Je n'ai pas su résister à l'appel d'un certain démon en livrée de majodorme... la faute à Yana de le rendre toujours plus sexy ! XD
Chapitre 361 : Pretty Waste
"Un... maître des fléaux ?... Voilà tout ce que tu as trouvé pour me régler mon compte, Senshi ?..." renifle Mahito, vexé. "Je m'attendais à ce que tu m'amènes le roi du Jujutsu." faisant référence ouverte à Satoru.
"Tu as toujours eu un ego surdimensionné, Mahito." grimacé. "Je te le laisse, Suguru. Amuse-toi. Mais surtout n'en laisse rien." insistant bien sur la dernier terme.
Je m'installe entre les jambes ouvertes de Suguru, langue allant cueillir sa pomme saillante, le faisant geindre de manière vibrante.
Il me regarde, dévorant, mains s'égarant dans mes cheveux. "Il y avait longtemps..." soupiré.
"Je confirme." souriante, main allant défaire le lien de ses cheveux, observant la matière sombre dévaler ses épaules couvertes. "Tu t'es appliqué à conserver le lien entre nous par le biais des leçons d'équitation de ta fille."
"Tu ne m'as pas laissé le choix des armes."
"J'ai croisé Satoru au Jujutsu High."
"Et ?..."
"Rien. Mort."
"Navré de ne pas m'en apitoyer."
"Finalement... vos personnalités, à Kenjaku et toi, se rejoignent sur beaucoup de points."
"J'ai beaucoup appris de lui... durant ce laps de temps où il occupait mon corps."
"Notamment sur la manipulation des singes et des esprits ?"
"Oui. Il possédait des siècles de pratique. Ce fut une expérience... très enrichissante." savourant chaque mot.
"Et une expérience folle des femmes..." à son oreille percée, langue cheminant le long de la joue. "... dont tu as également su profiter."
Il passe mon haut par-dessus la tête, profitant de la vue, revers des doigts glissant sur le galbe de mes seins.
"Je détestais qu'il demeure vêtu pour me prendre."
"Oh oui. Tu voulais son corps, n'est-ce pas ?..." me dardant d'un regard fou. "Voilà quelque chose que je ne saurai te refuser." quittant son haut, offrant un torse agréable à mes paumes.
"Mmm... better, yes."
Sa peau granule. Son sexe est déjà haut. Il s'impose des privations parce qu'il veut le meilleur.
Alors que sa main cherche à rejoindre femme et enfant perdus, le pli parfait du majordome apparaît devant lui. Le discours tient à peu. Michaelis a toujours été laconique dans son genre et ses accents virent toujours du côté d'un cynisme exacerbé - n'est pas un démon millénaire qui veut !
La main cherche à agripper l'extrémité de sa vernie. Une pichenette et le pauvre homme, qui aspirait tant au repos, se voit contraint de vivre.
La mort ? Une idée bien sotte pour un démon.
"Démon Michaelis. Toujours aussi efficace et zélé, je note."
Petit rire. "C'est là bien naturel pour le majordome de la maison Phantomhive." me précisant d'emblée qu'il est toujours sous contrat.
"La partie d'échecs n'est donc pas encore terminée ?..."
"Elle est loin d'avoir atteint son apogée."
"Ne trouves-tu point le temps long, butler ?..." bâillant.
"Dois-je vous rappeler que j'ai du temps à tuer ?"
"C'est interminable."
"Ah, le jeu d'échecs exige une certaine patience et beaucoup d'adresse stratégique."
"J'ai toujours trouvé ce jeu parfaitement ennuyant. Même s'il m'arrive d'y jouer."
"C'est un jeu tout aussi palpitant que celui que vous semblez priser." s'approchant, proche, violant tout espace privé.
"Et quel est-il, je te prie ?"
Petit sourire, se penche légèrement en avant, main gantée filant dans ma nuque pour approcher mon oreille de sa bouche.
"Le sexe. Les plaisirs charnels. La chair." tous prononcés avec autant de délice que de révérence. "La luxure sous toutes ses formes, y compris les plus inavouables."
J'entrouvre la bouche de délice, reins fouettés par une jolie amorce.
