Bonsoir la compagnie errante. Comment allez vous ce soir ^^ ? On retourne suivre Mandos avec sa petite soeur, rendre fou les sorciers ?
Reviews :
- lesaccrosdelamerceri : Pour l'instant, la liste des futurs morts s'agrandit ^^. Mandos va finir par prendre quelque chose de drastique, je trouve, pour régler le problème.
- Lala : mais Merci ^^. En espérant que cela continue de te plaire.
Alors, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !
/langue/ : Nordien
langue : Anglais
~langue~ : Hen Llingue
~~langue~~ : Fourchelangue
N'oubliez pas la petite Reviews pour l'auteur. Bonne lecture.
Chapitre 24 :
Il regarda le livre qui avait été mis sous son nez. Il n'allait pas dire qu'il était impressionné mais, oui, il l'avait été. Hermione et Draco avaient mis, aller quoi, trois jours à trouver la créature en question. Et il regardait encore un peu le nom, perturbé. Un Basilic ? Un serpent géant ? Pour lui, un basilic était une sorte de poulet écailleux géant avec un violent poison capable de tuer quelqu'un en quelques secondes. C'est l'un des plus puissants poisons neurotoxiques chez lui en fait. Seuls les sorceleurs peuvent se vanter de survivre au poison.
Il regarda la description du basilic, « Le roi des serpents », avec attention et grimaça. Le monstre faisait minimum quinze mètre de long à l'âge adulte. Son regard pouvait tuer instantanément si on le croisait directement. Mais, si on le regardait indirectement, on se retrouvait pétrifier, semblerait-il. Le poison était extrêmement violent. Le Basilic est issu d'un œuf de poule couvé par un crapaud et peut vivre jusqu'à 1000 ans.
Comment des professeurs n'avaient jamais fait le rapprochement avec le serpent et les victimes ainsi que Salazard Serpentard ? C'était presque donné. Et Hermione avait même trouvé comment la créature passait dans Poudlard sans être vu. Et pourquoi aussi, certains descendants connus disaient avoir entendu le monstre entre les murs sans jamais le voir : la tuyauterie.
- … Hermione … des fois, tu m'inquiètes … Quelqu'un a vérifié qu'elle allait dormir ?
- Hey ! Je vais très bien et je sais m'occuper de moi !
- Draco s'en est chargé en la trainant jusqu'au portrait de la grosse dame, commenta Ron. On devrait lui donner le mot de passe, comme ça, il poireautera pas devant pendant des heures que quelqu'un ouvre.
- Je prends, grogna le concerné. En échange, on laisse celui de Serpentard à tes frères à la condition qu'on échappe à la moindre de leurs blagues.
Il secoua la tête avant de voir l'horloge indiquer que c'était l'heure du petit déjeuné. Il rangea les armes de bois dans la caisse alors que les autres allaient prendre une douche et venir dans la grande salle. Il regarda Cédric qui voulait mourir au sol tellement il était épuisé alors que Marcus Flint se marrait copieusement à la tête de l'attrapeur avec sa baguette entre les mains.
Ils allèrent rapidement aux douches avant de rejoindre la grande salle. Il s'installa et prit de quoi remplir le vide qu'il avait actuellement. Il releva la tête lorsqu'il entendit les croassement de Hugin alors qu'il avait un morceau de pain entre les dents. Il attrapa le lard au coin de son assiette et le tendit à l'oiseau qui déposa les différents journaux. Hedwige déposa devant sa sœur un gros paquet de la part de Sirius et les elfes de maisons. Elle ouvrit celui-ci et eut un sourire montant jusqu'aux oreilles en le regardant. Il avait envoyé un message à Sirius avec des mesures ainsi que des schémas qu'il avait fait de tête. sa sœur sortit un arc du paquet avec un carquois de flèches. Les deux étaient adaptés à sa taille.
- Merci !
- Pas de quoi. Tu m'as demandé, j'ai promis. Bon … finis ton déjeuné avant de ranger cela.
Il attrapa le premier journal et l'ouvrit.
