apparition autour de lui. Des loups et des ours lui montrèrent les crocs. Il sut tout de suite qu'un seul mouvement pouvait lui être fatal. Rien ne lui prouvait que cette capacité venait d'un membre de la brigade. Elle pouvait très bien venir d'un des pensionnaires. Aussi, il décida de tenter la fuite pour revenir plus tard. A la première ouverture, il tenta un bond. Malheureusement pour lui, les animaux ne sautaient pas non, ils volaient. il ne put donc pas partir. Un loup décida de mordre violemment sa jambe. Malgré tout, il ne s'agissait là que d'un avertissement, Kurapika le savait. Si ce n'était pas le cas, ils se seraient tous jetés sur lui puisqu'ils n'étaient visiblement pas des êtres de chaire et de sang.
Il choisi finalement de suivre les animaux qui semblaient le conduire quelque part. Lentement, ils se rapprochèrent de la maison et il pu en voir l'entrée. Sur le perron se tenait une jolie jeune femme. Ses (L/C) cheveux (C/C) autour de son visage lui donnaient un air enfantin tandis que les cicatrises sur ses bras nus contraient cette idée.
Elle se tourna vers lui et ses yeux (C/Y) n'étaient pas plein de haine comme il s'y attendait mais semblaient former une question muette. Un loup s'approcha d'elle. Il lui arrivait au milieu de la cuisse, aussi, elle du se baisser pour le caresser gentiment. Les animaux continuaient d'approcher leur captif. Bientôt, ils se trouvèrent face à face.
"-Jeune homme, je sais qui tu es et je connais la raison de ta venue mais tu n'obtiendra rien de moi. Je compatis à ta souffrance et c'est bien pour cela que je me tairais. Je te laisse une chance de partir sans combattre, puisque tu as trouvé ce lieu, c'est que tu es comme les autres, un enfant égaré. Malheureusement, je ne peux pardonner tes actes comme tu ne peux pas pardonner ceux des miens.
-Tu sais ce qu'ils ont fait, tu sais à quel point ils peuvent être cruels et malgré tout, tu les soutiens, qu'obtiens-tu en échange de tout ça !? Qu'est-ce qui peut bien valoir le poids d'autant de mort sur ta conscience !? Tu n'es pas une tueuse, sinon tu m'aurais déjà tué alors pourquoi ?!
-Je ne crois pas que tu puisses comprendre. La majeure partie d'entre nous venons de la ville de l'étoile filante. Là bas, nous avons lié entre nous un lien étroit et puissant comme la plupart des habitants. Malgré tout, c'est un lieu comme un autre et la misère n'aide pas. Il n'est pas rare de voir des enfants mourir de faim ou de maladie dans les rues. Et aux yeux du monde, nous ne sommes rien, nous n'existons même pas ou alors nous sommes là pour être utilisés. Là-bas, nous avons vu de nombreuses atrocités. C'est pour cela que j'ai créé cet endroit.
Elle pris une pause pour respirer et réfléchir à la suite de son récit.
-Enfant, je ne pouvais compter que sur mon grand-frère pour m'aider. Malgré le fait qu'il ai un idéal différent du mien, nous nous sommes toujours encouragés mutuellement. J'ai cette idée arrêtée au sujet des liens qui unissent les gens. Je suis sure que les liens, qu'ils soient amicaux ou familiaux, la force qu'ils possèdent, c'est la profondeur qu'on leur donne. Voilà pourquoi même si je ne suis pas liée par le sang à tous les membres, ils n'en restent pas moins ma famille. Tu m'a demandé ce que j'y gagnais. Je vais te le dire, je n'y gagne rien. C'est mon choix. J'ai décidé de partager avec eux la culpabilité de leurs crimes et chaque jour je prie pour leurs victimes innocentes.
Elle fit une nouvelle pause. Son regard semblait exprimer toute la tristesse du monde en cet instant et ça eu le don d'énerver Kurapika car il comprenait partiellement ce sentiment.
-Ceci dit, je ne suis pas innocente non plus. Moi aussi il m'est arrivé de tuer. Plus souvent que je le laisse penser.
-Je devrais donc te tuer comme eux mais tu ne me laissera pas passer pas vrai ?
-Non je ne te laisserais pas faire. Des enfants vivent dans les bâtiments alentour et puis je dois avouer que j'ai quelques rancunes envers toi moi aussi. Les miens ont tué ton clan mais toi, tu m'as pris un frère et une sœur. Si nous devons nous battre, je n'hésiterai pas une seconde à te tuer. Mais je dois t'avouer que ce scénario ne me plait pas. Je ne me mêle pas vraiment de ce que fait la brigade alors j'ai un marché à te proposer. Écoute-moi avant de crier. Je vois bien que tu es contre mais laisse-moi t'expliquer.
Elle attendis quelques instants afin d'être sure qu'il ne la couperait pas puis elle lui fit part de sa proposition.
-C'est simple, lorsque la brigade a ramené les yeux des membres de ton clan à leur client, j'ai demandé à en conserver un exemplaire afin de prier pour eux. Je te propose donc ceci, les yeux d'un des membres de ton clan contre une trêve le temps qu'ils quittent ce domaine. ça me parait un assez bon échange. Bien sur, je peux te les amener pour que tu les examines.
