Bonsoir, Bonsoir ! Nàmo est dans les couloirs, prêt à vous suivre pour la suite. L'êtes vous aussi ?

Reviews :

- Lala : Ce fut un plaisir de l'écrire, en tout cas ^^. Et puis, pour le Zen, disons qu'à force, ils vont être blasé des "surprises" avant l'heure.

Les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !

/langue/ : Nordien

langue : Anglais

~langue~ : Hen Llingue

~~langue~~ : Fourchelangue

Oubliez pas la petite Review pour l'auteur. ça me fait plaisir de lire vos retours.


Chapitre 19 : Un été de sang

Nàmo ne vit même pas la fin de l'année ensuite. Il avait la migraine et surtout, il voulait comprendre pour la chambre des secrets. Celle-ci avait fait quelque chose aux elfes de maison. Une chose qu'il n'aurait jamais pu faire.

Salazar Serpentard était un génie. Nàmo trouva sur les murs des dizaines de runes anciennes qui étaient marqués sur l'ensemble des pierres. Clairement, c'était le travail d'une vie. Blaise admira la chambre dans son ensemble. À part l'eau, celle-ci était assez grande pour être utilisé pour de l'entraînement, cacher des choses et autres.

- Mais vous savez, qui sait, qu'elle existe.

- Coën a demandé si on pouvait simplement changer le mot de passe de l'entrée.

- … toujours en fourchelangue, non ?

- Oui. Et avec Jörmundang qui sait comment c'est construit, il sait comment faire.

Le demi-vampire ricana, sautant de son perchoir pour atterrir devant Nàmo. À cet instant, Hugin apparut avec un papier dans son bec.

Dumbledore te cherche.

Tu es convoqué dans son bureau.

J'y serais.

Coën.

Le directeur le convoquait ? Il regarda son camarade avant de remonter vers la sortie. Ils saluèrent Mimi qui flottait dans les toilettes. Celle-ci les salua de la main avec un sourire charmeur. Ça leur donna un frisson respectif.

Ils croisèrent Draco dans la cour pavé, non loin du bureau du directeur. Et celui-ci était tendu, au bas mot.

- Un problème, Drakeling ?

- Mon père est dans le bureau avec Dumbledore. C'est Nott qui m'a prévenu.

- Bonne ou mauvaise nouvelle ?

- J'en sais rien. Je te rappelle qu'il a fait virer Dumbledore puis, le truc que vous avez trouvé a fait revenir le barbu.

Nàmo utilisa le mot de passe et monta les marches, trouvant Coën à la porte, attendant tranquillement. Le sorceleur le regarda, inquiet néanmoins. Il faut dire qu'il avait quand même eu du venin de basilic dans les veines et il était toujours en vie. Sans Fumseck, il serait mort, certainement.

- Où est Vernon ?

- Occupé avec Maria Zabini pour son cours. Et Minerva Mcgonagall lui a trouvé une des occupations interne à Poudlard. Il aidera Rusard.

- Je vais définitivement devoir faire attention dans mes « sorties ».

Cela fit sourire le sorceleur et les deux rentrèrent dans la pièce, trouvant Lucius terminant de discuter avec Dumbledore. Et Coën fronça les sourcils alors que Lucius vit le carnet présenté par le directeur. Ce dernier eut un sourire vers Nàmo en le voyant.

- Et voici notre héros pour avoir sauvé la petite Ginny.

Nàmo haussa un sourcil, croisant les bras. Lui ? Le héros ? Non. C'était un travail de plusieurs. Et il avait failli mourir. Ginny n'avait plus aucun souvenir du serpent. Pour elle, il était mort. Elle n'avait aucun souvenir qu'il s'était relevé en se plaignant d'une migraine. Bien qu'il n'y ait que Nàmo qui l'ait compris.

- Espérons que Monsieur Potter soit toujours présent pour les prochaines fois.

- … Sortie du contexte, ça sonne comme une menace, marmonna l'elfe en regardant Lucius.