Un grondement guttural et des menaces réveillèrent l'ensemble de Poudlard et de ses invités. Beaucoup se demandèrent ce qui se passaient si tôt. Ils entendaient pour beaucoup simplement des mots inconnus. Minerva Mcgonagall regarda sa consœur, le professeur Chourave, qui semblait soupirer dans la salle des professeurs.
- Vous savez … ?
- Je pense que quelqu'un a menacé Silarwen en présence de son frère. Ou quelque chose dans ce genre. Ce jeune garçon est un Poufsouffle vicieux lorsqu'il est question de protéger sa famille et ses amis. Pire qu'une mère dragon qui protège ses œufs.
- Eh bien … ça peut presque se comprendre.
Tous regardèrent Rogue qui avait la gazette du sorcier entre les mains. Il tourna alors à l'ensemble le papier afin qu'ils voient la première page. On pouvait alors lire sur la une : Harry Potter ! Une créature Magique au tournoi des trois sorciers. Page 3. La sœur du survivant, l'engeance d'un amour avec un elfe de maison ? page 5. Le mensonge du serment. Page 8. Le ministère s'interroge sur les créatures scolarisées. Réponse de Dolores Ombrage. Page 10.
Madame Chourave vit rouge en regardant les articles diffamatoires qui maculaient la gazette à l'encontre de l'un de ses élèves. Rogue fut surpris alors de recevoir une lettre avec l'emblème Black dessus. Il fut encore plus lorsqu'il s'agissait de Sirius qui demandait s'il avait des potions ou poisons pour se débarrasser de la surface de la terre une journaliste. Il était presque tenté de répondre. Il referma son courrier alors que Chourave ulcérait car elle était présente lorsque Mandos refusa les interviews.
- Je pense que nous devrions vérifier qu'il n'aille pas récupérer ses armes, dit alors Flitwick. Chez lui, l'insulte à l'honneur est encore répondue par le sang.
Un froid parcourut chez les professeurs, se rappelant accessoirement que le jeune Mandos Cerbin-Roche avait bien spécifié que son monde était équivalent au médiéval, et qu'il avait eu son lot de combat déjà. Et qu'il se baladait avec des épées, lames, arc et flèches la première fois qu'il était arrivé. Et qu'il avait encore une dague sur lui.
- Je vais aller trouver une excuse pour le coller et ainsi l'empêcher de quitter Poudlard.
- Rogue ! Je vais m'occuper de mon élève. Fermez fermement votre laboratoire qu'il n'aille pas trouver de quoi faire du poison.
- Faites alors de même avec vos serres.
- … et dire qu'il avait réussi à se mettre dans l'idée de participer à ce tournoi sans vouloir disparaitre dans la forêt interdite.
- Combien de temps l'aviez-vous collé la dernière fois pour sa rage dans la grande salle ?
- Le mois complet à venir s'occuper des serres.
Il regarda avec horreur la lettre du ministère. Ii pas déjà, l'article du journal ne l'avait pas énervé. Maintenant, il était convoqué au ministère à cause de sa race. Une certaine Dolores Ombrage lui avait envoyé une convocation pour s'enregistrer aux créatures magiques avec Silarwen. La semaine ne pouvait pas être pire.
Il regarda le professeur Chourave qui vérifia à nouveau sa tenue avant de le regarder avec un air désolé. Ils passèrent la cheminette et ils apparurent dans un immense hall avec une grande fontaine en face d'eux. il y avait une série d'espaces où les sorciers arrivaient. Ils marchèrent jusqu'à un guichet où on lui demanda sa baguette. C'est dans ce genre de cas qu'il aurait dû prêter plus attention à ce que disait son père et la politique.
Lorsque l'homme rendit la baguette, il nota un nombre d'elfes de maison présents. Enfin, principalement, il les sentait via un sort qu'il émettait régulièrement. Il voulait les voir. Un le fixa, curieux et apparut un instant. Un des sorciers le poussa, terrifiant l'elfe avant qu'il ne disparaisse. Il plissa le nez avec colère mais la garda pour lui.
Son professeur marcha jusqu'à un espace de petite taille. Il vit alors Sirius les attendant. Ce dernier l'attrapa par l'épaule.
- Ça va, Mandos ?
- Tu veux la version avec ou sans le paquet cadeau ?
- Reste calme et évite juste de jurer. Cette femme pourrait utiliser n'importe quoi contre toi.
