Chapitre 363 : That butler, lover
"MA SHACHIIIII !" me bondissant dessus au point de me faire vaciller, serrant fort.
"Floyd. Doucement." intervient Jade.
Il frotte vigoureusement sa joue contre la mienne, refusant de me libérer.
"Moi, j'aime ma Shachi alors je lui montre !" à Jade.
Sa moitié se fend d'un petit rire, main repliée devant sa bouche.
"D'ailleurs, Shachi..." se penchant jusqu'à mon oreille. "... j'ai hyper envie !..."
L'appel me frappe instantanément le corps.
Je l'attrape par un revers de veste pour qu'il demeure à hauteur. "Je serai plus qu'honorée de te recevoir, Floyd."
Ses yeux pétillent de délice, son sexe monte aussitôt, répercutant l'onde dans tous le bassin. "Euh... ouais mais j'dois... faire le service avant. Mais punaise quoi... j'ai envie..." s'approchant de mon oreille pour y souffler le chaud. "... de frotter mon sexe partout, partout contre toi !..."
Je prends place sur lui, glissant la main dans son col ouvert, large sourire.
"C'était quoi ton projet, déjà ?..."
"Quoi, me frotter partout, partout ?..." saisissant pertinemment où je souhaite en venir.
"Hmm mmm. Toujours partant ?..."
"Moi ? Toujours, ma Shachi." réaffirmant son appétit pour le sexe.
"Mais si tu veux te frotter avec ça..." abaissant la main sur le renflement, lui prenant le souffle. "... il va falloir quelques... ajustements."
"Quels... ajustements... Shachi ?..."
"Si vraiment tu veux me caresser partout avec ça uniquement..."
"Ah !..." rit. "Ouais bah, on se débrouillera." souriant. "Bon. On se fout à poil ?" délaissant déjà sa veste et son fedora avant d'abaisser ses bretelles et détacher la ceinture de smoking.
Je fais de même, aussi électrisée que lui.
Il quitte ses chaussures de prix, tombant sur le canapé pour retirer chemise, chaussettes et pantalon, déjà remarquablement renflé dans le boxer sombre.
Je le rejoins en sous-vêtements.
Nous nous regardons un moment avant que nos bouches se joignent pour un baiser fou.
Chaque toucher nous électrise davantage.
J'écarte l'élastique du boxer pour la laisser s'ébattre à son aise.
"Woah... elle te remercie, dis donc !..." s'extasie Floyd, ravi d'être ainsi libéré.
J'y fais glisser quelques doigts. Immédiatement son menton part en arrière, sifflant entre ses dents serrées. "Sha... chi... pun... aise !..."
Mmm. A point.
"N'as-tu pas vu un peu grand pour une telle entreprise, Leech ?"
"Hein ?..." la formulation lui échappant quelque peu vu son état d'excitation.
"Tu n'es pas un peu trop à point pour vouloir te lancer dans notre projet ?..."
"Nan, t'inquiètes... ça devrait tenir." amusé. "Enfin, j'dis ça..." gloussant, notant sa jolie prune de plus en plus éclose.
Il quitte son boxer et moi mes dessous.
"OK, allonge-toi."
Je l'attrape et frotte mon visage. La texture est extrêmement douce et nous nous amusons beaucoup, lui me regardant faire, bras replié sous sa tête.
Puis je la fais descendre sur moi, la laissant fureter partout ; aisselles, clavicules, gorge, seins.
"C'est... dingue !..." glousse Floyd.
"Tu serais capable de reproduire avec ta caudale ?..."
"Ben... ça n'a pas du tout la même taille !..." rit, ingénu au possible. "Ça t'envelopperait."
Je le laisse atteindre sa cible et ce qu'il y rencontre manque de l'étrangler de bonheur.
Passant sur le dos, je le laisse piloter, ce qu'il fait avec bonne foi et énergie.
Voûté - comme Satoru, du fait de leur haute stature - la naissance de son sexe vient, à chaque nouvelle poussée, flatter mon clitoris gorgé. Orgasme assuré ! Et à rallonge, en plus de ça !...
Dès que nous le pouvons, nous nous retirons dans la villa de mon père à Majorque. Le jet privé nous y mène en quelques heures.
Floyd en tenue de vacances - chemise hawaïenne, bermuda léger, tongs, bouée sous le bras - demeure un régal pour les yeux.
La petite crique privée fait notre bonheur et ses flots calmes y accueillent nos ébats.
Habile de la caudale, Floyd l'est assurément !
Lui qui s'était jusqu'à présent contenté uniquement du bas, s'aventure sur le haut de mon corps, caudale passée de plusieurs tours autour de moi. Mes seins réagissent immédiatement à ce frottement langoureux fait de doux mucus.
Nous nous félicitons de nos trouvailles !...