Le sorcier le fusilla du regard. Néanmoins, une autre chose intéressa Nàmo, c'était le petit être derrière Lucius. Dobby ? L'elfe le regarda avec de grands yeux suppliant de ne rien dire alors que Coën demanda la raison de la présence de Nàmo dans le bureau. Et Dumbledore justifia qu'il voulait personnellement remercier l'élève qui avait trouvé la chambre des secrets. Cela fit rouler les yeux des deux discrètement. Néanmoins, Coën demanda de prendre le carnet, pour l'étudier, alors que Lucius partait, frappant Dobby dans sa colère.

Les deux sortirent ensuite et Coën termina de mettre quelque chose dans le livre et le passa à l'elfe.

- Nàmo… peux tu rendre cet objet à son propriétaire ?

- Son odeur est sur ?

- Oui.

Nàmo attrapa le livre avec un sourire bien grand, ayant vu l'objet dedans. Il courut vers le sorcier qui se dirigeait vers le portail. Draco était pâle, ce qui donna encore plus de raison à Nàmo de faire un « méfait » contre l'homme.

- Monsieur Malefoy ! Vous avez oublié quelque chose !

L'homme se retourna et termina avec le livre entre les mains. Nàmo se mit à sourire encore plus mais les yeux ne riaient pas.

- Vous devriez faire attention. Un Vatt'ghern a l'odorat très développé. Et la rancune tenace lorsque l'on s'attaque à des enfants.

- Est-ce une menace, mon garçon ?

- Non. Juste un avertissement.

Nàmo ne resta pas très proche, remontant voir Blaise qui l'avait suivi. Le carnet changea de main pour atterrir entre celles de Dobby. Et ce dernier trouva une chaussette. Nàmo vit la pâleur du sorcier, voyant alors qu'il venait de perdre son serviteur. Blaise attrapa son camarade elfe avant que celui-ci ne tombe sous un sort de l'ancien mais Dobby, à présent libre, n'eut aucune hésitation pour envoyer sur le sol le sorcier adulte.

Draco avait vu cela. Il hésitait entre rire ou être horrifié. Dobby se mit devant le plus jeune, le rassurant qu'il reviendrait s'il l'appelait. Draco remercia, indiquant que l'Été allait être compliqué. Nàmo grogna que c'était vrai. Il allait encore une fois devoir débattre contre plusieurs idiots pour ne pas revenir chez les Dursley. Blaise proposa une alternative. Il l'invitait chez lui pour la première semaine des vacances et ensuite, il disparaissait avec sa famille pour le reste de l'été.

.

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Draco grimaça, rentrant au manoir. Son père, en plus d'avoir perdu Dobby, n'avait pu faire quitter Dumbledore de la direction de l'école et avait été visité par les membres du ministère une nouvelle fois pour des artefacts sombres.

Donc, l'humeur était détestable au manoir. Il termina sa lettre. Théodore était actuellement à la garde de la famille Bones. Susan avait parlé à sa tante du problème du Serpentard. Et celui-ci avait accepté que la membre de la justice magique le garde jusqu'à sa majorité et fasse office de tuteur. C'était bien mieux que la proposition des Crabes ou des Goyle.

Blaise avait envoyé une photo de la première excursion du cousin de Nàmo dans le monde moderne. Le blond hurla de rire, voyant la pâleur du non mage dans le magicobus, accroché à Nàmo comme à une peluche. Mais, on pouvait le comprendre. C'était compliqué de s'adapter à un monde étrange.

- Draco ? J'aimerais que l'on parle.

- Oui mère ?

- Je pense qu'il faudrait que tu ailles, pour cette semaine, chez l'un de tes amis. Tu sais comment est ton père dans ce genre de cas…

- Oui. Blaise me propose de rejoindre les fous. Il veut introduire Nàmo à deux trois trucs ainsi que son cousin.

- C'est la seconde chose dont je voulais te parler. Écoute. Ton père ne doit pas savoir que tu…

Un hurlement strident et terrifiant les fit se dresser. Narcissa regarda la porte de la chambre se fermer. Draco attrapa sa baguette alors que la sorcière tira la sienne de sa chevelure. On entendit juste les cris et des suppliques.

