Parce que Melissa_De de Wattpad voulait absolument un lemon et parce que j'ai du mal à ne pas me laisser convaincre.

Buck poussa Eddie dans la pièce en l'embrassant frénétiquement.

Le silence de la maison d'Eddie n'était rempli que de bruits de froissements d'étoffes, d'halètements, de gémissements et de grognements de plaisir. Buck se débarrassa de ses vêtements, sans trop savoir comment, alors qu'il s'accrochait à Eddie.

Il bascula sur le lit, Eddie au-dessus de lui et il continua de l'embrasser, en posant ses mains sur ses fesses, qu'il pressa entre ses doigts, faisant gémir Eddie, qui mit un coup de rein frottant son érection contre la sienne et Buck fut parcourut d'un frisson de désir.

– Eddie ? souffla-t-il alors qu'il se redressait pour le regarder dans les yeux. J'ai envie de toi. Tellement. Mais je ne sais pas si je sais comment faire.

– Je ne pense pas que ça soit très différent de ce que tu as pu faire avec une femme.

– Je n'ai aucun souvenir de ça non plus, rit-il. Même si globalement, j'ai une assez bonne idée de comment on fait. Mais je veux dire que j'ai vraiment envie de toi mais je… j'ai peur.

– Peur de quoi ? souffla Eddie inquiet.

– D'avoir mal… physiquement.

– Oh…

– Mais je veux vraiment le faire, je veux dire… Je veux te sentir en moi Eddie même si tu es vraiment… grand, de ce côté-là.

Eddie eut un petit rire que Buck trouvait particulièrement sexy.

– On peut attendre tu sais, que tu te sentes plus confiance.

Buck fit la moue parce qu'il ne savait pas comment faire d'autre pour montrer son mécontentement. Puis, il resserra son étreinte sur Eddie et frotta son érection contre la sienne.

– Dios, Buck !

– J'ai envie maintenant, lui sourit-il. J'ai peur mais tu m'as excité toute la journée et je ne veux pas être frustré.

Après son réveil en pleine nuit, Buck avait été entrainé par Eddie sous les douches où ils avaient découvert le corps l'un de l'autre avec leurs yeux mais aussi leur mains et Eddie avait également une langue pêcheresse très aventureuse.

Puis, ils s'étaient retrouvés, il ne savait pas trop comment, dans la réserve pour poursuivre leur exploration, en se caressant le sexe à travers leurs uniformes. Buck ne savait plus qui avait entrainé l'autre à l'arrière de l'ambulance où Eddie lui avait grimpé sur les genoux et s'était allègrement frotter contre son érection douloureuse.

– J'ai peur, souffla-t-il. Mais j'ai confiance en toi. Je sais que tu ne me feras jamais de mal.

– Non jamais, confirma Eddie. Mais si tu ressens le moindre inconfort, tu me le dis et on arrête.

– Vu ta taille, je vais forcement ressentir de l'inconfort, se moqua-t-il.

– Je suis sérieux, le gronda-t-il tendrement. Je ne veux pas te faire du mal.

– Alors, fais-moi du bien.

– Je vais tout faire pour ça, lui promit-il en l'embrassant.

Eddie apposa tendrement sa peau contre la sienne et se frotta contre lui pour raviver son érection pas tout à fait disparue. Buck haleta alors qu'Eddie le caressait en suçotant son cou.

– Je n'ai jamais fait ça, souffla-t-il en embrassant soudain son ventre. Tu vas devoir me dire si je m'y prends bien.

Buck se cambra quand il suçota son gland.

Il haleta avant de se mordre la lèvre, en s'agrippant à ses cheveux. Eddie le prit comme un encouragement et l'enfonça dans sa gorge.

– Putain, Eddie, haleta-t-il. Ne t'arrête pas, putain. Je vais, putain, je vais venir.

Il sentit Eddie caresser ses testicules alors qu'il enfonçait encore son sexe dans sa gorge. Buck se retint autant qu'il pu mais il se relâcha enfin et ferma les yeux, se laissant envahir par son orgasme. Il sentit à peine Eddie le lécher avec gourmandise, avant qu'il ne remonte vers ses lèvres pour y déposer de petits baisers pleins de tendresse.

Buck ouvrit les yeux et croisa ses prunelles chocolat brûlantes de désir.

– Est-ce que tu as apprécié ?

– J'ai joui, lui rappela-t-il.

– J'ai cru m'en apercevoir, se moqua Eddie. Mais est-ce que tu as aimé ?

– Tu es doué avec ta bouche. Très doué, trop pour ma santé mentale.

– Hum, fredonna Eddie. Je pourrais te montrer à quoi d'autre je suis doué.

Buck déglutit avant d'acquiescer vivement, sentant un vaillant sursaut de sa bite. Eddie déposa de nouveau un petit baiser sur ses lèvres, avant de se dégager en l'entrainant avec lui. Il le fit se tourner et l'aida à se réinstaller sur le ventre, alors que ses jambes reposaient sur le sol.

