Salut la compagnie 8) Aujourd'hui sur un plateau d'argent (non) le chapitre deux! Youpi! Featuring Diluc le roux le plus sexy de l'histoire in my opinion et aussi celle des autres.

Bonne lecture!

Soundtracks : « Someone else » - Rezz, pour toute la seconde partie.

Tws : Consommation d'alcool


Celsius II

Hooked - Diluc


Samedi 8 novembre 2008 - 07:55

Un fouillis de livres ouverts, de notes griffonnées sur des feuilles volantes et de stylos à moitié vidés de leur encre jonchaient un bureau en bois, sur lequel était penché Diluc, les yeux faisant des aller retours entre la page d'un manuel dont il surlignait les passages en jaune fluo et le cahier qu'il s'appliquait à remplir de la tonne d'informations qu'il était supposé mémoriser pour les prochains partiels à venir. Ils auraient lieu en janvier. Il avait largement le temps, mais on n'était jamais trop prudent. Il était hors de question qu'il s'y prenne à la dernière minute.

Le jeune homme s'était levé à l'aube. Son planning s'annonçait bien rempli pour le week-end à venir : le matin, il révisait jusqu'à l'heure du déjeuner, et l'après-midi, il retrouvait Jean chez elle, où ils travaillaient ensemble pendant deux ou trois heures de plus. Le rituel aurait pu ressembler à celui de quelqu'un dont la deadline approche à grands pas, mais Diluc avait toujours été appliqué, studieux, et très prévoyant. Il n'envisageait pas seulement de valider le semestre, mais aussi de décrocher les meilleurs notes possibles. Imaginer la réaction de son père lorsqu'il lui annoncerait la bonne nouvelle était un carburant inépuisable qui faisait tourner son moteur à plein régime.

Il arrivait à la fin d'un chapitre sur la sociocriminologie lorsqu'un tintement contre la fenêtre de sa chambre, qui donnait sur la rue, le tira de l'intense concentration dans laquelle il s'était plongé. Il tenta d'abord de l'ignorer, mais le bruit retentit à nouveau, puis encore, et encore une fois, plus insistant que les deux premières. Diluc fit reculer sa chaise en grognant et s'approcha de la fenêtre en un pas pour débusquer l'origine de ce pénible bruit intempestif. D'un coup de main rageur, il fit tourner la poignée pour ouvrir en grand les deux pans de verre, scrutant l'extérieur, frissonnant sous l'air glacé qui s'infiltra instantanément dans la pièce. En bas, devant les grilles du portail, Kaeya était là, la main en l'air, prêt à lancer un énième gravillon contre la vitre.

« Diluc ! Putain, enfin !

-Kae ? Mais qu'est ce que tu fais ?

-J'ai passé la nuit dehors. Tu peux occuper Papa le temps que je rentre, s'teuplaît ?

-Quoi ?!

-S'il te plaît ! Je me les gèles, magne ! T'as juste à le distraire trente secondes, c'est dans tes cordes, non ? »

Les mains sur le rebord de la fenêtre, Diluc laissa échapper un long soupir fatigué.

« T'es chiant. » Fit-il en lui faisant signe de se préparer à entrer. Kaeya lui offrit un demi-sourire.

« Merci, vieux. »

Abandonnant ses leçons, il quitta sa chambre pour s'engouffrer dans l'escalier. Son père était assis à la table de la cuisine, une tasse de café fumante devant lui, le nez plongé dans un agenda plus que rempli. Diluc se mordit la joue. Il n'aimait pas faire ça, il avait l'impression de le trahir. Mais il était incapable de refuser quoi que ce soit à son frère, aussi absurdes ou obscures ses demandes soient elles.

Il fit le tour de la table et tira une chaise.

« Salut, Papa. Bien dormi ? »

Les yeux fatigués de son père se levèrent sur lui. Il abandonna les dates et les rendez-vous, refermant le petit carnet de cuir, et s'empara de la cafetière italienne en métal pour servir dans l'un des deux autres mugs vides qui trônaient sur la table quelques centilitres d'un café brûlant, se protégeant de la vapeur du bout de la main.