Il hocha la tête et suivit les deux dans la boite. Enfin, la cage de métal qui montait dans les étages. Le nom était ascenseur. C'était pratique dans un sens mais il se sentait un peu à l'étroit.
Ils arrivèrent dans une série de bureau pour arriver jusqu'à ce qu'il reconnut comme une salle d'audience. Et Skeeter arriva droit sur lui avec un calepin et son sourire.
- Un mot monsieur Potter.
Il alla pour ouvrir la bouche mais Sirius se mit face à la femme avec un sourire. Il nota une femme blonde arrivant à coté de son parrain avec une lettre.
- Miss Skeeter. C'est un plaisir. Oh, merci Cissa. Toujours arrivant lorsqu'on en a besoin, ma belle cousine.
- Merci Sirius.
- Bien. Miss Skeeter. Vous êtes attendue pour une petite audience, dit il avait un sourire charmeur avant d'ajouter sombrement. Avec Amélia Bones.
Il posa l'enveloppe entre les mains de la femme qui voulut argumenter mais Narcissa racla sa gorge.
- Je vous conseille sincèrement, très chère, de ne pas vous mettre dans l'embarra. On ne sait jamais, les mauvaises oreilles pourraient y prêter attention.
- oh ? Madame Malefoy ? Allons, nos lecteurs sont plus qu'intéressés par …
- Madame Black, coupa la blonde avant de continuer avec le même sourire. Allons, miss Skeeter. De vous à moi, en tant que femme, nous savons toutes deux la difficulté de garder un emploi stable, non ?
Il aurait presque applaudi à l'expression si avenante de la femme blonde. Encore plus lorsqu'elle continua de parler de la pluie et du beau temps tout en menaçant sombrement et vicieusement la journaliste. Et cette dernière palissait plus les minutes passaient.
Madame Chourave lui donna une légère impulsion pour qu'il rentre dans la salle d'audience et il le fit. Sirius suivit après avec sa cousine qui semblait avoir un sacré sourire. Il nota une autre femme qui portait des vêtements des non-mages mais avait une certaine grâce dans sa posture. Les deux femmes se saluèrent et il nota la ressemblance.
Il regarda alors un peu trop de personnes dans la partie du ministère. Pourquoi il avait l'impression d'être à un procès là ? Il fit la seule chose dont il savait utile à cet instant. Il mit ses mains derrière son dos et garda la position droite. C'est comme si il était face à un officier supérieur. C'était parfois la meilleure des armes.
Une femme avec une tenue rose racla sa gorge pour attirer son attention. Il nota à coté de lui la grimace de Sirius. La femme n'était pas une bonne personne.
- Monsieur Potter … Je suis Madame Dolores Ombrage. Il semblerait que vous … avez participé à Poudlard. Le ministère s'est vu informé d'une particularité qui peut être dangereuse pour notre société.
Il resta silencieux et la femme continua de parler. Mais, ce qu'il entendait était simplement une femme qui détestait les non-humains. Sirius intervint avec sa cousine plusieurs fois. Mais, à cet instant, il sentait principalement un dégout profond pour la société sorcière qui était représentée en face de lui. L'avocat Goblin réussit néanmoins à arrêter toute démarche ou tentative d'inscription à un registre et il pouvait continuer sa scolarité. Il avait néanmoins très bien entendu la femme dire qu'il pouvait continuer "pour l'instant".
il ne s'était jamais aussi senti humilié. Encore plus, il s'était senti juste un prisonnier en sursis. Il gronda sombrement dans un des couloirs vides alors que les trois adultes discutaient avec le goblin sur les solutions possibles. Il allait bénir Sirius et ses deux cousines pour le coup. Cependant, il sentit une présence et regarda le couloir vide.
- Je sais que vous êtes là. Vous pouvez apparaitre, vous savez.
il s'attendait à un seul elfe. il ne s'attendait pas à une quarantaine dans le couloir. Il fut même presque sans voix.
- Caedmil ... Aen.
- oh ... bonjour seigneur Aen ? Nous … nous voulions savoir si le seigneur va bien ? Si la … dame ne lui a pas fait de mal.