La journée, murène la passe à proximité de la climatisation, émergeant lorsque le soleil tombe, profitant de la piscine puis de bains de mer.
Nous goûtons quelques restaurants tard dans la nuit, nous mêlant aux fêtards. Floyd se gave de fruits de mer !...
Les filles le regardent avec beaucoup de curiosité.
Elles en ont déjà vu passer, des excentriques !... Mais lui dégage quelque chose d'absolument unique et particulier.
Au sortir d'un restaurant, alors que nous ne nous tenons pas la main, il laisse passer l'index sur le dossier de la chaise d'une jolie brunette à la chevelure bouclée.
"Tu me files ton 06 ?..."
Floyd sourit puis se penche. "Déso, j'suis déjà accompagné. Dans une autre vie peut-être." sur un clin d'oeil, me rejoignant pour m'offrir sa main, s'affichant.
J'observe celui qui s'active derrière le comptoir. Récurer... le grand bonheur de Jade.
Je me demande ce qui, cette fois, sera susceptible de faire tomber ton masque, mon cher Jade ?...
"Monsieur Collet monté." histoire de lui adresser la première pique d'une longue série.
Il renifle, le sobriquet venant de lui tomber dans l'oreille. "Que puis-je pour vous, Mademoiselle 'je saute sur tout ce qui bouge' ?"
J'en souris.
La soirée a été tranquille.
Floyd se joint à nous.
Je lui adresse un regard explicite puis m'invite derrière le comptoir.
"Je crois que Shachi a très envie de te faire ta fête, Jade." observant notre jeu.
"Tu as verrouillé la porte, Floyd ?"
"Ouais, t'inquiètes." posant le menton dans sa paume.
Je me hisse sur le comptoir, invitant Jade entre mes jambes pour défaire son nœud papillon et ouvrir sa veste boutonnée.
Floyd écarte les jambes pour se laisser enfler.
Les boutons de la chemise de Jade y passent et je caresse la naissance du torse.
Jade a placé ses paumes gantées sur le comptoir de part et d'autre de moi, allant frotter son érection naissante contre l'intérieur de mes cuisses. Je me trouve pile-poil à bonne hauteur de leurs sexes à l'un et l'autre. Merci, joli comptoir du Lounge de servir à d'autres fins que celui de recevoir les clients !...
Jade conserve sa composure jusqu'à ce qu'elle commence à fendiller ; faisant enfin riper le masque pour faire naître un sourire comme peu lui connaissent ; celui qu'il adresse à ses ennemis les plus acharnés avant de les malmener physiquement. Sauf que là, c'est physiquement qu'il va sévir, de la plus tordue des façons !...
"Sugar Cake... tu me fais perdre la raison..." ripant des dents le long de ma carotide battante.
Le moment où Jade tombe le masque pour se laisser aller à ses plus bas instincts demeure toujours un instant particulier.
Sa respiration, jusqu'à présent sous contrôle, commence à se faire plus lourde. Bientôt naîtront les rauques dans cette jolie gorge tendue par l'excitation et la sollicitation sexuelle.
"Bon, vous passez la vitesse supérieure ?..." s'impatiente Floyd. "J'ai la dalle !"
Bref échange de regards lubriques entre les deux Leech.
Jade m'attrape et me retourne brusquement, ventre sur le comptoir, retroussant ma jupe, s'emparant du tanga pour l'abaisser, le faisant glisser le long de mes jambes.
Floyd a saisi l'avantage et se présente devant moi, se déboutonnant pour s'extirper, suintant.
Je me lèche les lèvres avant de m'attaquer à ses sucs salés, gâtant ce gland éclos, le faisant frémir des pieds à la tête, verge maintenue d'une main à portée de ma bouche.
"Oooooh... punaise !... Sha... chi !... Mmm... trop b..."
Ben alors, Leech, tu en perds tes mots ?...
Je hoquète lorsque Jade me pénètre à l'arrière, maintenant mes hanches pour m'empêcher de passer par-dessus le comptoir tant la poussée qu'il y met est forte !...
Le masque est à présent totalement tombé, dévoilant un individu pour le moins carnassier et profondément dépravé.
Floyd pousse également à l'avant, s'invitant jusqu'en ma gorge. Son sexe dégorge de bonheur.
Il s'en passe des choses lorsque le Lounge ferme ses portes !...
J'émerge, jambes entremêlées aux leurs.
Je viens d'abord chercher Jade dont je sais le sommeil moins profond que celui de son frère.
Baiser qui dérape et déborde rapidement, rappelant la tension de la veille, sexe se dressant sous l'afflux des sensations.
Floyd, à présent. Entreprise plus ardue, allant le chercher de la main tout d'abord pour lui appliquer quelques caresses à l'endroit le plus sensible de sa personne.
"Mmm ?..." ensommeillé, prenant lentement conscience des mouvements de ma main.