"Démon." sourit.
"A votre service."
"Le lièvre que tu poursuis semble faire preuve d'une belle résistance... malgré sa petite taille."
"Oh, il est hardi. Il possède également la particularité de changer la direction de sa course pour échapper aux prédateurs qui le troussent."
"Oh, le petit insolent !..."
Ses paumes gantées s'affolent sur mon corps offert.
"Viens ce soir. Tu connais le chemin."
"C'est donc l'heure de... l'entracte." sur un sourire carnassier qui dessine à merveille ses canines acérées.
Sebastian termine son service par le rangement intégral de la cuisine. Puis il plie son tablier.
"Bien. Je vais changer de tenue pour celle d'apparat. Je ne puis m'y rendre dans ces guenilles qui ont pris la senteur du repas du soir." sur un petit sourire.
Il s'invite sur le rebord de la fenêtre en pierre, s'y posant tel le meilleur des félins.
"Il existe des portes, butler." amusée.
"J'ai très peu goût pour le conventionnel ce soir, veuillez m'en excuser." s'invitant à l'intérieur.
Je siffle en voyant sa tenue. "On a mis les petits plat dans les grands, je note."
"Ce jeu de mots est terrible pour un majordome." souriant tandis que je lui tourne autour pour admirer les détails de sa tenue.
"Tu as appris à avoir des manières avec les siècles, 666."
"J'ai surtout appris à me montrer moins vorace. Plus raffiné. Vous voyez le principe ?..." m'arrêtant devant lui, pouce ganté de blanc glissant le long de mes lèvres, suivant le chemin pris de son regard rougeoyant. "Ou est-il utile que je joigne l'exemple à la parole ?..." avisant mes lèvres avant d'y fondre, m'entraînant dans une danse langoureusement enfiévrée.
Sa pupille fendue est trouble au moment où nous cessons, lèvres gardées proches.
"Et donc... vous m'avez sommé de vous déshabiller ?..." remontant une main le long de ma cuisse, corps au supplice. "Ah... quelle délicieuse et agaçante sensation que l'érection." avisant l'impatience de son entrejambe.
"Moi qui pensais que tu jouissais d'un contrôle absolu de ton corps, Michaelis..." taquine.
"Je pensais que la situation vous flatterait. A tort, peut-être... N'est-ce pas la parfaite réflexion de ce que le désir inspire ?"
"Certes." souriante.
"Très bien." me conduisant jusqu'au lit, m'y faisant asseoir.
Il ploie le genou devant moi, commençant par le bas. Retroussant lentement mes jupons, il part à la recherche des attaches de mes bas pour les détacher et faire glisser lentement l'article le long des cuisses et des mollets, un à un.
Il ne quitte pas ses gants, tout à sa tâche.
Je glisse quelques doigts sous son menton fin pour qu'il me regarde. Nous nous sourions.
"Que vas-tu prétexter à ton maître pour justifier ton absence ?..."
"J'y songerai sur le chemin du retour."
Je glisse une mèche de jais derrière son oreille. Il est vibrant de sensualité presque bestiale.
Il règne dans ses iris un crépitement carmin.
La forme la plus séduisante de 666...
"Suis-je autorisé à poursuivre ?..."
Je libère son menton et il s'attèle à sa présente tâche avec beaucoup de zèle, m'effleurant par instant de façon presque délibérée.
Ses lèvres viennent se poser sur les parties qu'il libère du tissu, langue agile traçant jusqu'en haut de mes cuisses.
Il libère ce qu'il convoite avidement, écartant lentement mes jambes pour les poser sur ses épaules, allant goûter ce sexe qui le réclame avec insistance.
J'en geins ; qui, bordel, qui l'a pourvu d'une langue aussi... agile ?
"Butler !..."
Il poursuit jusqu'à obtenir une totale confession de ma part, finissant par se redresser pour retirer mon corset, le dénouant patiemment.
Il s'autorise le plaisir, libérant des sons particulièrement vibrants et rauques.
Il ne reste pas la nuit entière mais finit par se lever, renfilant ses vêtements pour se rendre au manoir, là où le sommeil paradoxal de son maître le fait particulièrement souffrir de cauchemars du fait des abus qu'il a subis.