Ils tentèrent d'ouvrir les portes, mais rien.

- Dobby !

Narcissa regarda Draco un instant, voulant rappeler que l'elfe n'était plus celui de la famille. L'elfe de maison apparut à la surprise de l'ancienne.

Ce dernier portait un t-shirt bien trop grand pour lui mais propre et en bon état. Mais aussi, il semblait plus alerte et souriant. Narcissa ne manqua pas l'emblème de la maison Potter. Dobby était donc chez le survivant ?

- Tu as appelé ?

- La porte, aide-nous à l'ouvrir.

L'elfe pencha la tête sur le côté avant d'entendre les cris. Il claqua des doigts mais rien à faire. La magie refusa. Draco décida de faire à l'ancienne. Roche avait prouvé que la bonne vieille méthode pouvait fonctionner face à la sorcellerie si le sorcier oubliait qu'on pouvait faire à la moldu. Il se dirigea vers l'armure de décors de sa chambre et prit la lance. Sa mère comprit et l'aida à mettre l'objet en levier.

Les trois réussirent à ouvrir pour se retrouver face à de la brume. Narcissa se tendit et lança un patronus pour appeler les aurors. Elle ordonna à Draco de rester là, avec elle et demanda à Dobby, s'il voulait bien, de les protéger. L'elfe accepta. Plusieurs minutes plus tard, ils entendirent la porte du manoir s'ouvrir et les aurors monter.

L'un d'eux arriva à la chambre.

- Vous allez bien ?

- On a été enfermé ici. Et lorsqu'on a réussi à ouvrir les portes, la brume était là. On vous a appelé.

- Vous êtes seuls dans le manoir ?

- Lucius devrait être là, termina Narcissa. Et je crois que l'on a entendu ses cris.

Les aurors se regardèrent avant de les guider hors du manoir. Néanmoins, Draco demanda à récupérer ses affaires scolaires pour s'occuper. Elles étaient dans le bureau. Narcissa reconnut Tonks parmi les personnes et celle-ci proposa de les accompagner jusqu'au bureau. Celui-ci était fermé, comme beaucoup des portes du manoir. Il semblerait que quelque chose est pris possession de la magie du manoir pour les enfermer.

La porte fut ouverte à nouveau et Narcissa poussa un cri strident alors que Tonks couvrit le visage de Draco juste à temps. Ce dernier ne comprit pas alors que sa mère poussait des cris hystériques. Le jeune sorcier écarta juste ce qu'il fallait le bras de l'auror pour voir Lucius Malefoy, épinglé avec plusieurs épées contre le mur. La marque sur le bras, visible et au-dessus, il était marqué.

Serviteur du lord noir.

Criminel ayant payé sa liberté avec le sang de ses victimes.

Responsable de l'ouverture de la chambre des secrets.

Un des aurors jura, tirant l'ensemble. Draco entendit alors l'homme dire.

- Encore un ? C'est pas vrai ?

Le blond vit juste la tempête commencer et quelque chose comme disparaître dans les airs.

.

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Fudge regarda l'état de la prison d'Azkaban. Ce n'était pas quelque chose qu'il aimait faire avec les détraqueurs, comme beaucoup. Et puis, c'était des criminels arrêtés depuis des années. Il regarda l'état des cellules et le regard hagard des prisonniers alors que les détraqueurs étaient au loin.

Certains des hommes ou femmes fixaient avec terreur ou espoir de sortir. La pire prison sorcière, gardée par des créatures qui vous prenaient chaque parcelle de bonne humeur ou de bon souvenir avant la mort. Ce n'était pas une sensation plaisante, il faut dire.

- Et voici, monsieur le ministre, dans les quartiers des plus dangereux sorciers.

Les mages noirs connus étaient prisonniers dans le dernier étage de la forteresse au-dessus de la mer. Le vent froid rentrait entre les grilles, sifflant dangereusement et gelant jusqu'à l'os. Et la présence des détraqueurs faisait hurler les mangemorts présent.

- B4, C4, E4.