« Bonjour, Diluc. Tiens, » Fit-il en posant la tasse devant la place à laquelle son fils venait de s'asseoir, celle au bout de la table, de sorte à ce que son père soit dos à la porte d'entrée lorsqu'il se tournerait vers lui pour lui parler. Diluc jeta un discret coup d'œil à la dite porte qui s'ouvrit sans un son au même moment pour se refermer tout aussi discrètement, Kaeya se glissant à l'intérieur. « tu prends du sucre, avec ton café ? » Il croisa le regard de son frère avant que le brun ne disparaisse dans les escaliers, qu'il monta quatre à quatre avec la discrétion d'un chat.

« Euh, non, ça va, merci.

-Tu t'es levé pour travailler, ce matin ? Je t'ai entendu.

-Oui, j'irais chez Jean, cet aprèm'. Mais j'avais faim, là.

-Ton frère dort encore ? »

À l'étage, le claquement imperceptible de la porte d'une chambre qui se referme.

« Oui, je crois. Je pense qu'il va se lever tard. »

§§§

Samedi 8 novembre 2008 - 08:11

Il sentait encore sa tête tourner d'un dernier joint qui lui avait laissé un goût de tabac sur les lèvres lorsque Kaeya s'affala dans son lit après avoir misérablement tiré les rideaux pour empêcher la luminosité matinale de rentrer dans la chambre, en vain. La pièce était baignée d'une lumière que le lever du jour rendait jaune orange, une langue de soleil courant sur le mur et glissant sur la poignée de sa porte.

Les souvenirs de la nuit qu'il venait de passer étaient déjà rendus flous par le THC qui lui embrouillait les neurones. Il revoyait vaguement une poitrine à la peau diaphane et aux tétons durcis lui remuer juste sous le nez. Il pouvait encore entendre les plaintes étouffées de la voix rauque de Rosalia juste contre son oreille.

Il sombra avec un sourire aux lèvres en se rappelant de la caresse des doigts fins qui remontaient le long de ses épaules.

Rosalia était l'une des personnes qui faisait partie de son cercle, mais sa place au sein de celui-ci était purement aléatoire, variant selon les jours, l'humeur, et d'autres facteurs imprévisibles. C'était une femme que peu se risquaient à approcher: elle était glaciale comme la mort et au moins tout aussi cruelle qu'elle, mais Kaeya n'avait pas été rebuté par la froideur de cette fille aux yeux morts et aux courbes parfaites. Elle était, après Ajax, la deuxième personne avec qui il passait le plus clair de son temps une fois la lune levée sur Hambourg.

La plupart du temps, ils se retrouvaient au Celsius où n'importe où ailleurs du moment qu'il y avait moyen de se fournir de la dope. Ils se défonçaient, échangeaient quelques brèves pensées nihilistes dans leurs moments de lucidité, se dépannaient en cigarettes et autres trucs, et couchaient ensemble, quelques fois, quand ils n'avaient rien de mieux à faire. C'était purement charnel. Rosalia se foutait des mecs, des nanas, et de qui que ce soit d'autre. Kaeya, lui, préférait les hommes, mais tout le monde apprécie une paire de seins une fois de temps en temps, non?

Lorsqu'il émergea, cinq heures plus tard, réveillé par le jour qui était à présent bel et bien levé, il tenta d'abord de s'enfouir sous ses oreillers en grognant, priant pour qu'on veuille bien avoir la clémence de le laisser récupérer juste encore un peu plus. Il abandonna très vite lorsqu'il se rendit finalement compte que même malgré toute sa bonne volonté, le soleil n'irait pas se coucher plus tôt juste pour lui faire plaisir et les oiseaux n'arrêteraient pas de chanter, même seulement le temps de laisser au mal de crâne qui commençait à poindre le temps de s'estomper. Il quitta ses draps tièdes et défaits d'un pas lourd et traîna sa carcasse jusque dans la salle de bain, juste à gauche à la sortie de sa chambre, dans laquelle il s'enferma à double tour pendant un quart d'heure. Il avait l'impression d'avoir rajeuni d'au moins deux ans lorsqu'il en sortit, entraînant avec lui un épais nuage de buée, une serviette humide jetée sur les épaules absorbant les dernières gouttes d'eau qui collaient ses mèches en blocs.