Butler avant tout !...
"Dans une autre vie, tu éviteras ce rôle, Sebastian." dis-je, le regardant filer.
"J'y songerai." faisant la courbette avant de disparaître.
Elle respire l'odeur des corps qui dansent autour d'elle dans l'obscurité
Ils s'effleurent sans timidité
Une insolence chorégraphiée
Elle veut pas s'asseoir, elle veut s'oublier
Elle veut qu'on la drague, qu'on la regarde et qu'on la fasse tourner
Elle veut pas s'asseoir, ça a trop duré
L'immobilité forcée, ce soir la vie va recommencer
Il faut qu'ça bouge, il faut qu'ça tremble, il faut qu'ça transpire encore
Dans le bordel des bars le soir
Débraillés dans le noir
Il faudra réapprendre à boire
Il faudra respirer encore
Souvent sa nuque frôle le dancefloor, on croit qu'elle flanche mais elle s'en sort
Le rythme de son cœur s'aligne aux stroboscopes et bat un peu plus fort
Elle veut pas s'asseoir, elle veut s'oublier
Elle veut qu'on la drague, qu'on la regarde et qu'on la fasse tourner
Elle veut pas s'asseoir, ça a trop duré
L'immobilité forcée, ce soir la vie va recommencer
Il faut qu'ça bouge, il faut qu'ça tremble, il faut qu'ça transpire encore
Dans le bordel des bars le soir
Débraillés dans le noir
Il faudra réapprendre à boire
Il faudra respirer encore
Allez, respire encore(*)
"MA SACHIIIIIII !" me serrant dans ses bras, ravi, me humant - fort heureusement j'ai eu la bonne initiative de prendre une douche pour me débarrasser des particules encombrantes. Mais je ne suis pas fière de moi. Pas fière de "trahir" Floyd avec lequel je possède une véritable connexion. Pourtant, je ne puis m'en empêcher... c'est un vice, une drogue d'aller voir ailleurs.
Je me déteste.
Il m'installe sur le canapé, aux petits soins.
"Shachi de mon cœur, regarde ce que j'ai préparé." me présentant une assiette de mochis. Ils sont évidemment aux couleurs d'Octavinelle.
Je ris, m'empressant d'y goûter. Succulent !...
"Bah, j'aimerai bien en faire un salé un coup, genre aux algues." me dit Floyd.
"L'idée est à exploiter." trouvant cela fort original. "Qui sait, tu pourrais même le proposer au Lounge, en accompagnement."
"Ouais, je vais tester et soumettre à Jade."
Oui bon, là, ce n'est pas gagné, mon cher Floyd !...
"Ma Shachi, tu m'aimes, hein ?..."
Ah voilà les doutes qui refont surface...
"Oui, très fort, Floyd Leech." l'embrassant.
"OK et... tu me préfères à Jade, hein ?..."
Je ris. "Oui. Mille fois. Même si... mon appétit pour Jade fait un bond parfois."
"Bon alors ça me va." souriant de toutes ses pointes diablement imbriquées.
"Et tu sais ce que je kiffe par-dessus tout chez toi ?..."
"Dis."
"Que ce soit toute l'année portes ouvertes." désignant la façon débraillée qu'il a de porter tous ses vêtements, inclus le costume de prix d'Octavinelle.
Il rit au jeu de mots. "Ah, ma Shachi, c'qui est cool avec toi c'est que je m'ennuie jamais !... Moi, les fringues, moins elles me serrent, mieux j'me porte !..." jouant de son nez contre le mien.
Il dégaine soudain son portable. "Tiens, ça va être couvert fin de semaine, on pourrait faire un tour à la piscine ?..."
"Comment ? Mon Utsubo a envie d'aller se tremper dans le chlore ?"
Il rit. "Ouais, j'avoue c'est bizarre. Mais je kiffe nager avec mes deux jambes aussi. Même si c'est beaucoup moins efficace que la caudale."