Sourire. Gagné !
"C'est toi, mon préféré..." à son oreille.
"Tu dis... ça en présence de Jade ?..." surpris mais ravi dans le fond.
"Pour lever tout malaise, la situation me sied parfaitement. Cela m'ennuierait de devenir ton régulier, Sugar Cake. Je déteste les femelles trop collantes."
"Hmm mmm. Tu es parvenu à faire fuir à la fois Layla et Gracelynn. Félicitations, mon cher Jade." rieuse, avisant Floyd avec beaucoup d'appétit, toujours à l'œuvre sur lui. "Tu as l'art : un sourire de circonstance, toujours associé à une remarque acerbe."
Floyd siffle. "Tu lui tailles le costard alors qu'il est à poil. C'est top."
Jade s'assied en bord de lit. "Je vous laisse profiter de la matinée. Ne soyez pas en retard pour le service."
J'imite Jade. Floyd pouffe.
Jade fait volteface, posant une main sur ma hanche, pointes des dents plantées dans mon cou. "Surveille ton ego, orque femelle. Je le trouve aussi enflé que le sexe de mon frère."
"Mouchée." se plie Floyd.
Je vois qu'on s'accorde entre prédateurs.
La marque n'est fort heureusement pas sévère.
Jade quitte l'appartement sans empressement, se servant un café dans la cuisine, parcourant les brèves nouvelles sur son smartphone, notamment les actions en bourse d'Octavinelle.
"Jade ! Tu nous apportes le p'tit déj' au lit ?" questionne innocemment Floyd depuis la chambre.
"Pas même dans tes rêves les plus fous, petit frère."
"Hop !" Floyd saute dans le caddie.
"Euh..." partant dans un éclat de rire.
"Allez, en route !" pointant le supermarché du doigt.
"Floyd." le réprimande Jade.
"Pousse !"
"Sors immédiatement de ce caddie." grimace Jade.
"Shachi, pousse !"
"Quand te décideras-tu enfin à entrer dans l'âge adulte ?" questionne Jade.
"Bah, ça a l'air ennuyant à mourir ton truc !"
Il finit par sortir du caddie que nous remplissons de provisions.
Il se balade dans les rayons, mains dans les poches.
"Je note que tu participes activement." le charge Jade.
"Bah... déjà que j'ai été bien sympa de vous accompagner."
"Vas nous choisir deux melons."
Floyd se pointe devant le rayon, avisant la marchandise. "On fait comment, Shachi ?..."
"Il faut qu'ils soient bien jaunes. Ils doivent dégager une odeur agréable mais pas trop prononcée."
Il se gratte les cheveux. "Punaise, c'est compliqué votre truc."
A la caisse, Jade sort quelques bons de réduction que la caissière enregistre avant d'annoncer le prix final qui ne colle pas avec le calcul mental de Floyd.
"Nope. C'est 50,35 madols."
"Floyd."
"Quoiiiii ? J'y peux rien si sa caisse sait pas calculer juste !..."
"Monsieur."
"Quoi ? Quelque chose à redire ?" agrandissant son regard, chatouillé. "J'vous fais le calcul détaillé ou ça ira ?"
"Je..."
"Oh, bordel !" récupérant les coupons, expliquant les calculs. "Voilà. Donc 50,35 madols."
Nous avons été reçus par la direction qui nous a présentés ses plus plates excuses.
"Ouais, c'est ça. Plus bas que terre les excuses."
"Floyd." gronde Jade.
"Shachiiiiiiiiii ! Tu m'aimes, hein ?" posant le menton sur mon épaule, placé derrière moi, laissant ses bras ballants.
"Énormément, Floyd." souriante, caressant sa joue à l'aveugle.
Large sourire tout en pointes.
"Cooool !..." ravi. "Plus que n'importe qui ?..." poussant un peu plus loin la questionnette.
Je dois manœuvrer habilement pour ne pas heurter son ego. L'exercice qu'impose Floyd demande beaucoup de tact.
"Plus que n'importe qui ici, oui."
La réponse semble le contenter. Jusqu'à ce qu'un autre élément entre en jeu.
"Oh, regarde !... C'est Sophia !..." me désignant une raie manta géante qui nage tranquillement vers la paroi. "Sophia, c'est notre doyenne. Presque vingt ans d'âge !... Ouais, alors je sais qu'à l'échelle humaine c'est pas grand-chose, hein !... Mais bon, respect."
"Dis-moi, Floyd, quelle est la créature marine qui dispose de la plus importante longévité ?"
"Hmm... certains mollusques battent de records. Et chez les poissons c'est le requin du Groenland avec plus de quatre-cent ans d'existence pour certains individus. La baleine aussi est reconnue pour son exceptionnelle longévité. Et nous, les hommes-poissons, pouvons atteindre un âge très respectable."