- Merde. Couler. Merci Black, je viens de perdre un navire.

Le ministre et les aurors regardèrent avec surprise deux personnes dans des cellules côte à côte, semblant parfaitement calme. Sur le sol, on avait dessiné dans la poussière une grille de touché-coulé et des cailloux étaient utilisé comme bateau.

On pouvait reconnaître, malgré la barbe et le manque d'hygiène, Sirius Black dans l'une des cellules qui ne leur donna même pas un regard. De l'autre, il s'agissait de Augustus Rookwood, un ancien langue-de-plomb qui était devenu espion pour Voldemort. Les deux ignorèrent le ministre alors que l'auror qui accompagnait. Ce dernier ignora les deux et assura de la sécurité des lieux.

Ses paroles firent hurler de rire Rookwood qui partit dans une démence hystérique.

- Bah merci. Le seul qui est assez saint d'esprit pour faire une partie de Touché-coulé actuellement. Et Antonin Triche. Quant à Rabastan... Il prenait le vainqueur.

Le concerné grogna qu'il était hors de question qu'il affronte un tricheur comme Black alors que ce dernier secouait la tête. Il se redressa, s'appuyant contre la grille en regardant le ministre.

- Vous avez terminé avec le journal ?

- Pardon ?

- Le journal. Dans votre poche. C'est que l'on s'ennuie ici et...

Bellatrix Lestrange se mit à cet instant à crier, faisant presque sursauter l'ensemble. Et le prisonnier poussa un jappement d'agacement avec les trois autres.

- Mais la ferme Bellatrix !

- Y a des gens qui essayent de dormir, siffla Rabastan. La ferme, la folle.

Ils entendirent même en russe, Antonin Dolohov menacer la femme et son mari. Et ceux qui le comprenaient pâlir puisqu'il avait promis de les éventrer et leur servir leur entrailles en salade.

Puis Sirius revint au ministre avec un faux désespoirs. Néanmoins, on pouvait voir les cernes et aussi la maigreur du prisonnier.

- Faut l'excuser, elle a plus toute sa tête. Sinon … Pour le journal ?

- Pourquoi vouloir le journal, Black, siffla l'un des aurors de garde.

- Tu as tenté d'apprendre à un détraqueur à jouer aux échecs ? Ou à la belote sans carte ? Ou mieux, le touché-coulé ou le morpion ? Déjà un, la communication, c'est pas leur fort. Deux, ce sont des mauvais joueurs de première qui t'embrasseront si ils perdent. Trois ? On s'emmerde comme des chiens ici. Donc... un journal. Il y a des mots croisés, des articles qui changent de la lecture des fissures de la prison. J'ai compté 148 pavés. Et presque le triple de fissures dans ma cellule et devant.

Fudge fut assez perturbé, dans l'ensemble. Il demanda si c'était normal comme agissement au gardien. Ce dernier marmonna que ça faisait des années que les détraqueurs agissaient étrangement. Ils s'acharnaient sur plusieurs et laissaient tranquille d'autres.

Le ministre donna son journal. Après tout, il n'y avait rien de bien intéressant dans celui-ci. Et le sorcier feuilleta les pages tranquillement, ignorant les personnes qui passèrent. Bientôt, à nouveau, les prisonniers furent seuls et leurs infâmes gardiens passèrent.

Cependant, quelque chose se glissa, faisant pousser des cris de terreurs des prisonniers. Tous reculèrent dans le fond de sa cellule. Tous, sauf un qui lisait tranquillement son journal, faisant des mots croisés. Bien que trois autres se recroquevillèrent au fond de leur cellule pour ne pas être vu.

Une baguette brisée frappa le sol. Sirius tourna la tête et siffla.

- C'est une baguette qui va beaucoup moins fonctionner. Et son propriétaire ? T'as fait parler de toi, encore une fois. Regarde ?

Le journal fut penché et une main s'en saisit, osseuse, décharné. Bellatrix poussa un nouveau cri et la créature gronda. Deux détraqueurs s'approchèrent de la cellule de la femme, la faisant alors taire, plongé dans les tourments de ses souvenirs et des horreurs.