Il laisse couler son regard sur mon bikini, sifflant. "Wow !... OK, j'ai intérêt à pas trop m'attarder sinon ça va commencer à s'agiter là-dedans." désignant son short de bain.
Je ris. "A la flotte !..."
Je lézarde au bord de la piscine, corps immergé, bras sur les plages du bassin.
Il arrive par derrière et me colle, me recouvrant de son corps. "Mmm... miam !..." dents ripant sur mon épaule, suffisamment doux pour ne pas l'entailler. "Dans l'eau, ça s'voit moins que j'suis à bloc." se frottant lentement mais allégrement.
"Tiens, tiens, la sardine et sa gazelle."
Je lève les yeux sur Leona qui retire ses solaires, donnant sur son regard d'un émeraude flash, pupilles fendues.
Floyd gonfle les joues. "Putain... vous pouvez pas rester dans votre flotte chez Savanaclaw ?"
"Retour de commentaire pour Octavinelle." plisse Leona.
Ruggie bondit dans l'eau, ne manquant évidemment pas de nous éclabousser.
"RAAAAH !" peste Floyd.
"Ben alors, l'aquatique, tu supportes plus ton élément ?" se fend Leona avant d'aller s'installer sur le transat le plus proche.
"OK, la fête est finie." grommelle Floyd, quittant l'eau, sous le regard amusé de Leona. "Arrive, Shachi."
"C'est officiel : Savanaclaw vient de privatiser la piscine." se félicite Leona.
"Tu faisais moins le fier quand mon frère et moi t'avons mis la main dessus !" l'épingle Floyd.
"Je ne vois absolument pas de quoi tu parles." feint Leona.
"Je me demandais..." me hissant sur un tabouret tandis que Jade astique le cuivre du comptoir. "... elle aurait pu être enceinte de Floyd. Je pense qu'il l'honorait plus fréquemment que toi..."
Jade fronce. "Tu es encore sur cette histoire, Sugar Cake ?... Affaire classée en ce qui me concerne. Veille à ne plus y revenir. Et surtout à tenir ta langue." me dardant d'un regard extrêmement dur.
Je caresse la jolie tête de Floyd qui repose sur mon ventre, jouant avec les mèches turquoises courtes et celle, grise, plus longue.
"Je peux te poser une question ?..."
"Ça va m'obliger à connecter les neurones ?" fracassé après l'amour.
Je ris doucement. "Plus ou moins. Plutôt des souvenirs."
"Ah ? Vas-y."
"Avec Mirza... c'était comment, Leech ?"
Il fronce légèrement. "Bah, elle préférait Jade, ça c'était évident pour tout le monde, moi compris. Jade pouvait lui demander n'importe quoi. Jade était le meilleur en tout. Et moi... juste un contrat à honorer si elle voulait conserver son job. Un mec tellement en mal d'amour que son boss et son frère lui payaient une prostituée. Je me sentais... à la fois rabaissé et sale, tu vois ?"
"C'est surtout terriblement triste. Il y a eu de bons moments malgré tout ?"
"J'sais pas. J'sais plus. J'pensais. Puis t'es arrivée et là... tout ce que j'avais pu penser d'elle et de moi s'est écroulé."
"Tu y prenais du plaisir, malgré tout. ?"
"J'dirai... par la force des choses. Je voulais m'en convaincre. Que j'étais pas si mauvais, tout ça. La blague !... Pourquoi tu me poses toutes ces questions, Shachi ? T'sais, à part la fille rencontrée en Grèce, j'ai jamais vraiment kiffé quelqu'un d'autre que toi."
"Floyd... j'ai envie de savoir des choses très très déplacées..." m'en pinçant la lèvre.
"Quoi ? Sur qui ?"
"Sur Mirza et toi."
Il tourne le visage pour me fixer. "Ouais, nan, j'sais pas si j'ai envie de replonger là-dedans." levant la main pour caresser mes lèvres pincées d'un revers doux. "J'comprends pas c'qui te fascine autant dans cette relation malsaine. Le seul qu'elle kiffait c'était Jade."
"Elle te prenait en bouche ?..."