Il y a réfléchi un bon moment. Détruire la brigade est son objectif premier c'est un fait mais est-ce qu'il aura un nouvelle occasion de récupérer ces yeux. Elle avait dit les garder pour prier mais elle était aussi une meurtrière, il l'avait compris à la légère fluctuation de son aura lorsqu'elle avait parlé de le tuer. Elle pourrait très bien refuser de les lui remettre plus tard et même se mettre en travers de sa route. Jusque là, les objectifs du jeune homme étaient claires : sa vengeance d'abord puis ensuite la récupération des yeux. Valait-il mieux privilégier les yeux à cet instant ? La brigade était maintenant surement au courant de sa présence. Il ne pourrait plus attaquer par surprise et de toute façon elle était là. Face à elle, impossible d'utiliser ses capacités. C'était trop risqué de se battre.
-D'accord mais je veux voir les yeux avant d'affirmer ma décision.
D'un seul coup, la porte s'ouvrit faisant sursauter le blond. Phinks était derrière, suivi de quelques membres de la brigade visiblement mécontent de la scène qu'il écoutait depuis tout à l'heure.
-(T/P), tu ne vas quand même pas obéir à ses caprices ?! Il a tué Uvo et Paku ! Il ne peut pas s'en tirer comme ça cet enfoiré !
-Calme-toi Phinks. Je ne veux pas de lutte ici et encore moins aujourd'hui. Nous avons tous le droit de pleurer nos morts. Ces yeux, je n'en ai pas besoin. Tu penses que je lui laisse la victoire, je le sais mais ce n'est pas le cas. Chacun obtient ce qu'il veut. Il est tard et nous sommes tous fatigués. Une bataille serait vaine. Qu'il parte voilà tout ce que je demande. Je ne veux pas risquer d'autres vies quoi que vous en pensiez. Maintenant, je vais aller chercher ces yeux et ramener des bandages. J'interdis tout geste agressif d'ici mon retour, compris ?
-...oui.
-Bien. Je reviens rapidement."
C'est sur ces mots qu'elle les a laissé. L'atmosphère était tendue, chacun cherchant à voir si l'autre briserait l'interdit. Phinks brulait de tuer ce type, heureusement que Nobunaga n'était pas réveillé. Il se serait jeté sur lui sans attendre. Sharnalk décida de lancer la conversation le temps que la maitresse des lieux revienne.
"-(T/P) a toujours été comme ça, il fallait s'y attendre. Elle refuse que des enfants vivent les même scènes que nous. Commença-t-il.
-Que veux-tu dire par là ?
-Tu n'as pas remarqué ? Regarde le batiment à ta droite, des enfants nous observent depuis la fenêtre. Sans ça, elle t'aurait surement tué depuis longtemps.
-Elle est bien trop protectrice avec nous comme avec eux. Phinks intervint.
-Bah ça fait du bien d'être traité en être humain de temps en temps. Il n'y a qu'elle pour vouloir nous protéger et cuisiner nos plats préférés.
-Le problème, c'est qu'elle ne se bat jamais pour elle-même.
-C'est vrai, tu te souviens de la fois où elle a défendu le chef ? ça m'avait beaucoup impressionné.
-Tu parle de la fois où on était encore adolescents et qu'un gars avait essayé de l'attaquer de dos ?
-Oui, elle l'avait démembré en un clin d'œil.
-Maintenant, elle en serait surement incapable, elle n'utilise son nen que pour protéger les enfants dans l'enceinte du jardin. Elle n'a plus grand chose d'une combattante.
-Ce n'est peut-être pas plus mal. C'est la preuve qu'elle n'a pas à se battre."
Discrètement la demoiselle était arrivée derrière eux. Ils s'écartèrent pour la laisser passer.
"-Ne t'approches pas trop de lui, on sait jamais.
Elle ne répondit pas et se plaça à un mètre de Kurapika. Un écureuil apparu à ses pieds et elle lui remit les bandages qu'il alla accrocher sur le jeune homme. Elle lui tendit le bocal qui contenait les yeux d'un de ses camarades. L'adolescent pris le temps de les examiner avant d'accepter l'échange. Alors il fit demi-tour. Les loups le raccompagnèrent tandis que leur propriétaire ainsi que les membres de la brigade rentraient se reposer.
Ils se séparèrent rapidement, (T/P) ayant clairement fait comprendre à Phinks qu'il pourrait se plaindre le lendemain. Feitan l'attendait au détour d'un couloir, adossé contre le mur, sa bouche éternellement cachée. Elle pris la parole la première sachant très bien ce qu'il allait lui reprocher.
"-Je sais, peu importe que l'araignée perde des membres ou sa tête, l'important est qu'elle tienne debout. Ma décision va à l'encontre des principes de mon frère mais nous venons d'enterrer Paku et Uvo. Un jour sans combat ne fera de mal à personne.
-Tu es chez toi. C'est à toi de prendre les décisions."
Il parti sur ces mots. Pour n'importe qui, ces paroles auraient sonnée très froide mais (T/P) le connaissait bien. Elle savait que derrière ces quelques mots s'en cachaient beaucoup plus. Il n'approuvait peut-être pas sa décision mais il l'a respectait et comprenait ses choix. S'il n'était pas intervenu, c'était par respect envers elle. Elle alla donc se coucher, fatiguée d'avoir autant fait travailler son nen, elle dont la santé était fragile depuis l'enfance, mais l'esprit léger d'avoir accompli une bonne action.