– Il parait que je suis doué avec ma langue, souffla Eddie dans son dos. Je veux que tu me dises ce que tu en penses.

– Qu'est-ce que tu as en tête ? souffla-t-il d'anticipation.

Pour seule réponse, Eddie passa sa langue contre son trou, encore vierge, de ce qu'il en savait et Buck sursauta quand il fut parcouru de frissons de plaisir.

– Putain, souffla-t-il.

Ce fut le dernier mot cohérent qui sortit de sa bouche.

Eddie le travaillait tellement avec sa langue, il était tellement putain de doué qu'il était un véritable gâchis gémissant et la seule chose dont il était certain à se stade, c'était que sa bite douloureusement dure était un gâchis fuyant contre le couvre-lit.

La langue humide et chaude d'Eddie fut soudain remplacé par l'un de ses doigts, froid et gluant, certainement de lubrifiant et Buck haleta à la nouvelle sensation, alors qu'Eddie embrassait son dos en s'insérant lentement.

Buck serra les fesses contre le doigt intrusif.

– Tout doux carino, laisse-toi le temps de t'habituer. J'y vais doucement.

Buck se détendit sous les caresses d'Eddie alors que son doigt maintenant parfaitement à l'aise glissait en lui. Il fut soudain parcourut par des arcs électriques tout le long de sa colonne vertébrale et il sut qu'Eddie avait touché sa prostate.

Il réitéra plusieurs fois et Buck joui, sans pouvoir s'en empêcher.

Ensuite, il perdit le compte de ce que faisait Eddie, totalement perdu dans le plaisir qu'il lui procurait. Il était sûr qu'Eddie avait plusieurs doigts en lui, qui faisaient un super travail pour le ruiner complètement.

A ce stade, Buck ne faisait que gémir, courant après son plaisir, en se pressant contre les doigts d'Eddie, qui évitait sa prostate, ce qui rendait la surstimulation moins douloureuse.

Eddie était doux et lent et Buck adorait littéralement ça.

– Tu es prêt, Carino ?

– Hum, oui, s'il te plait.

– Sûr ? Parce qu'on peut s'arrêter là.

– S'il te plait, Eds, couina-t-il.

Eddie retira ses doigts de lui et Buck s'entendit gémir à la perte. Eddie passa une main sur son dos pour le caresser.

– Chut, je sais, l'apaisa-t-il. Tout va bien.

Il sentit la verge d'Eddie contre ses fesses et il trembla d'anticipation.

Quand Eddie s'inséra lentement en lui, il gémit de concert avec son amant. Eddie était prudent et avançait avec précaution et Buck se sentait si bien, comme si le fait d'être connecté à Eddie de cette façon, le rendait enfin entier.

Eddie fit plusieurs aller et retour très lents et Buck était entièrement détendu. Puis, sans explication, Eddie se retira complétement et Buck eut envie de pleurer.

– Tout va bien carino. Viens, tourne-toi, je veux voir tes yeux quand tu jouies.

Buck obtempéra maladroitement et Eddie revient s'allonger contre lui, en embrassant ses lèvres.

– Bonjour, sourit-il

– Bonjour, souffla Buck tremblant.

Il se cambra de nouveau quand Eddie retrouva sa place en lui. Buck enroula ses longues jambes autour de sa taille, alors que de nouveau Eddie frappait sa prostate avec force.

A ce stade, Buck criait son plaisir sans honte, d'autant plus qu'Eddie semblait apprécier de l'entendre. Il sentait sa bite en lui, le labourant profondément, frappant encore et encore sa prostate, tandis que la sienne était broyée entre leur deux corps.

– Eds, gémit-il longuement.

– Oui, Buck, t'es si serré, putain, je te sens comme une seconde peau. Je ne vais pas tenir longtemps.

Buck ne put que gémir à ça.

Il sentait depuis plusieurs minutes son orgasme se reconstruire en lui et il en tremblait de désir. Il se sentait à vif et tellement pris dans le moment que son orgasme le surpris et explosa violement en lui, sans qu'il ne puisse dire si c'était sec ou non.

Eddie passa par-dessus bord, se répandant joyeusement en lui.

Puis, après avoir repris son souffle, son amant le força et revenir vers lui avec un sourire.

– Est-ce que tu vas bien ? souffla-t-il.

Buck n'eut que la force d'acquiescer.

– Juste Eddie, murmura-t-il avant qu'il ne se retire. Est-ce qu'on pourra recommencer ?

– Bien sûr qu'on va recommencer, rit-il. Je ferai tout ce que tu voudras que je fasse.

Buck le laissa les nettoyer et retrouva sa place dans ses bras, fermant les yeux en soupirant de bien-être.

Il allait dormir, se reposer et peut-être demander à Eddie un ou deux orgasmes supplémentaires, avant de lui parler du souvenir d'eux deux, qui lui était revenu au plus fort de son plaisir. Ce n'était pas pressé, ils avaient l'éternité pour en parler maintenant.

Il ferma les yeux et se laissa glisser dans l'inconscience bien heureuse du sommeil.