- Brrr. Alors, raconte ? À qui tu as pris ça ?

Le second morceau roula sur le sol. La main s'en saisit, admirant une tête de serpents en argent.

- Je connais qu'un seul qui se balade avec sa canne et qui n'est pas présents à l'inspection de Fudge. Était-ce blondi ?

La réponse fut un simple souffle et des bruits de chaînes résonnèrent. Sirius revint à son journal puis s'arrêta. La chose, devant sa cellule, pencha la tête.

- Mot du jour pour un cadeau surprise. Traitre en trois lettres.

Le journal se retourna pour montrer une photo d'une famille en vacances. Les doigts osseux se posèrent contre une chose sur le journal. Puis, la main passa sur le verrou qui se gela. Un craquement de métal résonna, et la grille s'ouvrit. Sirius émergea de sa cellule, faisant face à une ombre imposante, draper de tissus. Cependant, une sorte de masque de tissus couvrait le visage de ce que l'on aurait pu prendre pour un détraqueur.

La lanterne verte se releva montrant alors le chemin à suivre.

- C'est bon, je viens. Mais attends que les aurors partent.

La chose souffla, comme agacé. Le sorcier croisa les bras, haussant un sourcil.

- On va s'occuper de lui. Et sinon ? Comment se porte Bambi ?

Un sourire apparut sur le visage osseux alors que le vent faisait se soulever les tissus sombres. Derrière, les mangemorts ne pouvaient ni voir ni entendre alors que les détraqueurs redoublaient de conscience professionnelle avec leur prisonniers délaissés.

.


.

Nàmo regarda le journal avec Pax. L'elfe avait du mal à s'habituer à sa taille à présent. Et surtout, à prendre des vêtements. L'ancien paniquait de ne pouvoir accomplir complètement son travail à présent. Même si pouvoir choisir d'obéir aux ordres ou non était plus agréable.

Blaise ricana avec son camarade alors qu'ils se préparaient à partir au chemin de traverse. Vernon grogna, regardant l'ensemble de la liste que la mère Zabini lui forçait à lire, pour pratiquer la lecture.

- Vous êtes horrible.

- Au moins, vous avez bien progressé en langue, jeune homme. Et puis, tout pour ne plus être au manoir.

- Grand père va devenir suspicieux, m'man.

- Un escalier est si vite arrivé.

Tout le monde regarda Vernon qui souriait étrangement. La phrase n'avait pas vraiment de sens. Et en même temps, lorsqu'on connaissait le personnage, on pouvait se douter que la menace était présente.

Vernon tourna la tête et cracha la moitié de son verre en poussant un juron.

- Putain de bordel de merde … SIF ! Mets des vêtements !

L'elfe redressa la tête alors que Coën plaça sa main sur les yeux des garçons alors que Maria monta la main à sa bouche pour retenir son rire. Déjà, la pauvre elfe avait utilisé une cuillère en bois pour tenir ses cheveux comme un pic et elle avait tenté de paraître présentable avec une tête d'oreiller découpé qui couvrait à peine le corps.

Maria se redressa, frottant la poussière inexistante.

- Viens ma petite. On va te trouver quelque chose à te mettre, d'accord ?

- Sif n'est pas … présentable ?

- Non, répondit doucement la femme. Même si je suis sûre que tu es une petite perle dans tout cela. Je m'en charge. Départ dans dix minutes pour le chemin de traverse.

Nàmo regarda son cousin qui tenait son visage entre ses mains en marmonnant quelque chose d'incompréhensible. Il était vrai que, selon les standards elfes, Sif était plutôt extrêmement belle. La peau caramel donnait l'impression que le soleil avait paré de ses plus belles couleurs la jeune elfe. Les cheveux noirs, long, légèrement bouclés, rappelaient la nuit étoilée. Et les yeux gris n'étaient que le blanc nacré de l'océan.

Enfin, c'était une description qu'avait dit Vernon. Nàmo le charriait depuis. Et devait clairement éviter les coups.