Ses yeux se plissèrent. Il comprenait ce demi-mot. Il le comprenait que trop bien. Il regarda les corps avec ses yeux de médecin et non de simple éclaireur. Les marques de châtiments corporels, les yeux qui ne vous fixent, pas, la peur, les mouvements qui se recroquevillaient pour éviter les coups, la maigreur de la faim. Oui, les elfes de maisons de Poudlard étaient bien traités. Ceux du ministère allaient à peu près bien. Mais, il ne se serait jamais attendu à voir des elfes de maisons des familles de sang pur. Il savait que c''était ça pour une raison simple, ceux du ministère allaient à peu près bien et portaient sur leur tenus le symbole du bâtiment. Et parmi ceux présents dans le couloir, certains n'avaient que des guenilles sur le dos.
- Je vais bien. Après tout, qu'aurait pu-t-elle me faire ?
- ... elle a parlé de vous avec … méchanceté, commença un avant de paniquer et tenter de se frapper.
Il arrêta celui-ci avant qu'il ne se fasse du mal. Un autre continua, indiquant alors des informations intéressantes. Dolores détestait les créatures magiques. Elle savait pour lui mais n'avait rien pu faire l'année précédente. Cependant, elle avait voulu mettre une première pierre à sa tentative avec l'article de Skeeter. Si ce n'est sans l'intervention des autres, il aurait eu des problèmes encore plus graves.
Mais, les elfes de maisons étaient là devant lui. Les yeux trop grands le fixaient avec une sorte d'étrange expression. C'était un mélange entre de l'espoir et de la peur. Il les écouta. Pax était venu leur parler avec Finny de sa présence. Et Dobby aussi. Et il ne voulait pas les prendre en tant qu'esclaves.
- Je peux vous demander un service ? Si … elle recommence avec ses camarades à vouloir me faire du mal à moi et ma sœur ? Vous me préviendrez ?
- Mais … si on nous ordonne de …
- Si ils savent. C'est votre choix, vous savez. Mais, si c'est difficile, ce n'est pas grave. Je sais que vous ferez de votre mieux. Mais je veux que vous restiez en sécurité.
Les elfes hochèrent la tête. Mais, il ne pouvait pas les laisser comme cela alors que le groupe disparut à nouveau. Il ne pouvait pas. Il devait trouver deux choses. Il devait trouver un moyen de rentrer chez eux. Et maintenant, trouver pourquoi des Aens étaient sous cette forme. Il était sûr. Et encore plus en rencontrant Kreature.
Ils rentèrent à Poudlard avec le professeur et plusieurs de ses camarades demandèrent comment ça c'était passé. Un groupe de Serpentard ria en demandant si il était viré. Il les ignora et alla récupérer sa sœur dans la bibliothèque. Il l'emmena dans la clairière de la forêt interdite et ils commencèrent à tirer à l'arc en silence. Ils continuèrent pendant plusieurs heures lorsqu'il entendit une personne l'appeler.
il tourna la tête et regarda Ron. Celui-ci se prit les pieds dans les racines et termina sa course au sol avant de se relever en ignorant l'éraflure qu'il avait à présent sur le visage.
- Mandos ! Je sais ce qu'est l'épreuve !
- Pardon ?
- L'épreuve ! J'ai vu mon frère.
- ... lequel ? Demanda-t-il peu sûr.
- Charlie ! Il est gardien de dragon. L'épreuve, c'est des dragons.
Il avala de travers. Qui était assez fou pour aller emmerder un dragon ? Il ne l'était pas. Il n'était pas suicidaire. Il n'entrait pas, par exemple, dans une ville avec des tensions entre les humains et les non-humains avec un fort risque de Pogrom. Sa mère et lui avaient évité de venir sans déguisement à Cintra. Il faut dire que la reine Calanthe avait fait un massacre des elfes. Et sa mère y allait pour récupérer en fait des elfes qui étaient bloqués et que Faust connaissait. Et les sorciers voulaient qu'ils chassent des dragons ou faire quelque chose avec les dragons. Sa sœur lui tapota le bras, inquiète. Il la fixa un long moment.