"N'aurais-tu, par hasard, pas envie d'aller saluer Sophia et sa clique ?..."
"Uh ? Tu proposes ?..." souriant de plus belle. "Petit tour dans l'aquarium ?..."
"Et enserrement de caudales..."
"Moi, je dis oui de suite !..."
Nous grimpons les marches jusqu'à la passerelle, main dans la main, épris.
"Je ne te rejoindrais pas tout de suite..."
"OK. Moi, j'suis open."
"Je sais. C'est ce qui me plaît férocement chez toi."
"Awwww. Je kiffe quand j'te plais comme ça, ma Shachi !..." ouvrant la porte vitrée.
Là, il quitte tout ce qu'il a sur le dos, nu comme un ver, plongeant en arrière, corps entrant discrètement dans l'eau.
En sous-vêtements, je trempe les jambes dans l'eau, attendant qu'il refasse surface.
Sa caudale vient s'enrouler lentement autour de mes jambes et il y exerce une pression qui me fait glisser du séant sur la plateforme carrelée.
"Floyd !" amusée.
Il émerge, expression extrêmement joueuse sur le visage, sourire tout en pointes.
Il desserre légèrement la caudale pour pouvoir se placer entre mes jambes ouvertes, posant sa tête sur l'une de mes cuisses, se laissant cajoler la nuque - l'effet du mucus sous les doigts... un régal de douceur.
Il n'émet généralement aucune parole totalement transformé, communiquant par des sons primaires.
Sa caudale sort de l'eau pour mieux s'enrouler autour de ma taille, glissant sans effort sur ma peau.
Le moment est tendre.
Puis je rejoins le calme des flots et nous nageons, main dans la main.
L'amour dans un endroit abrité, à l'abri de tout regard, retrouvant ces jeux de caudales dont les sensations nous rendent fous.
"Bienvenue, Leona."
"Vil." refusant de ployer le moindre genou devant la reine.
"Que me vaut l'honneur de ta visite sur mes terres ?"
"Il me semble que nous ayons un ennemi commun." sans détour.
"Tu veux parler du cadet Leech ?" regard plissé. "Personnellement, c'est après sa dinde que j'en ai."
"Voici ce que je propose, ma reine." lui glissant l'idée à l'oreille, bras tendus sur le dossier et l'accoudoir de son imposant trône.
Vil sourit. "L'idée me paraît bonne. Encore faut-il que quelqu'un s'introduise au Lounge et accède à l'aquarium..."
"Charge-toi de la potion qui rendra à cette sardine sa véritable nature prédatrice. Je m'occupe des détails du plan."
"Souhaitons bon bain à notre petite dinde." sur un sourire terrible.
"Oya, oya... vous me paraissez bien affamés aujourd'hui." constate Jade lors du nourrissage de la faune aquatique. "Pour peu, vous vous dévoreriez entre vous."
"Butler."
Petit sourire du démon millénaire. "Tiens, tiens. Mademoiselle. Je vais finir par penser que ces rencontres inopinées prennent forme d'habitudes." déposant le dernier sac de provisions dans la carriole. "Que diable trouvez-vous d'aussi appétissant chez moi ?..."
"J'ai besoin de distraction, Sebastian."
Petit rire au creux de sa main fermée devant sa bouche animale. "Ufufufufu. Par exemple !..." follement amusé. "Nous allons former contrat. Il m'avait cependant déjà vous avoir signalé que je ne courais jamais deux lièvres à la fois..." abaissant ses paupières frangées de cils sombres. "Voilà qui est bien malencontreux, je me dois de le reconnaître."
"Même si tu venais à y mettre tout ton pouvoir de persuasion, jamais tu ne me feras croire qu'il s'agit d'une corvée."
"Cela m'oblige à transgresser les règles établies et à négliger mon jeune maître. Ne vous y trompez pas, Mademoiselle."
"Cela te flatte, Michaelis."
"En quelque sorte." m'affichant ce sourire qui laisse dépasser ses canines de bête féroce. "Vous voir ramper décuplerait mon plaisir."
"Tu blasphèmes, butler."
"Mes excuses." se penchant légèrement en avant, ouvrant des yeux à la pupille fendue sur moi, se remémorant chaque forme de mon corps avec une exactitude exacerbée.
Je glisse mes doigts gantés sous son menton. "As-tu déjà eu à le regretter, Sebastian ?
"Jamais. Je suis simplement curieux de voir... jusqu'où vous seriez prête à aller pour obtenir les faveurs que vous me réclamez si ardemment." yeux s'agrandissant alors que ses pupilles se dilatent d'excitation.
"Tu viendras. A l'heure de mon coucher."
"Je viendrai. J'y pose cependant une condition." index levé devant sa bouche impie prête à commettre crime. "Vous me laisserez arborer ma véritable nature."