Bon, OK, il réalise qu'il n'y coupera pas et bascule sur le flanc, visage tourné vers moi. "Ouais. Elle commençait toujours par ça, d'ailleurs. C'était presque... mécanique, comme... j'sais pas moi... un passage obligé.."
"Ça te soulevait ?"
"Ouais, j'voulais y croire, comme dit." sur un soupir, regard allant se suspendre dans le vide.
"Et ensuite ?..." toujours à ma curiosité malsaine.
Il lâche un nouveau soupir. "Ça dépendait de son humeur et de la mienne. Parfois c'était comme ça, moi debout, elle assise, jusqu'au bout. Ou elle me laissait m'amuser un peu plus." haussant l'épaule.
"Elle n'initiait jamais ?"
"Nan. Elle était pressée que ça se termine et ça, je le sentais. Alors je faisais en sorte de pas traîner. Autant dire que les fioritures, j'pouvais oublier. Ah et elle me recrachait systématiquement, même en tentant de rester discrète. C'était... ouais, humiliant et vexant. J'étais vraiment son passe-droit pour accéder aux faveurs de Jade."
"Jamais de préservatif alors ?"
"Euh... j'crois pas, nan. En tout cas, elle l'a jamais imposé."
"Et avec Jade ?"
"Hein ? J'sais pas, j'étais pas présent quand ils le faisaient." un peu décontenancé. "Mais pourquoi tu veux savoir tout ça, Shachi ? Y'a un truc que j'sais pas ?"
"Tu as vraiment eu de bol de ne rien te choper, Floyd." coupant court à la conversation avant qu'il ne soupçonne quoi que ce soit.
OK. On résume : Jade se protégeait mais ne l'exigeait pas de son frère...
"Dis donc, Jade. Y'a Shachi qui me demande souvent des trucs sur Mirza..." pose le coude replié sur le comptoir.
Jade a un vague frémissement des sourcils, donnant le change. "Cette orque femelle n'aura donc jamais de cesse ?..." pensé à voix haute.
"Y'a... un truc que j'sais pas ? Quelque chose que tu caches ?..."
"Rien, Floyd. Cette femelle menaçait l'équilibre d'Octavinelle. Je m'en suis occupé avec accord du boss." tranchant. "Voilà quelques temps qu'elle ne remplissait plus ses fonctions."
"Ah ?... Et tu sais pourquoi Shachi s'y intéresse autant ?..."
"Aucune idée, mon cher Floyd." rangeant les verres après les avoir essuyés. "Les créatures féminines échappent souvent à notre logique."
"Et toi, tu te protégeais avec Mirza ?..."
Jade frémit des pieds à la tête, me vouant aux pires tentacules du boss.
Il se compose ce masque que rien ne semble pouvoir ébrécher.
"Je pensais que tu en faisais autant." d'une voix sans le moindre vibrato.
"Bah, elle demandait pas... Shachi dit que j'ai eu du bol de n'avoir rien chopé."
"L'hôpital qui se fiche vertement de la charité." grinçant.
"Hey, redescends Jade !... La compare pas à Mirza, ça n'a rien à voir !..."
Jade grimace. "Je te prie de m'excuser. Il est vrai que ta femelle ne fait pas cela pour assurer sa subsistance." cynique.
Floyd siffle. "T'aimes vraiment pas les femmes, on dirait."
"Pas celles qui ont la langue trop pendue."
Floyd fixe son frère, air parfaitement entendu, sourire en coin. "Ouais, ouais. Tu vois, y'a une paire d'années ça aurait pris, cette petite mise en scène."
"Précise, je te prie." reniflant.
"Ma Shachi, tu la kiffes, Jade. Tu la kiffes presque autant que moi. J'en veux pour preuve que chaque fois qu'elle l'a voulu, tu as généreusement donné au fond d'elle, sans lui refuser - et sans jamais te protéger, au passage. Mirza, tu t'en cognais royal. Shachi, c'est une autre histoire." souriant de toutes ses pointes. "Alors tu peux raconter tes craques à d'autres. Sur moi, ça ne prend plus."
"C'est..." affichant un sourire confirmant les dires. "... affreusement contrariant, un petit frère qui grandit."
(*) Clara Luciani "Respire encore !"