Ce ne fut pas la porte de sa chambre qu'il poussa, mais celle de son voisin de droite, se faufilant dans la pièce sans même prendre la peine de frapper avant d'aller s'affaler sur le lit de son frère comme s'il avait toujours s'agit du sien. Diluc, qui s'était remis à étudier à son bureau, se retourna pour lui jeter un regard en coin.

« Fais comme chez toi surtout. T'as pas ta propre chambre?

-Chasse-moi si je te gêne. » Fit Kaeya avec un sourire en s'étirant comme un prince dans les oreillers. Diluc souffla du nez.

« J'ai mieux à faire.»

Kaeya ricana. Il comprenait très bien ce que Diluc avait dans la tête : en vérité, ça ne le dérangeait pas. Au contraire.

« Tes coussins sont plus confortables que les miens. On est mieux ici.

-Peut-être parce que moi, je ne les ai pas éventrés pour y planquer des cigarettes. » Fit Diluc qui griffonnait la marge d'une page de cours de notes annexes.

« Comment est ce que tu sais ça? » Kaeya se redressa, les yeux ronds. Il était pourtant sûr qu'une cachette pareille n'avait aucune chance d'être découverte.

« C'est exactement là que je serais allé les cacher si j'étais toi. » Répondit Diluc qui ne se donnait à présent même plus la peine de se retourner pour lui répondre, replongé dans son manuel. Kaeya roula des yeux.

« Oh, pitié. » Souffla-t-il en se laissant retomber en arrière. Il se passa dix ou quinze longues secondes durant lesquelles il fixa le plafond en écoutant la pointe du crayon qu'utilisait son frère gratter contre le papier.

« Diluc.

-Quoi.

-Merci pour tout à l'heure. »

Le crayon fut abandonné entre deux pages. Diluc se redressa et se retourna vers son frère qui s'était allongé sur le flanc, soutenant le poids de sa tête dans le creux de son poing.

« Avais-je vraiment le choix ? » Demanda-t-il, un brin cynique, en plantant son regard dans les yeux bleus un peu trop innocents.

« T'aurais été incapable de me laisser geler dehors. » Argumenta Kaeya avec un rictus. Diluc tenta de masquer le sien en se retournant à nouveau. Le brun ajouta :

« Je compte ressortir, ce soir. »

Le crayon que Diluc avait repris fut jeté avec impatience et retrouva son axe entre les deux pages ouvertes.

« Non, là, t'es lourd. Tu veux pas que je te couvre le matin et le soir, quand même ? Démerde-toi tout seul, cette fois. Je serai même pas là en plus, je dois partir pour aller bosser chez Jean, là. »

Kaeya ricana. Diluc lui fit les gros yeux.

« Je disais pas ça pour ça, espèce de parano. Je veux juste te proposer de te ramener. Ça serait cool que tu viennes avec moi.

-Que quoi ?

-Ça te fera prendre l'air, » Kaeya haussa les épaules, « tu prévois de taffer toute la journée, non ? Si tu décompresses jamais, tu vas exploser, vieux. »

Diluc le scruta encore quelques secondes, tentant de débusquer la supercherie, attendant que Kaeya ne revienne sur ses mots en lui avouant en riant qu'il le faisait juste marcher. Mais rien ne vint, et son frère le fixait toujours la joue écrasée contre son poing, attendant une réponse. Ses cheveux avaient laissé une large tâche humide sur le t-shirt gris qu'il portrait.

« Euh… Je sais pas. On verra. » Il se mordit la joue.

Ce n'était rien. Une sortie entre frères, ce n'était strictement rien. Pourtant, Diluc sentait une chaleur singulière se diffuser entre ses côtes.