- / C'est une putain de merdique façon de mourir. Qu'ils aillent se foutre dessus dans les égouts de Tretogor avec un Zeugle et qu'ils arrêtent de vouloir foutre dieu de me tuer. /
- / Je pense que tu devrais être plus … vulgaire pour le coup. Parce que t'es trop poli cette fois ci./
Il regarda sa sœur un long moment avant de prendre une respiration et jurer vers le ciel dans tous les dialectes qu'il connaissait. Il se sentait à peine mieux après. Un dragon. On voulait qu'il affronte un dragon.
Il fixa l'entrée béante devant lui. et surtout, il sentait le regard de ses camarades derrière lui avec le fantôme bouche bée. Il était parti d'une hypothèse avec ce qu'avait apporté Hermione et Draco. Si un basilic se déplaçait dans Poudlard sans être vu et que les descendants l'entendaient dans les murs, c'était qu'il se déplaçait dans la tuyauterie. C'était plutôt logique et il était sûr qu'un sorceleur aurait mis en évidence cela. Il regarda le trou profond.
- / Il fait plus noir que dans le trou d'un troll ou d'un Nekker./
- / Rassure moi, mon cher Mandos, que tu parles de leur nid et pas d'autres chose./
Les runes de traductions de Hermione avaient enfin été finies. Ils avaient réussi à créer un sceau de runes qui avaient deux avantages, apprendre la langue en même temps que la comprendre et la parler. Ron avait apprécié de le tester avec le français. Il avait passé une semaine à tenter de parler avec les élèves de beaubaton et était ressorti capable de tenir une conversation. Par contre, il ne fallait pas en abuser à cause des retombées. Elles étaient moindres que la première tentative, bien moindre mais ça mettait une grosse pression sur l'esprit. Ron avait dormi presque tout le weekend après la tentative.
- /Hermione … je suis vulgaire, mais pas à ce point. Bon … on va descendre avec Kreature et Dobby./
- Je trouve toujours que tu es suicidaire, paniqua Hermione.
Il eut un rire alors que sa sœur regardait le trou avec une cage de coq sous le bras. Si il entendait le serpent, ils partiraient en laissant les bestioles. La seule raison pour laquelle il descendait avec les deux elfes, c'était qu'ils étaient les trois seuls qui pouvaient se téléporter hors de la salle au moment même où ils verraient l'ombre. En plus, ils avaient chacun un petit miroir pour chaque angle ainsi que de l'essence de mandragore prête.
Dobby avala de travers alors qu'il concentra alors un sort simple et fit apparaitre une petite lueur au dessus d'eux. Kreature grognait au suicide et insultait son idée stupide.
- … bon … j'y vais.
- Si tu reviens pas, Cerbin. Je vais te relever des morts pour te tuer moi-même, ajouta avec amusement et inquiétude en même temps Adrian Pucey.
- J'aiderais, ajouta Marcus Flint en regardant le couloir.
il devait être fou. Surtout après la semaine qu'il venait de passer. Après les articles, le ministère, les autres élèves qui croyaient encore pour certains qu'il avait mis son nom dans la coupe, il voulait plus que tous rentrer chez lui avec sa sœur. Mais coincé sans possibilité de s'entraîner ou avoir un lieu sans avoir l'impression d'être surveillé lui avait fait prendre la décision de chercher la chambre des secrets.
Cependant, savoir une créature millénaire, capable de tuer d'un regard, trainant dans une école, il préférait choisir son poison aussi et son combat. Entre se faire imposer un combat contre un dragon pour prendre un œuf et terminer griller à point pour être en cendre, et aller la fleur à la pointe de la lance dans l'antre d'un serpent géant. Il choisissait le serpent.
Et puis, il parlait serpent, il pourrait l'entendre venir. Kreature et Dobby venaient pour porter aussi l'arme. Ça le faisait presque hurler de rire. Il avait vérifié auprès des goblins ainsi que de Sirius. Mais, pour éliminer un basilic, ici, il suffisait de lui faire entendre le chant d'un coq. Raison ? La créature était née de magie. Et parfois, la magie n'a pas de logique compréhensible.