Plusieurs minutes plus tard, alors que l'ensemble terminait de se préparer pour partir, Maria réapparut avec un sourire satisfait. Il faut dire que derrière elle se trouvait Sif. Celle-ci avait à présent une chemise blanche et une jupe noire en portefeuille. La robe de sorcière par-dessus noir, tenu par une ceinture de tissus bleu empereur. Et les cheveux avaient été tressé par dizaine pour revenir dans un chignon lâche.

- Voilà. Nous pouvons partir. Ta regretté mère avait ce qu'il fallait dans ses placards.

- Ima est toujours la plus belle.

Le groupe prit le magicobus pour rejoindre Londres. Seulement, en montant, Maria hoqueta en voyant le journal. Stanley vendit le journal du jour, laissant alors l'ensemble voir deux nouvelles très importantes.

Lucius Malefoy avait trouvé la mort dans son manoir, tué comme d'autres anciens suiveurs de Voldemort au début de l'été. Pour des raisons d'enquêtes, aucun journal n'avait eu l'information jusqu'à présent. Mais, une autre nouvelle frappa l'Angleterre : Sirius Black s'était échappé de prison.

Coën demanda pourquoi Maria semblait si inquiète.

Celle-ci regarda alors Nàmo qui discutait avec Blaise sur l'article des Weasley qu'ils avaient vu durant l'été. La famille avait gagné une somme d'argent qui leur permettrait d'aller en voyage. Elle se tourna vers les deux autres adultes.

- /Sirius Black a été condamné à Azkaban pour... pour avoir trahi les Potter et tué treize moldu et un sorcier. /

- /… Si il veut finir le travail, il aura ma lame en travers de la gorge avant./

- /Le loup a parlé, dit alors Coën./

Les adolescents les regardèrent alors que le bus s'arrêta net. Stanley fit un clin d'œil à Sif lorsqu'elle passa à côté. Elle le fixa très étrangement alors que Vernon tira la jeune elfe hors du Bus. Pax marmonnait que ce n'était pas une bonne chose.

Aller savoir de quoi parlait l'ancien. Ce dernier était néanmoins en alerte à chaque seconde qui passait. Peut-être était-il inquiet que Nàmo soit attaqué par Sirius Black.

Ils retrouvèrent, sur l'allée sorcière, Draco. Ce dernier était bien pâle mais allait bien malgré les circonstances.

- On a appris. Comment ça va ?

- Ça peut aller. Ma mère n'est pas loin. On est logé chez sa sœur.

- Et sinon ? Que dit l'enquête ? demanda Nàmo.

- L'enquête ? Une sale baudruche rose, au ministère, à sous-entendu que ma mère et moi avions tué mon père. On était plus effrayé que le fasse lui que d'y penser. J'ai été interrogé au véritasérum avec maman avant qu'on accepte que l'on soit innocent.

Nàmo demanda pourquoi.

Les deux Serpentards expliquèrent que les aurors chassaient depuis des années un assassin qui se chargeait de rendre justice pour les pires membres des mangemorts. Et aller savoir comment, il pouvait passer les protections des demeures sorcières.

Tous ceux qui avaient un jour suivit Voldemort avaient reçu une sorte de menace. Mais, le ministère n'était pas au courant. On ne clamait pas sur les toits qu'on avait un jour suivit le seigneur des ténèbres. Puis, le premier mort était venu. C'était un des mangemorts qui n'avait pas été arrêté. Il se clamait innocent.

Il avait été retrouvé mort, éventré dans son manoir. L'arme avait découpé jusqu'à l'aine. Et avec son sang, on avait marqué : Violeur, assassin, bourreau. Ça avait assez choqué. Un des aurors, pourtant, creusa les accusations. Le mangemort avait tué après avoir violés, plusieurs enfants et jeunes filles moldu comme sorcière.

Et cela ne s'était pas arrêté depuis la chute de Voldemort.

- C'est étrange votre truc. Pourquoi certain et pas d'autres ?

- C'est la question que tout le monde se pose. Pourquoi, par exemple, ceux enfermés à Azkaban n'ont pas subi pareil ? Pourquoi s'attaque-t-il à ceux en liberté ?