La double vie secrète de son frère était quelque chose qui lui était quasi exclusif. Diluc n'en connaissait que de vagues détails, faisait appel à son imagination pour combler les vides que Kaeya semait volontairement lorsqu'il lui parlait de ses sorties, et il n'avait pour seul rôle dans cette comédie que de lui servir d'alibi neuf fois sur dix. Le brun ne lui proposait presque jamais de se joindre à lui. Et même si Diluc était tout sauf attiré par le monde nocturne dans lequel son frère vivait les heures les plus intenses de sa vie, il n'allait pas laisser passer l'occasion. Parce qu'il était trop heureux de se le voir proposer, et parce qu'il aurait donné cher pour se rapprocher toujours plus de Kaeya. Mais ça, il était hors de question qu'il le lui dise en face. Il était trop pudique.

« Comme tu veux. En tous cas, je me tire à vingt deux heures. Tu sais ce qu'il te reste à faire. »

Kaeya quitta le lit d'un mouvement fluide et sortit de la pièce, adressant à Diluc un sourire équivoque lorsqu'il passa la porte de sa chambre.

§§§

Dimanche 9 novembre 2008 - 01:56

Une bruine éparse tombait sur Hambourg comme un millier de minuscules flocons de neige, faisant luire les pavés d'une couche glissante et humide et créant des halos ronds autour des réverbères. Le ciel était rouge sombre.

La zone industrielle où s'agglutinaient les night clubs de la ville était étrangement déserte, ce soir. Deux silhouettes s'avançaient dans la pénombre, brisant le silence ensorceleur dans lequel l'air glacé de la nuit avait enveloppé le quartier.

Quand Diluc regardait son frère se saouler jusqu'à ne plus être capable de se rappeler le nom de sa propre rue, il se demandait s'il ne cherchait pas à combler un manque ou quelque chose comme ça, avec cette quantité sordide d'alcool qu'il était capable d'ingérer.

Le problème, avec Kaeya, c'était qu'il ne savait pas s'arrêter. Il était accro à la sensation d'engourdissement et de désinhibition que lui offrait l'alcool, deux verres, trois verres, quatre verres et il ne pensait plus à rien. Il se sentait bien. Il avait l'impression qu'il pouvait être réellement heureux le temps que la liqueur circule dans ses veines. Et puis, il en voulait plus. Il ne voulait pas que ça s'arrête, il avait peur de perdre ce bien-être qu'il avait la sensation de lui sentir filer entre les doigts, alors il buvait deux fois plus pour être certain que cette fois, l'exultation ne le quitte pas. Mais alors, sa tête se mettait à tourner et il avait mal au cœur. C'était comme si son corps ne pouvait pas supporter l'allégresse.

Kaeya avait une main appuyée contre l'angle d'un mur, l'autre plaquée sur son ventre tendu et douloureux, pendant que son estomac rendait tous les verres de vodka qu'il avait avalés à peine une heure plus tôt. Diluc était près de lui, lui retenant les cheveux d'une main, posant sur lui un regard qu'il était incapable de ne pas faire inquiet mais qui traduisait aussi une profonde lassitude.

Seulement, Kaeya était trop saoul pour s'en rendre compte lorsqu'il se redressa en essuyant piteusement ses lèvres d'un revers de manche, levant ses yeux humides de larmes vers Diluc.

« Je veux rentrer... » Articula-t-il péniblement dans un souffle qui sentait l'alcool, un filet de bile brûlante encore accroché aux lèvres. Diluc soupira.

« Je sais, je te ramène. Tu peux marcher tout seul ?

-Je crois… »

Il tenait à peine sur ses jambes. Il faisait peine à voir. Diluc soupira encore.

« Laisse tomber. Je vais te porter.

-Mais la maison est super loin, tu…

-Qu'est ce que tu en sais ? Tu ne sais même pas où on est. Laisse tomber, j'te dis. »

La voix du roux s'était affaiblie. Il ne s'adressait plus directement à Kaeya qui de toute manière, enregistrait un mot sur deux de ce qu'il disait. Il se mit devant lui et se pencha pour qu'il puisse grimper sur son dos. Le brun s'y laissa lourdement tomber.