Ce qui faisait qu'il avait récupéré une dizaine de coqs et ils avaient attendu le début de jour pour intervenir. Et, il avait aussi prévu autre chose, raison pour laquelle il mettait avec les deux elfes de maisons des lunettes de protection opaque. Il avait des bombes à poivres. Il appréciait que Letho de l'école de la vipère lui ait appris un peu plus que les huiles. Sans oublier Inferno, l'artificier des stries bleues qui lui avait expliqué un peu trop de fois la recette de la "bombe parfaite". Il n'était pas un fou des bombes, mais il avait assez de connaissances pour aider. Connaissance que Vernon Roche était tétanisé lorsque le commandant apprit que son fils avait créé une bombe sur la table de la cuisine. Pas son moment le plus glorieux, mais pas le pire en fait.
Il se laissa glisser dans le trou et réceptionna les deux elfes de maisons. Il regarda le sol, couvert d'ossements de mammifère. Il vérifia les sorts de silences autours des cages. Ce qu'ils allaient faire était simple en fait. Ils allaient atteindre la chambre principale du monstre pour y déposer les coqs. Puis, ils allaient remonter. Ils feraient cela plusieurs fois jusqu'à trouver le corps du monstre bien mort. Enfin, ca, c'était le plan sans accro.
Il regarda à l'angle de la canalisation, notant néanmoins que les traces de passages n'étaient pas récentes. Kreature présenta la montre autours de son poignet en indiquant qu'ils n'avaient pas tant de temps que cela. Il hocha la tête et regarda. Il n'y avait ni œil jaune, ni queue qui dépassait. Ils continuèrent jusqu'à arriver à une bien plus grande pièce. Dobby se tendit en voyant alors une sorte de structure de pierre. Il passa la main dessus après avoir vérifié qu'ils n'aient aucune mauvaise surprise dans la pièce.
C'était bien une peau. Une peau qui avait presque été fossilisée, mais une peau de serpent. Et il regarda la taille de celui-ci. La bête faisait bien 15 mètres. Il se tourna vers la porte qui ressemblait à une sorte de coffre avec un cadenas avec sept tête de serpents qui bloquaient son ouverture. Si la peau était là, c'était que le serpent utilisait un autre passage. Il regarda Dobby et Kreature.
- Bon, vous lâchez aux tuyaux là et ceux-ci une cage de Coq pour chaque. Je vais ouvrir là. Gardez les sous sorts de silence encore un instant et dans les cages jusqu'à ce que l'on puisse partir.
- Soyez prudent …
- Je ne tiens pas à devoir ramener votre corps, grogna Kreature. Si vous mourez, je vous détesterais et je ferais vivre un enfer au chien traitre.
- Pas prévu dans le plan de mourir. Vérifiez avant les angles.
Il approcha de la porte avec ses propres petites cages. Les oiseaux étaient assez calme pour l'instant. Il siffla alors et regarda l'ouverture des verrous en grimaçant. Ça faisait trop de bruits à son gout lorsqu'il vit un serpent de métal sortir du montant et faire le tour de la porte ronde afin de passer devant chaque têtes.
Il se mit sur un coté et mit le miroir pour regarder. La lourde porte s'ouvrit à cet instant, laissant apparaitre une immense salle avec une tête en fond d'un vieil homme. Mais, pas de serpents. Il nota une allée gigantesque avec des têtes de serpents alors que de l'eau se trouvait de chaque coté. Il sentit alors une sorte de présence magique importante. La salle cachait plus qu'une simple créature.
Les deux elfes de maisons furent derrière lui lorsqu'il se redressa. Il fixa le regard agacé de Kreature dans sa direction.
- Si tu m'en veux autant, c'est que ça te rappelle quelque chose, n'est ce pas ?
- Kreature a promis !
- Et qu'as tu promis ?
L'elfe de maison ferma la bouche et croisa les bras. Kreature ne parlait pas. Ils avaient beau lui demander. Il était sûr que la différence qu'il avait avec les autres elfes était ce qui lui était arrivé. Et la seule personne qui pourrait savoir était Regulus. Mais, Sirius ignorait ce qu'était advenu de son frère. Et actuellement, les goblins regardaient à retrouver le sorcier ou, au moins vérifier qu'il était encore en vie. La tapisserie des black montrait que Regulus était … ni mort, ni vivant. Ce qui perturbait grandement les membres restants.