- Parce qu'ils ont commis un crime, dit alors une nouvelle personne.

On se retourna pour voir Théodore qui avait bonne mine. Non loin, on pouvait voir Susan avec sa tante, discutant devant des articles. Le Serpentard s'étira, portant clairement des vêtements moldus.

- Avant sa mort, mon père avait encore décidé de marier quelqu'un. On a trouvé... le corps de la jeune fille en faisant le tour de l'inventaire du manoir.

- … ça se tient. Ton père a bien donné un objet maudit à Ginny Weasley et on a eu le droit à l'ouverture de la chambre des secrets.

Draco voulut réfuter mais s'arrêta net, baissant la tête. Oui, il avait vu son père poser quelque chose en plus dans le chaudron de Ginny. Il ne savait pas ce que c'était. Il avait plus pensé à de la pitié moqueuse. Un message aux Weasley pour dire que lui, il pouvait se payer ce qu'il voulait. Jamais le Serpentard n'aurait cru que son père aurait été coupable de la mort d'une adolescente. Le pire, c'était que la victime aurait été une enfant de sorcier alors que Serpentard détestait les enfants de moldu.

Nàmo frotta la tête de Draco et proposa qu'ils aillent chercher des bonbons et autres pour se remonter le moral. Ils croisèrent Luna avec son père et aussi Hermione qui sortit de l'animalerie avec le chat le plus orange qu'elle pouvait trouver.

Chacun se sépara ensuite pour rentrer à la maison. Vernon grogna en frottant son crâne douloureux alors que Sif fixait encore la glace qu'elle avait pris, léchant du bout de la langue l'objet. Elle rappelait un chat.

- Hey ! Bleiddwedd. Tu pourrais apprendre à Sif et Pax à se défendre, non ?

- Ça peut être une idée. Tout pour ne pas avoir à penser à l'année qui va suivre.

- Tu pourrais rester au manoir, tu sais ?

Vernon regarda son cousin avant de siffler qu'ils auraient un nouveau portail à un moment, certainement à Poudlard. Donc, il fallait qu'il soit sur place pour le prendre directement.

Les deux furent arrêtés par Coën alors qu'ils passaient le palier de la porte.

- Un souci ?

- Une odeur inconnue…

Le sorceleur tourna la tête autour et ordonna que chacun vérifie qu'il n'y ait pas d'entrée par effraction. Et non. Les fenêtres étaient intactes, ainsi que les portes. Néanmoins, quelqu'un était bien rentré dans la maison. Nàmo trouva la salle de bain humide et une serviette qui avait été jeté dans le panier.

Sif annonça stoïquement que plusieurs des aliments avaient aussi disparus alors que Vernon indiqua avoir trouvé des traces de passages dans le jardin. La personne était rentrée pour repartir. Nàmo se tourna vers Pax, quelque peu inquiet.

- D'autres personnes ne peuvent rentrer, n'est-ce pas ?

- … Seuls les membres de la maison Potter peuvent entrer.

- Ce qui peut dire qu'un Potter est en vie ?

- Oh. Je peux certifier que monsieur Nàmo est le seul Potter en vie.

- Ce qui veut dire qu'il y a d'autres membres possibles de la maison Potter qui n'en porte pas le nom.

Pax tritura ses doigts, comme réfléchissant avec inquiétude. Il se tourna vers Nàmo.

- Puisque vous êtes l'héritier, je pense que vous pouvez faire en sorte que cela ne se reproduise plus jamais. Votre père a fait reconnaître plusieurs sorciers membres de la maison Potter. L'un d'eux est peut-être passé. Plusieurs ont eu honte de n'avoir pu les défendre.

- Je vais faire cela.

Pax hocha la tête avant d'indiquer qu'il allait terminer son ménage et voir avec Clock et Mystic les autres problèmes de la maison. Néanmoins, l'elfe ancien fut regardé avec un étrange regard par le sorceleur. Ce dernier tentait de savoir de quoi il était question.