La quiétude était retombée sur eux lorsque Kaeya s'endormit la joue écrasée contre l'omoplate de son frère, doucement secoué au rythme de ses pas. Diluc, sobre, lui, ruminait. Il aurait dû s'en douter. Quel imbécile il avait pu être de penser que Kaeya lui avait proposé de sortir juste pour prendre du bon temps avec lui… Il en était sûr, en réalité, il avait juste eu besoin d'un valet pour le ramener à la maison. Il n'avait aperçu dans la boîte de nuit aucune de ses habituelles fréquentations sordides, ni la silhouette longiligne et lugubre de Rosalia, ni les yeux luisants de perversité malhonnête d'Ajax. Il lui avait servi de bouche-trou. Il n'avait servi que de bouche-trou.

Il aurait pu se venger en l'abandonnant là, entre deux poubelles débordant d'ordures fétides, qu'il n'y aurait probablement pas eu de différence avec les soirées habituelles de Kaeya qui se serait probablement réveillé en ayant perdu la moitié de ses souvenirs. Mais aussi fort que l'idée de lui faire payer cette déception le démangeait jusque sous la peau, une autre sensation, plus insupportable encore, le taraudait dans un petit coin reculé de son subconscient, et avec les années, elle se faisait plus distincte. Elle se matérialisait en peur.

Qui était vraiment Kaeya? Ils avaient beau avoir grandi sous le même toit depuis l'âge de dix ans, et même s'il aurait tout donné quitte à aller lui décrocher une étoile pour le voir lui offrir en retour un sourire véritablement sincère ne serait-ce qu'une fois, Diluc était mortifié à la réalisation.

Il ne connaissait pas et n'avait jamais réellement connu son frère.

Quand il n'était pas là pour veiller sur lui, jusqu' allait-il? À quel point poussait-il le bouchon, entre alcool, drogues en tout genre, médicaments et autres mélanges toxiques, et pour quelle putain de raison infligeait-il cette torture à son organisme? Qui était-il, hors de la maison, lorsqu'il ne regardait pas? Diluc doutait que Kaeya lui-même le sache vraiment.

De toute évidence, l'autodestruction était le moyen qu'il avait trouvé pour éloigner le spectre qui lui collait à la peau. Mais la désinhibition ne durait pas toujours, et c'était la raison pour laquelle sa vie était si misérablement décousue. Le sentiment d'impuissance qui rongeait Diluc, lui, devenait de plus en plus insoutenable.

Le quartier pavillonnaire dans lequel se dressait fièrement l'énorme maison de leur père se profilait au loin. Lorsqu'il se glissa à l'intérieur le plus discrètement possible, le cœur dans la gorge, Diluc se débarrassa de ses chaussures dans l'entrée et monta les escaliers qui lui firent la fleur de ne pas grincer sous son poids et celui de la dépouille qu'il transportait sur son dos, les coudes bloqués sous ses genoux, les bras de Kaeya paresseusement enroulés autour de ses épaules. Il le fit doucement glisser dans son lit et le débarrassa de la vieille paire de converses qu'il traînait partout où il allait avant de le couvrir en tirant sa couette sur lui jusqu'au torse.

Kaeya avait probablement rendu tout ce qu'il avait ingurgité et ne vomirait pas plus, mais Diluc laissa ses yeux pourpres rôder un instant sur les volutes de son corps emprisonnées dans ses vêtements tâchés de sueur et d'alcool.

Du bout des doigts, il lui chassa une mèche rebelle qui s'était égarée en travers de son visage.

"Tu m'exaspères, Kaeya," souffla-t-il dans un murmure à peine audible. "mais qu'est ce que je ferais pas pour toi. Bon sang…"

Il quitta la pièce après avoir déposé un verre d'eau sur la table de chevet, mais fut incapable de trouver le sommeil.

À suivre…


Ce chapitre était littéralement en train de moisir dans mes dossiers depuis le temps que je l'ai écrit, et même si je n'ai pas avancé d'un seul mot sur la suite, je me suis dit « pourquoi pas ? » alors me voilà. Vous comprendrez vite que j'aime énormément la relation fraternelle entre Kaeya et Diluc, même si je les shippe aussi très très fort. La dualité d'une fangirl haha...

Des avis ? Des questions ? Des suggestions ? Des tomates à jeter ? Vous connaissez le chemin des reviews et des mps !