Quelque chose se posa à cet instant sur sa tête. Il tiqua en voyant alors une tête plumeuse rouge le fixer.
- … Fume … sec ? C'est ça ? Fumseck.
Il entendit le roucoulement venant du gésier de l'oiseau qui venait de se poser sur sa tête comme si c'était normal. Il gronda sombrement si Dumbledore venait simplement de lui envoyer son oiseau. Seulement, le phénix sautilla de son perchoir pour se mettre sur son bras et frotter sa tête contre sa joue en chantant un peu. Il tiqua un moment avant de craquer et gratter entre les plumes, juste sous le bec.
- T'es difficile à détester, tu le sais. Mais putain qu'est-ce que tu fais là ?
- Dobby a vu le phénix vous suivre souvent. Et jouer avec le corbeau.
- Jouer dans le terme … se voler dans les plumes ?
- Non. Ils jouaient ensemble. Enfin, Dobby le pense.
Il repoussa la tête en se demandant pourquoi un oiseau qu'il n'avait rencontré qu'une seule fois voulait, semblerait-il, le suivre. L'oiseau regarda alors la porte ouverte puis le fixa avec sérieux. Il grogna en roulant des yeux.
- Tu restes ici. Je n'ai pas besoin d'aide, pour l'instant. Mais si tu es là pour m'aider. Tu attends. On est clair ?
L'oiseau gonfla les plumes avec véhémence, comme si il n'était pas d'accord avec l'idée. Mais Fumseck rentra sa tête, résigner. Il indiqua à Kreature de surveiller l'oiseau au cas où celui-ci n'obéisse pas. L'elfe de maison accepta la mission. Il descendit dans la salle et nota les traces visibles de passage régulier.
Il avança doucement.
- ~Déchirer … ~
Il se tendit violemment en voyant l'ombre qui apparut à côté de lui avec la faible lumière. Le serpent était littéralement sorti de l'eau à côté de lui. Il s'était caché avec les autres représentations de serpents. Il ne regarda pas. Et les deux elfes paniquaient au loin.
- ~ Déchirer ! Laisse moi te déchirer ! ~
Il entendit les grondements et surtout il sauta juste à temps hors de l'attaque. Le corps long du serpent l'entoura. Et il ne devait pas le regarder. Mais, il savait une chose. Il fallait éviter qu'il croise le regard.
Il ne pouvait pas non plus courir en direction de l'échelle pour remonter. Sa seule solution, utiliser les bombes de poivres. Il attrapa la petite grenade à sa ceinture alors qu'il voyait l'ombre venir vers lui. Il la lança dans les airs et celle-ci explosa, couvrant la zone d'un épais nuage sombre.
Il entendit le rugissement du basilic. Et il comprit parfaitement qu'il était aveugle pour les prochaines minutes. Et le menaçait accessoirement de le déchiqueter morceau par morceau. Il devait rejoindre un des couloirs et perdre le monstre. Il blêmit lorsqu'il marcha sur plusieurs pierres. Avec l'obscurité, il n'avait pas vu l'eau. Et le serpent l'entendit parfaitement. il ne sentit que la morsure dans son bras et la seule raison qu'il put conserver celui-ci, ce fut de lancer un Aard violent en pleine tête du serpent. Il s'écroula au sol, tenant la blessure et surtout sentit l'impression que les flammes elles-mêmes venaient de remonter dans ses veines.
Il entendit alors la colère des deux elfes de maisons qui lancèrent leur magie sauvage contre le serpent, envoyant celui-ci loin.
- Vous ne ferez pas de mal à Monsieur Mandos Cerbin !
- KREATURE ! DOBBY ! NON !
Le serpent s'était redressé et avait craché son venin vers les deux elfes. Et le liquide puait la magie et le poison. Il lança alors sa magie pour les protéger. Il voulait les protéger en les enveloppant dans un bouclier alors que le venin arrivait sur eux et que le serpent les regardait. Il vit alors des runes maculer la pièce et s'illuminer comme une nuée d'étoile. La seule chose qu'il vit ensuite fut l'explosion de lumière alors qu'il fut projeté contre un des murs.
Et on coupe ^^
Jusqu'à la semaine prochaine avec ce petit "Cliffhanger".
